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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 04:54

Yayi.jpgLes liaisons entre le Togo et le Bénin via le fleuve Mono connaîtront bientôt un nouvel essor. Dans son souci constant de désenclaver toutes les localités de notre pays en vue d'accroître la production nationale, le président Boni Yayi a procédé au lancement ce lundi 11 août 2014 des travaux de construction du pont de franchissement du fleuve Mono dans la commune d'Athiemey, ouvrant ainsi la voie a une meilleure fluidification des échanges commerciaux entre le Bénin et le Togo. 

 

Le Bénin et le Togo renforcent chaque jour un peu plus l'intégration économique entre leurs deux peuples. Le dernier acte en date est le lancement par les autorités des deux pays, des travaux de construction d'un pont sur le fleuve Mono, pour rallier les deux pays par les localités d'Athiemey, côté béninois et d'Agome-Glazoume, côté togolais. L'importance de ce chantier se mesure par l'immense joie des populations venues massivement témoigner leur gratitude aux deux gouvernements pour cet acte qui marque un tournant dans les échanges entre les deux pays.

 

Le maire  d'Athiemey n'a pas tari d'éloges pour louer les mérites du président Boni Yayi qui selon lui, vient relever un challenge resté a l'étape de promesse pour ses prédécesseurs. Jadis troisième centre urbain après Porto-Novo et Ouidah, rappelle-t-il, la ville d'Athiemey a au fil des années perdu tous ses attributs de carrefour économique, touristique et culturel dans la région du Mono, avec notamment le transfert en 1961, du chef lieu du département a Lokossa. "Aujourd'hui, l'espoir renaît grâce au bâtisseur que vous êtes" se réjouit-il. 

Pour le ministre des travaux publics et des transports togolais  Ninsao S. Gnofam, cette cérémonie témoigne de l'importance qu'accordent les deux Chefs d'Etat a l'épanouissement des deux peuples arbitrairement séparés par les vissicititudes de la géographie. Il sera appuyé par son Premier Ministre Kwessi Ahoomey-Zunu, spécialement dépêché par le Président Faure Gnassingbe empêché. Pour le Premier ministre togolais, la cérémonie de ce jour n'est que le début d'une serie d'actions prévues par les deux Présidents en vue de mutualiser leurs efforts de co-développement.

De son côté, le ministre béninois des travaux publics et des transports Ake Natonde a fait la genèse de ce projet dont l'aboutissement tient essentiellement de l'investissement personnel du président Boni Yayi qui tient au mieux vivre des populations. Désormais promet-il, les cas de décès par noyade et les inondations récurrentes ne seront qu'un lointain souvenir. Ce projet, dira -t-il, vise essentiellement a contribuer non seulement a l'accélération et au renforcement de la construction routière de l'espace communautaire, mais aussi a l'augmentation de l'efficacité du transport routier, en vue de stimuler le développement économique et social ainsi que l'intégration  régionale. Selon Ake Natonde, l'engagement personnel des deux Chefs d'Etat a lever tous les goulots d'étranglement en vue de la concrétisation de ce vieux rêve témoignent de leur foi et de leur attachement a l'intégration régionale.

S'agissant des caractéristiques du projet, le ministre Ake Natonde précise que l'ouvrage  a construire est un pont en béton précontraint sur fondations profondes ayant une longueur de 152,4m subdivisés en quatre travées, une largeur de 10 cm comprenant deux voies de 3,5 m et deux trottoirs de 1,5m de part et d'autre,

250 m de voie d'accès en pavé du côté togolais comme du côté béninois. La voie qui mène au pont côté béninois d'un linéaire de 3km, sera bientôt bitumée dans le cadre du projet de bitumage de la route inter état Come-Lokossa-Dogbo avec la bretelle Zounhoue-Athiemey, sur financement de la BOAD, indique-t-il. L'ensemble du projet, a en croire le ministre béninois, sera réalisé avec le concours financier de la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA) et coûtera pour les deux pays, la bagatelle de 770400301 dont le gap de 3,2 milliards sera provisoirement pris en charge par  le budget national du Bénin .

Procédant au lancement des travaux, le président Boni Yayi s'est réjoui de l'aboutissement de ce projet qui s'inscrit selon lui dans la vision de co prospérité qu'il nourrit avec son homologue togolais pour les deux peuples. "Ce sont vos droits. Vous m'avez touché le cœur, parce que vous souffrez beaucoup, et je le sais", affirme Boni Yayi qui promet poursuivre les réflexions avec son homologue Faure Gnassingbe en vue de trouver des solutions collégiales aux différents problèmes qui minent les deux pays. A cet effet, le Chef de l'Etat annonce pour bientôt, la tenue de conseils des ministres conjoints pour passer en revue tous les dossiers inscrits au titre des projets de co développement benino-togolais  dans tous les secteurs. 

A la fin de la cérémonie, le Président Boni Yayi et le Premier ministre togolais ont procédé au dévoilement du panneau, consacrant ainsi le lancement officiel des travaux, prévus pour s'achever dans un délai de dix-huit mois.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:42

yayi-obama2.jpgEn marge des activités officielles du sommet US-Afrique, le Chef de l’Etat le Président Boni YAYI a reçu en audience Mme KAREN BASS, membre du congrès américain. Le Président de la République a eu avec Mme BASS des échanges sur les questions touchant l’éducation et la promotion du coton béninois. Mme BASS a déclaré à sa sortie d’audience que ses discussions avec le Chef de l’Etat ont porté notamment sur l’éducation et les moyens à mettre en œuvre pour faciliter l’entrée du coton béninois sur le territoire des Etats-Unis. Pour ce qui concerne l’éducation, le souci partagé est d’amener davantage d’étudiants béninois à étudier dans des universités américaines. Les questions liées à la sécurité des affaires ont été aussi abordées.CHRISTOPHER-SMITH.jpg

La deuxième personnalité reçue par le Chef de l’Etat est M. Christopher Smith également membre du congrès américain. Il a parlé avec le Chef de l’Etat du MCC et des droits de l’homme notamment  les questions liées au progrès de la démocratie en Afrique. Mais on retiendra surtout que le président Boni YAYI  et son hôte ont particulièrement échangé sur le programme «les mille premiers jours des enfants dans le monde». Le Bénin participe  à ce programme et en a ratifié les documents. Ce programme met l’accent sur l’accès des enfants à une nutrition et à une éducation de qualité dès leur naissance.  LES-P.-BARKLEY-Vice-President-XTERA.jpg

Les télécommunications ont été au centre de la troisième audience du Chef de l’Etat lorsqu’il a reçu le groupe XTERA qui travaille en collaboration avec EXIMBANK sur un projet de modernisation des infrastructures de Bénin télécoms SA et la fibre optique.CARRIE-HESSLER-RADELET-Directrice-Corps-de-la-paix.jpg

Enfin, le Président de la République a été l’hôte d’un déjeuner offert en son honneur par le sénateur Jack ISAACSON. Il convient de noter que la Directrice du corps de la paix participait à ce déjeuner. On se souvient qu’un membre du Corps de la Paix en poste à Ouaké avait été assassiné. La Directrice du corps de la paix a salué les efforts déployés dans ce dossier par le Président Boni YAYI et s’est vivement félicitée des très bons rapports de coopération qu’entretiennent les peuples béninois et américain. Sur ce dossier d’assassinat, le Président Boni YAYI a indiqué que la procédure suit son cours pour retrouver les auteurs de cet horrible assassinat. Il assure, à ce propos que justice sera rendue et que le droit sera dit.

Enfin, il est revenu au sénateur ISAACSON d’indiquer le sens de ce déjeuner qu’il a offert au Chef de l’Etat et à sa délégation. Il s’agit a-t-il dit d’un geste symbolique pour dire toute son appréciation pour les efforts de développement que fournit le gouvernement béninois. Il marque ainsi sa solidarité et son  soutien à l’action publique de développement en cours au Bénin. 

 

Cell Com/PR

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 02:07

YAYI-ORDONNANCE.jpgBéninoises, 

Béninois,

Mes chers compatriotes,

Comme à l'accoutumée, nous célébrons demain, 1er août 2014, le cinquante quatrième (54ème) anniversaire de notre fête nationale, en souvenir de l'avènement de notre pays, le Bénin, sur la scène internationale en tant que Nation souveraine déterminée à assumer pleinement son destin à la face du monde et devant l'histoire.

À la veille de la commémoration de cet événement majeur de l'histoire de notre pays, nous devons d'abord, dans une attitude de foi et d'humilité, tourner nos regards vers le Père Céleste, Maître absolu du monde, pour le remercier de sa bienveillance envers le Bénin à travers le maintien d'un climat de paix, de stabilité politique et de cohésion tout en implorant sa divine protection pour notre sous-région, notre continent et toute la planète.

 

Au moment où nous nous préparons à revivre ces premiers instants de notre indépendance, je voudrais, en votre nom à tous, saluer avec déférence, la mémoire des illustres pères fondateurs de notre Nation et celle de nos vaillants compatriotes, combattants de la liberté pour tous les sacrifices consentis, parfois au prix de leur vie, afin qu'advienne ce jour radieux et d'espérance du 1eraoût1960.

 

 

En ces heures de souvenirs et de joie, j'ai aussi une pensée affective pour ceux de nos concitoyens confrontés à la souffrance physique ou morale notamment les personnes éplorées et les malades. 

Aux uns et aux autres, j'adresse au nom de la Nation, nos sentiments de profonde compassion et nos vœux de prompte guérison tout en les assurant de notre soutien et de nos encouragements.

 

Période de communion citoyenne et fraternelle, je ne saurais oublier nos compatriotes vivant à l'extérieur du territoire national, dans le cadre de leurs activités professionnelles ou en mission au service de la République mais dont les pensées sont en ce jour tournées vers la mère patrie. Je leur souhaite une excellente fête et saisis cette heureuse occasion pour leur renouveler notre solidarité et saluer leur patriotisme ainsi que leur concours au développement de notre pays, le Bénin.

 

Je voudrais de manière particulière exprimer la reconnaissance de la Nation envers nos Forces de défense et de sécurité qui, malgré la modestie des moyens en dépit des efforts consentis par l’Etat, veillent courageusement sur l’intégrité territoriale, la sécurité des personnes et des biens, parfois au prix de leur vie.

 

Mes pensées vont également aux confessions religieuses pour leurs jeûnes et leurs prières en vue de soutenir la Nation. Je salue leur esprit de tolérance et de cohabitation, facteur de paix, et les invite à poursuivre dans cette dynamique. C’est pour encourager cette fraternité entre les religions que mon gouvernement a accepté d’accompagner l’initiative de l’organisation prochaine dans notre pays du Forum international sur « l’Education et la Paix par le dialogue Islamo-chrétien et interreligieux »

 

En cette heureuse circonstance, je veux aussi témoigner ma reconnaissance à nos partenaires au développement pour leur contribution de qualité aux efforts du Peuple béninois pour bâtir une Nation unie, stable, démocratique et prospère.

 

Aux ressortissants des pays frères et amis résidant au Bénin et partageant notre vie quotidienne, je veux enfin les rassurer de notre hospitalité et de notre protection.

 

Béninoises, 

Béninois, 

Mes très chers compatriotes, 

 

Au delà de son caractère festif, la commémoration de notre fête nationale est aussi un moment privilégié pour célébrer la République et renouveler notre attachement à ses valeurs fondatrices que sont la justice, la fraternité, la solidarité, la démocratie et l'Etat de droit, gages du progrès de notre Nation.

 

Cette année, notre fête nationale intervient dans un contexte, certes marqué par la persistance des difficultés économiques, mais aussi par d'importantes actions menées par mon Gouvernement en vue de la consolidation de notre démocratie et la réalisation d'une économie émergente, prospère et solidaire pour mieux lutter contre la pauvreté qui demeure notre seul ennemi commun.

En ce qui concerne notre système démocratique, je voudrais me réjouir des avancées enregistrées au cours de cette année. 

En effet, la prestation de serment et l’installation officielle, le 02 juillet dernier, des nouveaux membres de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), le renouvellement à bonne date des membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ainsi que du Conseil Economique et Social (CES) et leur installation officielle, le 21 juillet de cette année, sont la preuve que l’alternance au niveau des Institutions de l’Etat se poursuit et que la culture démocratique s’installe irréversiblement dans nos mœurs. 

 

Ces progrès sont à l'actif de toutes nos Institutions, de notre classe politique et des acteurs de la société civile que je remercie, au nom de la Nation.

Nous ne devons cependant pas oublier qu'une démocratie véritablement au service du Peuple comporte des exigences auxquelles la nôtre ne peut se soustraire. Dans cette perspective, le respect, la crédibilité, le fonctionnement efficace et la collaboration de nos Institutions s'avèrent d'une impérieuse nécessité.

 

De même, nos formations politiques doivent à leur tour être porteuses de projets de société alternatifs et favoriser, dans l'intérêt supérieur de notre chère patrie, la cohésion et la mobilisation autour des grands enjeux nationaux. Enfin, le respect à bonne date du calendrier des échéances électorales est aussi une exigence majeure de toute démocratie.

 

A cet égard, je comprends à juste titre l'impatience, voire l'inquiétude de mes compatriotes par rapport à la non tenue, jusqu'à ce jour, des élections locales en dépit de l'extinction des délais légaux impartis.

 

En tout état de cause, je tiens à rassurer tout le Peuple béninois que mon Gouvernement pour sa part, continuera à jouer sa partition aux côtés des autres Institutions de la République afin que les élections communales, municipales et locales puissent se dérouler impérativement avant la fin de l’année 2014, car il y va de la crédibilité de notre système démocratique et de ses Institutions.

 

 

Béninoises, 

Béninois,

Mes chers compatriotes,

 

 

Comme j’ai coutume de le dire, « une démocratie qui ne nourrit pas est un poison pour le Peuple ». C’est dire que, pour être durable, l’indépendance politique doit nécessairement s’accompagner de l’indépendance économique. En d’autres termes, le renouveau démocratique doit s’adosser au renouveau économique. Telles sont ma vision et ma conviction.

 

C'est conscient de cette vérité qu'après la phase de l'assainissement de nos finances publiques et de la stabilité macro-économique validée par la communauté internationale, j'ai décidé, dans la conduite de l'action gouvernementale, de mettre l'accent sur le combat pour l’éradication de la pauvreté à travers la réalisation d'une croissance économique forte, inclusive et résiliente dans la perspective de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. C'est le sens des réformes structurelles et institutionnelles ainsi que d'autres initiatives prises par mon gouvernement et dont certaines portent déjà des fruits.

 

C’est à ce titre que mon gouvernement veille à éviter les exclusions sociales en poursuivant son programme de construction d’infrastructures en vue d’offrir à nos populations les services de base de qualité notamment l’accès à l’eau potable, à l’énergie, à l’éducation, à la santé, au foncier, aux routes et aux pistes rurales.

 

Soucieux de l’insertion des jeunes dans l’agriculture, mon gouvernement a poursuivi résolument sa politique de création d’entreprises agricoles à travers les centres de formation à l’entreprenariat agricole et l’aménagement de nos vallées.

 

C’est aussi l’occasion de remercier et de féliciter  nos braves producteurs dont le travail opiniâtre a permis d’augmenter notre production agricole notamment le coton et les cultures vivrières.  

 

Pour lutter contre le chômage des jeunes et le sous-emploi, mon gouvernement a installé des centres de promotion d’affaires ou BPC et a décidé du recrutement de 15 000 jeunes dans différents secteurs de l’Administration publique et de la poursuite du programme portant institution du corps national des jeunes volontaires pour le développement.

 

S’agissant de l’autonomisation des femmes, mon gouvernement a renforcé les activités de microfinance à travers le revolving qui permettra de faire passer le nombre de femmes impactées de un million deux cent mille (1 200 000) aujourd’hui à environ deux millions (2 000 000) d’ici à la fin de l’année 2015.

 

C'est en vue de mieux soutenir ces actions d'accélération de la croissance économique, d’élimination de la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des populations de nos communes que mon gouvernement, avec le soutien de nos partenaires, a initié la Table ronde sur le financement du développement du Benin, tenue du 17 au 19 juin 2014 à Paris. 

 

L’organisation de cette rencontre qui a mobilisé d’éminentes personnalités du monde de la Finance et de l’Economie, de nombreux investisseurs privés et partenaires techniques, est la parfaite illustration de la volonté de mon gouvernement de contribuer au relèvement des défis qui continuent de nous interpeller sur la voie du développement économique et social de notre pays.

 

Je voudrais saisir une fois encore cette heureuse occasion pour remercier les participants à cette Table Ronde et renouveler la reconnaissance du Peuple béninois à nos partenaires techniques et financiers, à notre diaspora ainsi qu’à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de ce forum dont les résultats sont allés bien au-delà de nos attentes. Cette Table Ronde nous a offert des possibilités jamais égalées de nouer des partenariats novateurs, intelligents et mutuellement bénéfiques. 

 

Je puis vous rassurer, mes chers compatriotes, que mon gouvernement s’active en vue des dispositions à prendre pour la mobilisation effective et diligente des financements annoncés. A cet égard, la concrétisation des différents réformes, programmes et projets annoncés au cours de ces assises est entrain d’être réalisée avec l’appui de nos partenaires au développement. 

 

C’est le lieu d’inviter les responsables de nos Institutions, les honorables députés à l’Assemblée Nationale, la classe politique, les organisations de la société civile et toutes les autres composantes de notre Nation à jouer, en synergie avec mon gouvernement, le rôle qui leur revient dans la mise en œuvre effective des conclusions de cette Table Ronde.

Chacun, par son engagement patriotique et citoyen, par son ardeur au travail et son amour pour le Bénin, peut et doit pouvoir contribuer de façon décisive à la cohésion nationale et à la réalisation des nobles ambitions portées par notre pays et auxquelles la communauté internationale a solennellement adhéré à Paris.

 

Béninoises,

Béninois,

Mes très chers compatriotes,

 

Outre les résultats positifs de la Table Ronde de Paris et des réformes engagées au profit des jeunes et des femmes, les deuxièmes Etats Généraux de la Presse ont été organisés en février 2014. Les principaux objectifs de ces assises visent :

 

 l’instauration d’une presse crédible, responsable et respectueuse de la déontologie de la profession, de l’éthique et de la morale ; 

 

 la formation et le renforcement des capacités des acteurs de nos médias ; 

 

 la nécessité d’une restructuration et d’une rationalisation de nos espaces médiatiques.

 

 

 

Aussi convient-il de rappeler ici les nombreuses actions et réformes en cours pour le développement dans notre pays d’une véritable économie numérique et d’un secteur des TICs créateur de richesse et d’emplois. 

 

Je voudrais enfin saisir l’opportunité de la célébration de cet anniversaire de notre fête nationale pour souligner la nécessité d’une mobilisation individuelle et collective dans le cadre du Programme « Dix (10) millions d’âmes, dix (10) millions d’arbres » en vue d’une meilleure gestion des effets pervers des changements climatiques et l’instauration d’une bonne gouvernance environnementale dans notre pays.

 

Béninoises,

Béninois,

Mes chers compatriotes,

 

Je ne saurais passer sous silence les longues crises qui ont secoué notre pays dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la justice.

 

A cet égard, je voudrais souligner la principale leçon qui me paraît essentielle, à savoir qu’en toutes circonstances, nous devrions privilégier la concertation et le dialogue. En effet, c’est bien le dialogue social accepté par tous qui nous permettra de surmonter cette crise et de favoriser l’instauration d’un climat social apaisé. J’exhorte donc tous les partenaires sociaux à toujours demeurer disponibles à ce dialogue social afin qu’ensemble, dans la paix et la fraternité, nous construisions le Bénin émergent.  

 

 

Mes chers compatriotes,

 

L’effort de construction nationale ne devant exclure personne, et profitant de notre fête nationale, j’ai décidé de gracier certains de nos compatriotes incarcérés et qui en remplissent les conditions après l’accomplissement des formalités prescrites à cet effet. Je les invite par la même occasion à s’abstenir dorénavant de ces comportements déviants qui n’honorent ni leurs familles ni la Nation.

 

A travers cette grâce, je veux faire appel à l’esprit de tolérance, d’amour et d’acceptation de l’autre afin que nous nous unissions tous ensemble, pour bâtir un Bénin nouveau, un Bénin de paix, de concorde, de stabilité, de sécurité et de solidarité.

 

Mes très chers compatriotes, 

Le Bénin, notre chère et commune patrie, a un avenir prometteur pourvu que dans le travail, l’unité, la solidarité et le partage nous continuions de bâtir notre destin commun.

Bonne fête de l’indépendance à chacune et à chacun et que Dieu bénisse notre chère Nation.

 

Vive le Bénin !

Vive la République !

Je vous remercie. 

 

 

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 04:00

Seance travailLes rois et dignitaires du Bénin n'entendent pas marchander leur disponibilité face aux différents sujets qui agitent l'actualité nationale. Pour mieux s'imprégner de ces questions, ils eu droit a une audience ce mardi 29 juillet 2014 au palais de la Marina. Ils ont saisi l'occasion pour aborder avec le Chef de l'Etat, les problèmes de la chefferie traditionnelle.

 

Selon Gangoro Suambou, secrétaire général du Haut conseil des rois du Bénin, la rencontre avec le Chef de l'Etat a été très constructive. Le menu principal de cette audience est le dossier Épine dorsale qui défraie la chronique en ce moment. Aux dires du porte parole de la délégation, le Chef de l'Etat a fourni de minutieux éclaircissements qui les ont suffisamment édifiés sur les tenants et les aboutissants du dossier. Des explications du Chef de l'Etat, e réjouit-il, il ressort essentiellement que l'opérateur béninois Samuel DOSSOU, PDG du groupe Petrolin n'est nullement écarté du projet dont la partie nigérienne a déjà démarré. Forts de ces assurances, les rois du Bénin promettent rencontrer le compatriote Samuel DOSSOU en vue de rapprocher les différents protagonistes, dans le souci d'assurer un climat de paix propice a l'investissement.

S'agissant des questions liées à la chefferie traditionnelle,  indique Gangoro Suambou, les discussions se sont focalisées sur les résolutions du dernier forum des rois du Bénin de 2008. Au nom de ces résolutions rappelle-t-il, figurent en bonne place, la prise d'un nouveau texte juridique pour régir la chefferie traditionnelle, la mise a contribution des rois pour la résolution des problèmes de la nation, l'octroi de primes aux rois désignés et intronisés. Le président Boni Yayi aurait offert une oreille attentive aux représentants  des têtes couronnées , ce qui augure d'une issue heureuse a ces différentes questions.

 

Le président de la République a également échangé avec une délégation de Tak force, une organisation apolitique, mise en place par les cadres de l'Oueme Plateau pour donner une nouvelle impulsion au processus de rayonnement de ces deux départements. Conduite par Mathieu Dona Fassinou, elle a échangé avec le Chef de l'Etat des obstacles qui jalonnent encore le processus de développement des départements de l'Oueme Plateau. Il s'agit, entre autres, souligne Mathieu Fassinou, des questions d'infrastructures, de retour des institutions a la capitale Porto-Novo, etc. A toutes ces questions, se réjouit la délégation, le Chef de l'Etat a donné des assurances quant a la poursuite des efforts en faveur de ces deux départements.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 04:45

boni-yayi-2 netIl s’est donné comme priorité le renforcement de la sécurité humaine à travers  la sécurité, la paix, la stabilité, l’accès au foncier, à l’eau, à l’énergie, au logement, aux infrastructures, à la santé, à l’éducation, à la justice, à la liberté et à la santé. Lui, c’est le président de la République, le docteur Boni Yayi qui, dans  son traditionnel message à la nation, à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance du Bénin,  a pris une série d’engagements fermes.  Un an après, l’heure est au bilan pour évaluer les nombreuses mesures mises en œuvre.  Il s’agit,  entre autres, du renforcement des réformes aussi bien structurelles qu’institutionnelles dans tous les secteurs vitaux de notre économie, pour accroître la productivité et lutter ainsi contre la précarité. Le chef de l’Etat avait pris l’engagement d’inverser la courbe du chômage inquiétant qui touche une frange importante de la jeunesse, comme dans tous les pays du monde. Ainsi, en se mettant  en phase avec les recommandations de la communauté internationale, notamment, en ce qui concerne les Objectifs du Millénaire pour le Développement, il a, de façon positive, impacté le peuple béninois. Ce qui se justifie par, dans un premier temps, la résolution de la crise sociale avec la restitution des salaires défalqués pour fait de grève. Ce qui a d’ailleurs permis de sauver l’année scolaire et académique.  La lutte contre le chômage des jeunes avec la promotion de l’entrepreneuriat, l’auto-emploi et le recrutement en cours de 4.500 agents dans la Fonction publique, le renforcement du programme de microcrédits aux plus pauvres et du Ramu, les réformes dans le secteur éducatif pour améliorer la qualité de la formation des jeunes, la relance de  la production et de la croissance, le redressement des finances publiques, l’amélioration du climat des affaires, le renforcement du partenariat public-privé, la sécurisation de l’accès aux soins de qualité pour tous les Béninois, la relance de la construction et l’accès aux logementx sociaux. Puis, dans un second temps, faire des Pme une priorité, porter haut la voix et les valeurs du Bénin dans le monde, mettre la diplomatie au service de l’économie, les réformes dans le secteur cotonnier et la relance des filières agricoles. Il y a également la création et le fonctionnement des Business promotion center (BPC) et des centres Songhaï pour accompagner les jeunes promoteurs, l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité, l’exploration en cours des ressources naturelles pour booster la croissance et le développement. Le poumon de l’économie béninoise a été stabilisé avec la poursuite de la politique des grands travaux. Tout ceci, accompagné  par l’engagement personnel du chef de l’Etat, son leadership éclairé, qui a permis d’atteindre ce résultat encourageant en un an.

L’éducation et  l’emploi des jeunes en 12 mois

Ces douze derniers mois, le Gouvernement a beaucoup investi dans le secteur éducatif. Ce qui a permis d’avoir un résultat très reluisant  dans les composantes «enseignement supérieur, enseignement secondaire et formation technique et professionnelle et enseignement maternel et primaire».  De grands progrès concrets ont été réalisés dans le secteur de la reconversion et de l’insertion des jeunes. Dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, deux principales réformes ont été engagées et renforcées ces derniers mois. Il s’agit de la réforme de l’organisation du baccalauréat  et la réforme de la gestion des œuvres universitaires avec  l’implication des privés dans la gestion d’une partie des œuvres universitaires. Selon l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse économique (INSAE), le chômage a connu une évolution ascendante depuis 2007 passant ainsi de 0,7% à 2,6% en 2011. Les stratégies développées pour renforcer la promotion de l’emploi des jeunes visent à faciliter l’accès à l’emploi par l’accroissement de l’offre et de l’employabilité; améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi; renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour la promotion de l’emploi et réguler la migration professionnelle. L’atteinte de ces objectifs se fera à travers la mise en œuvre de certaines mesures directes et indirectes dont les plus importantes concernent le renforcement du Programme d’Appui à l’Emploi Salarié (PAES) créé en 2007 pour favoriser la pré-insertion et l’insertion des jeunes et des femmes dans l’Administration publique, les entreprises et structures privées; la formation d’entrepreneurs par l’intermédiaire du Programme d’Appui à l’Emploi Indépendant (PAEI) qui permet d’améliorer la qualité de la formation dans le but de lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes âgés de 18 à 50 ans et l’apprentissage et les programmes de formation professionnelle à travers le Renforcement de Capacités des Demandeurs d’Emplois (RCDE).

L’Eau, l’énergie, les mines  et les hydrocarbures, en pas de géant

Des actions significatives sont à signaler dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des mines et des hydrocarbures. Les résultants sont beaucoup plus probants dans les secteurs de l’eau et de l’énergie et montrent à suffisance l’engagement déterminé du chef de l’Etat et du gouvernement pour régler définitivement la question d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique aux populations.  Au titre de l’approvisionnement en eau potable, dans notre marche vers l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), il faut se réjouir de constater qu’avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), nous avons réalisé un bond qualitatif de 65% au terme de 2013 en milieu rural et de 68% en milieu urbain. Cette tendance d’évolution de l’accès à l’eau potable permet d’affirmer que notre pays atteindra et dépassera en 2015 les cibles de 67,3% de desserte en milieu rural et de 75% en milieu urbain pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Après le raccordement de tous les chefs-lieux de communes au réseau de la SBEE, les efforts du gouvernement sont actuellement concentrés sur l’électrification des arrondissements y compris les gros villages. A ce jour, sur les 546 chefs-lieux d’arrondissements de notre pays, 317 sont déjà électrifiés;  l’objectif à court terme étant d’électrifier tous les chefs-lieux d’arrondissements restants ainsi que les gros villages traversés par la moyenne tension (MT) ou situés à proximité de celle-ci.  Tous ces efforts ont permis de passer de 24,4% de taux de desserte en milieu rural en 2012 à 48 % en décembre 2013 contre moins de 10% de taux de desserte en 2006. Et comme cela ne suffisait pas,  le président de la République a procédé tout récemment au lancement du projet d’électrification de 67 nouvelles localités et la requête envoyée à Eximbank de l’Inde pour 200 autres localités. Les projets d’aménagement hydroélectrique d’Adjarala, pour une puissance de 147 MW et de Dogo-bis, pour une puissance de 128 MW, la finalisation des négociations engagées avec le Gouvernement de la République Islamique d’Iran en vue de la construction d’une centrale thermique de 25 MW extensible à 50 MW utilisant le fioul ou le gaz naturel et le lancement effectif des études de la réalisation de la centrale thermique de 300-400 MW avec le concours de la BID sont, entre autres, les réformes pour l’accroissement des capacités de production d’énergie électrique au Bénin. Parlant des mines,  l’objectif du gouvernement est d’améliorer la contribution du secteur à la croissance économique. Dans cette perspective, les actions mises en œuvre en 2013 ont porté sur la prospection géophysique aéroportée sur toute l’étendue du territoire national par la Compagnie de géophysique FUGRO AIRBONE SURVEY; ce qui a permis de mettre en évidence les structures géophysiques de concentrations anormales de minerais précieux et de minerais rares  et la préparation effective de la campagne de prospection géologique et minière par les géologues béninois en vue de vérifier au sol les anomalies magnétiques et radiométriques relevées par les travaux géophysiques aéroportés.
Le gouvernement est certain qu’une fois ces exercices terminés, la nouvelle délimitation  des périmètres miniers va attirer d’énormes investisseurs qui frappent déjà à nos portes.   Sur le Bloc 1, les actions mises en œuvre ont essentiellement porté sur le développement du champ pétrolier de Sèmè qui dispose d’une réserve d’environ quatre-vingt-sept millions (87.000.000) de barils.  La valorisation durable des potentialités en hydrocarbures, minéraux et atouts énergétiques du Bénin est une priorité majeure pour le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi.

Moderniser  l’agriculture et relever le défi de la bonne gouvernance

Faire sortir le Bénin de la pauvreté signifie aussi mettre le pays  sur l’orbite de l’émergence, caractérisée par une croissance accélérée et un développement humain durable. Aujourd’hui, l’agriculture reste un instrument fondamental de développement durable et de réduction de la pauvreté. Pour y parvenir, le Gouvernement met en œuvre les politiques et stratégies contenues dans le programme stratégique de relance du secteur agricole. La création des usines de transformation des produits agricoles, des usines de fabrication de machines agricoles, la diversification des filières et les réformes engagées particulièrement dans la filière coton sont partie intégrante de ce programme.  Qu’il vous souvienne, le 31 juillet 2013, le chef de l’Etat s’était engagé fermement à promouvoir la bonne gouvernance sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de la gouvernance constitutionnelle, électorale, politique, locale, économique et sociale, son gouvernement, ces derniers mois,   a pris des mesures plus hardies pour que le Bénin soit à la hauteur de ces enjeux et de ces défis. En définitive, le président Boni Yayi  et son Gouvernement se sont attelés à réaliser leurs promesses. Tant qu’il reste à faire, rien n’est fait dit-on,  mais les efforts consentis sont rassurants et incitent le peuple béninois à croire à un lendemain meilleur.

Wandji A.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 18:29

boni-yayi-n.jpgCOTONOU, le 28 juillet 2014

- Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine et Chère sœur;

 

- Monsieur le Haut Représentant pour les Pays les Moins Avancés, les Pays en Développement sans Littoral et les Petits Etats Insulaires en Développement, Représentant le Secrétaire Général des Nations Unies ;

 

- Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

 

- Mesdames et Messieurs les Ministres et Chefs de délégation;

 

- Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement du Bénin ;

 

- Mesdames et Messieurs les Directeurs, Secrétaires Exécutifs et Chefs des Agences du Système des Nations Unies ;

 

- Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission diplomatique et consulaire et Représentants les Organisations Internationales accrédités près le Bénin ;

 

- Distingués invités ;

 

- Mesdames et Messieurs, 

 

 

Dans la logique de la mise en œuvre du Programme d’action adopté en mai 2011 à Istanbul, mon pays, le Bénin, est heureux d’accueillir, ce jour 28 juillet 2014, la Conférence Ministérielle sur les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités de production dans les Pays les Moins Avancés. 

 

Comme vous le savez notre communauté compte 49 membres dont 34 pays du continent africain. C’est à ce titre qu’à l’ouverture de ces assises, au nom du continent africain et au nom du Peuple béninois, de ses Institutions républicaines et de son Gouvernement, je voudrais exprimer à toutes les délégations venues d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, nos chaleureux souhaits de bienvenue au Bénin, pays dont l’attachement à la démocratie et aux valeurs du monde libre est reconnu. 

 

Votre présence si importante à Cotonou, est le signe évident de votre engagement et de votre détermination à éradiquer la pauvreté sous toutes ces formes d’une grande proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de notre planète.

 

Je vous sais donc infiniment gré d’avoir honoré le rendez-vous de Cotonou et vous prie de transmettre aux autorités de vos institutions et de vos pays respectifs les sentiments de gratitude de la Nation béninoise dans toutes ses composantes. 

 

Je voudrais ensuite exprimer mes félicitations au Bureau du Haut Représentant pour les Pays les Moins Avancés, les Pays en Développement Enclavés et les Petits Etats insulaires en Développement ainsi que le Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement en reconnaissance des efforts considérables déployés, en synergie avec le Gouvernement béninois, dans le cadre de l’organisation et de la tenue effective de cette rencontre.

 

Je remercie également tous les Pays qui, dans un élan de solidarité, ont contribué au financement de la présente conférence. Je veux citer notamment l’Allemagne, la Turquie, la Nouvelle Zélande, l’Italie, les Royaumes des Pays Bas, de la Norvège et de l’Espagne. 

 

A ces remerciements j’associe aussi les Organisations de la société civile en particulier l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED) pour leur soutien constant. 

 

Je veux enfin renouveler nos sincères remerciements à toutes les éminentes personnalités représentant leurs Gouvernements et leurs Organisations internationales pour avoir accepté de rehausser de leur présence les assises de Cotonou en dépit de leur agenda on ne peut plus chargé. 

 

A cet égard, je voudrais saluer la présence à cette conférence de Monsieur l’Ambassadeur Acharya,  Représentant le Secrétaire Général des Nations Unies, en le priant de bien vouloir transmettre à Mon Cher Ami, Son Excellence Monsieur BAN-KI MOON, l’expression renouvelée de ma haute estime et de mon ferme soutien pour son leadership et toutes ses actions en faveur de l’avènement d’un monde de paix, de justice, de prospérité et de dignité pour chacune, pour chacun et pour tous. 

 

Je ne saurais clore ces mots de remerciements sans adresser mes hommages à ma sœur Madame DLAMINI-ZUMA Nkosazana, Présidente de la Commission de l’Union Africaine pour son combat en faveur de la renaissance du continent africain. Je n’oublie pas enfin mon cher frère Monsieur DIEYE Abdoulaye Mar, Directeur Régional Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour l’appui constant de son organisation au développement de nos pays. 

 

Excellences, 

Mesdames et Messieurs, 

 

 

 

Comme vous le savez, les PMA sont connus. Au départ au nombre de 25, leur nombre a doublé et comprend actuellement 49 pays, dont je le répète, 34 du continent africain. Leur population ne cesse d’augmenter et avoisine aujourd’hui près d’un (01) milliard d’âmes. Les niveaux de productivité reconnus faibles dans ces pays sont très inférieurs à ceux de leurs concurrents. En 2009 à titre d’exemple, le PIB par personne employée était de 2974 dollars US contre environ 11500 dollars US dans les pays en développement, soit un revenu quatre fois plus élevé, et 69841 dollars US dans les pays avancés, soit un revenu moyen vingt trois (23) fois plus élevé.

 

Selon les estimations les plus récentes, le PNB des PMA par tête d’habitant se chiffre en 2013 à 812 dollars US. Les pays à revenus intermédiaires ont en moyenne un PNB par habitant estimé à 4721 dollars US soit plus de cinq fois celui des PMA. L’écart est encore plus large par rapport aux pays développés qui ont un PNB de l’ordre de 44000 dollars US. Ces revenus représentent 54 fois celui des PMA qui abritent aujourd’hui un huitième de la population mondiale et produisent seulement un centième de la production mondiale.

 

Ce phénomène témoigne à n’en point douter d’un dysfonctionnement systémique qui relègue et maintient de plus en plus de pays à la périphérie du système économique international dans les zones troubles du sous développement. Si nous sommes parvenus à ce résultat après quatre décennies de mobilisation et de mise en œuvre de programme d’action, c’est la preuve que les mesures prises en faveur des PMA n’ont pas été efficaces pour assurer une amélioration sensible de leur situation.

 

La Conférence de Cotonou intervient trois (03) ans après l’adoption du Programme d’Action d’Istanbul, lequel constitue l’évaluation du plan d’action de Bruxelles élaboré dix ans plus tôt, dont la mise en œuvre devrait inverser la tendance à la marginalisation de plus en plus forte des PMA et renforcer leur participation à la création de la richesse à l’échelle mondiale. 

 

Mais depuis lors, ce programme n’a pas encore été complètement intégré dans les stratégies nationales de développement de nos différents pays. De même, l’engagement des partenaires à soutenir les efforts des PMA, pour l’atteinte des OMD à travers des investissements structurants d’envergure, tarde à se concrétiser. 

 

Ainsi, bon nombre de populations des PMA demeure toujours confronté à la pauvreté qui se décline en termes de manque ou d’insuffisance d’accès à l’eau, à l’énergie, à l’électricité, aux soins de santé, aux infrastructures, à l’école, aux facteurs de production et à l’emploi. 

 

C’est pourquoi, dans le cadre du mandat du Bénin à la tête du groupe des PMA, mon Gouvernement a pris l’initiative de vous convier à cette rencontre de Cotonou, consacrée à la réflexion sur l’une des thématiques de ce Programme à savoir : « le développement des capacités productives des PMA». 

 

Mesdames et Messieurs, 

Distingués invités, 

 

Qu’il vous souvienne en effet que la quatrième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés, tenue à Istanbul, en Turquie, du 09 au 13 mai 2011 et à laquelle j’ai pris part, a été une occasion privilégiée pour la Communauté internationale de renouveler son engagement en faveur du développement des PMA. 

 

A cette occasion, les Chefs d’Etat et de gouvernement, au terme d’un examen approfondi des défis spécifiques auxquels sont confrontés nos pays, ont adopté un nouveau programme d’action pour la décennie 2011-2020. 

 

Ce programme s’est fixé pour objectif principal de surmonter les difficultés structurelles observées au sein des PMA, afin de leur permettre d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement et d’offrir ainsi à la moitié des PMA, les conditions propices à la satisfaction des critères de reclassement en vue de quitter leur statut actuel à l’échéance 2020. 

 

Dans ce cadre, le Programme d’Action d’Istanbul a fait du renforcement des capacités, thème central de notre conférence, le principal moteur de la politique de transformation des PMA.

 

De fait, nos politiques nationales, soutenues par la communauté internationale devraient se focaliser sur les objectifs spécifiques à savoir :

 

 atteindre une croissance économique soutenue, équitable et partagée d’au moins 7% par an ;

 renforcer les capacités humaines ;

 réduire la vulnérabilité aux chocs économiques et aux catastrophes naturelles, ainsi qu’aux changements climatiques, et renforcer la résilience ;

 accroître les ressources financières et en faire bon usage ; et

 garantir la bonne gouvernance à tous les niveaux. 

 

 

Mesdames et Messieurs, 

Distingués invités,

 

La réalisation de ces objectifs induit le relèvement de plusieurs défis. 

 

Le premier défi est celui de la paix, de la stabilité et de la sécurité des Etats membres, lequel défi préserve la capacité de production des pays.

 

Le second défi porte sur l’accélération de la croissance équitable et à partager à travers des réformes structurelles et institutionnelles dans une perspective d’intégration économique pour impulser une dynamique aux économies des PMA et éliminer les graves obstacles à la création de la richesse. En effet, un des obstacles structurels au développement durable des PMA est leur faible productivité source de faiblesse de leur capacité de production et de leur taux de croissance. Nous devons donc entreprendre des mesures hardies en vue de :

 

 la modernisation de l’agriculture et la transformation rurale ;

 l’introduction de produits haut de gamme à plus forte valeur ajoutée ;

 l’expansion du crédit et micro crédit aux pauvres par la mise en place d’un système financier inclusif, ciblant en particulier les femmes et les jeunes; 

 le renforcement du système éducatif formateur de créateurs de richesse et du système sanitaire dédié à tous, jeunes comme femmes ;

 Le développement des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques et des télécommunications. Le PIDA est notre crédo sur le continent africain ;

 l’assainissement des centres urbains et ruraux ;

 La promotion du Partenariat Public Privé. 

 

Le troisième défi porte sur la question de la mobilisation des ressources internes orientée vers les investissements productifs. A ce titre, je dois me féliciter des efforts mis en œuvre par les PMA pour mobiliser les ressources nationales en vue d’impulser leur développement à travers les réformes de nos administrations fiscales, douanières et trésorières, sans oublier les mécanismes innovants. L’accès aux ressources du système financier et bancaire par son approfondissement et ses instruments financiers devient impératif.

 

La mobilisation de ces ressources internes peut devenir un facteur de changement si nous parvenons à conférer une valeur économique à nos ressources naturelles en particulier, celles du sous-sol car la plupart des PMA regorgent d’énormes potentialités minières et pétrolières encore inexplorées et inexploitées. 

 

En soulignant la nécessité d’une mobilisation des ressources internes, je ne sous-estime pas l’importance de l’aide publique au développement de nos partenaires. Je suis conscient qu’elle demeure encore notre principale source de financement extérieure pour la réalisation de nos programmes de développement. 

 

A cet égard, je tiens à féliciter les pays donateurs qui ont continué à fournir plus de 0,20% de leur Produit National Brut au titre de l’aide publique au développement en faveur des PMA en dépit de la récente crise financière mondiale. Je les encourage à poursuivre ces efforts et invite les autres pays à leur emboiter le pas. 

 

Le quatrième défi porte sur la mise en place des partenariats novateurs qui soutiendront les PMA dans le renforcement de leurs capacités de production en vue d’accélérer la diversification et la croissance économique, gage de l’éradication de la pauvreté. De ce fait, il est attendu de vous, la définition de nouveaux partenariats susceptibles d’exploiter au mieux le potentiel de la coopération Sud-Sud, y compris la coopération triangulaire pour la mettre en synergie avec la coopération Nord-Sud. Il s’avère donc nécessaire de réorienter les partenariats Nord-Sud existants. 

 

En effet, si les PMA sont les principaux responsables de leur développement, le renouvellement et le renforcement d’un partenariat global incluant à la fois les donateurs traditionnels et les nouveaux partenaires du Sud, sont une condition essentielle pour atteindre les objectifs du Plan d’action d’Istanbul. Ce partenariat qui doit être stratégique et inclusive doit intégrer le partenariat public privé, animateur du secteur privé pour dynamiser la capacité de production de nos pays.

 

Nos pays doivent aussi se convaincre que leur développement passe par un partenariat de type nouveau. D’abord en leur sein, les PMA doivent faire preuve d’innovation pour mutualiser leurs efforts et leurs ressources dans une perspective d’intégration économique sous régionale, régionale et continentale. 

 

Par ailleurs, le partenariat avec les pays développés devenu véritablement stratégique doit sortir du schéma classique de l’aide au développement pour véritablement appuyer nos pays dans la mise en œuvre de leur agenda de transformation structurelle en fonction des priorités de chaque pays. Ce partenariat devra promouvoir davantage le transfert de technologies entre le bloc des pays industrialisés et les PMA. En outre, il devra orienter la politique de l’aide au développement en faveur des PMA vers leurs priorités nationales ou régionales de développement définies par les pays bénéficiaires eux-mêmes. 

 

Dans cette optique, il y a lieu de nous féliciter de l’initiative prise par le Bureau de la Coopération Sud–Sud de lancer ici même à Cotonou une Facilité pour le transfert de technologies aux PMA qui sera domiciliée au Bénin. Ces initiatives doivent être multipliées notamment à travers l’opérationnalisation de la Banque de la Science et de la Technologie pour les PMA. Aussi, voudrais-je ici exprimer notre gratitude au Gouvernement de la Turquie pour la mise à disposition d’une contribution substantielle à cet effet. Nous en appelons donc aux Institutions Financières Internationales et aux Banques Régionales de Développement afin qu’elles contribuent également à la diversification de nos sources de financement pour accélérer la croissance économique dans nos pays. 

 

Le cinquième défi est celui de la nécessaire réforme de l’aide publique au développement. En effet, le 20ème siècle s’est achevé sur un constat des plus amers : celui de la faiblesse des performances des politiques d’aide au développement mises en œuvre depuis quatre décennies. Les inégalités persistent. Les injustices et exclusions demeurent. Ce diagnostic est sans concession. 

 

L’aide au développement n’a pas pu s’adapter à un environnement institutionnel, économique et politique en rapide et constante mutation. Cet environnement est de plus en plus mondialisé, complexe et indépendant. Les dysfonctionnements constatés ont provoqué une prise de conscience accrue de la nécessité de reformer en profondeur le système, les politiques et les mécanismes de l’aide publique au développement en vue d’une plus grande efficacité. 

 

Cette réforme est d’autant plus nécessaire que les objectifs du programme d’action d’Istanbul est de mobiliser la communauté internationale pour aider les PMA à lever les contraintes structurelles auxquelles ils font face et à accélérer leur développement pour graduer (sortir de la catégorie) à l’horizon 2020 au plus tard, même si le plan d’action met l’accent sur la responsabilité des PMA sur les propres développements.

 

L’appel à la réforme de l’aide publique au développement ne remet pas en cause les acquis de certains partenariats qu’il convient de souligner tels que celui de l’Union Européenne par exemple qui demeure le principal pourvoyeur d’aide publique au développement en faveur des PMA et qui demeure favorable à une différenciation des partenariats et des instruments de financement de développement en fonction des revenus des pays bénéficiaires en vue d’obtenir un impact plus pertinent de l’aide. 

 

Il en est de même de leur position en matière de l’accès en franchise pour les produits en provenance des PMA. Nous devons toujours œuvrer pour que la nouvelle orientation basée sur les accords de partenariats économiques soit orientée vers le développement, les transferts de technologies, l’investissement et le commerce, dont les regroupements régionaux doivent être les véritables animateurs. 

 

Le sixième défi est celui du renforcement du partenariat avec les nouveaux pays devenus émergeants retenus sous la catégorie de BRICS en raison de leur poids de plus en plus croissant dans le secteur productif mondial.

 

Le septième défi est celui de la remise en cause de l’ordre économique mondial à travers les obstacles majeurs dans les échanges internationaux : dette, réforme de la gouvernance des affaires de notre planète, réforme des institutions de Bretton Wood avec une redistribution des pouvoirs de décision dans le processus de financement de développement des PMA, échange inégal, ouverture des marchés du Nord, suppression de tous obstacles, suppression des subventions, qui annihilent l’effort de rémunération des producteurs des PMA.

 

Mesdames et Messieurs,

 

La présente rencontre de Cotonou se tient à un moment où la Communauté internationale s’achemine vers l’évaluation de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la mise en place d’un Programme de Développement Post-2015 que nous souhaitons voir axé sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) en tenant compte des spécificités des PMA. Il nous faut par conséquent faire du Programme d’action d’Istanbul la boussole de la conduite de nos stratégies de développement économique. A cet effet, j’exhorte tous les PMA qui n’ont pas encore intégré le Plan Action d’Istanbul dans leurs stratégies nationales de développement de s’y conformer d’ici à 2015. 

 

Comme vous vous en doutez, Mesdames et Messieurs, l’accent mis sur les capacités de production renforce la pertinence du réel et repose sur des objectifs «tangibles», tels que la création d’emplois, la réduction de la pauvreté et non sur des objectifs « nominaux », comme l’inflation. Il urge dès lors de concilier la recherche de l’équilibre macroéconomique avec celui de la transformation structurelle qui permettra le démarrage économique, l’accélération de la croissance et la forte amélioration du niveau de vie des populations en vue de sortir les PMA du piège de la pauvreté. 

 

Mesdames et Messieurs

Distingués invités, 

 

Le Bénin, pour sa part, ne ménagera aucun effort pour engager des réformes nécessaires visant à la modernisation de son renouveau démocratique et économique afin de lutter efficacement contre la pauvreté et soulager ainsi la souffrance des populations les plus vulnérables. Au surplus, c’est au vue des avancées enregistrées par notre pays dans les domaines de la gouvernance politique et administrative, de la gestion de la justice sociale ainsi que de la gouvernance économique, que la Communauté internationale a fortement soutenu la vision à long terme de développement du Bénin au cours de la Table Ronde sur le financement du développement du Bénin, tenue du 17 au 19 Juin 2014 à Paris. 

 

Il me plaît de rappeler qu’à l’issue de cette table ronde, le Bénin a obtenu de ses partenaires des engagements de financement à hauteur de douze milliards de dollars US pour le financement de son développement, soit le double du gap de financement recherché sur une période de cinq ans. Je saisis cette occasion pour leur renouveler au nom de toute la Nation notre profonde gratitude pour cette marque de confiance et de solidarité. 

 

Je suis conscient que la mobilisation de ces ressources requiert des réformes, programmes et projets structurants, la préservation de la cohésion sociale, la bonne gouvernance axée sur la transparence, l’obligation de résultats, la reddition des comptes, la lutte implacable contre la corruption et l’impunité. Mais nous avons la ferme conviction que ces obstacles seront surmontés afin d’engager notre pays sur la voie de l’émergence. 

 

 

Mesdames et Messieurs,

 

Votre concertation doit faire des recommandations sur la paix et la stabilité, les politiques publiques relatives à la mobilisation des partenariats de développement y compris à travers une contribution soutenue de l’aide au développement, la coopération Sud-Sud, le transfert des fonds des migrants, l’investissement direct étranger, les formes traditionnelles de financement extérieur, les sources novatrices de financement, la mobilisation des ressources intérieures et les partenariats publics-privés ainsi qu’à travers l’exploitation des richesses et d’autres potentiels nationaux. Vos recommandations sont supposées servir à enrichir les discussions sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et sur le programme de développement pour l’après 2015. 

 

Votre concertation devra enfin offrir l’occasion de lancer des mécanismes concrets et novateurs pour mobiliser des ressources financières en faveur des PMA ainsi que des partenariats pour le développement des capacités productives.

 

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

 

La pauvreté n’est pas une fatalité, elle peut et doit être éradiquée avec l’appui de la solidarité internationale. Les PMA qui disposent de nombreux atouts peuvent sortir de leur statut actuel. Tel est notre espoir et telle est notre conviction. 

 

C’est sur cette note d’espérance que nous déclarons ouverts les travaux de la Conférence Ministérielle sur «les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des Pays les Moins Avancés (PMA)».

 

Plein succès à vos travaux.

Vive la coopération internationale !

Vive la coopération entre les PMA!

Je vous remercie.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 04:18

N’Kosazana DLAMINI ZUMAA l’invitation du Président de la République, Son Excellence, Docteur Boni YAYI, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Son Excellence, Madame Nkosazana DALMINI-ZUMA, effectue une visite de travail au Bénin, du 24 au 27 juillet 2014.

Au cours de son séjour, Madame ZUMA aura un tête-à-tête avec le Chef de l’Etat et échangera avec lui des questions relatives aux Résolutions de l’Union Africaine adoptées au dernier Sommet de l’Union à Malabo, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la stabilité et de la sécurité en Afrique, de la réalisation des infrastructures d’intégration africaine. 

L’occasion sera également offerte au Chef de l’Etat d’évoquer avec son Hôte, d’autres sujets d’intérêt commun concernant entre autres les résultats attendus du prochain Sommet Etats Unis d’Amérique – Afrique et les préoccupations liées à la gouvernance mondiale.

Au terme de sa visite de travail, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine participera aux travaux de la Conférence ministérielle des Pays les Moins Avancés (PMA), qui aura lieu à Cotonou du 28 au 31 juillet 2014. 

                                                  Fait à Cotonou, le 23 juillet 2014

 

           Le Secrétaire Général du Ministère par intérim

 

 

 

Eusèbe AGBANGLA

                                        Ambassadeur

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 04:11

Audience Boni YayiLe Président Boni Yayi est considéré par la communauté internationale comme l'homme de l'année ayant le plus œuvré pour l'abolition de la peine capitale. Ceci lui a valu un prix international de l'Alliance italienne "Ne Touchez pas Caïn" qui s'investit depuis plusieurs années a l'échelle planétaire pour l'abolition de cette sentence suprême.

 

Le représentant spécial du président Boni Yayi a l'occasion de cette cérémonie de distinction, le Ministre béninois des affaires étrangères Nassirou Arifari Bako a été reçu ce mardi 22 juillet 2014 pour faire le compte rendu de cette mission qui l'a conduit a Rome le 18 juillet dernier. Selon Nassirou Arifari Bako, cette prestigieuse distinction est le couronnement des inlassables et continus efforts déployés par le Président Boni Yayi aussi bien a l'échelle nationale que continentale pour l'abolition de la peine de mort. En effet, précise le ministre, les diligences du Président Boni Yayi ont permis au Bénin d'adhérer en 2012 au protocole des Nations unies relatif aux droits civils et politiques qui abolit la peine de mort. Ceci s'est traduit par une batterie de mesures au plan national dont entre autres, les dispositions légales prises a l'assemblée nationale, la ratification dudit protocole, la modification du code de procédure pénale, etc. Au plan continental, poursuit-il, le Président Boni Yayi, au cours de son mandat a la tête de l'Union Africaine, a mobilisé ses pairs sur la question. Il a dépêché des missions auprès de certains pays concernés par cette pratique , ce qui a permis de limiter a neuf, le nombre d'exécutions en 2013, contre quarante prévues. Il a également organisé une réunion spéciale a Addis Abeba, pour sensibiliser les dirigeants du continent sur l'abolition de la peine capitale.  Avant le Président Boni Yayi, confie le ministre des affaires étrangères, d'éminentes personnalités de la planète ont également été honorées par ce prix, a l'instar de Romano Prodi d'Italie, Paul Kagame du Rwanda, Ernest Bai Koroma de Sierra Leone, etc.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 06:31

boni yayiLe Ministre d’Etat François Abiola est intervenu sur les antennes de l’Ortb. Au cours de cette sortie, le ministre François Abiola, a clarifié l’épineux sujet de troisième mandat du président Boni Yayi énoncé la veille par un membre du gouvernement, Fatouma Amadou Djibril.

« Le président de la république n'est pas demandeur d'un troisième mandat ». Tel est un extrait de la déclaration de François Abiola sur l’Ortb. Cela répondait ainsi à la sortie médiatique de Fatouma Amadou Djibril la veille où elle déclarait que le peuple béninois est seul à décider d’un troisième mandat à Boni Yayi. Cette déclaration qui a eu l’effet d’une bombe est venue dans un contexte qui a semé comme un doute dans la tête de toute la classe politique. Boni Yayi avait maintes fois déclaré son attachement au respect de la constitution et donc au respect des deux mandats constitutionnels à lui accordés par le peuple souverain. Fatouma Amadou Djibril pensait s’appuyer sur ce même peuple souverain afin de l’inciter à solliciter un mandat supplémentaire au Chef de l’Etat. Cette position du ministre de l’agriculture, position personnelle devra-t-on dire, n’a donc pas été du goût du Ministre d’Etat qui a donné cette replique qui constitue en quelque sorte la position officielle défendue au sein de l’équipe gouvernementale et ainsi celle toujours réaffirmée par le Président Boni Yayi.

Somme toute, Boni Yayi à travers cette replique du ministre Abiola affiche ainsi sa détermination de quitter le pouvoir au soir du 6 Avril 2016, délai constitutionnel de fin du deuxième mandat.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 13:49

dossier-1 7623• Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

• Messieurs les Anciens Présidents de la République ;

• Madame la Grande Chancelière de l’Ordre National du Bénin ;

• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

• Mesdames et Messieurs les Membres des Institutions Constitutionnelles de la République ;

• Excellence Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Consulaire et les Représentants des Organisations Internationales ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des différentes Organisations de la Société Civile ;

• Distingués invités ;

• Distingués invités ;

• Mesdames et Messieurs.

 

Au terme constitutionnel de la 4ème mandature, le Conseil économique et social de notre pays, le Benin, entame sa cinquième mandature avec l'installation officielle, ce jour lundi 21 juillet 2014, des nouveaux Hauts Conseillers de la République pour les affaires économiques et sociales, conformément aux dispositions de notre constitution du 11 décembre 1990.

 

À cette occasion, je voudrais d'abord me féliciter de la présence à cette cérémonie des présidents de nos Institutions républicaines renouvelant ainsi par cet acte, leur foi en la République et leur attachement à la cohésion et au bon fonctionnement de nos Institutions, socles de notre démocratie. 

Je me réjouis aussi de la présence à nos côtés des membres du corps diplomatique et de nos partenaires à qui je renouvelle les sentiments de reconnaissance du Peuple béninois et de mon gouvernement pour leur soutien constant au renforcement de nos Institutions et au développement de notre pays, le Bénin.

 

Mesdames et Messieurs les hauts conseillers pour les affaires économiques et sociales de la 5ème mandature, 

 

Au moment où vous êtes investis dans vos nouvelles charges en tant qu’Assemblée des forces économiques et sociales au travail, il me plaît de vous rappeler la mission dévolue à votre institution par notre Constitution. Ainsi, conformément aux dispositions de son article 139 « le Conseil économique et social donne son avis sur les projets de lois, d’ordonnances ou de décrets ainsi que sur les propositions de lois qui lui sont soumis.

Les projets de lois de programmes à caractère économique et social lui sont obligatoirement soumis pour avis. Le Président de la République peut consulter le Conseil Economique et Social sur tous problèmes à caractères économique, social, culturel, Scientifique et technique.

Le Conseil Economique et Social peut, de sa propre initiative sous forme de recommandation, attirer l’attention de l’Assemblée Nationale et du Gouvernement sur les réformes d’ordre économique et social qui lui paraissent conformes ou contraires à l’intérêt général. A la demande du Gouvernement, le Conseil Economique et Social désigne un (01) de ses membres pour exposer devant les commissions de l’Assemblée Nationale, l’avis du Conseil sur les projets ou propositions de lois qui lui sont soumis ».

De même la loi n° 92-010 du 16 juillet 1992 portant loi organique sur le Conseil économique et social définit sa composition et son fonctionnement. C'est en vertu des dispositions de cette loi que chacune et chacun de vous a été désigné ou élu comme membre du Conseil Économique et social. 

Je voudrais donc vous adresser, au nom du Peuple béninois et de mon Gouvernement, nos vives et chaleureuses félicitations pour la confiance placée en vous et former le vœu que votre mandat soit couronné de succès à l'instar de la mandature qui s’achève.

 

Monsieur le Président sortant, 

Mesdames et Messieurs les conseillers de la quatrième mandature du Conseil économique et social,

Votre mandat prend fin. Mais par la qualité du travail abattu durant ces cinq années, vous pouvez être fiers de ce mandat et dire : « mission accomplie!».

 

Par vos nombreuses initiatives, vous avez su, en effet, donner une nouvelle dynamique à cette institution en lui donnant une plus grande visibilité et en la faisant contribuer davantage au développement économique, social et culturel de notre pays, le Bénin.

Ainsi, le Conseil Economique et Social du Bénin est aujourd’hui, non seulement connu de nos compatriotes mais aussi de tout l’espace francophone. A titre d’illustration, votre institution a eu à assumer la présidence de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux des pays ayant en partage la langue française (UCESIF). Au cours de votre mandat, le Conseil économique et social du Bénin a été également membre du Conseil d’Administration de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions similaires (AICESIS). 

Mon Gouvernement a beaucoup apprécié votre contribution directe et vos suggestions dans la mise en œuvre de sa politique économique et dans le renforcement du dialogue social. Vos réflexions continueront d’être une source d’inspiration dans la mise en œuvre de notre vision bâtie sur la véritable transformation économique et sociale de notre pays faisant de lui à terme un véritable pôle régional de négoce et de service à forte valeur ajoutée.

Ces succès sont à votre honneur, Monsieur le président Nicolas ADAGBE, et je voudrais au nom de la Nation, vous en remercier pour la qualité de votre leadership à la tête de cette institution.

 

C’est aussi l’occasion de rendre un vibrant hommage à tous les Conseillers de la quatrième mandature pour l’esprit de patriotisme et d’abnégation dont ils ont fait preuve tout au long de ces quatre années.

 

Mesdames et Messieurs les membres de la cinquième mandature du Conseil Economique et Social,

Je ne doute pas que de par vos qualités humaines et intellectuelles vous serez à la hauteur de la mission qui vous est confiée en ayant surtout à cœur de poursuivre les actions de vos prédécesseurs et de les amplifier dans le respect de notre Constitution. A cet égard, vous devez œuvrer sans relâche à la crédibilité de nos Institutions et au renforcement de leur cohésion.

En effet, dans le strict respect des compétences respectives de chaque Institution, celles-ci ont vocation à œuvrer à leur cohésion et à leur collaboration, gages de la préservation des acquis démocratiques et de la paix sociale. Dans ce cadre, je voudrais savoir pouvoir compter sur vous, surtout en ce moment où notre pays vient de tenir récemment avec un grand succès, la Table ronde sur le financement du développement du Bénin. 

Comme vous le savez, la mobilisation de ces ressources et leur mise en œuvre requièrent une plus grande cohésion sociale et une cohérence dans le fonctionnement de nos institutions. En raison de ses prérogatives constitutionnelles, le Conseil économique et social sera appelé à jouer un rôle de premier plan dans ce processus.

 C’est sur cet appel que je déclare solennellement installée, ce jour lundi 21 juillet 2014, la 5ième mandature du Conseil Economique et Social et  renvoie les conseillers à l’exercice de leur fonction.

 

Vive la démocratie !

Vive les Institutions républicaines !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

 

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