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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 09:01

etats genero presse discourLe président Boni Yayi a été clair et ferme face aux jeunes qu’il a rencontrés mercredi dernier à la présidence : « j’ai pardonné mais pas au point de donner les milliards de la République à un seul individu. L’Ohada n’a jamais sommé notre pays de payer un seul franc. Le Benin ne paiera aucun franc ». Allusion à la dernière décision de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Ohada qui aurait exigé que l’Etat verse 160 milliards de FCfa à Patrice Talon, promoteur de Pvi-Nouvelle génération. Et ceci,si dans un délai de 60 jours, cette société ne reprenait pas ses activités, suspendues depuis un an, suite à la résiliation du contrat par le gouvernement.

 

Boni Yayi vient ainsi confirmer l’opposition radicale de son gouvernement à obtempérer à cette décision,à la suite du ministre de la justice, Valentin Djènontin, et du ministre du développement, Marcel de Souza. »Cette décision n’est pas celle de l’Ohada. Si j’ai 160 milliards aujourd’hui, je préfère mettre ça à votre disposition, mes chers jeunes….», a aussi affirmé le président de la république mercredi dernier, ajoutant que «l’Ohada n’est pas informée de cette décision et la Cour de Justice, non plus ».Boni Yayi semble tellement vexé par cette décision, alors que quelques jours plus tôt, il accordait officiellement son « pardon » à Patrice Talon et consorts, dans les affaires « tentative d’empoisonnement » et « tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat ». Son indignation est aujourd’hui bien grande : « C’est le jour que moi je dis, je pardonne, que je reçois un coup…gboum…, on dit que mon pays doit payer 160 milliards. Et vous alors, les jeunes ? ….» .

Bref, le chef de l’Etat avait l’air furieux quand il abordait la question à cette rencontre avec les jeunes, laissant traduire déjà quelques signes de regrets pour avoir « pardonné» Patrice Talon. Reste que son étonnement et sa boutade contre la décision de la CCJA suscitent quelques interrogations. La décision de l’Ohada n’est-elle pas antérieure au pardon? Une information de ce niveau tombera-t-elle sur la tête de gouvernants sérieux et prévoyants? Le feuilleton Yayi-Talon n’a décidément pas fini de livrer ses derniers et surprenants épisodes. Réflexion de Me Joseph Djogbénou sur la position du gouvernement par rapport à la décision de la Ccja/Ohada Les inexactitudes, le kopeck, et le sinistre… Je m’étais résolu à observer, dans le silence, les suites que l’Etat du Bénin réserverait à une décision de justice, rendue sous les auspices d’une juridiction communautaire à la fondation de laquelle il contribue inlassablement. A écouter le ministre en charge de la justice ce soir du 26 mai 2014, exposant avec arguties, la rébellion du prince à la décision de justice, je réalise que ma résolution était vaine, les inexactitudes, le kopeck et le sinistre traduisant un véritable désastre auquel nul ne saurait rester indifférent. 1°) Les inexactitudes. La parole ministérielle, avec l’onction présidentielle, en comporte une myriade. Mais on peut en oser une synthèse : celles qui procèdent de l’ignorance et celles qui résultent de l’incompétence. a) Les inexactitudes procédant de l’ignorance. L’ignorance de la procédure d’arbitrage est la première salve du Gouvernement contre la sentence rendue et, par conséquent, contre la juridiction d’intégration et, par-delà, tout le système OHADA. Soit la mémoire de l’administration a failli, soit celle des collaborateurs subit un exil passager. Mais la lecture de la sentence aurait pu corriger l’oubli, si elle était faite avec lucidité. On y lit, en effet, que : i. A la suite des péripéties sur lesquelles il n’est plus opportun de s’attarder ainsi que de la demande de conciliation qu’elle a vainement formulée à l’endroit de l’Etat, Benin control SA a dû se résoudre à introduire une demande d’arbitrage. Cette demande a été introduite à la CCJA le 7 mai 2013. ii. Le 4 juin 2013, la demande d’arbitrage est notifiée à l’Etat par la CCJA. Dès cette date, l’Etat était dans la connaissance de la procédure engagée. iii. D’autant que dès le 17 juin 2013, l’Etat formule une première réponse procédurale en confirmant, par lettre, son identité, son adresse au titre de la procédure, ainsi que son domicile élu. iv. Il s’engage définitivement dans cette procédure par une série de correspondances et un mémoire (c’est-a-dire une réponse en défense aux demandes de Benin control SA), tous disponibles. C’est ainsi que les 16 juillet, 16 août et 6 septembre 2013 l’Etat béninois soit confirmé, soit contesté dans tous les cas soulève des moyens de procédure et de fond qui, au demeurant, sont exposés dans la sentence arbitrale.

Le ministre a manqué de rappeler, à moins que Mme l’Agent judiciaire du trésor ait oublié de l’en aviser, les nombreuses relances, que le secrétariat de la CCJA a adressées à l’Etat ; le déplacement que Mme l’AJT a, elle-même, effectué à la Cour. Les inexactitudes concernent également la date de la sentence que l’on tente de faire coïncider avec le résultat de la médiation conduite par le Président Abdou DIOUF. Il suffira juste de relever sur la sentence que celle-ci date du 13 mai 2014 alors que la déclaration de M. Boni YAYI qui date du 14 mai… Cette ignorance prétendue de la procédure d’arbitrage mais non avérée traduit plutôt une autre, gravissime, celle du droit au moyen duquel l’on doive défendre, et l’Etat, et les citoyens. Il sera rappelé en effet par les juristes qu’il n’y a pas de procédure d’arbitrage en l’absence des parties. On dira qu’il n’y a pas de défaut en matière d’arbitrage. C’est pour cela qu’il n’y a pas de recours en opposition (le recours que la personne absente dans une procédure exerce lorsqu’elle a connaissance de la décision rendue) en matière d’arbitrage. Aucun tribunal arbitral n’examine une affaire s’il ne s’assure que toutes les parties sont dans la connaissance de cette procédure et sont mises en demeure d’exposer leurs moyens de défense. b) L’incompétence. Au vrai, ces péripéties procédurales posent la question de la compétence et la pertinence de l’élite au pouvoir. Il souviendra à chacun que la rengaine du droit administratif qui eut pu selon certains, conduire cette affaire dans les casiers de la chambre administrative aux fins, à tout le moins, de réfrigération prolongée, fut chantée dès le départ. Un solide fondamentalisme s’était développé à cet effet, de sorte à faire de chaque béninois, outre un spécialiste de droit constitutionnel, un affidé de droit administratif. Le contrat était enseigné dans les facultés, la sentence prononcée dans les marchés. On a tenté d’éluder avec aveuglément et mépris, l’existence de la convention d’arbitrage et de ses suites nécessaires. On renie la clause d’arbitrage dans le contrat conclu avec Benin control. Mais on le conclut avec un enthousiasme complaisant, dans ceux de NOCIBE et de BOLORE. On s’est gaussé de la force du droit en exhibant le droit de la force. On se contente de juger devant les médias au lieu de plaider devant les juges. Et devant l’opinion, on se contente des suffrages de l’émotion à défaut d’obtenir, devant les juges, ceux de la raison. L’Etat n’a pas le droit de se comporter ainsi. C’est de la pure incompétence de se mal défendre et d’exposer, après, les juges à la vindicte populaire. Au Bénin, la justice n’est impartiale que lorsqu’elle prend le parti de M. YAYI. Mais l’incompétence ne conduira pas seulement à la menace de retrait de l’Etat d’une organisation interétatique telle que l’OHADA, elle risque de conduire les gouvernants à exercer la violence, à soulever les peuples contre eux-mêmes et contre ceux qui font à nouveau l’objet de fatwa. C’est l’incompétence qui affaiblit l’esprit. Le garde des sceaux, en dépit de toute sa bonne volonté et de ses qualités intrinsèques en matière d’administration des hôpitaux ne paraît pas à sa place au Gouvernement. A continuer de mal garder les sceaux, le risque est bien élevé de se faire garder par des sots. 2°) Le kopeck. « L’Etat ne paiera aucun Kopeck ». Cette affirmation suggère, sans aucune nuance, que l’Etat est condamné à payer 129 000 000 000 à Benin Control SA. Mais la décision ne devrait pas conduire à cette hypothèse si la responsabilité et la lucidité avaient regagné la gouvernance. En effet, le tribunal ordonne, en principal, à l’Etat de poursuivre l’exécution du contrat. Il lui a prescrit un délai à cette fin : 60 jours. C’est à défaut de s’exécuter dans ce délai que le tribunal prononce une condamnation de substitution qui est le reflet, non seulement de la perte éprouvée, mais encore du gain manqué. Bien sûr, l’Etat pourrait n’avoir à payer aucun franc à qui que ce soit. Mais à condition de respecter sa parole, sa signature et les décisions de justice. Il faut que chacun agisse afin que celles et ceux qui représentent l’Etat recouvrent la raison. Le Bénin n’est plus isolé.

Et Bénin Control est une constellation d’intérêts dont les visages les plus évidents ont nom « banques », « assurances », « sous-traitants », « sécurité sociale », « trésor public »… Chaque chercheur d’information pourrait, à tout le moins se renseigner auprès des juridictions béninoises sur les nombreuses actions en justice à l’encontre de Bénin Control SA, introduites par les sous-traitants dont certains offrent déjà leurs services pour exécuter le programme de certification des valeurs. Il faut interroger les sociétés Bureau Veritas, Béton armé ; les salariés de Bénin control sur une éventuelle et « patriotique » renonciation, pour les uns à leurs marchés en sous-traitance, pour les autres à leur emploi et, au pire, à leurs droits sociaux. Le temps n’est pas aux lamentations, aux dénégations, aux dénigrements ni aux suppliques à l’égard d’un individu. Il est à l’appréhension objective et au traitement rigoureux de cette affaire. On doit savoir que tout ce qui est lié au port, à l’aéroport, au coton, lie les banques primaires dans lesquelles beaucoup de citoyens ont leurs comptes, c’est-à-dire leur fortune et qui sont appelées à financer les projet

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 15:53

boni yayiLe Ministre de la justice Valentin Djenontin vient d'être reçu par le Chef de l'Etat au sujet de la décision de la Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) de l'Ohada sise a Abidjan, condamnant l'Etat béninois a verser la  bagatelle de 160 milliards au titre des dommages et intérêts dans les dossiers Pvi et Sodeco le liant a l'homme d'affaires béninois Patrice Talon.

 

A sa sortie du cabinet présidentiel, Valentin Djenontin a partagé avec la presse le contenu de ses échanges avec le Président Boni Yayi

Selon le ministre de la justice, l'Etat béninois ne sent nullement engagé par cette décision, n'ayant été ni associé à la demande d'arbitrage de la CCJA, ni entendu sur tout le déroulement de la procédure. Les deux dossiers, objet de cette décision sont entachés de plusieurs irrégularités au point que les tribunaux béninois, saisis en son temps s'étaient déclarés incompétents, justifie le ministre qui  se demande pourquoi l'auteur de la plainte n'a pas cru devoir associer l'Etat comme l'exige la procédure. Tout en invitant le peuple a la sérénité et la presse a la retenue, Valentin Djenontin rassure que l'Etat béninois ne paiera pas un seul kopeck en guise de dommages et intérêts dans ces dossiers, ne se sentant nullement lié par ce verdict issu d'une procédure unilatéralement conduite par le partenaire Patrice Talon.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 04:54

Yayi.jpgLe Chef de l'Etat s'est entretenu dans la matinée de ce lundi 19 mai 2014 avec le Ministre en charge de l'urbanisme Christian Sossouhounto. Au cœur de ces échanges, le programme de pavage et d'assainissement de plusieurs villes secondaires en vue de faciliter la mobilité urbaine et renforcer le développement local.

 

Les villes de Ouidah, Kpomasse, Azove, Bohicon, Sakete, Pobe, Dassa-Zounme, Save, Tchaourou arboreront bientôt un nouveau visage. C'est ce que l'on peut revenir à l'issue de l'audience accordée ce lundi par le Président Boni Yayi à son ministre de l'urbanisme Christian Sossouhounto. Selon ce dernier, le lancement de cet important projet financé avec le concours de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) est prévu pour ce mardi  20 mai dans la ville de Ouidah. Tout est fin prêt, rassure le ministre pour faire de ce lancement un nouvel envol pour le rayonnement des villes secondaires de notre pays. Christian Sossouhounto a par ailleurs saisi l'occasion pour informer du démarrage courant juin 2014 d'un autre programme d'assainissement en faveur de dix autres localités. Il n'a pas manqué de solliciter le concours des autorités locales et des populations en général pour la réussite de ces projets destinés à transformer la vie socio-économique dans nos localités.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell. Com/PR) 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 05:24

Yayi salutDepuis hier, le chef de l'Etat a joint l'acte à son discours à la nation du mercredi 14 Mai dernier. Les personnes impliquées dans les affaires "tentative d'empoisonnement du Président de la République" et "atteinte à la sureté de l'Etat" sont libres de leurs mouvements. Il s'agit là de la conséquence directe du pardon présidentiel. Ce faisant, Boni Yayi a confirmé sa bonne foi dans cette décision qu'il a prise de pardonner pour faire rayonner sur son pays le Bénin, la paix et la cohésion nationale.

Le docteur Boni Yayi a compris qu'une maison divisée n'est pas sous la protection de Dieu. L'homme fort de Tchaourou ne veut pas laisser en héritage à son successeur un Bénin divisé parce que rongé par la haine. Comme feu Pape Jean Paul Il et feu Nelson Mandela, il a pardonné et véritablement pardonné. Comment pouvait-il en être autrement lorsqu'on connait le degré de "religiosité" de l'homme. Il s'emploie chaque jour à être à l'image du Christ Jésus n'a-t-il pas pardonné ses tortionnaires? Même Juda l'a été. Le Bénin est un petit pays comparable à une famille lorsqu'on est en face des pays comme le Nigeria, l'Afrique du Sud, etc. il faut absolument se mettre ensemble, conjuguer les efforts pour espérer se mettre en route pour le développement. Le chef de l'Etat l'a compris et a tourné la page sombre de l'histoire du développement du Bénin. Il reste que dans le domaine politique, un dialogue soit initié pour faire asseoir autour d'une même table toutes les filles et tous les fils de ce pays, représentés à travers les différents groupes politiques, pour qu'enfin le Bénin respire et respire profondément. Par Pius Zongo - La nouvelle Génération

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 05:16
yayi decoréLe chef de l'Etat le Dr Boni Yayi vient de rentrer dans l'histoire par la grande porte. Et pour cause.L'historique pardon accordé par la Haute autorité dans les dossiers d'empoisonnement et de coup d'Etat commence par produire ses effets. C'est ainsi que La chambre d'accusation de la cours d'appel de Cotonou a ordonné hier lundi 19 mai 2014, la libération provisoire de tous les détenus impliqués dans les-dites affaire ainsi gue la restitution de leurs biens saisis. Le dossier est renvoyé au 16 juin pour le fond. La conséquence de ce rebondissement cette fois-ci attendu par tous les Béninois est que Johannes Dagnon a quitté dans la soirée d'hier, la prison civile de Parakou, Pamphile Zomahoun, la prison civile de kandi, Zoubératou Kora, la prison civile de Missérété. Soumanou Moudjahidoun, gardé à Ouidah a aussi recouvré la liberté. Il en est de même pour le garde du corps du président de la république Adjani Bachirou Sika dit Ben Laden qui est sorti de la prison civile de d'Abomey. Du côté de Lokossa il ne restait hier dans la soirée que le médecin personnel du chef de l'Etat, le Docteur Ibrahima Mama Cissé.
 
Les autorités carcérales disent n'avoir reçu pour le moment aucune instruction du procureur général d'Abomey. A travers ce pardon, Boni Yayi a confirmé à la face du monde, ses qualités d'homme de paix respectueux du plus grand commandement de Dieu à savoir l'amour du prochain. Il faut dire que pour beaucoup de ses compatriote voient en Boni Yayi le Pape Jean Paul II Béninois qui a pardonné à celui qui a attenté à sa vie.
Daniel ATREVI – Le Grand Jury
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 05:23
« Avec l’implication au plus haut niveau, surtout au niveau de la République française et des chefs d’Etat de notre sous-région en particulier le président Abdou Diouf, le président Boni Yayi à retrouver la vérité. Il a toujours dit, « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais sa repentance ». Il a retrouvé la vérité parce que notre compatriote Patrice Talon qui est le principal acteur dans cette affaire a pu adresser un message dans lequel il a reconnu d’avoir attenté à la vie du chef de l’Etat. D’abord pour sa part, c’est un acte d’humilité, c’est un acte de grandeur. Il y a également lieu de constater que ce n’était pas un canular. Alors, il faut donc saluer l’esprit de grandeur du Chef de l’Etat. Il s’agit d’une médiation au plus niveau, donc, une médiation responsable. Si Patrice Talon à exprimé son regret, cela ne peut être à propos de ces deux affaires notamment la tentative d’empoisonnement et la tentative de coup d’Etat. Donc, il exprime son regret d’avoir nuire d’une manière ou d’une autre et pour tout l’activisme politique que cela a engendré durant ce processus là. Il faut que cette affaire soit véritablement classée. Ensemble, pardonnons-nous ».

Ambroise ZINSOU , Fraternité

Le ministre Komi Koutché : « Le chef de l’Etat a fait preuve d’humilité »
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 04:37

le président boni yayi avec les sages de porto-novo (2)Le chef de l'Etat a rencontré dans l'après midi de ce jeudi 15 mai 2014 une délégation du conseil communal de Sakete conduite par le maire Raliou Akanda Arinloye. Introduite au cabinet présidentiel par le Ministre d'Etat François Abiola, la délégation a  passé en revue avec Boni Yayi, les différents projets en cours et en vue pour un meilleur rayonnement de la ville de Sakete.

 

Selon le maire de Sakete, le conseil communal de sa ville dans son ensemble exprime sa vive reconnaissance au Chef de l'Etat pour la nomination de François Adebayo Abiola comme deuxième personnalité du gouvernement. A en croire l'hôte du Président Bomi Yayi, le ministre d'Etat est aujourd'hui reconnu dans la commune de Sakete et au delà comme une personnalité qui incarne les valeurs chères au président Boni Yayi telles que l'humilité, le rassemblement, l'intégrité, l'union, etc. valeurs qui font de lui une véritable icône dans le paysage socio-politique de la région. Il salue la clairvoyance du Chef de l'Etat qui a su mettre en valeur les compétences de ce digne fils de Sakete qui a imposé son savoir et son savoir faire au-delà des frontières nationales. Le maire de Sakete promet travailler aux côtés du Ministre d'Etat et dans un élan fédérateur, pour la réalisation des nobles idéaux du président Boni Yayi, non seulement pour la ville de Sakete, mais également pour l'ensemble du département du Plateau. 

 

S'agissant des questions de développement, le maire de Sakete se réjouit de l'attachement du président de la République pour une meilleure visibilité de sa commune dans le concert des collectivités locales de notre pays. Que ce soit pour les projets de bitumage de la voie Sakete-Aita-Igolo, l'électrification des trois  arrondissements restants de la commune à savoir Ita-Djebou, Aguidi et Sakete 2, le bitumage des artères principales du centre ville de Sakete, la construction du pont de Sokou ralliant Sakete à  Ifangnii, la relance de la filière palmier à huile, la promotion de la filière cacao, etc,  le Chef de l'Etat, au dire du maire Arinloye, a fait preuve d'une attention et d'une disponibilité à nul autre pareil. Boni Yayi a notamment promis, à la demande du conseil communal de Sakete et contrairement aux autres communes, à la réalisation du bitumage des artères principales du centre ville de Sakete, au grand bonheur des populations de cette ville qui a donné par le passé, d'éminentes figures à l'instar de l'éminent député Christophe BOHIKI. Une délégation ministérielle se rendra, des  la semaine prochaine dans la commune, pour évaluer les besoins a cet effet, indique le maire Arinloye. 

Pour finir, le maire de Sakete  a tenu à féliciter le Chef de l'Etat, pour son geste magnanime à l'endroit de Patrice Talon et de tous ses associés dans les dossiers de tentative d'empoisonnement et de coup d'état contre sa personne. A travers ce geste, souligne Raliou Arinloye, le Chef de l'Etat témoigne son attachement à l'intérêt supérieur de la nation, au détriment de sa propre personne. "Le président Boni Yayi est un homme hors de commun", témoigne le Maire de Sakete qui invite par ailleurs toutes les populations de sa circonscription territoriale, à œuvrer au développement de leur milieu.

 

Bruni OTEGBEYE (Cell. Com/PR)

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 04:02

dossier-1 7623PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN

Béninoises, Béninois,

Mes chers compatriotes,

 

Qu’il vous souvienne, qu’en octobre 2012 et en février 2013, notre pays a vécu des événements douloureux de tentative d’empoisonnement du Président de la République et d’attentat à la sûreté de l’Etat. Ces événements n’ont pas manqué d’avoir de graves répercussions sur la vie politique nationale contribuant ainsi à ternir l’image du Président de la République, de notre pays, de notre démocratie et de ses Institutions sur le plan national et international.

Au terme de plusieurs procédures judiciaires, la Chambre judiciaire de la Cour Suprême, la plus haute Juridiction de notre pays, par ses arrêts n°2013-26/CJ-P du greffe et n°2013-27/CJ-P du greffe en date du 2 mai 2014 a cassé les décisions rendues par la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Cotonou sur les affaires de tentative d’empoisonnement et d’attentat à la sûreté de l’Etat confirmant ainsi le maintient des poursuites à l’encontre des inculpés.

 

Mes chers compatriotes,

Pendant que les procédures judiciaires suivaient leur cours, les plus hautes Autorités de la République Française, pays de refuge de Messieurs Patrice TALON et de BOKO Olivier, ont décidé de s’engager à trouver une issue favorable à ce dossier en vue de permettre à notre pays, en quête de prospérité, de jouir de la paix et de la quiétude conditions propices à la réalisation de cet objectif.

A cet effet et à l’initiative de son Excellence Monsieur François HOLLANDE, Président de la République Française, son Excellence Monsieur Abdou DIOUF ancien Président de la République sœur du Sénégal, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Grand Homme d’Etat connu pour son leadership de qualité, a été saisi de ce dossier en qualité de médiateur avec l’appui du gouvernement français, notamment en la personne de mon très cher ami, l’éminent Ministre d’Etat Français des Affaires Etrangères et du Développement International, Monsieur Laurent FABIUS.

De même, dans sa médiation, le Président Abdou DIOUF s’est attaché les services de Monsieur Hugo SADA, ancien éminent Directeur des Affaires Politiques et des Droits de l’Homme à l’OIF en qualité d’émissaire. Je dois reconnaître que ce dernier, par ses qualités humaines et intellectuelles a su travailler avec discrétion, sérénité, perspicacité et efficacité, réussissant ainsi avec bonheur sa mission. J’ai eu l’occasion de me rendre compte personnellement de ses grandes qualités au terme des deux visites qu’il m’a rendues à Cotonou dans le cadre de sa mission.

 

A l’issue de cette médiation, en ma qualité de Père de la Nation, je vous informe aujourd’hui, mes très chers compatriotes que Monsieur Patrice TALON a adressé à son Excellence le Président Abdou DIOUF, une correspondance dans laquelle il regrette sincèrement et profondément le fait qu’il ait pu nuire d’une manière ou d’une autre au Président de la République dans sa tentative de défense de ses intérêts. Il dit aussi regretter l’activisme politique qui a été le sien durant cette situation et s’engage à y mettre fin.

Le Président DIOUF vient de me confirmer qu’il a reçu un tel message de Monsieur Patrice TALON.

Sur cette base, dans l’intérêt supérieur de notre pays et de la priorité que j’ai toujours accordée à l’intérêt général, j’ai décidé en mon âme et conscience et en toute liberté, de pardonner.

Ce pardon s’adresse à messieurs Patrice TALON, BOCO Olivier et à tous les détenus impliqués dans les dossiers d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat par empoisonnement du Président de la République d’une part, et d’attentat à la sûreté de l’Etat, d’autre part.

Le pardon accordé, je serais reconnaissant aux systèmes judiciaires de mon pays des dispositions appropriées qui seront prises en rapport avec mes avocats que je remercie du fond du cœur pour leur professionnalisme, en vue de rendre la liberté à tous les détenus et garantir à tous, la liberté de circulation aussi bien dans notre pays que dans le reste du monde.

J’invite donc ces derniers où qu’ils se trouvent à travailler pour la construction de notre Patrie commune, le Bénin, dans le strict respect des lois de la République, de la morale, de l’éthique et de la bonne gouvernance et préserver la bonne image légendaire de notre Nation.

 

Je réitère ma disponibilité et ma sollicitude entières et constantes à l’endroit des intéressés tout comme à celui de tous mes concitoyens.

Je ne terminerai pas ce message d’espoir et d’espérance pour notre Peuple sans témoigner ma profonde gratitude à mon Cher ami, Son Excellence le Président François HOLLANDE, à mon Cher Doyen respecté et bien aimé, son Excellence le Président Abdou DIOUF, au Ministre d’Etat Laurent FABIUS, à l’humaniste, l’émissaire Hugo SADA ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté dont la précieuse contribution a permis le succès de cette médiation.

 

Mes Très Chers compatriotes,

J’exhorte chaque béninoise et chaque béninois à tourner définitivement la page de cette affaire et nous atteler ensemble à la résolution des problèmes quotidiens auxquels notre Peuple est confronté. Cette affaire doit être derrière nous tous.

 

Chers compatriotes,

Créatures divines nous sommes. Portons donc Dieu, le Père Céleste, le Très Haut, le Très Miséricordieux et Clément, l’Ami Fidèle, notre Créateur dans le cœur et renforçons notre foi, acceptons nous les uns les autres pour que vive notre patrie commune, le Bénin.

Vive la République !

Que Dieu bénisse notre pays, le Bénin.

Je vous remercie !

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 18:29

boni yayiMesdames et Messieurs les Présidents des Institutions Constitutionnelles et légales de la République,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Honorables députés à l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les Hauts Conseillers de la République pour les affaires économiques et sociales,

Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et consulaire et les représentants des Organisations Internationales accréditées au Bénin,

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

 

Un an après la commémoration du 20ième anniversaire de la Cour Constitutionnelle, nous célébrons ce jour, mardi 13 mai 2014, le même évènement au titre du Conseil Economique et Social, une des Institutions Constitutionnelles de l’ère du renouveau démocratique dans notre pays, la République du Bénin.

 

En vous exprimant mes remerciements pour votre invitation à présider les présentes cérémonies, je voudrais vous dire, Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, Mesdames et Messieurs les conseillers de la République pour les affaires économiques et sociales, toute ma fierté de me retrouver parmi vous en ce jour anniversaire de votre institution.

 

Mon gouvernement s'associe donc à moi pour souhaiter, à vous-même, Monsieur le Président Nicolas ADAGBE, à tous les conseillers ainsi qu'a tous vos collaborateurs, nos vœux de joyeux anniversaire et de succès dans l’accomplissement de votre mission républicaine de promotion du dialogue, de la paix sociale et du développement socio-économique de notre chère et commune patrie, le Benin.

 

C’est aussi l’occasion d’exprimer la reconnaissance de la Nation aux premiers Conseillers de la République pour les affaires économiques et sociales et en particulier aux Présidents Valentin AGBO et Rafiou TOUKOUROU qui ont su conduire avec compétence et dynamisme les premiers pas de cette Institution, disais-je de l’ère du renouveau démocratique.

 

Je voudrais aussi saluer du fond du cœur tous les présidents de nos institutions républicaines venus rehausser de leur présence cette manifestation, témoignant ainsi de leur foi en la République et de leur attachement à la cohésion de nos institutions.

 

Je me réjouis aussi de la présence parmi nous des membres du corps diplomatique et de nos partenaires au développement à qui je renouvelle tous les sentiments de gratitude du Peuple béninois et de son gouvernement pour leur soutien au progrès économique et social de notre pays.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

 

Dans le souci de donner une base juridique aux idéaux de la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990, notre Constitution a prévu des Institutions devant concourir à l’approfondissement du renouveau démocratique dans notre pays parmi lesquelles le Conseil Economique et Social dont le rôle est de donner son avis sur les projets de lois, d’ordonnances ou de décrets, ainsi que sur les propositions de loi qui lui sont soumis parle Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale.

 

Dans le processus de consolidation de ce renouveau démocratique, les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de notre pays ont engagé des réformes politiques. Les acquis de ces réformes portent sur la mise en place et le fonctionnement régulier des institutions, l’alternance au sommet de l’Etat, l’organisation des élections libres, crédibles et pacifiques et le maintien de la stabilité politique, de la paix sociale et de la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, le Bénin est aujourd’hui reconnu dans le monde comme un pays de démocratie, de liberté, de paix et de stabilité politique, économique et sociale et pour ses ardentes aspirations à garantir à tout prix la sécurité de ses citoyens.

 

Nous devons cependant poursuivre des réformes destinées à mieux renforcer notre démocratie, en particulier au niveau du secteur de la justice qui constitue à mes yeux le socle de l’Etat de droit et de démocratie. Car, sans le soutien de la justice, nous ne pourrons pas mettre fin à l’impunité et créer ainsi les conditions d’une bonne gouvernance fondée sur l’obligation de résultat, la reddition des comptes et la lutte implacable contre la corruption qui compromet notre démocratie et notre marche vers le progrès.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, le renouveau démocratique et le renouveau économique se nourrissent mutuellement. Par conséquent, le souci d’approfondir le renouveau démocratique dans notre pays a pour finalité l’instauration d’un renouveau économique tant il est vrai qu’une démocratie qui ne rime pas avec le développement est un leurre. Aussi, Le renouveau économique que nous appelons de tous nos vœux s’inscrit-il dans la vision des études prospectives BENIN ALAFIA 2025 qui doit approfondir à son tour le renouveau démocratique.

 

Dans le cadre de ce renouveau économique, mon gouvernement a défini un programme et un plan d’actions stratégique visant à l’émergence économique de notre pays à travers la promotion de l’agriculture, le développement des infrastructures, le renforcement des ressources humaines de qualité et l’accès à l’éducation, à la santé pour tous, à l’eau, au foncier, aux moyens de production, bref la sécurité humaine.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Selon cette vision de développement, le Bénin à l’horizon 2025 est « un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ». L’opérationnalisation de cette vision passe par la réalisation de huit (08) objectifs stratégiques dont six (06) à caractère économique. Il s’agit de :

favoriser l'émergence d'une culture de développement ;

améliorer la qualité de vie de la population ;

faire jouer au Bénin, un rôle prépondérant dans l'intégration régionale et dans la coopération internationale ;

promouvoir des pôles régionaux de développement ;

moderniser l'appareil productif national ;

édifier une économie prospère et compétitive.

 

Dans cette perspective, nous devons relever un certain nombre de défis dont essentiellement celui de la transformation profonde de l’économie béninoise. Ce défi nous amène à prendre des mesures promptes et hardies pour asseoir une base de production fiable et productive entretenue à travers  des infrastructures socio-économiques rénovées et renforcées dont notamment l’énergie. La diversification de l’économie béninoise ainsi que la promotion de l’initiative privée constituent également des enjeux majeurs pour mon gouvernement.

 

C’est pourquoi, nous nous attelons depuis quelques années à poser les fondations pour une transformation structurelle de notre économie et poser les bonnes bases pour la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes qui demeure et restera l’un des plus grands défis de notre temps. Nous ne pouvons enclencher et obtenir des résultats appréciables en termes de transformation économique que lorsque nous saurons convenablement prendre en charge le développement agricole et la transformation de l’agriculture, la gouvernance environnementale et les changements climatiques, l’assainissement du cadre de vie de nos populations et de leurs habitats, les enjeux du système éducatif et sanitaire sans oublier le système des transports et les technologies de l’information et de la communication. Ceci requiert de notre part un sens aigu de l’engagement et de l’anticipation.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

 

Au nombre des défis à relever par l’humanité et notre pays, le Bénin, il est utile de mentionner l’accélération de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et l’appropriation des Objectifs de Développement Durable (ODD) pour mieux face aux défis de l’après 2015.

 

En effet, reconnaissant le rôle important que les engagements internationaux comme ceux de la Déclaration du Millénaire de septembre 2000 sur les OMD ont joué dans les progrès sociaux réalisés au Bénin, et soucieux de bien parachever l’œuvre commencée, mon Gouvernement se fait le devoir de concrétiser cette initiative salutaire pour la grande majorité des populations.

 

Ainsi avons-nous adopté un plan d’initiative 1000 jours pour les OMD afin de réduire de façon significative la pauvreté et la faim, accélérer notre marche vers une éducation primaire pour tous d’ici 2015, assurer l’équité genre et l’autonomisation des femmes, assurer une meilleure santé aux enfants, aux femmes et une meilleure protection contre les maladies transmissibles et non transmissibles et assurer un environnement durable.

 

La réalisation de la transformation économique et sociale, passe par une croissance économique inclusive et de qualité. Ces deux dernières années, le Bénin a véritablement pris un nouvel élan en vue de renforcer le rythme de création de richesse pour une croissance forte compatible avec l’élimination totale de la pauvreté, la réalisation des OMD et une réduction des inégalités et exclusions entre les différentes composantes sociales de notre pays dans un cadre durable. Autrement dit, mon gouvernement œuvre pour une transformation économique et sociale respectueuse de l’environnement et des limites planétaires. Aussi, l’appropriation des ODD s’inscrit-elle comme un défi majeur que notre pays doit relever afin de faciliter la prise en charge de l’Agenda de développement Post-2015.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de constater que les sujets de réflexion du Conseil Economique et Social aient porté sur ces problèmes majeurs de notre Nation dont la résolution requiert la mobilisation de tous nos compatriotes. C’est pourquoi, je sais gré aux Conseillers de la présente mandature qui s’achève bientôt, pour leurs conseils avisés et leur sens aigu de responsabilité face aux enjeux de notre Nation et qui se reflètent à travers plusieurs rapports et recommandations transmis à mon gouvernement, à savoir notamment :

 

la problématique de l’emploi des jeunes au Bénin : enjeux et perspectives ;

la contribution du Conseil Economique et Social à la décrispation sociale nationale ;

la maîtrise de la production de l’énergie électrique comme stratégie de politique de développement économique et social au Benin ;

la problématique de la dévolution du foncier au Bénin ;

les OMD, la coopération décentralisée et l’économie verte ;

les savoirs endogènes et le développement durable en Afrique ;

 

Ces différents thèmes, objet d’un examen par nos Conseillers, révèlent que le Conseil Economique et Social s’est honorablement acquitté de sa mission constitutionnelle malgré les difficultés de tous genres. Je voudrais donc ici, au nom de la Nation et de la République, leur rendre un hommage appuyé pour leur esprit de patriotisme.

 

Monsieur le Président, je vous rassure que mon gouvernement continue de s’inspirer de vos réflexions pour faire face aux aspirations quotidiennes des différentes couches de notre Peuple.

 

Cependant, pour tenir compte des mutations de plus en plus complexes de notre monde, la prochaine mandature sera toujours sollicitée pour ces mêmes préoccupations permanentes avec plus d’innovations, tant il est vrai que l’enjeu majeur demeure l’élimination de la pauvreté et une nouvelle responsabilité sociale pour l’entreprise.

 

Je souhaite aussi, qu’à l’instar de la présente mandature, la cinquième s’investisse dans le processus de dialogue entre toutes les composantes de notre société en vue d’instaurer dans notre pays un climat de paix sociale et de sérénité indispensables au développement de toute Nation.

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

 

La constitution du 11 décembre 1990 a fait de nos institutions le socle et la pierre angulaire de notre démocratie et de l'état de droit dans notre pays, le Benin. Mais les institutions ne valent que ce que valent les hommes en charge de leur animation. Ainsi, le baromètre de la qualité  de notre vie  démocratique ne peut s’apprécier qu’à l’aune de l’état de fonctionnement de nos institutions.

 

Dans cette perspective, il est indispensable que nos institutions soient crédibles et animées par des hommes de qualité, soucieux de l'intérêt général et de la sauvegarde de la cohésion nationale.


Certes, les dispositions de notre constitution définissent les sphères de compétences de chaque institution en vertu de la séparation des pouvoirs et de l'existence des contre-pouvoirs. Mais il est évident que le concept de séparation des pouvoirs ne signifie nullement le repli de chaque institution sur elle-même, sans ouverture aux autres institutions ; tout comme le concept de contre-pouvoir ne signifie en aucun cas l’opposition des pouvoirs, ni l’opposition à un quelconque pouvoir.

 

De fait, nos institutions n'ont pas vocation à l’affrontement ni à la rivalité. Elles ont plutôt pour devoir, dans le respect de leurs compétences respectives, de travailler dans la complémentarité et la synergie avec comme finalité leur fonctionnement harmonieux et régulier en vue du renforcement de notre démocratie et le bien-être des populations de notre pays.

 

Monsieur le Président,

C’est dans ce cadre que vous avez travaillé, vous, Monsieur le Président et les Conseillers de votre institution tout au long de votre mandat qui s’achève. Oui ! vous avez su démontrer durant ce mandat ce que signifie effectivement le concept de la Nation au travail. Je vous en remercie infiniment au nom de la Nation.

 

Monsieur le Président,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

 

Face aux nombreuses et légitimes sollicitations de nos concitoyens, il nous faut agir et aucun effort ne sera de trop. C’est pourquoi, j’encourage et je félicite les efforts constants déployés en faveur de la Nation par toutes les Institutions de la République et particulièrement le Conseil Economique et Social que nous célébrons ce jour.

 

D’ores et déjà, je puis vous donner l’assurance que les conclusions de vos travaux seront judicieusement examinées avec attention.

 

C’est sur cette note d’engagement que je déclare ouverte ce jour, Mardi 13 mai 2014, la cérémonie de commémoration des vingt (20) ans d’existence du Conseil Economique et Social et de sa contribution au développement du Bénin. 

Au nom du Peuple béninois tout entier, je souhaite plein succès à vos travaux.

Que Dieu bénisse notre Nation !

 

Je vous remercie.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 04:11

angelo hoL’émission « ma part de vérité » de ce dimanche 11 mai 2014, sur Golfe TV était spécialement consacrée aux affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. Invité sur le plateau de l’émission, Moussilimou Alao, un béninois de nationalité américaine, vivant aux Etats-Unis, a fait des révélations sur le juge Angelo Houssou, qui s’est chargé de l’instruction dans cette affaire. D’après Monsieur Alao, le juge Houssou est un corrompu qui n’aurait pas été impartial dans sa décision. Allégation bien entendu réfutée par l’avocat du juge, Me Alain Orounla, lui aussi invité dans l’émission.

Écrit par  Félix Dansou

Moussilimou Alao dans ses explications a carrément remis en cause l’impartialité du juge Angelo Houssou, en ce qui concerne les ordonnances de non-lieu qu’il a rendu le 17 mai 2013, dans les affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat contre la personne du président Boni Yayi. Selon ses déclarations, le juge Houssou n’est qu’un corrompu. Il affirme que celui-ci était, en son temps, entré en contacte avec lui afin de solliciter son aide et celle de son épouse pour héberger une forte somme d’argent évaluée à des centaines millions de francs Cfa. Aussi le juge l’aurait sollicité pour l’aider à chercher une université où il pourrait suivre une formation en droit maritime aux Etats-Unis. Ceci l’amène à conclure que le juge Angelo Houssou, la nuit du 17 mai 2013, où il avait été interpelé à la frontière bénino-nigériane de Sèmè-Kraké alors qu’il se rendait au Nigeria, après avoir rendu ses ordonnances,  n’allait pas du tout en week-end au Nigéria, mais il partait plutôt pour les Etats-Unis. Moussilimou Alao ira encore plus loin en affirmant que c’est son épouse, qui serait aujourd’hui la maitresse d’Angelo Houssou, qui a aidé le juge dans ses tractations pour quitter le pays.

« Faux ! C’est un montage », a rétorqué Me Alain Orounla, avocat d’Angelo Houssou. Selon lui les allégations de Monsieur Alao ne sont ni sincère, ni assorties de preuves. Il est toutefois convaincu qu’il s’agit d’un montage brillamment orchestré par des individus tapis dans l’ombre et qui ne visent qu’à ternir l’image de son client. Mais il faut que cela cesse car tout ceci est inutile, a-t-il ajouté.

Voilà donc un débat qui risque de faire couler encore beaucoup d’encre et de salive dans cette affaire de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat qui dure depuis 2012.

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