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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 06:41

Yayi salutDepuis son avènement à la tête de l’Etat béninois le 06 avril 2006, le Président béninois Boni YAYI s’est toujours montré comme un chantre de la promotion de la démocratie et une personnalité respectueuse de l’indépendance de la justice. Plusieurs faits et actes  l’en créditent.

 

Elu le 06 avril 2006, le Président Boni YAYI s’est engagé à œuvrer pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Son crédo que tous les Béninois connaissent désormais, c’est que la démocratie doit nourrir le développement du Bénin. A la tête de l’Etat depuis sept ans, il est resté accroché à ces valeurs qui font l’essence de son combat. L’indépendance de la justice et le bon fonctionnement des institutions de la république sont des principes sacro-saints qu’il a toujours défendus.  A preuve, Boni YAYI n’a jamais commis depuis son accession à la magistrature suprême le moindre acte de remise en cause de l’indépendance de la justice. Plusieurs faits et actes ainsi que l’attestent de nombreuses décisions de justice montrent que le gouvernement sous Boni YAYI  a perdu majoritairement plusieurs contentieux  d’affaires opposant l’Etat à des particuliers. A aucun moment, Boni YAYI ne s’est intervenu pour obtenir une décision favorable au Gouvernement. Pour lui la crédibilité de la justice est un indicateur de la démocratie et de l’Etat de droit. Aujourd’hui encore une bonne partie de l’opinion pense que si Boni YAYI cité  comme partie civile dans l’affaire de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat avait usé de son statut de Chef de l’Etat, il n’aurait pas eu une décision qui lui est défavorable comme celle rendue par le juge Angelo HOUSSOU  en charge du dossier, le 17 mai dernier. Durant toute la procédure, le Chef de l’Etat béninois s’est toujours prévalu de sa foi en la justice pour qu’éclate la vérité. En Afrique et sous d’autres cieux, beaucoup pensent qu’un juge n’aurait rendu une telle décision défavorable à un Chef d’Etat en exercice. Même lorsque le juge après avoir rendu sa décision a pris la fuite avant de se faire intercepter par la police à la frontière entre le Bénin et le Nigéria, c’est Boni YAYI qui, au nom de l’indépendance du juge de siège, a ordonné qu’il soit immédiatement remis à la disposition de sa famille et que des dispositions soient prises pour sa sécurité personnelle et celle de sa famille.  A plusieurs occasions, les faits militent en faveur du Président Boni YAYI qu’il a toujours montré sa confiance en la justice de son pays.

Darius DGBA

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 05:39

TalonLe juge français refuse de suivre le non-lieu du Juge Angelo Houssou et renvoie son verdict au 18 Septembre prochain

 

 Les non-lieux prononcés par le juge béninois Angelo HOUSSOU le vendredi 17 mai dernier sur les dossiers tentative d’empoisonnement et tentative de coup d’Etat contre le Président béninois Boni YAYI ne changent rien au cours  de la procédure d’extradition de Patrice TALON, le présumé commanditaire de ces coups. Le Juge de la Cour d’Appel de Paris ayant statué ce mercredi 22 mai 2013 a purement et simplement mis en délibéré le dossier. Il l’a renvoyé pour le 18 septembre 2013 pour des raisons de complément d’informations.

Patrice TALON reste sous contrôle judiciaire en France. C’est la conséquence de la décision rendue ce mercredi 22 mai 2013 vers le cours de 13 heures, heure locale, par le juge français de la Cour d’Appel de Paris ayant à charge la conduite du dossier d’extradition de Patrice TALON sur Cotonou à la demande de la partie civile, constituée par Boni YAYI.  A l’issue de l’audience de ce mercredi 22 mai 2013, le juge français a purement et simplement renvoyé son verdict pour la demande d’extradition de Patrice TALON au 18 septembre 2013. Une décision qui retient Patrice TALON dans les liens du contrôle judiciaire dont il fait l’objet en France depuis décembre 2012. En effet, le juge français fonde sa décision sur la nécessité d’informations complémentaires dont il a besoin et que doit lui apporter la partie civile sur les pièces relatives aux lieux et preuves des infractions, les peines encourues par les présumés coupables, le projet de révision de la constitution du Bénin, la preuve de la ratification par le Bénin de la convention de New-York contre la torture et autres traitements  cruels inhumains et dégradants. Comme il est aisé de le constater, le juge français ne s’est donc pas laissé influencer par la décision de non-lieu rendue par son homologue béninois, le juge Angelo HOUSSOU, sur les mêmes affaires le 17 mai 2013. La prudence montrée dans l’examen de ce dossier par la Cour d’Appel de Paris procède de son souci de réunir tous les éléments nécessaires à la manifestation de la vérité. Ainsi, les analyses sur la toxicité des médicaments du crime par le FBI, analyses  confirmées par ToxLab, un laboratoire français sont entre autres des pièces complémentaires mises à la disposition de la justice française et qui devront peser sur la suite de la décision du juge. Le suspense reste encore grand dans ce dossier  dont  il faut  en attendre des rebondissements. En tout état de cause, la Cour d’Appel de Paris par ce renvoi de sa décision attiédit la joie des amis de TALON qui se basant sur le jugement de non-lieu rendu par le juge béninois Angelo HOUSSOU attendait le coup de grâce du côté de la justice française. Patrice TALON reste sous contrôle judiciaire en France.

                                                                            Darius DAGBA

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 05:34

JugeDu 22 mai 2013
N° 2012/08949
Arrêt ordonnant un complément d’information
sur la demande d’extradition du nommé :
Patrice Talon

Reçu copie de l’arrêt et pris connaissance le


22.05.2013

Cour d’Appel de Paris
Pôle 7 -Cinquième chambre

Arrêt statuant en matière d’extradition

Arrêt
(N° pages)

Prononcé en audience publique le 22 mai 2013 et ordonnant un complément d’information en ce qui concerne la demande d’extradition de :

Talon Patrice né el 1er mai 1958 à Abomey (Bénin)
de Adrien et de Justice Guèdèbé de nationalité béninoise demeurant 5 squares Thiers 75016 Paris remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire par ordonnance de Monsieur le Premier Président de la Cour d’Appel de Paris en date du 06 décembre 2012

Assisté de Me Bourdon, avocat choisi et entendu sans l’assistance d’un interprète l’intéressé ayant déclaré comprendre et parler la langue française

Composition de la Cour lors des débats, du délibéré et du prononcé de l’arrêt

M. Bartholin, Président
M. Lageze, Conseiller,
Mme Bouvenot-Jacquot, Conseiller,

Tous trois désignés conformément à l’article 191 du code de procédure pénale
Greffier : Mme Binart, aux débats et au prononcé de l’arrêt
Ministère public : Représenté aux débats et au prononcé de l’arrêt par M. Lecompte, avocat général

Débats :
A l’audience publique du 17 avril 2013 ont été entendus :
- Talon Patrice, en son interrogatoire conformément aux articles 696-13 et 696-15 du code de procédure pénale,
- M. Lageze, Conseiller, en son rapport,
- M. Lecompte, avocat général, en ses réquisitions
- Me Charrière -Bournazel, avocat représentant l’Etat du Bénin en ses observations
- Me William Bourdon avocat du comparant et celui-ci lui-même, qui a eu la parole le dernier, en leurs observations.
Le comparant s’est exprimé sans l’assistance d’un interprète ayant déclaré parler et comprendre la langue française.
L’affaire a été mise en délibéré pour l’avis de la Cour être prononcé à l’audience du mercredi 22 mai 2013 à 14 heures.

Rappel de la procédure :

Par note, en date du 19 décembre 2012, complétée par une seconde note du 3 janvier 2013, le ministère des affaires étrangères de la République du Bénin a fait parvenir par l’intermédiaire de l’ambassade de France à Cotonou le 14 janvier 2013 au Ministère de la justice et le 15 février 2013 au greffe de la Cour, une demande d’extradition visant Patrice Talon et Olivier Boko.
Cette demande d’extradition est présentée aux fins de l’exécution d’un mandat d’arrêt délivré le 22 octobre 2012 par M. Angelo Djidjoho Houssou, juge d’instruction au Tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou (Bénin), pour des faits d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat, commis courant 2012, en tout cas du 17 au 20 octobre 2012 à Cotonou (Bénin).
Le 5 décembre 2012, cet étranger a, sur la base de la demande d’arrestation provisoire qui avait été décernée à son encontre le 23 octobre 2012, été appréhendé à son domicile, sis 5, square Thiers 75016 Paris, commune située dans le ressort de la cour d’Appel de céans.
Le 6 décembre 2012, M. le Procureur Général a procédé à l’interrogatoire de l’intéressé dont il a été dressé procès-verbal.
Ce même jour, M le Procureur Général a saisi le magistrat délégué par le Premier Président de la Cour d’Appel de Paris aux fins d’incarcération immédiate.
En date également du 6 décembre 2012 le magistrat délégué a délivré une ordonnance de placement sous contrôle judiciaire.
Le 15 février 2013, le gouvernement béninois a fait parvenir à la Cour un courriel indiquant que certaines pièces de la demande d’extradition ont été soulignées et annotées par l’autorité judiciaire béninoise.
Le 1er mars 2013, M. le Procureur Général a notifié à M. Talon Patrice la demande d’extradition parvenue en original à la Cour le 15 février 2013.
A l’audience publique de la chambre de l’instruction du 13 mars 2013, notification a été faite à l’intéressé du titre en vertu duquel l’arrestation a initialement eu lieu, des pièces produites à l’appui de la demande d’extradition, ainsi que du courriel précité. A cette audience, l’affaire a été renvoyée à celle du 17 avril 2013 pour être examinée au fond.
Le 10 avril 2013, le gouvernement béninois a fait parvenir à la Cour, via le ministère des affaires étrangères, une nouvelle demande d’extradition, accompagnée de pièces de justice, rectificatives d’erreurs matérielles contenues dans la première demande d’extradition quant à l’orthographe d’Olivier Boko. Ces pièces ont été versées au dossier de la procédure le jour même de leur réception.
A l’audience publique de la chambre de l’instruction du 17 avril 2013, notification a été faite à Talon Patrice du titre en vertu duquel l’arrestation a initialement eu lieu, des pièces de justice produites à l’appui de la demande d’extradition, du courriel précité ainsi que des nouvelles pièces parvenues à la Cour le 10 avri1 2013.
A cette même audience, avant examen de l’affaire, la Cour a rendu un arrêt, sur le fondement de l’article 696-16 du code de procédure pénale, autorisant l’Etat du Bénin à intervenir, par l’entremise de Me Charrière Bournazel, aux audiences au cours desquelles la demande d’extradition est examinée.
Me Bourdon, avocat de Talon Patrice, a déposé le 16 avril 2013 à 16h09 au greffe de la chambre de l’instruction, un mémoire visé ce même jour par le greffier, communiqué au Ministère Public et classé au dossier.
Me Charrière - Bournazel, avocat habilité par l’Etat béninois, a déposé le 16 avril 2013 à 10h40, au greffe de la chambre de l’instruction, un mémoire intitulé « observations de l’Etat requérant » : pièce visée par le greffier et communiquée au Ministère Public.

Décision

prise après en avoir délibéré conformément à l’article 200 du code de procédure pénale

En la forme

Considérant qu’il a été satisfait aux formes et aux délais prescrits par les articles LIII à LXXI de l’accord franco-béninois de coopération en matière de justice en date du 27 février 1975 ainsi que par les articles 696-8 et suivants du code de procédure pénale relatifs à la procédure d’extradition de droit commun ; que la procédure est donc régulière en la forme ;
Considérant qu’il est constant, aux termes de l’article 696-16 de ce même code, que l’Etat requérant autorisé, à l’instar de l’Etat béninois, à intervenir à l’audience au cours de laquelle la demande d’extradition est examinée, ne devient pas pour autant partie à la procédure ; que n’étant pas partie à la procédure, le conseil qui le représente est sans qualité pour déposer un mémoire en son nom, quand bien même ce dernier serait-il intitulé « observations de l’Etat requérant » ; qu’il échet, en conséquence, de déclarer irrecevable ledit mémoire déposé au greffe de la Cour le 16 avril 2013 à 10h40 par Me Charrière - Bournazel, au nom de l’Etat du Bénin ;

Au fond

Par note verbale de son ambassade à Paris en date du 19 décembre 2012, complétée par une seconde note verbale du 3 janvier 2012, le gouvernement du Bénin a sollicité l’extradition de Talon Patrice pour l’exécution d’un mandat d’arrêt délivré le 22 octobre 2012 par M. Angelo Djidjoho Houssou, juge d’instruction au tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou (Bénin), pour des faits d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat, commis courant 2012, en tout cas du 17 au 22 octobre 2012 à Cotonou (Bénin) ; infractions prévues et réprimées par les articles 265,266,267 ,2,295,296 et 302 alinéa 1 du code pénal béninois.
Devant la chambre de l’instruction, Talon Patrice a reconnu que le titre en vertu duquel la demande d’extradition est présentée s’appliquait bien à sa personne mais n’a pas consenti à être remis aux autorités requérantes.
La demande d’extradition initiale a été complétée par une note, en date du 22 janvier 2013 en date du 22 Janvier 2013, du Ministère de la Justice, de la législation et des droits de l’homme, par laquelle les autorités béninoises garantissent que ni la peine de mort ni la peine de travaux forcés ne seront ni requises ni prononcées ni exécutées, à l’encontre de Talon Patrice.
Selon les pièces produites par l’Etat requérant, il est reproché à Patrice Talon d’être l’instigateur d’une tentative d’assassinat par empoisonnement du chef de l’Etat de la République du Bénin, soit M. Thomas Boni Yayi.
Les autorités béninoises apportent, sur ces points, les précisions suivantes :
- le 17 octobre 2012, le Président se trouvait en visite officielle en Belgique et séjournait dans un hôtel de Bruxelles en compagnie de Mme Zoubérath Kora, à la fois sa nièce et sa gouvernante ;
- Patrice Talon, qui séjournait dans le même hôtel, l’aurait convaincue de remettre au Président, en lieu et place des médicaments qu’il prenait habituellement, des substances toxiques que lui avaient préparées son médecin personnel, le docteur Ibrahim Mama Cissé ;
- Patrice Talon aurait promis au médecin et à la nièce la somme d’ 1 milliard de francs Cfa (soit l’équivalent de 1,5 million d’euros) pour lui faire ingérer
les médicaments frelatés ;
- les préparatifs de ce complot ont démarré, courant septembre 2012 à New-York, lors d’une rencontre ayant réuni Olivier Boko, en qualité de représentant de Patrice Talon, le docteur Ibrahim Mama Cissé, ainsi que Moudjaidou Soumanou, ancien ministre du commerce : réunion au cours de laquelle a été discutée la question des médicaments que prenait le Président ;
- le 19 octobre 2012, Moudjaidou Soumanou transportait, sur les instructions de Patrice Talon par avion de la compagnie « Air France ». Les comprimés que le Président était supposé ingurgiter à Bruxelles ;
- l’opération d’empoisonnement du Président ; qui devait avoir lieu le lendemain échouait finalement, l’un de ses gardes du corps ayant été informé de ce complot ;
- la preuve de cette tentative d’empoisonnement résulte de ce que les plaquettes des médicaments, qui étaient destinés au Président, ont été « déblistéreés », c’est- à -dire ouvertes, et les comprimés remis au moyen d’un scotch ;
- le 22 octobre 2012, la nièce, le médecin personnel du Président et l’ancien ministre étaient écroués à Cotonou (Bénin) et inculpés d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat.
Les autorités béninoises précisent également que le délit d’association de malfaiteurs, prévu et réprimé par les articles 265, 266 et 267 du code pénal béninois, fait encourir à son auteur une peine de travaux forcés à temps. En ce qui concerne, le crime de tentative d’assassinat, prévu et réprimé par les articles 2,295,296 et 302, alinéa 1er du code pénal béninois, il est punissable en droit béninois de la peine de mort.
En droit français, les faits considérés peuvent également faire l’objet de qualifications pénales équivalentes.
Compte-tenu de la date à laquelle ils auraient été commis, les faits considérés ne paraissent être prescrits en droit français.
Pour les mêmes motifs que ceux exposés supra, ils ne paraissent pas davantage être prescrits en droit béninois, étant toutefois observé que les autorités béninoises ne produisent aucune copie des articles du code pénal ou du code de procédure pénale béninois établissant que l’action publique y afférente n’est pas prescrite en droit béninois.
M. le Procureur Général requiert que la Cour, avant de rendre son avis, ordonne un complément d’information.
Me Bourdon, avocat de Patrice Talon, sollicite, pour les motifs exposés dans son mémoire et faisant notamment valoir que la demande d’extradition de ce dernier a été faite dans un but politique et que l’intéressé a fait une demande d’asile auprès de l’Ofpra, que la Cour donne un avis défavorable à la demande d’extradition considérée.

Ceci étant exposé

Considérant qu’il est constant que l’article LXIII de l’accord franco-béninois de coopération en matière de justice, signé à Cotonou le 25 février 1975, stipule que :
« Lorsque des renseignements complémentaires lui seront indispensables pour s’assurer que les conditions requises par le présent accord sont réunies, l’Etat requis, dans le cas où l’omission lui apparaîtra susceptible d’être réparée, avertira l’Etat requérant par la voie diplomatique avant de rejeter la demande.
Un délai pourra être fixé par l’Etat requis pour l’obtention de ces renseignements. 
Considérant que s’il n’appartient pas aux autorités françaises, en matière d’extradition, de connaitre la réalité des charges pesant sur Patrice Talon, il incombe cependant à la Cour de veiller au respect des dispositions légales applicables au cas d’espèce et notamment de celles prévues par les stipulations de l’accord de coopération précité ;
Considérant que les pièces produites par le gouvernement béninois, à l’appui de sa demande d’extradition, ne permettent pas à la Cour de s’assurer que ladite demande satisfait, dans son intégralité auxdites exigences légales et notamment à celles prévues aux articles LIX et LX de l’accord de coopération susvisé ;
Qu’il y a, dès lors, lieu, en application de l’article LXIII de ce même accord, d’ordonner un complément d’information dans les conditions précisées au dispositif

Par ces motifs

La cour

Vu l’article 696-16 du code de procédure pénale,
Déclare irrecevable le mémoire intitulé « observations de l’Etat requérant » déposé à la Cour le 16 avril 2013 à 10h 40 par Me Charrière Bournazel, au nom de l’Etat du Bénin.
Vu l’accord franco-béninois de coopération en matière de justice, signé à Cotonou le 25 février 1975, et notamment son article LXIII ;

Statuant avant-dire droit

Ordonne un complément d’information à l’effet de permettre au gouvernement béninois de bien vouloir :
- 1°) préciser le temps et le lieu de commission des deux infractions reprochées à Patrice Talon (celles-ci ayant manifestement été commises, au moins en partie, à l’étranger, hors du territoire béninois) ;

2°) communiquer les éléments tirés de la procédure pénale béninoise permettant d’impliquer Patrice Talon dans les deux infractions pour lesquelles son extradition est sollicitée (avec production, le cas échéant, d’une copie des rapports d’expertise toxicologique ou autres établis à l’occasion des faits dénoncés) ;

3°) préciser la date à laquelle l’association de malfaiteurs et la tentative d’assassinat reprochées à Patrice Talon seront prescrites en droit béninois ;

4°) adresser une copie des dispositions du droit pénal béninois et/ du code de procédure pénale béninois permettant d’établir que les faits pour lesquels l’extradition de Patrice Talon est demandée, ne sont pas prescrits en droit béninois ;

5°) préciser, compte-tenu des engagements pris par le gouvernement béninois en matière de peine de mort et de peine de travaux forcés à temps, les peines encourues « en remplacement » par Patrice Talon au titre à la fois de l’association de malfaiteurs et de la tentative d’assassinat, qui lui sont reprochées ;

6°) préciser l’état d’avancement du projet de révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 et, en particulier, de son article 42 ;
Dans l’hypothèse où ce projet serait toujours d’actualité, préciser quelle est la nouvelle rédaction envisagée dudit article 42.

7°) préciser si la République du Bénin est partie à la convention de New-York du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
En cas de réponse positive à cette question, indiquer depuis quelle date.
Dit que les informations sollicitées devront parvenir à la Cour dans un délai de deux mois à compter de la notification à l’autorité béninoise du présent arrêt.
Ordonne un complément d’information à l’effet également de demander au procureur général de saisir l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) aux deux fins suivantes :

1°) faire préciser par ledit Office si la République du Bénin est actuellement inscrite sur la liste des « pays d’origine sûrs » au sens de la loi n°203-1176 du 10 décembre 2003 modifiée.
En cas de réponse positive à cette question, indiquer les conséquences juridiques qu’il convient de déduire de cette inscription, notamment au regard des dispositions pertinentes du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et, plus particulièrement, en matière de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ;

2°) faire préciser par ledit Office, au cas où un ressortissant d’un Etat considéré comme un pays d’origine sûr, au sens de la loi précitée, fait néanmoins une demande d’asile auprès de ce même Office, quel est le délai moyen de traitement de ce type de demande.

Dit que les informations sollicitées devront parvenir à la Cour, dans les meilleurs délais et, au plus tard, dans le délai d’un mois à compter de la date à laquelle le présent arrêt aura été porté à la connaissance de l’Opfra.
Renvoie l’examen de la cause à l’audience du mercredi 18 septembre 2013 à 14 heures

Dit qu’à la diligence de M. le Procureur Général le dossier sera envoyé à Mme le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, avec une expédition authentique du présent arrêt.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 05:58

dossier-1-6611.JPGEn visite de travail dans la Cité du Vatican, le président de la République a été reçu, hier mercredi 22 mai, par le Pape François. Cette audience précède l’inauguration, ce jour, de la Chaire Cardinal Gantin à l’Université Saint Jean de Latran à Rome.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 05:54

Poignee-de-mains-entre-le-chef-de-l-Etat-et-Mr-KANAYO-F.Nw.JPGEn visite de travail dans la Cité du Vatican, le président de la République a été reçu, hier mercredi 22 mai, par le Pape François. Cette audience précède l’inauguration, ce jour, de la Chaire Cardinal Gantin à l’Université Saint Jean de Latran à Rome.

 

Par Gnona AFANGBEDJI, Envoyé spécial à Rome

Photo : Jules AMOUZOUNVI

 

Six mois après son prédécesseur, le Pape émérite Benoît XVI, le Pape François reçoit à son tour le président de la République, Boni Yayi, dans sa résidence au Vatican. Pendant près d’une heure, les deux personnalités ont évoqué, à huis clos, des questions liées à la coopération entre le Bénin et le Saint-Siège. Leurs échanges, indiquent les sources diplomatiques, devraient se tourner autour de la vie et de l’œuvre de feu Cardinal Bernadin Gantin dont la mémoire sera honorée ce jour par l’église catholique à travers l’inauguration de la Chaire Cardinal Gantin sur la socialisation politique en Afrique de l’Université pontificale Saint Jean de Latran à Rome. Une inauguration qui coïncide d’ailleurs avec le cinquième anniversaire du décès du prélat. Au cœur de l’aire internationale de recherche sur l’Afrique, cette structure a pour objectif d’organiser des enseignements et des recherches sur la problématique de la socialisation politique sur le continent africain. Les perspectives qui s’ouvrent pour le Bénin, au-delà de l’immortalisation du parcours d’un digne fils du pays, concernent notamment la formation des élus locaux au management du développement local et surtout la création à Cotonou de l’académie du développement local, outil de travail entre la Chaire et la Fondation Cardinal Gantin.

Au plan géopolitique, la promotion du clergé béninois au sein de la curie romaine, notamment la dotation d’un siège cardinalice au Bénin tient à cœur au président Boni Yayi qui l’aurait sans doute inscrit au menu des discussions avec le souverain pontife. Les autorités du Vatican s’activent également pour l’obtention du statut d’observateur à l’Union africaine, au profit du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM). Une préoccupation qui devrait aussi meubler le tête-à-tête entre le Pape et l’ancien président en exercice de l’Union africaine.

Après avoir pris congé du Saint-Père, le président de la République a déjeuné avec le Cardinal Giusseppe Bertello, ancien nonce apostolique du Bénin et actuel président du gouvernorat et de la Commission pontificale de l’Etat de la Cité du Vatican. Ce dernier qui fait partie des huit sages désignés par le Pape François pour piloter la réforme de la Curie romaine, devrait présider le pèlerinage marial de Dassa-Zoumé en août prochain.

Le Bénin et l’Etat du Vatican ont toujours entretenu de bonnes relations bilatérales. La diplomatie agissante dont fait preuve le Bénin au niveau du Saint-Siège s’est traduit par trois visites papales en terre béninoise : deux visites du Pape Jean Paul II à Cotonou, en février 1982 et en février 1993, la visite du Pape Benoit XVI en novembre 2011. Le président de la République, Boni Yayi est quant à lui à sa troisième visite au Vatican, après celles de janvier 2008, et de novembre 2012 au cours de laquelle il a présidé les Journées d’études sur le développement local, à l’Université Saint Jean de Latran.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 05:14

Poignee-de-mains-entre-le-chef-de-l-Etat-et-Mr-KA-copie-1.JPGAprès la FAO, Boni Yayi s’est rendu au siège du FIDA pour des échanges sur l’investissement agricole au Bénin et en Afrique.

 

Par Gnona AFANGBEDJI, Envoyé spécial à Rome

Photo : Jules AMOUZOUNVI

 

La présence du chef de l’Etat hier au siège du Fonds international de développement agricole (FIDA) a particulièrement ravi son président, le Nigerian Kanayo F. Nwanze qui y voit un moyen de renforcer la collaboration étroite entre l’institution et le Bénin. Il trouve que le FIDA doit s’impliquer davantage dans la réalisation du programme de développement agricole du Bénin, à travers ses interventions sur des questions transversales telles que l’éducation, les infrastructures, la gouvernance et l’emploi des jeunes. Mais c’est surtout l’engagement de Boni Yayi pour la cause agricole sur le continent qu’il a tenu à saluer. « Le président est très engagé sur la question du développement agricole en Afrique. Le rôle du FIDA est d’accompagner les efforts des leaders africains sur le continent », indique-t-il.

L’investissement dans le secteur agricole en Afrique reste un défi sur lequel le FIDA ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Pour l’institution, les investissements agricoles sur le continent doivent être ciblés sur la création d’un secteur dynamique de petits exploitants. « Un secteur rural énergique génère une demande locale de biens et services produits localement qui peut, à son tour, stimuler la croissance d’emplois non agricoles dans les services, l’agroalimentaire, et la petite manufacture », soutient-elle.

Les statistiques du FIDA indiquent que l’agriculture, essentiellement à petite échelle, représente environ 30% du PIB des pays d’Afrique subsaharienne, au moins 40% de leurs exportations et 80% des recettes d’exportation. L’institution souligne que le potentiel de ces chiffres restera inexploité sans l’adoption de politiques favorables au développement et à l’expansion de l’agriculture, comme ce fut le cas au Vietnam et en Chine.

 

Au Bénin, le FIDA contribue au financement du Projet d’appui à la croissance économique rurale (PACER) doté d’une enveloppe globale de 47,8 millions de dollars. En février dernier, le Bénin a négocié auprès de l’institution le financement du Projet d’appui à la promotion des services financiers ruraux adaptés (PAPSFRA), évalué à 32 millions de francs CFA. La signature de l’accord de financement est attendue dans les tout prochains jours.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 05:02

Seance-de-travail-du-PR-avec-les-travailleurs-de-la-FIDA--.JPGLes efforts que déploie le gouvernement pour relancer la production agricole ont été salués, hier mercredi 22 mai, par le directeur général de la FAO, à l’issue d’une visite du chef de l’Etat au siège de l’institution à Rome.

 

Par Gnona AFANGBEDJI, Envoyé spécial à Rome

Photo : Jules AMOUZOUNVI

 

S’il n’a pas encore tutoyé la révolution verte à laquelle il aspire, le gouvernement peut se réjouir des efforts qu’il déploie pour booster la production agricole nationale. Les performances agricoles du pays ont été reconnues et saluées hier par José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’Alimentation (FAO). « Le président de la République est un leader au sein de l’Union africaine qui montre comment les pays africains peuvent investir dans l’agriculture et du développement rural. Le Bénin s’est engagé en faveur de l’agriculture, en consacrant plus de 10% de son budget au développement rural. Le pays est un exemple qui peut montrer comment l’Afrique peut nourrir l’Afrique car le Bénin produit actuellement du maïs et du riz qui sont utilisés pour aider les populations de la région du Sahel qui sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire », indique-t-il, à l’issue d’une visite de Boni Yayi au siège de l’agence onusienne à Rome. José Graziano da Silva reste convaincu que le continent africain regorge aujourd’hui de grands leaders déterminés à montrer au reste du monde comment on peut stimuler la croissance économique à travers le développement de l’agriculture. Le directeur général de la FAO a annoncé la tenue fin juin prochain à Addis-Abeba, d’une réunion sur l’agriculture à laquelle le président de la République devrait part en tant que champion de la promotion agricole en Afrique. « Nous avons l’intention d’établir un fonds fiduciaire avec des ressources qui viendront des pays africains et du secteur privé, pour aider les plus pauvres du continent », confie-t-il.

 

Agriculture au service de l’emploi !

« La question de la sécurité alimentaire, la question de la résorption du chômage des jeunes doivent passer par l’agriculture. Je suis venu porter ce message au directeur général de la FAO et l’encourager », confie le président de la République qui estime que la FAO est l’instrument par excellence sur lequel il faut compter dans la croisade contre la faim dans le monde.  Pour Boni Yayi, il est aujourd’hui indispensable d’organiser la connexion entre les outils que déploie l’agence onusienne et les initiatives lancées au plan mondial pour gagner la bataille de l’insécurité alimentaire. Il fait surtout allusion à l’Alliance sur la sécurité alimentaire lancée à Aquila, en Italie, dont les pays africains attendent encore les engagements promis par les partenaires essentiels. Tout comme l’alliance pour la sécurité alimentaire et la nutritionnelle initiée par l’administration Obama, en marge du sommet du G8, en mai 2012 à Washington. « Il faut reconnaître la corrélation nette entre l’agriculture et la résorption du chômage des jeunes », insiste le chef de l’Etat pour qui l’augmentation du budget de l’agriculture à hauteur de 12% des dépenses d’investissement du Bénin répond à cette ambition. Il indique que la multiplication de centres agricoles de type Songhaï dans plusieurs localités du pays vise à promouvoir de l’entreprenariat agricole et surtout à faire des jeunes, de véritables créateurs de richesse agricole.

Vingt-deux projets sont actuellement en cours d’exécution au Bénin, sous financement de la FAO pour un montant global de 4 805 703 dollars. Pour le biennal 2012-2013, le Bénin a pu décrocher trois nouveaux projets pour un montant global de 920 000 dollars. Le pays devra également bénéficier d’importants financements de l’agence onusienne dans le cadre du Programme Telefood. Les projets Telefood visent à donner un espoir à de nombreux femmes et enfants qui manquent de moyens concrets de subsistance. Les projets en cours d’adoption au niveau du Bénin concernent la production agricole, la pêche, l’élevage, l’apiculture et l’appui aux initiatives des jardins potagers scolaires.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 18:26

TalonLe juge désavoué

 

La décision est tombée il y a quelques minutes. Elle était attendue depuis des semaines et chrystalisait l'attention de l'opinion publique. En effet la justice française donne jusqu'au 18 Septembre aux autorités béninoises pour fournir le complément d'informations nécessaire afin de trancher définitivement dans cette affaire.

 

Mais la première analyse de cette décision est le fait que la justice française a décidé d'ignorer la décision du non lieu du juge Houssou qui était juste scandaleusement ridicicule comme nous l'avions montre dans nos autres articles.Cela montre que lorsque de vrais magistrats de qualité observent de manière impartiale ce dossier on ne peut pas écarter d'un revers de main les soupçons qui se confirment.

 

L' étau se resserre autour de Talon..

 

Publié par Beninois Revolte

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 05:38

GbadamassiComment analysez-vous l’ordonnance du juge Angelo Houssou au sujet de la tentative d’empoissonnement du Chef de l’Etat et la tentative de coup d’Etat ?

La décision du juge n’est pas la fin de la procédure. Ce n’est pas une décision définitive. Maintenant, il faut faire confiance à la Chambre d’accusation juge du second degré. Il y a un seul juge qui ne se trompe pas. C’est le juge suprême. Après sa décision, il n’y a pas d’appel. Et j’invite le peuple béninois non seulement à faire confiance à la justice de notre pays mais à ce juge suprême.


Quelle impression vous laissent les marches de soutien au Chef de l’Etat ?

Les marches ne sont pas organisées pour influencer la décision du juge. C’est un soutien moral au président de la République. C’est lui qui a le destin de notre Nation. C’est une tradition africaine. Quand quelqu’un a de problèmes. Cela n’a pas de liens avec la décision du juge. Moi je suis un légaliste. Et je dis que dans le fond, la Chambre d’accusation a encore quelque chose à dire.

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 12:20

L’information est tombée comme un coup de massue sur la tête de ceux qui croyait encore en l’indépendance de la justice Béninoise. Alors que le peuple Béninois retenait son souffle en attendant le verdict de la justice française  prévue pour le Mercredi 22 Mai prochain,  le Juge d’instruction Béninois en Charge du dossier s’est empressé de prononcer «  Un non lieu Général »  dans les affaire Tentative d’empoisonnement et Tentative de Coup d’Etat., ordonnant la libération immédiate de toutes les personnes impliquées dans ce dossier.. Le parquet de Cotonou a toutefois interjeté appel suspendant ainsi ladite décision.

Le non en lui-même n’intrique pas car il s’agit d’une décision de justice comme tout autre et le juge Angelot HOUSSOU est dans ses prérogatives. Ce  qui donne à réfléchir par contre, c’est la la coïncidence de calendrier. «  trop juste » pour être neutre s’exclamait l’autre. En effet le récent voyage du Juge d’instruction en Europe faisait déjà craindre à certains observateurs qu’un contact entre TALON et lui n’aboutissent à une décision rocambolesque en faveur du Commanditaire présumé de 2 coups d’Etats en l’espace de 3 mois. Le fait que cette décision intervient à la veille de la décision de la justice française, autorise également des doutes.

En effet les résultats des analyses effectués par les laboratoires du FBI apportaient les preuves qui manquaient à ce dossier et il était désormais presqu’illusoire de croire en la non extradition de TALON et de BOCCO. C’est là que la Père Angelot intervient pour sauver le brigand. Trop beau pour être vrai évidemment.  Cette décision parait d’autant plus téléguidé que ce juge d’instruction avait pris effectué plusieurs déplacement sur Paris pour transmettre les documents du dossier à la partie française et soutenir les mandats d’arrêts internationaux, par lui émis. Alors qu’on s’attendait à ce que la conviction de ce juge soit renforcée par les preuves à lui fourni par la FBI, c’est à tout le contraire qu’on assiste. «  KOOOOOOOOOOOOOOYI l’argent a-t-il encore circulé » ? s’interrogeait l’ami ?

On parle de milliards de francs CFA que l’affreux TALON aurait encore déboursé pour sauver sa peau et celle de ses acolytes…. L’âme de ce jeune juge a-t-il donc succombé à l’appel des milliards de TALON, Angelot après Zoubé et CISSE aurait donc aussi vendu son âme, trahit son pays et salit sa corporation pour  de l’argent maitre. Votre aimable serviteur s’emploie à dénicher d’avantage de preuves dans les jours à venir pour mieux vous éclairer..

Wait and See..

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