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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 08:45

Aline-Kuster-Menager.jpgPar un décret co-signé du président français François Hollande, le premier ministre Jean- Marc Ayrault et le ministre en charge des affaires étrangères en date du 21 mai, Aline Kuster-Menager a été nommée " ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Bénin".

En poste en Ouganda, Aline Kuster-Ménager est une conseillère des affaires étrangèresElle vient donc remplacer Jean-Paul Monchau sollicité pour de nouvelles responsabilités. Il faut noter que ce dernier était à Cotonou depuis le 25 juillet 2011. Mais vers fin février, le Quai d’Orsay avait inscrit le Nord-est du Bénin dans la zone orange, mettant les ressortissants français en garde contre des risques d’enlèvement et d’attentat dans cette zone du territoire béninois. Ce communiqué qui est paru sur le site " Conseils aux voyageurs " de l’ambassade de France près le Bénin avait suscité, en son temps, la colère des autorités béninoises qui n’ont pas caché leur désapprobation.

Rodrigue Tokpodounsi/ Par Le Quotidien Adjinakou 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 05:51

Christian Charrière-BournazelL’avocat français du Chef de l’Etat dans les dossiers de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat, Me Christian Charrière Bournazel venu à Cotonou dans le cadre de la première audience de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel, a donné hier une conférence de presse. En compagnie des avocats béninois, Me Sadickou Alao et Me Rafiou Paraiso, Me Bournazel a expliqué les tenants et aboutissants de la décision de la Cour d’Appel de Paris. Il a profité de l’occasion pour dire qu’il n’a jamais fait passer un communiqué de presse au lendemain de l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction béninois.


Au cours de la conférence de presse, Me Christian Charrière Bournazel a simplement éclairé l’opinion publique sur l’évolution du dossier du côté de Paris depuis la demande d’extradition des sieurs Patrice Talon et Olivier Boko, adressée par les autorités béninoises à la justice française. Rappelant que l’extradition ne signifie pas la condamnation, Me Bournazel a fait remarquer que le 22 mai dernier à Paris, la Chambre d’accusation a rendu un arrêt demandant un complément d’informations. A ce sujet, il est revenu sur les compléments d’informations demandées qui seront, selon lui, mises à la disposition de la justice française>

" A l’étape actuelle de la procédure, le complément d’informations est indispensable ", a-t-il indiqué. Il a profité de l’occasion pour remettre en cause les affirmations infondées quant à la nature politique de ce procès. Très peu bavard, l’avocat français n’a pas voulu dire plus qu’il n’en faut, compte tenu de l’absence des accusés qui bénéficient de la présomption d’innocence.
La sortie de l’avocat français du Chef de l’Etat au delà de la redite, aura permis d’en savoir davantage sur le communiqué de presse qui fait objet de polémiques depuis la décision de non-lieu du juge d’instruction. " Je n’ai jamais fait passer un communiqué dans la presse par rapport à la décision du juge d’instruction. Et je vous le dis très fermement ". C’est la réponse donnée par Me Christian Charrière Bournazel à la question des journalistes. Comme piqué au vif, l’avocat français dit n’avoir jamais rédigé un communiqué à ce sujet au point d’en faire un large écho dans la presse béninoise. En effet, après la décision de non-lieu du juge Angelo Houssou, un communiqué de presse prétendument signé par l’avocat français du Chef de l’Etat a été abondamment relayé dans la presse dans la nuit du vendredi 17 mai 2013 et tout le week-end de pentecôte. Mais contre toute attente, le bâtonnier français ne se reconnaît pas dans ledit communiqué de presse. Son confrère béninois Me Paul Kato Atita appelé à se prononcer sur la teneur de ce communiqué, a préféré donner sa langue au chat. Qui donc est l’auteur d’un tel montage ?

Edgar Gnimavo
Encadré : La chambre d’accusation du Bénin reporte le procès au 10 juillet

Le suspense continue sur l’affaire tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat, pour lequel l’homme d’affaires Patrice Talon est le principal accusé. Pour cause, la décision de la chambre d’accusation attendue pour ce lundi a été reportée pour le 10 juillet prochain.

En effet, la décision de non-lieu rendue par le juge du 6ème cabinet d’instruction du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou a été frappée de deux appels interjetés par le parquet et Me Kato Atita, avocat béninois de Boni Yayi.

Vitali Boton/ Par Le Quotidien Adjinakou

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 05:02

Christian Charrière-BournazelMe Christian Charrière-Bournazel et ses collègues, membres du collectif d’avocats de l’Etat béninois et du Président de la République, Boni Yayi, ont animé, hier lundi 27 mai au Palais des Congrès de Cotonou, une conférence de presse dans le cadre de l’affaire relative à la tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat dont les grandes lignes se présentent ainsi qui suit.

 

« Je n’ai pas l’intention de plaider ici l’affaire en question puisqu’un avocat ne plaide que si son adversaire est présent. Comme je suis seul avec mes collègues en charge des intérêts de l’Etat béninois et du président Thomas Boni Yayi, nous n’allons pas parler pour accabler ceux qui sont absents. C’est une question d’éthique élémentaire ». Le bâtonnier Me Christian Charrière- Bournazel a posé ce préalable pour recadrer le sens de son intervention, celui d’apporter des clarifications à l’opinion nationale et internationale que l’évolution du dossier relatif à la tentative d’empoisonnement du président de la République, notamment dans son volet parisien.

Le bâtonnier a d’abord tenu à saluer la qualité de la démocratie béninoise. « Cette démocratie jeune, on n’a pas de leçon à lui donner parce que manifestement, la justice fonctionne avec beaucoup de souci d’exactitude, d’objectivité et de respect du droit. Les responsables du pays sont des personnes de grande qualité qui ont le souci de la justice et du droit ».

 

Les conditions d’une extradition

Revenant sur l’affaire querellée, il a rappelé que la France a fait l’objet une demande d’extradition de deux citoyens béninois conformément à la convention entre la France et le Bénin qui dispose que lorsqu’il y a un citoyen d’un pays est recherché dans un autre pays parce qu’il est soupçonné d’avoir commis un crime ou un Etat, l’Etat dans lequel il s’est installé doit le livrer après avoir fait un certain nombre de vérifications. Ces vérifications, indique l’avocat, sont de plusieurs ordres. Primo, l’Etat chez qui la personne séjourne doit vérifier si ce qu’on lui reproche dans son pays correspond aussi à une incrimination dans le pays où la personne s’est refugiée. « S’agissant d’une tentative d’empoisonnement, la justice française doit constater si dans sa propre législation il y a aussi la même incrimination, c’est le cas », précise-t-il. Secundo, pour que l’extradition soit possible, il faut qu’un dossier soit transmis pour que le pays saisi puisse vérifier, non pas si la personne est coupable, mais s’il y a des éléments à charge, des indices suffisants pour considérer s’il y a lieu d’ouvrir un procès. Tertio, l’Etat saisi est demandé doit s’assurer que dans le pays d’origine les peines appliquées sont compatibles avec le droit du pays d’accueil.

 

Les compléments d’informations du parquet !

Dans son arrêt du 22 mai dernier, la Cour d’appel de Paris a renvoyé le dossier dans quatre mois aux fins de permettre à la République du Bénin de lui apporter des réponses à certaines questions bien précises. Les polémiques suscitées par l’arrêt dans les médias n’ont pas lieu d’être, selon les explications du bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. D’abord, la question relative à la peine de mort, explique-t-il, tient de ce France qui l’a abolie prend la précaution de savoir si les personnes incriminées encouraient  la peine de mort ou les travaux forcés. « Là-dessus les réponses sont claires. Le Bénin a signé le protocole de New York, il y a deux ans, il y a une décision de la Cour constitutionnelle qui dit que la peine de mort ne peut pas être appliquée au Bénin. Il reste juste un toilettage des textes à faire et le Parlement le fera assez rapidement. Déjà des garanties ont été données à la France par les éléments que je viens de citer, en plus une lettre des autorités béninoises disant qu’elles n’appliquent plus la peine de mort, ni les travaux forcés ». Ces clarifications sont importantes et montrent entre deux pays amis quelles sont les précautions que tout le monde prend le Bénin de son côté, la France de l’autre, pour une coopération loyale, sachant une fois encore que l’extradition suppose un avis favorable de la cour d’appel de paris et un décret du pouvoir politique français », soutient-il. L’avocat de l’Etat béninois, insiste que l’extradition n’est pas une condamnation mais signifie simplement que des éléments assez sérieux ont été transmis pour justifier que les personnes soient remises à leur pays d’origine.

 

Complément d’informations pourquoi ?

Lorsque la demande d’extradition a été faite, il n’y avait encore au dossier des éléments disponibles aujourd’hui, notamment les auditions par le magistrat instructeur en présence des avocats des parties, le rapport du FBI sur la nature des substances qui auraient été substituées aux médicaments d’origine et le rapport du laboratoire Toxilab qui lui-même a analysé les rapports du FBI pour indiquer jusqu’où les substances pouvaient être dangereuses et éventuellement même mortelles. « Très normalement le parquet dit qu’il faut que le Bénin affine, en fonction de l’instruction en cause, l’incrimination », explique le bâtonnier qui estime que seule une instruction conduite méthodiquement permette de bien préciser les choses. La chambre a souhaité aussi avoir un complément sur la peine qui sera appliquée en cas de condamnation, la peine n’étant plus applicable. « Le parquet attend que dans les deux mois qui viennent que nous fournissions par les canaux diplomatiques les éléments complémentaires », déclare-t-il.

 

Ce n’est pas une affaire politique

Le bâtonnier trouve infondée les allégations disant que le dossier est politique. « Nous ne sommes pas dans une affaire politique. Il n’y a rien de politique pour trois raisons. La première, le président de la République a toujours dit qu’il ne briguerait jamais un troisième mandat et d’ailleurs la loi référendaire adoptée, il y a quelques temps le dit, il n’y a donc pas d’opposition à manifester à ce président de la République qui a toujours dit qu’il ne solliciterait pas un troisième mandat », défend-il. En deuxième lieu, il ajoute que les accusés n’ont jamais eu une carrière politique, n’ont été candidats nulle part et n’ont jamais été de concurrents politiques. Enfin, il rappelle que la convention d’extradition dispose clairement que la tentative d’assassinat ou l’assassinat d’un chef d’Etat d’un des deux pays, ne pouvait pas être considéré comme un crime politique. Mieux, il confie que l’Office de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA) reconnaît le Bénin comme l’un des pays sûrs contrairement d’autres Etats d’Europe ou d’Afrique. «  Le Bénin ne fait pas partie de pays où l’on arrête arbitrairement, où l’on persécute pour une opinion ou l’on empêche de s’exprimer librement, et par conséquent, l’idée qu’il est une légitimité à demander une asile politique est totalement abusive », souligne l’avocat.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:36

malfrats tuésLe quartier Tokpota–Zèbè dans le cinquième arrondissement de la ville de Porto-Novo a été vendredi dernier, le théâtre d’un échange de tirs entre forces de l’ordre et un groupe de malfrats. Bilan, cinq (05) malfrats tués sur champs sur les six (06) venus opérés et un (01) gendarme grièvement blessé. Les enquêtes se poursuivent pour retrouver le 6è malfrat qui a pu s’échapper.

Selon les recoupements, ces individus sans foi ni loi ont pisté un riverain de la zone en possession d’une forte somme d’argent. En effet, l’information selon laquelle un groupe de malfrats se préparait à dévaliser ce riverain est parvenue aux éléments du commandant de Brigade de la gendarmerie de Ouando. La surveillance aurait duré toute la journée jusqu’aux environs de 22 heures où les échanges de tirs ont démarré. Une fois sur les lieux de l’opération, les malfrats qui se sont remorqués sur des motos « Bajaj », ont fait usage de leurs armes en constatant la présence des forces de l’ordre. Cinq sur les six ont essuyé les tirs de balle des professionnels. Dans la foulée, un gendarme a été blessé selon les recoupements. L’opération n’a pas réussi sans la collaboration des populations environnantes qui ont dû constater les errements de certains individus inconnus dans leur quartier, a précisé le commandant de la Brigade de Ouando, Placide Dégbéssou. Il a salué également la promptitude des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) qui ont été d’un apport appréciable.

Thobias Gnansounou Rufino

(Br Ouémé/Plateau)

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:34

Prison2Les ennuis judiciaires que connaît le sieur Nazaire Houessinon, un ami du juge d’instruction Angelo Houssou, qui a rendu une ordonnance de non-lieu dans l’affaire tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat, se poursuivent.

De sources bien indiquées, il a été arrêté jeudi 23 mai 2013 et gardé à la Brigade de gendarmerie de Ouidah dans une affaire d’escroquerie de 16 millions de FCfa au préjudice de son ex-femme et pour pratique de charlatanisme. Il sera présenté au Procureur de la République près le Tribunal de Ouidah ce lundi 27 mai 2013. Les mêmes sources précisent que souffrant et très malade, le mis en cause ne reconnaît pas les faits à lui reprochés qu’il qualifie de montage. Notons que c’est le sieur Nazaire Houessinon qui conduisait le juge Angelo Houssou vendredi 17 mai dernier lors de son interpellation par la police à la frontière bénino-nigériane de Sèmè-Kraké.
AT

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:32

UA.jpg25 mai 1963-25 mai 2013. L’Organisation de l’unité africaine (Oua) devenue Union africaine (Ua) a 50 ans. L’anniversaire a été commémoré de façon symbolique samedi 25 mai 2013 sur l’esplanade du ministère des Affaires étrangères sous le thème "Panafricanisme et renaissance africaine". C’était en présence du Premier ministre, Pascal Irenée Koupaki, des membres du gouvernement et de Chefs de missions diplomatiques.

A cette occasion, le représentant du Chef de l’Etat, s’est dit heureux de constater que cinquante ans après la création de l’Organisation, l’Afrique a réalisé des progrès sur la voie de la consolidation de son indépendance et celle de son développement malgré les difficultés et défis majeurs à relever. Au nombre de ces progrès a-t-il précisé, figurent la naissance et la pérennité de l’Ua, la réussite du combat contre la pauvreté et le sous-développement sur le continent et la faiblesse des taux de croissance supérieurs à la moyenne mondiale. Il n’a pas manqué de souligner que l’Ua ne se réalisera pas uniquement par des unions économiques, mais par des projets culturels fédérateurs, fondés sur les valeurs africaines, les objets et lieux de mémoire des peuples africains. « C’est en faisant ce retour sur soi, qui n’est nullement un repli sur soi, que l’Afrique va renaître et connaître un rayonnement dans le concert des Nations » a-t-il déclaré. L’allumage de la torche de l’Ua a mis un terme à la célébration.

Serge Adanlao

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:30

T-vo-djl-.jpgAlbert Tévoédjrè, Médiateur de la République du Bénin, en récompense de ses nombreux engagements et combats en faveur du Bénin, de l’Afrique et du Monde, s’est vu remettre jeudi 23 mai à l’Unesco à paris, le passeport de citoyenneté Universelle. Au cours d’une cérémonie haute en couleurs et en présence de nombreuses personnalités du monde politique, culturel et intellectuel, une trentaine, qui elles aussi seront distinguées. Parmi elles, se trouvent entre autres la navigatrice Florence Arthaud, l’ancien directeur général de l’Unesco Federico Mayor Zaragoza et l’entrepreneur Pierre Bergé.

Le passeport de citoyenneté universelle est un document, qui a encore valeur symbolique, mais qui a terme permettra à ses détenteurs de circuler librement et de s’installer dans tout Etat l’ayant reconnu, sans visa, et en bénéficiant des mêmes droits sociaux et économiques que les citoyens nationaux.
Cet évènement donnera à Albert Tévoédjrè (photo), l’occasion d’annoncer son retrait fin septembre prochain, de la vie politique, à 84 ans. On le sait, le professeur a depuis toujours servi la cause des faibles, des opprimés et des démunis. Il n’a eu de cesse d’être Médiateur et pacificateur dans les crises inter-Etats et il a souvent contribué par ses écrits à réorienter les choix de modèles de gouvernance dans nombre de pays africains. En prenant sa retraite, celui qui se fait désormais appelé Frère Melchior, continuera autrement son engagement au service de la solidarité humaine, à travers la Société des missions africaines où il s’implique d’ores et déjà en tant que membre honoraire.
Pour finir, fidèle à lui-même, l’intellectuel africain béninois saisira la tribune qui lui est offerte à l’Unesco, pour lancer un vibrant appel intitulé « Par-delà toutes frontières » dont le but premier est de « remuer les consciences » pour faire émerger un autre chemin vers le développement, la solidarité et la protection de la condition humaine.

Cell Com du Médiateur de la République

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:22

 

Les maires du Bénin viennent d'en avoir pour leur compte dans la crise qui les oppose au ministre de la décentralisation Raphael Edou. Alors que ces derniers souhaitaient la médiation du chef de l'Etat, ils viennent d'être désavoués par le chef de l'Etat qui lors d'une séance de travail avec les élus locaux à Parakou ce dimanche, donnait un signal fort. Un désaveu qui pose une fois de plus le récurrent problème de mauvaise gestion à la tête de nos communes.

L'opinion publique peut désormais se faire une idée de la position du président Boni Yayi dans la crise qui divise l'Association Nationale des Communes du Bénin (Ancb) et le ministre de la décentralisation Raphael Edou. En effet, le chef de l'Etat Boni a eu une séance de travail hier avec les élus locaux, avec à leur tête le maire Soulé Alagbé, président en exercice de l'Ancb. Une rencontre au cours de laquelle le président Boni Yayi dont la médiation était souhaitée par les élus locaux, a exprimé sa désapprobation quant à la gestion de nos communes. A l'en croire, l'opacité qui caractérise la gestion financière et foncière de certains maires ne sont pas de nature à sortir nos commune du sous-développement. Le défaut de reddition des comptes, le manque de création de richesse, la corruption dans les administrations communales etc. sont autant de dysfonctionnement dénoncés par le président Boni Yayi. 

 
Même combat qu'Edou ?

Visiblement, le président Boni Yayi semble être du même avis que son ministre de la décentralisation Raphael Edou tombé en disgrâce avec les maires du Bénin pour avoir estimé que nos communes sont très mal gérées. Pour rappel, à l'occasion de la cérémonie de lancement du Programme d'appui aux services décentralisés conduits par les communautés (PSDCC), le ministre de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l'administration et de l'aménagement du territoire, dans son discours d'ouverture, et en présence d'éminentes personnalités et un parterre de partenaires techniques et financiers déclarait que " … les marchés sont passés avec surfacturation " et les maires affichent souvent " une volonté de cacher au public des informations sur la gestion foncière et domaniale ". Cette déclaration n'ayant été du goût des élus, ces derniers ont décidé, après concertation, de garder " dents dures " contre leur ministre de tutelle. C'est ainsi que le 5 avril dernier, 73 maires sur les 77 ont choisi de boycotter l'atelier de Bohicon qui devrait porter sur la gestion de la sécurité au sein des communautés à la base. Ce jour là, le ministre Raphael Edou s'apprêtait à livrer son discours d'ouverture quand le président de l'Ancb déclara : "Monsieur le ministre, nous ne sommes pas en mesure de vous suivre", en invitant ses pairs à claquer la porte. S'en suivront deux déclarations de l'association hostiles au ministre et invitant le chef de l'Etat à se saisir du dossier pour médiation.

 
Et pourtant…

Les questions qui opposent l'Ancb et le ministre de la décentralisation sont relatives à la gestion financière et domaniale et aux supposés comportements discourtois de l'autorité. Si la seconde parait encore plus facile à gérer, la première préoccupe. Il est indubitable que la grande majorité de nos communes a de sérieux problèmes de gestion. L'utilisation faite des Fonds d'Appui et de Développement des Communes (Fadec) continue de susciter l'émoi de plusieurs conseils communaux pendant que les populations pleurent encore les affres des malversations foncières en vogue dans nos communes. Le ministre de la décentralisation n'a peut-être pas choisi la meilleure des manières et l'occasion indiquée pour rappeler à l'ordre nos élus, mais il est évident qu'il pose des problèmes justes et pertinents qui méritent réflexion. Le chef de l'Etat qui vient de donner un signal fort semble en avoir conscience. Reste maintenant à faire un vrai et profond diagnostic qui édifierait les populations dans le choix de leurs autorités pour les prochaines joutes électorales.

Vitali Boton
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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:21

 

L'esplanade de l'Assemblée nationale a servi de cadre le samedi dernier au lancement des activités du parti ''Conscience Citoyenne'' qui entend agrandir le cercle des partis politiques du Bénin. A cette occasion, plusieurs partis politiques sont venus apporter leur soutien à cette nouvelle formation politique dont le président fondateur est un fils de Porto-Novo.

Le parti ''Conscience citoyenne'' de Moukaram Badarou, ancien secrétaire général du parti du Renouveau démocratique PRD est né. Après donc sa démission du Prd, il y a quelques années, Moukaram Badarou a décidé de prendre son destin politique en main en créant sa formation politique. Selon ce dernier, c'est depuis le 27 août 2005, que lui et ses amis ont créé le Mouvement Conscience Citoyenne pour contribuer à l'animation de la vie politique et pour aider au rétablissement des valeurs au Bénin. Ce mouvement est transformé en parti politique, justement pour que les initiateurs prennent leur part de responsabilité dans la gestion de la chose politique pour que vivent autrement et en mieux les populations. Pour y parvenir plusieurs stratégies basées sur la conscience citoyenne sont définies. Il s'agit entre autres d'une Conscience Citoyenne pour la justice sociale et l'efficacité économique. Une Conscience Citoyenne pour défricher le gisement d'emplois durables, de pouvoir d'achat et de bien être social pour chaque béninoise et chaque béninois. Une Conscience Citoyenne pour mettre en place une véritable politique industrielle qui donnera un nouvel élan au désir d'entreprendre pour tous ceux qui veulent créer la richesse et faire avancer l'économie nationale et une Conscience Citoyenne pour aider les entreprises à anticiper, à innover, à accéder plus facilement aux crédits par des institutions d'investissement et de financement de qualité. Pour Moukaram Badarou, l'heure a sonné de déposer les armes de la politique politicienne, de la mesquinerie et de l'invective gratuite. Il est urgent de prendre conscience de ce que le tableau est désastreux. Le fonctionnement des Partis politiques laisse à désirer et il devient un impératif de revoir la copie afin de permettre aux Partis politiques de jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu par la constitution. Au terme des deux jours de congrès, les militants ont mis en place l'organe dirigeant d'une cinquantaine de membres avec à sa tête Moukaram Badarou.

Cosme keke
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 06:44

AREST MEDECINLes dossiers tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat du Chef de l’Etat béninois vient d’enregistrer un nouveau rebondissement à Paris. Contre toute attente,  la justice française a renvoyé l’affaire au 18 septembre,  laissant le temps à l’Etat béninois d’apporter un complément d’information, et prenant ainsi à contre-pied, le juge béninois Angelo Houssou qui a récemment requis un non lieu pour les deux dossiers.

 

L’opinion publique béninoise était suspendue à la décision que rendrait la justice française au sujet de la demande d’extradition formulée par le Bénin à l’encontre des sieurs Patrice Talon et Olivier Boco dans les dossiers de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat qui défraie la chronique au Bénin depuis des mois. Il y a quelques jours, le juge Angelo Houssou jusqu’alors en charge des deux dossiers, avait pris une ordonnance de non lieu, au motif que les faits incriminés  ne sont pas constitutifs, ni d’actes d’empoisonnement, ni de coup d’Etat. Cette ordonnance, qui semble s’inspirer de la précédente audience de Paris, liquidait littéralement le dossier, au grand dam de l’Etat béninois. En effet, dans son renvoi du 17 avril, la justice française avait estimé que les éléments mis à sa disposition pour requérir l’extradition de Patrice Talon sont très insuffisants, voire insoutenables. Il avait alors demandé à l’Etat béninois de lui fournir des éléments complémentaires en vue d’éclairer davantage le dossier. Ce renvoi était considéré comme un camouflet pour l’Etat béninois dont l’engagement dans ce dossier était assimilé à un acharnement pur et simple contre Talon.  Les réseaux sociaux, les fora de discussion, la presse nationale et internationale et une bonne partie de l’opinion publique s’étaient alors rangés du côté de Talon considéré comme la victime d’un régime qui tend vers une dérive totalitaire de triste mémoire. C’était donc un soulagement pour ces derniers lorsque le juge béninois a prononcé son arrêt, confirmant que le dossier était vide et requis la relaxation des détenus, mais surtout l’annulation de la demande d’extradition de Talon et Boco encore pendante à Paris. Aujourd’hui, en cherchant à rassembler tous les éléments d’appréciation nécessaires sur les dossiers, c’est le gouvernement béninois qui peut se frotter les mains, étant donné les derniers développements que le camp Talon avait assimilés à une victoire.

A y voir de près, cette décision de la justice française s’apparente à une leçon de droit administrée au juge Angelo Houssou. En vidant de manière quasi expéditive les deux dossiers, le juge béninois, abstraction faite de tout commentaire partisan, a tout au moins fait preuve de légèreté dans le traitement des dossiers. A contario, l’attitude de la justice française est une preuve de professionnalisme dont les juges béninois doivent s’inspirer pour améliorer leur pratique du droit.

 

O. B.

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