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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:54

Le Bénin et le Nigeria viennent de poser un nouveau jalon dans le processus de développement et d'intégration de l'économie régionale. La frontière de Semè-Kraké a servi de cadre ce vendredi 24 octobre 2014 au lancement des travaux de construction du poste frontalier juxtaposé de la localité, sous le double parrainage des présidents Boni Yayi du Bénin et Goodluck Jonathan du Nigeria.


Lentement, mais sûrement, l'intégration des économies de la sous-région ouest africaine se renforce. Plusieurs initiatives sont à mettre à l'actif de cet idéal qui reste l'une des préoccupations majeures des dirigeants de l'espace CEDEAO. C'est dans cette veine qu'il faut inscrire le lancement ce vendredi du poste frontalier juxtaposé de Sèmè-Kraké. Précédemment lancé en 2010, puis abandonne suite aux défaillances de l'entreprise chargée de sa réalisation, le chantier de poste frontalier juxtaposé de Semè-Kraké fait partie intégrante du projet régional de facilitation des transports et transit, mis en chantier par la CEDEAO avec le soutien de l'Union Européenne, en guise de réponse aux tracasseries de toutes sortes, qui freinent l'élan des échanges commerciaux imter-Etats.
Pour le Chef de la délégation de l'Union européenne Josep Coll, ce projet est la matérialisation d'un processus d'intégration régionale irréversible. S'appuyant sur l'expérience de l'Union européenne, il salue cette vision d'intégration des dirigeants de l'espace CEDEAO qui font de la libre circulation des personnes et des biens, un enjeu majeur de développement. "Que ce soit dans le secteur des transports, de l'énergie, du maintien de la paix ou du commerce, les liens entre les États d'Afrique de l'ouest se resserrent et participent au développement régional et à la lutte contre la pauvreté", s'est-il réjoui. L'Union Européenne, à en croire Josep Coll, apporte au titre du projet une contribution de 91 millions d'euros, soit plus de 60 milliards de francs cfa, notamment pour la construction des postes juxtaposés de Malanville à la frontière Bénin-Niger, de Noépé à la frontière Ghana-Togo, et et de Sèmè-Kraké à la frontière Nigeria- Bénin.
Pour le président de la commission de la CEDEAO Désiré Kadré Ouédraogo, il s'agit d'un projet intégrateur, essentiellement conçu pour booster le commerce entre les États de la CEDEAO qui, du fait des lourdeurs et retards aux frontières, se situe aujourd'hui autour de 15% des échanges commerciaux de la région. Il offre également d'autres avantages, ajoute-t-il, en ce qu'il servira de plateformes pour la mise en œuvre des mesures de facilitation, telles que le guichet unique pour accélérer le traitement de la documentation, la gestion intégrée des frontières, l'inter connectivité des systèmes douaniers, etc. D'autres dispositions sont également prévues, à en croire Kadré Ouedraogo, dont le cadre juridique composé d'une loi régionale et des manuels de procedures opérationnelles, d'une connectivité des systèmes d'information et d'un modèle de gestion.
Le président nigérian s'est dit heureux de prendre part à cette cérémonie qui marque un nouvel élan dans les échanges commerciaux, non seulement entre le Bénin et son pays, mais également entre tous les pays de la CEDEAO. Pour lui, en se proposant d'harmoniser et de mutualiser les procédures et pratiques aux frontières, cet important projet du corridor Abidjan-Lagos, impactera à coup sûr toute l'économie sous régionale. Il a également saisi l'occasion pour rappeler les multiples défis auxquels fait face la sous-région ouest africaine, au nombre desquels figure le terrorisme qui constitue une menace pour la sécurité et la stabilité des pays. Il trouve à travers la mise en place de ces postes frontaliers juxtaposés, un début de solution à cet épineux problème.
De son côté, le président Boni Yayi a salué cette vision partagée des deux Etats, qui n'ont de cesse de réfléchir sur les principales préoccupations de leurs deux peuples, de ceux de la sous-région et du continent tout entier. Pour le président béninois, c'est cette communauté de vues qui est à l'origine de ce projet qui unifie davantage les peuples nigérian et béninois, tout en favorisant l'accroissement des échanges avec l'ensemble des pays la CEDEAO. "Être a Krake, c'est être au Nigeria, et vice versa, d'où l'importance de ce poste de contrôle", confie Boni Yayi. Il a salué tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, en particulier l'Union européenne qui a toujours fait preuve d'une disponibilité légendaire aux côtés de la CEDEAO. Il n'a pas manqué d'encourager le Nigeria pour les efforts qu'il déploie contre la secte islamiste Boko Haram qui constitue une menace sérieuse pour l'ensemble de la sous région. Il a réaffirmé à son homologue nigérian le soutien et l'engagement du Bénin pour venir à bout de ce péril djihadiste, notamment dans le cadre l'initiative régionale de lutte contre le terrorisme. "Ensemble, nous sommes plus forts. Unis, nous sommes plus forts", conclut le Chef de l'Etat béninois.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Intégration régionale Yayi et Goodluck relancent les travaux de construction du poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 04:29

nouv-0551.JPGLe président nigérien Issoufou Mahamadou a effectué une brève visite  de travail en terre béninoise, ce mardi 3 septembre 2014. De retour du Kenya où il a pris part au sommet sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, le Chef de l'Etat nigérien est venu faire avec son homologue béninois le point de la coopération bilatérale benino-nigérienne, notamment les grands projets conjoints en cours d'exécution.

 

Issoufou Mahamadou s'est dit très heureux de fouler à nouveau le sol béninois pour échanger avec son frère et ami le President Boni Yayi. Après un tête à tête au Palais de la Marina, les deux chefs d'Etat se sont rendus successivement sur le chantier de construction de la nouvelle gare de l'Organisation commune Bénin-Niger (OCBN) et au port de Cotonou. 

A la gare OCBN, ils ont eu droit a une visite guidée de l'infrastructure en construction. Il s'agit d'une infrastructure moderne, dotée d'une  Blue Zone, constituée d'une salle de jeux, d'un cybercafé et d'un restaurant VIP, ce qui, de l'avis du Directeur général de l'OCBN Issiakaou Souleymane générera d'importants emplois. Les travaux, rassure-t-il, avancent normalement et seront livrés d'ici le premier janvier. nouv-0552.JPG

Le président béninois a fait la genèse de ce mégaprojet dénommé boucle ferroviaire qui vise à relier à terme, via le réseau ferroviaire plusieurs pays de la sous région, notamment le Togo, le Niger, le Burkina-Faso, la côte-d'Ivoire et notre pays. Ce projet, rappelle le Chef de l'Etat, a fait l'objet de plusieurs concertations dont la toute première s'est tenue à Ouagadougou. Les échanges bilatéraux entre le Bénin et le Niger, déjà unis par l'OCBN, se sont poursuivis à Cotonou le 7 novembre 2013 pour le segment concernant les deux pays et ont abouti au montage financier du projet de même qu'au choix du partenaire stratégique, indique Boni Yayi. D'un coût global de l'ordre de 1200 milliards de francs cfa, le financement de l'axe Cotonou-Niamey sera assuré par une société mixte au capital de 70 milliards. La répartition du capital de la société et le financement du projet sont repartis comme suit: 10% pour chacun des deux États, 20% pour leur secteur privé respectif et 40% pour le partenaire stratégique, en l'occurrence le Groupe Bolloré qui a entre autres missions, d'assurer le préfinancement du projet. Au titre du secteur privé béninois, poursuit Boni Yayi, le président Boni Yayi a saisi l'occasion pour inviter le PDG de Pivot Network, notre compatriote Samuel Dossou Aworet à se joindre au partenaire stratégique Bolloré en vue d'un démarrage du chantier côté béninois. Car, conclut le Chef de l'Etat, la construction des rails Niamey-Dosso, longs de 140 km, a déjà démarré et avance à grands pas. 

 

Le président nigérien s'est également réjoui des progrès enregistrés par ce projet qui est un symbole d'intégration économique, non seulement entre le Bénin et le Niger, mais aussi au plan sous régional. Il a salué le leadership du président Boni Yayi qui a permis de dénouer toutes les difficultés qui ont jalonné l'évolution du dossier. Il lance à son tour un appel vibrant aux secteurs privés des deux pays, singulièrement au magnat béninois Samuel Dossou en vue de mener toutes les diligences nécessaires à l'accélération du projet. Il invite à cet effet ce dernier et le gouvernement béninois à honorer de leur présence la cérémonie de mise en service des rails Niamey-Dosso, prévue le 18 décembre prochain, à l'occasion du 56ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger. 

 

Boni Yayi et Issoufou Mahamadou au port de Cotonou

 

Les deux Chefs d'Etat se sont également rendus sur la plateforme portuaire pour visiter les nouveaux équipements de cette infrastructure qui joue un grand rôle dans les échanges commerciaux entre le Bénin et le Niger. Les autorités du port de Cotonou ont fourni au président nigérien les détails sur la part du trafic nigérien sur l'ensemble du trafic du port de Cotonou. Selon Samuel Batcho, Directeur général du port, le trafic en direction du Niger tournerait autour de 3 millions de tonnes par an. Le port de Cotonou, avec sa capacité de 20 à 22 millions de tonnes, dispose d'une marge suffisante pour accueillir toutes les marchandises destinées au Niger, rassure-t-il. Au sujet des portiques pour le déchargement des marchandises, Samuel Batcho,  chacun des deux portiques, confie-t-il, a une cadence de 40 mouvements par heure, ce qui est une avancée technologique notoire dans les opérations de déchargement au port. Deux autres portiques seront bientôt installés, annonce-t-il.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 04:58

yayi1.jpgLe chef de l'Etat a tenu une importance de travail ce lundi 25 août 2014 au palais de la République avec avec l'administration douanière, en présence du tout nouveau ministre en charge des finances, Komi Koutché. Le but de cette rencontre est de trouver les mesures appropriées, pour accroître les performances de cette régie. 

 

Le Président Boni Yayi n'entend pas pas baisser la garde, face à l'impératif de la relance économique de notre pays. Les dernières informations émanant de l'arrière-cour des disciples de St Mathieu ne semblent pas plaider en faveur d'une amélioration substantielle de la trésorerie de l'Etat, ce qui risque d'hypothéquer la réalisation des nobles ambitions de développement que poursuit notre pays. C'est pour mieux en appréhender les contours et trouver les réponses idoines à cette épineuse question que le Président Boni Yayi a organisé ce lundi un déjeuner de travail, à l'intention de l'administration douanière et des principaux opérateurs économiques du port de Cotonou.

Au terme de la séance tenue à l'abri des médias, d'importantes mesures ont été prises, à en croire le ministre en charge des finances Komi Koutché qui voit dans cette rencontre le thérapie appropriée pour l'amélioration de l'efficacité de la régie douanière, chère au Chef de l'Etat. Selon lui, plusieurs facteurs exogènes impactent aujourd'hui très négativement les performances de nos  douanes, dont entre autres  la construction de nouveaux ports au Nigéria, le désarmement tarifaire sur certains produits importés vers ce même pays dans le cadre du Tarif extérieur commun de la TEC de la CEDEAO. "Tous ces facteurs constituent des menaces sur lesquelles  il faut anticiper", prévient-t-il avant d'évoquer les mesures internes envisagées pour une bonne performance des régies financières. L'une des actions préconisées est l'accélération des procédures au niveau du guichet unique, de sorte à valider les  bordereaux de frais unique (BFU) en 15 minutes. Le ministre Komi Koutché a également mis un accent particulier sur la qualité de la dépense.  "La qualité de la dépense est une action prioritaire. Nous allons faire en sorte qu’il y ait un bon contrôle au niveau de la chaine d’exécution. Et comme mesure immédiate, nous avons dit que pour le reste de l’année, on doit privilégier les dépenses d’investissement », confie le nouvel argentier national qui annonce dans ce cadre une remise à plat du référentiel des prix en vogue au niveau de l’administration publique. " Vous constatez par exemple que des ordinateurs que nous achetons en privé à 300 000 francs CFA sont livrés à l’administration à 900 000 francs CFA. Si nous arrivons à rationaliser la qualité de nos dépenses, nous pourrions dégager assez de ressources pour faire face à d’autres dépenses prioritaires », préconise-t-il, tout en soulignant l'urgence de remettre l'inspection générale des finances dans sa mission avant-gardiste de contrôle, avant le paiement des dépenses d'une certaine hauteur pour limiter les dépenses fictives.

S'agissant du règlement des factures aux opérateurs économiques, le ministre des finances promet, sur instruction du Chef de l'Etat, de faire en sorte que les chèques du trésor, évalués à près de 22 milliards de francs cfa soient immédiatement couverts, en repose aux plaintes des opérateurs bancaires, présents à la séance. "Ce qui permettra, conclut-il, de donner un souffle aux opérateurs économiques".

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 04:26

Yayi-abomey.jpgLe Président Boni Yayi a pris part, ce dimanche 24 août 2014, à l'édition 2014 du pèlerinage marial de la grotte d'Arigbo, qui coïncide avec la commémoration des soixante ans de cette grande retrouvaille spirituelle. A cette occasion, le Président de  la Conférence épiscopale du Bénin, Mgr Antoine Ganyé a été élevé au grade de grand maître de l'ordre national du Bénin.

 

Les manifestations entrant dans le cadre de la commémoration des soixante ans du pèlerinage marial de la grotte d'Arigbo se sont déroulées ce dimanche 24 août 2014 sur le site de la cathédrale Notre Dame d'Arigbo de Dassa-Zounmé. Plusieurs personnalités de la République et des milliers de fidèles catholiques venus des quatre coins du monde, ont pris part à cette célébration, aux côtés des sommités de l'église catholique de notre pays, honorée pour la circonstance par la présence effective du Chef de l'Etat, accompagné de son épouse et de plusieurs membres du gouvernement.

A cette occasion, les différentes ambitions du chef de l'Etat pour l'église catholique en général et le pèlerinage marial de Dassa en particulier ont été rappelées par le clergé. Il s'agit entre autres de la transformation  programmée de ce haut lieu de la spiritualité en un véritable pôle de convergence de tous les catholiques du monde entier à l'instar de Notre Dame de Lourdes en France et de Notre de Fatima au Portugal. Le Président Boni Yayi envisage également en faire une véritable plateforme touristique qui portera plus haut le flambeau de notre pays.

Le clou de cette célébration est l'élévation au grade de grand maître de l'ordre national du Bénin, de l'archevêque de Cotonou et Président de la conférence épiscopale du Bénin Mgr Antoine Ganyé, qui est aussi le premier évêque du diocèse de Dassa. L'heureux récipiendaire a chaleureusement remercié le Chef de l'Etat, qui, à travers cet acte, honoré selon lui, au-delà de sa personne, tout le clergé et la famille catholique de notre pays. Il a également promis œuvrer, a l'aune de cette distinction, et avec le soutien de l'église, à l'édification d'un Bénin uni, pacifique et mieux réconcilié.

La célébration a pris fin par la visite et le recueillement du Chef de l'Etat auprès de la statue de la sainte vierge.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 04:02

Boni yayi ouidah1Le président Boni Yayi s'est entretenu ce vendredi 22 août 2014, avec plusieurs personnalités et délégations. Outre les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'eau, etc,  les questions d'infrastructures routières constituent l'un des points majeurs de ces audiences, avec l'annonce du démarrage, courant septembre, des travaux de bitumage de la route Djèrègbé-Dja-Owodé.

 

Les multiples calvaires des usagers de l'axe Djèrègbé-Dja-Owodé-Frontière du Nigeria seront bientôt un lointain souvenir. Reçu en audience ce vendredi par le Chef de l'Etat, Yaya Adéoti, PDG de l'Entreprise Adeoti, est allé rassurer Boni Yayi des dispositions prises par sa société pour le démarrage de cet important chantier dans les échanges commerciaux avec le Nigeria. A l'en croire, le matériel est déjà mis en place en vue d'un démarrage effectif des travaux, au plus tard le 1er septembre, prochain. Quant au projet de bitumage de la Route des pêches, les formalités sont quasiment achevées et les travaux démarreront également en septembre, selon Yaya Adéoti. 

Avec l'ambassadeur du Japon près le Bénin, Daini Tsukahara, il a surtout été surtout question des projets financés au Bénin par l'empire du soleil levant, notamment l'hôpital d'Allada, le projet hydraulique de Dassa-Zoumè. Le premier projet suit son cours normal, avec le séjour de deux missions japonaises qui mènent actuellement des études en vue de déterminer le niveau d'intervention de la partie japonaise. Les mêmes diligences sont menées le projet hydraulique de Dassa-Zounmé et celui Banikoara, rassure le diplomate nippon.

Quant à la directrice régionale et Représentante de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Hassana Alidou, elle est allée réaffirmer la disponibilité de son institution a soutenir notre pays dans ses efforts pour la promotion de l'éducation et de la culture qui, selon elle, constituent des secteurs prioritaires le l'UNESCO, en raison de leur rôle dans le développement. A cet effet, Hassana Alidou promet l'appui de l'UNESCO à notre pays, dans le cadre de la refonte de son système éducatif. 

De son côté, Edorh Amegnizi Maurace, gouverneur du district 9102 du Rotary club international regroupant le  Ghana, le Togo, le Niger et notre pays, est allé rassurer le Chef de l'Etat de la disponibilité de son institution à renforcer sa coopération avec le Bénin, notamment dans les questions humanitaires. Après l'éradication de la poliomyélite, la distribution de moustiquaires, et l'équipement de l'hôpital de Nikki, le rotary international entend s'investir désormais  au Bénin dans le domaine de la télémédecine, annonce-t-il.

Enfin, le président Boni Yayi a reçu le maire de Segbana Orou Mora Inazan, en présence du ministre en charge des mines, Barthélémy Kassa, au sujet de la route Kandi-Segbana, qui connaît quelques blocages en raison des carrières d'or identifiées sur l'emprise de ce chantier, après les récentes opérations de scanning du sous- sol béninois. Le ministre Kassa,  promet instruire l'administration des mines aux fins des dispositions idoines pour faciliter le déroulement normal des travaux. Il annonce une visite de terrain de l'administration minière pour l'identification des zones de moindre concentration, vers lesquelles le chantier pourrait être orienté, en vue de limiter les pertes de cette matière précieuse tout en favorisant l'évolution normale du chantier.

 

Bruno OTEGBEYE Cell.Com/PR

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 05:42

couleurs-nationales.jpg(Démarrage ce jour de la rencontre des directeurs de la décentralisation)

Du jeudi 14 au vendredi 15 août 2014 se tiendra à Cotonou, la 3ème session ordinaire de la CADDEL (Conférence africaine de la décentralisation et du développement local). Sont attendus à Cotonou, 53 ministres et directeurs africains en charge de la décentralisation. A ces derniers, s'ajouteront des directeurs techniques de la GIZ/ CADDEL (Coopération allemande) et d'autres partenaires techniques et financiers.

 

Renforcement de la gouvernance locale pour la paix, la sécurité et le développement local» sera le thème directeur de la 3ème session ordinaire de la CADDEL. En guise d'éclairage à la Conférence des ministres de la décentralisation en Afrique, la rencontre des directeurs de la décentralisation en Afrique débute ce jour et prendra fin le mercredi 13 août 2014. Elle permettra de baliser le terrain, en vue de faciliter les travaux de la Conférence des ministres africains de la décentralisation. Durant trois jours, les directeurs de la décentralisation en Afrique aborderont entre autres points: l'examen des échanges réalisés par la CADDEL de 2011 à 2014; des échanges d'informations sur les dynamiques actuelles, les défis et les perspectives; l'intégration du Comité technique spécialisé et I ‘Introduction des nouveaux outils (Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du Haut conseil des autorités locales). Cette conférence panafricaine réfléchira sur la corrélation qu'il y a entre la trilogie: «paix, sécurité et développement local ». Cette trilogie est d'autant plus d'actualité en Afrique, quand on se réfère aux attentats et autres exactions qui deviennent légion sur le continent africain. Or, le dernier rapport de l'OMS mentionne qu'un homme stressé, produit le tiers de ses capacités. D'où la nécessité pour les décideurs africains de prendre à bras le corps l'aspect sécuritaire qui s'avère très important dans le développement à la base. Le continent africain est de plus en plus en proie à l'insécurité, toute chose qui ne favorise pas la paix, partant le développement au niveau local. Les ministres, à la faveur de leurs travaux, procèderons à l'élection des nouveaux responsables par zones. Au terme de la session, la CADDEL deviendra un organe technique de l'Union Africaine et le Bénin, à travers la personne de Isidore Gnonlonfoun, Ministre béninois chargé de la décentralisation, présidera jusqu'en 2017 aux destinées de cette structure faîtière de la décentralisation en Afrique. Ces assises sur la décentralisation en Afrique auront lieu à Bénin Marina hôtel de Cotonou.

Charles Élisée DEDEGBE – LE MUNICIPAL

 

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 03:15

Idriss-deby-Yayi.JPGLe président tchadien Idriss Deby Itno a été l'invité d'honneur du Bénin a l'occasion des commémorations marquant le 54eme anniversaire d'accession a la souveraineté internationale du Bénin. Occasion pour lui de faire un tour d'horizon des sujets d'intérêt commun avec le président béninois Boni Yayi. 

 

 

Le séjour de 48 heures effectué par le président tchadien Idriss Deby Itno a l'occasion du 54 eme anniversaire de l'indépendance du Bénin semble bien rempli. Accueilli à sa descente d'avion dans la matinée du vendredi 1er août par une forte délégation conduite par le Président Boni Yayi en personne, Idriss Deby a pris part quelques heures apres au traditionnel défilé militaire qui a eu pour cadre le Boulevard des Armées. Après la cérémonie officielle, un dîner de gala a été offert en son honneur par le président Boni Yayi au Palais de la Marina. Mais le séjour du président tchadien n'a pas été que festif. Plusieurs questions de coopération bilatérale et d'intégration africaine ont été abordées en tete a tête entre les deux Chefs d'Etat, pour le renforcement de l'axe Cotonou-Ndjamena déjà très solide. Aux termes de la visite, Idriss Deby a confié a la presse ses impressions sans oublier de faire la synthèse des questions évoquées. 

"J'ai pris part aux côtés du peuple béninois à cette grande rencontre nationale. Nous avons suivi avec intérêt le déroulement des festivités qui marquent une étape de l'histoire du peuple béninois et de l'Afrique. Cela a été aussi loccasion pour nous déchanger dans le cadre dune vision commune de la coopération, voir comment nous pouvons évoluer ensemble. On a souvent parlé de la renaissance, il faut faire en sorte que cela soit une réalité. Cela ne peut se faire que sil y a une cohérence et une concertation au niveau des chefs dEtat, soutient-t-il avant d'evoquer le prochain sommet Usa-Afrique sur lequel il dit prtager une vision commune avec le president Boni Yayi. 

Abordant l'etat de l'axe Cotonou-Ndjamena, le president tchadien n'a pas cache sa satisfaction quant progres enregistres dans les echanges entre les deux oqys ces dernieres annees. "En ce qui concerne la coopération bilatérale, confie-t-il, elles sont excellentes. Les deux peuples se connaissent bien. Nous avons des Tchadiens qui font bouger léconomie ici, et à partir du port de Cotonou, cest un pays stable et un signal fort pour que les hommes daffaires se tournent vers ce pays. De plus en plus, les importations tchadiennes ont connu une remontée assez significative à partir du port de Cotonou.", s'est-il rejoui, avant de s'envoler pour une autre destination.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 03:07

aout-2014-b.jpgLe peuple béninois a commémoré ce vendredi 1er août 2014, le cinquante quatrième anniversaire de son accession a la souveraineté internationale. A cette occasion, le Chef de l'Etat, honoré par la présence de son homologue tchadien Idriss Deby Itno, a présidé la cérémonie officielle sur le Boulevard des Armées, entouré du gratin politique national et d'une immense foule de curieux. 

 

La cérémonie dont l'acte numéro 1 est la présentation et la salutation du drapeau national, a été essentiellement marquée par le défilé militaire, après une prestation de majorettes riche en couleur. Le défilé militaire s'est déroulé en trois phases importantes avec l'accompagnement de la musique de la gendarmerie nationale et de la police nationale. 

La première de ces différentes phases est le défilé pédestre qui a tenue en haleine près de deux heures d'horloge le gratin de personnalités et une foule de curieux amassée sur l'esplanade de l'Etoile Rouge. Elle a été marquée par le passage de plusieurs détachements composés de quelques pelotons chacun. 

Le premier détachement est celui des Anciens combattants, commandé par l'adjudant-chef Boniface d'Oliveira. Viennent ensuite ceux des écoles de Formation des Forces Armées et des Forces de Sécurité Publique et assimilées. Il s'agit notamment du détachement du Lycée militaire des jeunes filles (LMJF) de Natitingou et du Prytanée Militaire de Bembereke (PMB) commandé par le Capitaine de frégate Michel Dague. Il est constitué de deux pelotons  commandé respectivement par les Lieutenants  Espérance Kounoudji et Georges Madegnan. A ceux-ci, succèdent les détachements de l'Ecole nationale de police (ENP), dirigé par le Commissaire de police de  2ème classe Codjo Armand Azankpo, de l'Ecole nationale de la gendarmerie composé de deux pelotons et commandé par le Capitaine Étienne Houegban, de l'Ecole nationale des sous officiers (ENSO) de Ouidah commandé par le Chef de bataillon Lev Stano Adanhode, de l'Ecole nationale supérieure des armées (ENSA) de Porto-Novo commandé par le Lieutenant-colonel François Fonteclounon et de l'Ecole nationale des officiers (ENO) de Toffo composé de trois pelotons et commandé par le Lieutenant-colonel Éric Sosthene Dazan. Après le passage des écoles de formation, le défilé s'est poursuivi avec Ie détachement des douanes et droits indirects composé de quatre pelotons et commandé par le lieutenant-colonel Romaric Nephryx Danon, celui de la Direction générale des forêts et des ressources naturelles composé de trois pelotons et d'une section trophée, commandé par l'officier supérieur Adjakou Adjinda,  le détachement de la police nationale composé de neuf pelotons commandé par le Commissaire principal de police Yannick Legba, le détachement de la gendarmerie nationale composé de huit pelotons et commandé par le Chef d'escadron Firmin Boko. La dernière étape du défilé pédestre est réservée aux forces armées. Les trois composantes des forces armées, a savoir les forces aériennes, les forces navales et l'armée de terre constituent chacune un détachement. Celui des forces aériennes est composé de trois pelotons aux ordres du Commandant Hermann Avoceganh. Celui des forces navales est composé de trois pelotons commandé par le Capitaine Corvette Hounkpatin. Celui de l'armée de terre vient fermer le bal de la parade pédestre avec huit pelotons, sous le commandement du Lieutenant-colonel Appolinaire Eke. 

 

S'agissant de la deuxième phase du défilé, elle est consacrée a la parade de la cavalerie montée du 24eme escadron de Blindé de Reconnaissance (24eme EBR) basée à Patakou, commandée par le Capitaine Fidèle Toudonou. Occasion pour ces cavaliers de la République de démontrer leur savoir-faire militaire. 

 

Enfin, les festivités officielles de l'édition 2014 de la fête de l'indépendance du Bénin ont connu leur épilogue avec le défilé motorisé. A cette phase, les engins et véhicules de la police nationale, de la douane, des eaux, forêt et chasse, de la gendarmerie nationale, de l'armée de terre, et ceux des forces navales ont émerveillé le public à travers des parades émouvantes. 

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 17:04

karim-wade.jpgLe procès de Karim Wade et de ses présumés complices devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) s'est ouvert jeudi matin à Dakar dans une ambiance électrique.

On l'avait aperçu pour la dernière fois le 15 avril 2013, sortant de la résidence familiale du Point E, à Dakar, le visage grave, escorté par une poignée de gendarmes en civil. Quinze mois plus tard, jeudi 31 juillet, le voilà qui réapparaît dans le box des prévenus de la salle n°4 du palais de justice de Dakar, encadré par une copieuse escorte du GIGN en tenue d'intervention, pour certains encagoulés. Vêtu d'un caftan et d'une écharpe d'un blanc immaculé, Karim Wade provoque dès son apparition l'explosion de la salle d'audience, que plus de 1 500 personnes ont commencé à investir dès 8 h du matin. La clameur fait trembler les murs, tant ses supporteurs, jusque-là paisibles, semblent avoir envahi le moindre recoin de cette vaste salle d'audience assortie d'un balcon. Debout, électrisés, tous l'acclament et l'applaudissent, entonnant divers slogans : "Libérez Karim !" ; "Karim président !"…

Depuis son box, Karim Wade, debout, le visage enjoué et les bras tendus vers le ciel, fait le "V" de la victoire. Accusé par une Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) dont il conteste de longue date la compétence à le juger, l'ancien ministre savoure l'accueil que lui réservent ses supporteurs, lesquels avaient annoncé que ce procès ne serait pas celui de Karim Wade mais celui de la CREI, cette juridiction d'exception qui, selon plusieurs ONG, fait litière des droits de la défense.

"Karim président !"

Peu après, la cour, présidée par Henri Grégoire Diop, fait son apparition et déclare l'audience ouverte. Quand il appelle pour la première fois Karim Wade à la barre, une partie du public se met à scander : "Karim président !" Le magistrat suspend une première fois l'audience, et la cour se retire. Lorsqu'elle revient, Henri Grégoire Diop avertit qu'il ne tolérera aucun débordement dans le public, lequel observe désormais le silence. À la barre, Karim Wade décline son état-civil. Quand le président lui demande quelle est sa profession, le fils de l'ancien chef de l'État répond du tac au tac: "Banquier et actuellement prisonnier politique."Le ton est donné.

Les cheveux gris, le visage livide, affaissé sur un fauteuil roulant, le bras relié à une double perfusion, Bibo Bourgi n'est pas à son aise.

Vient le tour d'Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) de se présenter à la barre. Me Guedel Ndiaye, l'un des avocats de cet homme d'affaires sénégalais, français et libanais considéré comme le principal homme de paille de Karim Wade, s'avance alors vers le président pour lui présenter un certificat médical attestant que l'état de santé de son client ne lui permet pas de comparaître. Le président de la cour est d'ailleurs bien placé pour le savoir puisque deux jours plus tôt, les avocats de Bibo Bourgi plaidaient devant lui dans le cadre d'une requête visant à lui permettre de se rendre en France pour y recevoir d'urgence des soins médicaux. Souffrant d'une grave pathologie cardiaque, récemment aggravée par des complications rénales et par une maladie nosocomiale contractée à Dakar fin juin, Bibo Bourgi serait, selon ses avocats, "en danger de mort".

Mais le président Diop n'en a cure. À ses yeux, si Hosni Moubarak a comparu à son procès allongé sur un lit, pourquoi Bibo Bourgi ne pourrait-il se présenter devant la CREI ? Il délivre donc un mandat d'amener avant de suspendre à nouveau l'audience. Trente minutes plus tard, une spectatrice du procès reçoit un SMS de l'épouse de Bibo Bourgi confirmant que les forces de l'ordre se trouvent à la clinique du Cap, où elles le contraignent à les suivre.

Lorsque l'audience reprend après une longue interruption, le public découvre enfin le visage de cet homme d'affaires qui cultive à ce point la discrétion qu'aucune photo de lui n'a jamais été publiée dans la presse. Les cheveux gris, le visage livide, affaissé sur un fauteuil roulant, le bras relié à une double perfusion, l'homme n'est manifestement pas à son aise dans une salle d'audience. Soutenu par deux infirmiers, il viendra tout de même à la barre y confirmer son identité avant de retourner s'asseoir, avant que la cour ne l'autorise, une quarantaine de minutes plus tard, à regagner la clinique du cap. Au lendemain de cette première audience, Bibo Bourgi doit être examiné par deux médecins experts mandatés par la CREI pour établir si son état de santé est compatible avec sa présence au procès et si un risque pèse sur sa vie s'il ne reçoit pas en France rapidement les soins qu'il revendique.

Passes d'armes procédurales

Entre-temps, une jeune homme assis dans le public a provoqué un incident en accourant vers les magistrats comme s'il avait l'intention de les agresser. Rapidement ceinturé par l'imposant service d'ordre, le jeune métis a tout de même eu le temps de hurler : "Magistrats de la CREI, corrompus!" "Macky, corrompu !" Ambiance.

Entrecoupé de fréquentes suspensions, l'audience s'est poursuivie par l'appel des témoins, dont le nombre impressionnant laisse entrevoir que le procès est parti pour durer. Le président lui-même le confirme: "Tous les témoins demandés seront entendus. Le procès durera le temps qu'il faudra, nous sommes prêts à tout endurer."

Puis commencent les passes d'armes procédurales entre les avocats de la défense et le pool d'avocats de l'État du Sénégal. Les seconds font valoir qu'en vertu des textes qui régissent la profession d'avocat au Sénégal, plusieurs conseils de Karim Wade ou de l'un de ses co-prévenus, en tant qu'anciens ministres d'Abdoulaye Wade (Me El Hadj Amadou Sall, ancien garde des Sceaux; Me Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien premier ministre; Me Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères) ou de Macky Sall (Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères), ne sauraient participer à une procédure contre l'État et doivent se retirer. Les premiers leur renverront la balle en rétorquant que l'État du Sénégal n'est pas légitime à se constituer partie civile dans cette affaire.

Peu à peu, les esprits s'échauffent. À 14h, un avocat de Bibo Bourgi et l'un de ses confrères chargé des intérêts de l'État du Sénégal manquent d'en venir aux mains à la barre. Une énième fois, le président Diop, qui est apparu en partie dépassé par ce procès sensible, décrète une nouvelle suspension. L'audience devait se poursuivre à 16 h GMT par l'examen des nullités de procédure et des demandes de report du procès présentées par la défense.

 

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 15:01

consul_libanais_benin.jpgAssad Chagoury a été tué ce mercredi 30 juillet dans son véhicule alors qu'il se rendait à Lomé. C'est dans la localité d'Avépodzo à 14 km à l'est de Lomé que quatre hommes l'ont attaqué d'après la presse béninoise. Selon une agence de presse togolaise, l'attaque a eu lieu aux environs de 17 h 30.

 

Assad Chagoury, Président-Directeur Général de la société "La roche" présente au Bénin, était consul honoraire du Liban au Bénin depuis 1996. Il se rendait à Lomé pour l'inauguration de sa société dans la capitale togolaise prévue pour ce jeudi. Son assassinat laisse place à des interrogations. D'après un journal béninois, les malfrats n'ont emporté aucun bien de la victime n'a été emporté par les malfrats. Faut-il en déduire qu'il s'agit d'une exécution ?

 

 

 

Vincent Aguè

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