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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 08:51

Monsieur le Président, C’est avec tristesse que du bout de ma plume, je vous écris les lignes qui suivent. Mes charges au secrétariat général du parti et dans la coordination de l’Union fait la nation m’obligent, au moment où je dois prendre les responsabilités qui sont les miennes, à avoir une pensée pour ces nombreux militants du PRD et de l’Union fait la nation dont la fidélité, le dévouement et l’esprit de sacrifice m’ont marqué.


Porto-Novo, le 23 juin 2011

LE SECRETAIRE GENERAL A

MONSIEUR LE PRESIDENT DU PARTI DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE

Objet : Démission

Monsieur le Président, C’est avec tristesse que du bout de ma plume, je vous écris les lignes qui suivent. Mes charges au secrétariat général du parti et dans la coordination de l’Union fait la nation m’obligent, au moment où je dois prendre les responsabilités qui sont les miennes, à avoir une pensée pour ces nombreux militants du PRD et de l’Union fait la nation dont la fidélité, le dévouement et l’esprit de sacrifice m’ont marqué.

D’entrée, je voudrais féliciter les militants du PRD, le parti dans lequel je milite depuis 1991, pour l’endurance au combat et leur esprit de sacrifice. Pour ce que nous avons partagé et appris l’un de l’autre durant toutes ces années, j’exprime mes réels regrets. J’ai découvert, à l’épreuve que les militants du PRD sont de véritables militants et de grands militants. Je voudrais rendre hommage à ceux et celles d’entre eux, qui de jours comme de nuits, jours ouvrables ou non, sont prêts à tout braver pour porter très haut les idéaux du parti et soutenir systématiquement sans conditions, son président dans ses différents challenges. Mais malheureusement, tous ces vaillants et valeureux militants consentent de si lourds sacrifices dans la méconnaissance des dysfonctionnements au sommet du parti.

Monsieur le président, je voudrais également dire à tous les militantes et militants de l’Union mes vives félicitations pour le chemin parcouru en si peu de temps et malgré les handicaps subjectifs et objectifs, structurels et conjoncturels dont l’Union a souffert. Mes regrets pour le rêve non réalisé et l’expérience inédite restée inachevée et qui est aujourd’hui mise à mal par l’échec d’une candidature, d’un candidat pour qui nous nous sommes tous mobilisés et pour lequel chacun a donné le meilleur de lui-même.

A tous ces compagnons dévoués à la cause du PRD et de l’Union fait la nation, je dis félicitations, j’exprime mes regrets et je rends hommage, parce que par la présente, je viens donner ma démission du poste de secrétaire général du parti. Les raisons de ma démission sont multiples et vous les connaissez toutes, mais j’en retiens deux. D’abord, il s’agit du dysfonctionnement récurent des organes du parti. Je l’évoque parce que, selon toute vraisemblance et de l’avis de vos principaux collaborateurs, anciens comme actuels, ce dysfonctionnement est la cause de vos échecs successifs, des mésaventures du parti, mais également de tous les revers qu’essuient les militants depuis plusieurs années déjà. Ensuite, c’est la profonde divergence que j’ai avec vous sur la morale en politique et plus spécifiquement du sens de la parole donnée.

En ce qui concerne le disfonctionnement du parti, mon expérience à vos cotés me permet de soutenir qu’il est dû pour l’essentiel à la vision que vous avez d’un parti politique. Au PRD, elle s’est traduite dans la pratique par un fonctionnement défectueux des organes du parti. Figurez vous que pendant cinq ans, le bureau politique ne s’est réuni que deux fois et ce, après insistance du secrétaire général du parti et de votre directeur de cabinet. Quant à la direction nationale, elle ne s’est réunie qu’une seule fois. Alors qu’au terme de l’article 20 du règlement intérieur du parti, le bureau politique doit se réunir en session ordinaire au moins une fois par mois sous la présidence du président du parti et qu’au terme de l’article 38 des statuts le bureau politique ne peut être convoqué que sur les instructions du président du parti qui d’ailleurs en fixe l’ordre du jour. Et pourtant, des situations graves et déterminantes comme par exemple l’entrée du PRD dans l’Union fait la nation, votre désignation comme le candidat unique de l’Union, l’organisation pratique des élections présidentielles et législatives commandaient que le PRD se réunisse, se rassemble et se mobilise.

J’ai souvent pris sur moi la responsabilité d’assumer les critiques des camarades sans jamais leur indiquer que ces dysfonctionnements résultaient de votre aversion pour le travail en équipe, votre conception personnelle et patrimoniale du parti. Pour vous sortir de l’isolement et davantage vous renforcer, je vous ai proposé à maintes reprises de réunir autour de vous au tant que de besoin, un comité restreint composé du secrétaire général, de votre directeur de cabinet, du président du groupe parlementaire et au moins de trois vice présidents parmi les plus anciens que sont M. Saliou AKADIRI, Maire de Pobè, M. Ismaël TIDJANI SERPOS, ancien garde des sceaux et député expérimenté et Mme Collette HOUETO, ancienne ministre et 1e adjointe au maire de Porto-Novo.

Cette formule apparaissait, du moins de mon point de vue, comme une solution de rechange, plus légère que le bureau politique et la direction nationale dont vous ne vouliez pas. Elle vous permettrait de ne pas gérer seul, car seul on ne sait pas tout et on est plus faillible ; elle vous permettrait aussi de travailler en équipe, de peser et de soupeser par une équipe les décisions importantes dont vous ne pouvez pas seul envisager tous les contours. Hélas, cette proposition n’a pas reçu votre assentiment. Le seul moyen de contournement que j’ai trouvé et développé durant ces cinq (5) dernières années, c’est de réunir souvent les secrétaires nationaux et ceci en évitant soigneusement de heurter votre susceptibilité dont j’ai une parfaite idée.

Par ailleurs, l’article 73 des statuts du parti indique clairement que « l’investiture et les positionnements des candidats aux élections législatives relève du bureau politique ». Mais jamais ça n’a été le cas. Conséquence, les positionnements sont conduits par vous seul et en tenant compte exclusivement de ce que chacun et beaucoup ont fini par savoir, réduisant ainsi le militantisme, les sacrifices, la loyauté et le dévouement, bref, le mérite de vos compagnons d’aventure et ceux des militants au second rang, que dis-je, au dernier rang. Oui au dernier rang, comme l’illustrent d’ailleurs fort tristement les derniers positionnements aux élections législatives. Pire, en plus d’avoir méconnu les règles élémentaires de la méritocratie, les lois de la nature, les positionnements que vous avez faits ont cette fois-ci, comme jamais auparavant remis en cause les équilibres fondamentaux des deux grandes communautés qui constituent la plus grande base électorale du parti à savoir les goun et les yorouba.

Ainsi à Porto-Novo, dans la 19ème circonscription électorale, vous n’avez identifié, pour vous remplacer sur la liste, aucun de tous les cadres et notables goun qui vous ont servi et accompagné depuis si longtemps. Même pas ceux d’entre eux qui ont payé leur fidélité et leur dévouement à votre cause, de leur carrière, de leurs affaires y compris au prix de la prison. Ainsi, il n’y a aucun goun sur la liste, le seul député goun de Porto-Novo qui siège aujourd’hui, à l’Assemblée nationale nous est paradoxalement offert par la Renaissance du Bénin (RB). Il s’agit de l’Honorable Francis LOKO. De même, à Akpakpa, dans la 15ème circonscription, le PRD n’a positionné aucun yorouba, ni comme titulaire, ni comme suppléant. Le seul député yorouba de cette circonscription nous est aussi offert par nos amis de la RB. Il s’agit de l’honorable Kamarou ALI.

Vous le savez vous-même désormais, puisque vous avez le retour des réactions suscitées par vos choix. Ces positionnements, ont surpris plus d’un dans le parti, dans l’Union et même dans l’opinion. Dans cette surprise, certaines absences de la liste PRD parvenue à l’Union ont plus que surpris encore. Beaucoup sont ceux qui s’interrogent de l’absence sur votre liste de vos jeunes collaborateurs que les Béninois ont vus au front au lendemain de votre échec en 2006. Chacun voulait savoir ce qui s’est passé exactement.

Me concernant, il m’est revenu beaucoup de commentaires dont le plus choquant est que vous auriez dit que : « Mouka, je ne l’ai pas positionné parce que je ne l’aime pas ». Rien de plus pour choquer un homme qui a tout laissé et sacrifié pour se battre nuit et jour à vos cotés pour votre élection à la présidence de la République. Quoi de plus choquant ! Mais vraiment quoi de plus choquant ! Ne pas tenir constamment parole à mon égard est choquant, dire par-dessus le marché ne pas m’aimer est encore plus choquant. En quoi le positionnement sur la liste électorale peut-il relever du domaine de l’affection ? Je m’interroge.

Militant de section du parti à l’extérieur, responsable de structures verticales et horizontales depuis mon retour au pays et même après avoir été promu secrétaire général du parti au cours du congrès de décembre 2006, j’étais loin de penser que vous pouvez donner la moindre parole sans la tenir. Et pourtant au contact de la réalité, que de paroles données et non tenues à mon endroit et à l’endroit de beaucoup d’autres dont j’ai connaissance. Pour illustrer, je citerai un seul cas :

2006, « Mouka, je vais te faire député parce qu’à voir ce que tu as fait et comment tu t’es battu, ce n’est pas en une journée, ce n’est pas en une semaine encore moins en un mois, tu as tellement travaillé que, quand je m’écoute, je me dis qu’est ce que je peux te faire pour te récompenser ? Je vais te faire député ». Ainsi me parliez-vous quelques jours après les résultats des élections présidentielles de mars 2006.

2007, Quelques mois plus tard, après plusieurs autres confirmations de cette promesse, vous me disiez un jour à votre résidence à Porto-Novo : « Tu es le secrétaire général du parti, il n’y’ a pas de raison que tu ne sois pas à l’Assemblée nationale. C’est vrai, c’est une question d’argent mais laisse-moi faire ». De tels propos, vous les avez multipliés jusqu’au jour où vous me disiez de préparer deux dossiers de ma candidature aux élections législatives de 2007, un pour Cotonou et un pour Porto-Novo. Ce que j’ai fait et déposé à votre niveau. Trois (3) jours avant le dépôt des dossiers à la Commission Nationale Electorale Autonome (CENA), dans une conversation téléphonique, vous me disiez exactement ceci : « Mouka, le positionnement se fera à Porto-Novo et non à Cotonou », c’est en allant déposer les dossiers des candidats PRD à la CENA avec Frédéric Joël AÏVO, votre directeur de cabinet, que j’ai su que je n’étais que suppléant. Il y a-t-il une confusion possible entre être député et suppléant, la question est posée. Une semaine après le dépôt des dossiers, dans une rencontre d’explication, je vous disais exactement ceci : « le problème pour moi n’est pas forcement le fait d’être positionné ou pas mais beaucoup plus un problème de repères parce que de mon point de vue, quand on ne peut pas retrouver un ainé dans la parole donnée, il y a véritablement problème pour la suite ». Les arabes disent que l’homme vaut la parole, la parole vaut l’homme et Nicolas Sarkozy enseigne à raison que : « la question de la parole donnée n’est pas une question politique mais relève de la moralité ».

Pour montrer que le combat qui est le mien n’est pas personnel, j’ai accepté d’être le directeur national de campagne de ces élections législatives de 2007. Cette campagne a permis au PRD de s’en sortir avec dix députés. Ce n’était pas évident à l’époque. Mieux, comme si de rien n’était, avec d’autres, j’ai continué le travail du repositionnement du parti sur l’échiquier politique national. Nous avons réussi à rendre le parti plus fréquentable, ce qui d’ailleurs à favoriser son rapprochement avec les autres formations politiques pour créer l’Union fait la nation et pour enfin débouchez sur votre désignation comme candidat unique aux élections présidentielles de mars 2011.

Ce cas de parole non tenue est le premier d’une série que j’aurai avec vous au cours des années suivantes au point qu’au jour d’aujourd’hui, je suis en mesure de certifier sans aucune hésitation que vous êtes un homme qui ne tient pas à sa parole ou alors celui dont la parole donnée n’a aucun sens. Ma conviction sur cette question est davantage confortée par la mésaventure de beaucoup d’entre vos soutiens y compris, et c’est le plus attristant, de la majorité de ces jeunes cadres qui vous ont défendu, sans doute avec candeur, naïveté, mais avec un dévouement et un esprit de sacrifice étonnant. Mais vous n’y avez pas été sensible, au contraire nombre d’entre nous ont payé leur loyauté et leur fidélité par des engagements pris mais non tenus.

Tout ceci m’a posé et me pose encore aujourd’hui un problème profond de convenance et de ligne, mais il fallait faire avec. L’essentiel du combat étant ailleurs à savoir réussir avec l’ensemble de nos militants et sympathisants à vous porter à la magistrature suprême. Nous avons joué notre partition mais hélas !

Fort étrangement, depuis qu’on a fini les élections présidentielles à ce jour, aucune réunion formelle ni informelle pour apprécier et analyser la situation afin de tirer les conséquences idoines et savoir qu’est ce qu’il faut faire pour faire face à l’avenir. Je comprends votre gène par le non positionnement de vos deux plus proches collaborateurs et probablement deux de vos ardents défenseurs : le secrétaire général et votre directeur de cabinet. Vous n’avez pas cru devoir tenir la moindre séance avec eux jusqu’à ce jour. Cela voudrait-il dire que nous repartirions pour les mêmes pratiques et sans doute pour les mêmes résultats ?

Or, nous savons tous quelles sont les causes profondes de nos échecs successifs aux différentes élections présidentielles, notamment à ce dernier scrutin. Nos maux ont pour noms : impréparation, inorganisation, absence de travail en équipe et manque de coordination. Combien de fois n’ai-je pas attiré votre attention sur l’improbabilité de l’addition automatique des scores des partis membres de l’Union fait la nation à votre profit ? Et qu’en conséquence, seul un travail minutieux de terrain couvrant l’ensemble du territoire national pourrait nous permettre de rallier l’électorat de nos partenaires. Combien de fois, monsieur le président, n’ai-je pas tiré la sonnette d’alarme sur l’approximation de notre stratégie sur la gestion du dossier de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) ? Combien de fois, n’ai-je pas, avec le concours d’autres, souligné la nécessité d’une organisation rationnelle autour de vous et qui tienne compte de la réalité du terrain et surtout des forces et faiblesses de nos adversaires. Les nombreuses fiches que je vous ai adressées dans la période attestent de ces signaux d’alerte et surtout de l’urgence de votre décision et de votre action sur certains dossiers. Vous conviendrez ainsi avec moi que dans la dernière fiche que je vous ai faite, concernant la stratégie électorale et sur un certains nombre d’urgences, j’écrivais mot pour mot qu’ « attendre encore serait trop tard ».

Monsieur le président, vous me permettrez de revenir ici sur les réserves que je vous ai exprimées sur notre attitude à l’égard des institutions de la République et notamment à l’égard de la Cour constitutionnelle. Ma vision de la politique et ma compréhension du jeu démocratique est que dès lors que la haute juridiction a décidé de ce qui relève de sa compétence, en l’occurrence la proclamation des résultats définitifs, nous devrions, en bons républicains, nous y conformés scrupuleusement. C’est le prix à payer pour préserver les acquis de la conférence nationale et maintenir notre pays et son peuple dans la démocratie et dans la paix. C’est d’ailleurs cette divergence qui explique mon absence à vos cotés le jeudi 31 mars 2011 lors d’une ultime déclaration contestant les résultats définitifs de la Cour. Sur tout un autre plan, alors que vous étiez réticent à engager le parti à prendre part aux dernières législatives, ma vision de la politique et ma compréhension du jeu démocratique m’a amené avec d’autres à vous convaincre de la nécessité d’y aller pour continuer de compter parmi les forces politiques de notre pays et de préserver son image à l’extérieur.

C’est pour ces raisons et pour d’autres que le sens de la responsabilité m’oblige à taire, que je suis obligé de vous rendre mon tablier de secrétaire général du parti. Jacques Chirac a dit dans ses mémoires, tome 1, que « chaque pas doit être un but ». Mais notre politique au PRD ces cinq (5) dernières années, mais en réalité, depuis 1996, me conduit à penser que nos pas furent isolés et non coordonnés vers un but.

Aux présidents de cellules, de sous sections, de sections ainsi que leurs différents membres et l’ensemble des militants du parti, je confesse toute ma désolation et que faute d’éclairage nécessaire au sommet du parti, leurs multiples efforts ont eu du mal à aboutir. Ce qui est regrettable. Comment peuvent-ils comprendre que notre candidat aux élections présidentielles de mars 2011 a abordé le scrutin avec comme représentant à la CENA et comme équipe restreinte de travail, des prestataires de service, des mercenaires ? Ceux-ci sont, depuis la proclamation des résultats, repartis à leurs affaires et occupations habituelles, mais laissant les militants et le parti à leur peine et triste sort.

A mes collègues de la coordination nationale de l’Union fait la nation ainsi qu’à l’ensemble des militants de ce regroupement politique, j’exprime également tous mes regrets. L’abnégation et la foi à l’œuvre de Bruno AMOUSSOU, président de l’Union et de Kolawolé IDJI, coordonnateur général ainsi que la détermination des militants de l’Union n’ont pourtant pas fait défaut. Il semblait difficile et très difficile que les efforts des uns et des autres aboutissent parce que quoi qu’en soit la qualité et le nombre des wagons, l’état de la locomotive comptera pour aller à terme. Je voudrais réitérer mes regrets et dire que je suis dans l’obligation conséquente de rendre instamment au président Bruno AMOUSSOU, le tablier de directeur exécutif de l’image et de la communication que j’occupe au titre du PRD.

Avec ceux et celles du PRD et d’autres compatriotes avec qui je partage la même vision du développement et du destin de notre pays, je poursuivrai le même combat politique sous un autre format surement avec la même détermination, la même foi en l’avenir pour apporter ma modeste contribution à la construction d’un Bénin qui renoue avec les repères et qui gagne. Monsieur le président, Je pars du secrétariat général du parti en vous suggérant modestement de continuer avec les autres en faisant l’effort de distinguer désormais l’argent du travail militant tout en sachant concilier les deux pour de meilleurs résultats.

Avec ma cordiale considération. A bientôt président.

Moukaram BADAROU

LE DIRECTEUR EXECUTIF A L’IMAGE ET A LA COMMUNICATION

A MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’UNION FAIT LA NATION

Objet : Démission

Monsieur le Président, Suite à ma démission du secrétariat général du Parti du Renouveau Démocratique, j’ai l’honneur de vous donner ma démission du poste de Directeur exécutif à l’image et à la communication de l’Union Fait la Nation que j’occupe au titre de ce parti. Je salue votre leadership éclairé et espère vivement que nos chemins se croisent à nouveau. Aux collègues de la coordination nationale de l’Union Fait la Nation ainsi qu’à ses nombreux militants, je dis toute ma désolation mais face au disfonctionnement interne au PRD, je suis dans l’obligation politique de prendre cette ultime décision. Veuillez croire, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations militantes

Moukaram BADAROU

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 08:12

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Excellence Monsieur le Nonce Apostolique, Doyen du Corps Diplomatique;

Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique accrédité au Bénin;

         Mesdames et Messieurs,

         Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie d'avoir répondu à mon invitation, à la rencontre solennelle qui nous réunit ce jour 21 juin 2011, jour où l'Assemblée Générale des Nations Unies se réunira pour se prononcer sur le renouvellement du mandat de M. BAN Ki-moon au poste de Secrétaire Général des nations Unies.

         Comme vous le savez, le mandat de Son Excellence Monsieur BAN Ki-moon à la tête du Secrétariat des Nations Unies a commencé le 1er Janvier 2007. Il prendra fin le 31 décembre 2011.   C'est le lieu de saluer la décision prise par M. BAN Ki-moon de briguer un second mandat et l'appui unanime que les Groupes régionaux opérant aux Nations Unies ont accordé à cette candidature qui bénéficie du soutien du Conseil de Sécurité qui lors de sa séance du 17 juin 2011 a adopté par acclamation une Résolution recommandant à l'Assemblée Générale de lui accorder ce second mandat.

Le Bénin soutient sans équivoque cette décision et je viens de le reconfirmer par une lettre que j'ai adressée hier soir au Secrétaire Général, en raison de la haute appréciation qu'il mérite pour son action fort efficace à la tête de l'Organisation et pour son bilan tout à fait positif sur tous les plans, en dépit des  défis colossaux qui restent à relever.

M. BAN Ki-moon a constamment œuvré en faveur de la promotion du développement, de la paix, de la sécurité et de la légalité internationales et des droits de l'homme. Il s'est fait le porte -parole des couches les plus vulnérables de l'humanité et s'est employé à les placer au centre de l'Agenda mondial en obtenant la prise en compte de leur situation aux Sommets du G8, du G20 ainsi qu'au sein des autres instances de décision de la Communauté Internationale. Il a mobilisé tous les acteurs en faveur de l'accélération de la réalisation des objectifs internationaux de développement et en particulier des Objectifs du Millénaire pour le Développement auxquels il a consacré deux Sommets à New York en 2007 et 2010 et un Sommet spécial sur les Besoins de développement de l'Afrique en 2007. Ce faisant, il a créé une forte dynamique mondiale en faveur du respect des échéances critiques que s'est fixées la Communauté internationale à l'orée du nouveau millénaire. Au second Sommet sur les OMD, la Communauté Internationale a pris d'importants engagements financiers estimés à plus de 40 milliards de dollars à cet effet.

Tout récemment, lors de la Quatrième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés, Monsieur Ban Ki-moon s'est livré à un vibrant plaidoyer en faveur de ces pays estimant notamment que " investir dans les PMA est une obligation morale, un moyen de propulser et de soutenir la reprise économique mondiale et la stabilité, un investissement intelligent et non pas de la charité".

         Monsieur BAN a œuvré avec vigueur en faveur de l'Etat de droit et déploie des efforts inestimables pour contribuer par la diplomatie préventive au règlement pacifique des conflits et à la consolidation de la paix dans les Etats fragiles comme le prouve le nombre impressionnant de voyages qu'il a effectués dans divers pays du monde au cours de ces quatre dernières années.  

En somme, de 2007 à 2010, M. BAN Ki-moon a effectué plus de 200 voyages de plusieurs jours dans différents pays du monde, où il a engagé des discussions sérieuses avec les hauts responsables nationaux sur les préoccupations de l’heure pour faire progresser les valeurs fondamentales de l’Organisation.

Je voudrais rappeler à vos souvenirs la mémorable visite qu'il a effectuée au Bénin en juin 2010, au moment où nous étions entrain de négocier le tournant décisif qu'a constitué pour notre Pays l'organisation de l'élection présidentielle du 13 mars 2011 et des législatives du 30 avril 2011. Sa visite a grandement contribué à la décrispation de la situation nationale et a permis aux Béninois d'œuvrer ensemble à la préservation de la légalité constitutionnelle et au renforcement de l'ordre démocratique dans le pays, avec la LEPI comme instrument efficace de garantie de la transparence et de développement.

Le Secrétaire Général s'est engagé à faire progresser les efforts de la Communauté internationale dans le domaine de la promotion du désarmement et de la non-prolifération des armes. Il a tenu parole et l'on ne peut que se féliciter du dégel qui s'est produit sous son mandat et que nous devrons conforter pour éloigner à jamais le spectre de la conflagration nucléaire synonyme de péril de l'humanité. M. BAN a aussi œuvré à faire progresser les travaux pour l'élaboration et l'adoption d'une Convention sur le Commerce des Armes, qui sera un précieux outil pour la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et des minutions qui constituent une grave menace pour la paix et la sécurité internationales.

 Nous saluons particulièrement son engagement en faveur de la lutte contre les  changements climatiques qu'il a placée en tête de ses priorités.  Ce faisant, il a contribué à faire prendre conscience des prévisions faites par le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur les Changements Climatiques (GEICC). Il a ainsi réussi à engager la Communauté internationale à mener à bien les négociations en cours dans le cadre de la Conférence des Etats Parties à la Convention Cadre  des Nations Unies sur le dispositif à mettre en place après l’expiration du Protocole de Kyoto, en 2012.

A Copenhague en 2009 comme à Cancun en 2010, son action a été déterminante pour amener les Etats à matérialiser leur engagement en faveur de la pérennisation de la planète terre par des Accords concrets. Les négociations menées sous la houlette des Nations Unies ont débouché sur la mise en place en novembre 2010 d'un dispositif financier qui nous permet de disposer de mécanismes de financement des mesures d’atténuation et d’adaptation, pour faire face aux changements climatiques.

         D'autres succès remarquables sont à mettre à l’actif des Nations Unies sous BAN Ki-moon, comme la mobilisation de la Communauté internationale en faveur d’Haïti pour aider à surmonter les conséquences du séisme de janvier 2010 et l’alternance démocratique qui vient de s’y produire dans les conditions très difficiles que l’on sait.

         Le plus actuel et le plus récent succès du Secrétaire Général a été la gestion de la crise ivoirienne. Aussi élevé que puisse paraître le prix payé par les Ivoiriens, le règlement de cette crise permet de tourner définitivement une page sombre de l'histoire du pays et d'améliorer considérablement la situation dans la Sous -Région.  

         Au Soudan, le Secrétaire Général met tout son poids dans la balance aux côtés de l'Union Africaine pour encadrer la proclamation de l'Indépendance du Sud- Soudan prévue pour le 9 juillet 2011, conformément à l'Accord global de paix signé le 9 janvier 2005, pendant que le Bénin siégeait au Conseil de Sécurité des Nations Unies. 

         Autres succès remarquables ont été:

-      le lancement en 2008  de la campagne mondiale contre les violences faites aux femmes;

 

-      l’établissement d’un système d’alerte à la vulnérabilité et à l’impact mondial (GIVAS): Il s’agit d’un système de collecte et de partage de l’information en temps réel qui permet de raccourcir le temps de réaction des décideurs pour assurer une meilleure protection des populations vulnérables quant à l’impact des  crises mondiales;

 

-      la promotion d’un pacte mondial pour l’emploi;

 

-      la création de l'ONU-Femmes, une nouvelle entité que dirige l'ancienne Présidente du Chili.  

 

-      la promotion des femmes à des postes de responsabilité élevée dans le respect de la parité, la norme posée par les Nations Unies étant la présence dans les équipes dirigeantes d'au moins 30% de femmes.

          M. BAN a constamment pris les devants de la scène lorsqu'il s'agit de faire face à des défis émergents et a piloté avec une audace remarquable la réponse du système des Nations Unies aux crises multiples qui ont secoué le monde depuis l'année 2008, en mettant l'information fiable à la disposition des Etats membres et en inspirant de diverses manières leurs actions.

L'ONU a pleinement préservé son utilité sous le Secrétaire Général BAN Ki-moon. Tant elle s'efforce d'offrir ses services aux Etats Membres avec un regain d'activités, un haut degré de professionnalisme et une disponibilité permanente et totale qui honorent la fonction publique internationale en dépit des difficultés qui jalonné l'évolution du monde au cours de ces dernières années. 

         Tout au long de son mandat,  M. BAN s'est employé à  promouvoir une gouvernance mondiale concertée et inclusive à la hauteur des idéaux des Nations Unies et des valeurs communes qui donnent à l'Organisation sa raison d'être. Ces valeurs devront être renforcées constamment pour conférer tout son sens au multilatéralisme et accroître constamment son efficacité face  aux défis actuels et aux menaces émergentes.

         Pour relever ces défis, la continuité dans le leadership serait un atout inestimable et permettrait de focaliser les énergies sur la mise en œuvre des axes d'actions retenus au cours des sommets mobilisateurs initiés et savamment conduits par le Secrétaire Général.  

         Aussi, le Gouvernement Béninois se prononce-t-il ouvertement et solennellement, en ce jour du 21 juin 2011, en faveur de la reconduction de M. BAN Ki-moon pour un second mandat au poste de Secrétaire Général des Nations Unies.

         Nous saisissons  également cette occasion pour vous convier à en faire part à vos Gouvernements respectifs. Nous les exhortons à soutenir fortement M. BAN Ki-moon pour qu'il obtienne ce second mandat qui lui permettra de poursuivre les actions courageuses et déterminantes qu'il a engagées depuis son accession à la tête des Nations Unies.

         Je vous remercie.

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 07:36


L’« Union fait la Nation » (Un) traverse depuis quelques jours sa première grande crise. Après l’entrée de la Renaissance du Bénin (Rb) dans la mouvance, les responsables du groupe ne disposent pas encore de moyens légaux pour prononcer une sanction appropriée lors de la rencontre de ce jour.


Quel est l’intérêt de la réunion prévue ce jour à l’ « Union fait la Nation » ?

Pour certains, c’est le moment d’infliger une sanction exemplaire à la RB, qui a rompu les amarres. Pour d’autres, il faut plutôt savoir raison garder et ne pas tomber dans le ridicule. Le constat est simple, le ver est dans le fruit et, ce qui divise les ténors de l’opposition est plus fort que ce qui les unit C’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi Yayi Boni a pu se faire réélire dès le premier tour de l’élection présidentielle de mars 2011.C’est aussi une première depuis 1990, car aucun leader politique n’a pu encore réaliser cet exploit. Mais, passons. Retenons simplement que l’expérience « Union fait la Nation » a été juste un marché de dupes, les acteurs s’étant trompés et la charte élaborée après de longues semaines de conciliabules, rien d’autre qu’une arme de destruction. En effet, certaines dispositions de la charte qui liaient les partenaires de l’Un voudraient que, ce soit celui qui a été désigné candidat unique pour l’élection présidentielle qui supporte à lui seul les frais de l’entreprise. Cela est la source des dérives, parce qu’il lui est imposé une lourde charge financière de la location du siège de campagne jusqu’au déplacement du dernier ouvrier. Les autres membres qui devraient normalement profiter du résultat n’ont rien à apporter. Et rien n’a été prévu au cas où les objectifs ne seraient pas atteints. Aussi, les excuses de Me Adrien Houngbédji à Nicéphore Soglo, n’ont visiblement pas eu les échos attendus. La Renaissance du Bénin de son côté continue de ruminer l’échec de Nicéphore Dieudonné Soglo en 1996, et accuse les ténors du Parti du renouveau démocratique (Prd) et Me Adrien Houngbédji d’avoir privilégié et favorisé l’élection de Mathieu Kérékou, au détriment du leader de la Rb. Des faits de l’histoire politique nationale restés visiblement vivaces dans la plupart des états-majors. Plusieurs fois de suite d’ailleurs, des groupes organisés sont montés au créneau pour affirmer qu’ils ne voteraient pas pour l’Un, si Adrien Houngbédji, en restait le candidat unique à la présidentielle. Ce sont des signes annonciateurs d’un échec évident, que le groupe Ange Marie Bruno Amoussou n’a pas su prendre en compte dans ses stratégies. La communication politique qui a accompagné les actions de l’Un n’a pas convaincu. Au moment où les « professionnels » en communication de l’Union fait la Nation’’ attendaient les soirs pour joindre les rédactions pour la publication d’articles, le camp d’en face avait doté le candidat Yayi Boni d’un programme alléchant qui se corrigeait au fur et à mesure de l’évolution de la situation. Sans compter les contrats de plume faits avec certains journalistes politiques en dehors de leurs rédactions pour veiller sur les intérêts du candidat Yayi Boni.

L’exclusion en question de la Renaissance du Bénin de « l’Un »

Même si on considère qu’elle est à l’étape des rumeurs, son éventuelle concrétisation serait un non-événement. On peut dire sans se tromper que l’Alliance « Union fait la Nation » est apparue juste comme le détour et un creuset à travers lequel, tous ceux qui ne croyaient pas à la réélection du candidat Yayi Boni, pensaient rebondir. Faut-il dans ces conditions exclure les « Renaissants » qui viennent de se trouver une porte de sortie ? C’est là toute la question. C’est également le cas de bien d’autres militants de l’union qui jouent à l’équilibrisme depuis la réélection du président Yayi Boni. Autant de situations qui risquent d’obliger le groupe Amoussou à revoir autrement l’avenir, et non à s’attarder sur le cas Rb. Ce qui est sûr, aucune formation politique ne peut aller toute seule aux élections et parvenir à tirer son épingle du jeu. Et il en sera ainsi pendant longtemps encore. Dans cette situation, celui dont le cas est préoccupant, c’est Léhady Soglo qui a des ambitions pour la magistrature suprême, mais en attendant de combler son rêve, il devra défendre son poste à la mairie de Cotonou. Or par le passé, ses nouveaux partenaires, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont tenté d’arracher la mairie de Cotonou à son père. C’est grâce au concours du Prd, aujourd’hui membre de l’Un que l’initiative a échoué. De quel soutien bénéficiera la Rb au cas où les Fcbe reviendraient à la charge en 2012 comme adversaires ? Wait and see.

Jean-Christophe Houngbo

(Br. Ouémé-Plateau)

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 18:08

Deux représentants de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap) ont expliqué les revendications des derniers débrayages déclenchés dans les ministères sur l’émission « Cartes sur table » du dimanche 19 juin 2011 de la radio Océan Fm. Ils étaient face au président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer), Martin Assogba, leur contradicteur.


Contrairement aux déclarations du chef de l’Etat, le mouvement de grève observé depuis le mardi 14 juin dernier dans l’Administration est légal, reste conduit par une organisation bien représentative, selon le Secrétaire administratif de la Cosynap, Modeste Toboula. Reçus sur Océan Fm, hier dimanche, lui et le coordonnateur adjoint de la même Coalition, Jimmy Agongbonon, il a soutenu que non seulement les procédures devant être respectées avant le déclenchement d’une telle action ont été suivies mais aussi, le mouvement repose sur des motifs valables. A l’en croire, les syndicats de base de l’Administration reprochent au gouvernement la prise d’une décision attribuant l’indice de traitement salarial de 1,25% aux seuls agents du ministère de l’Economie et des finances, une mesure discriminatoire, du reste. Aux dires de Modeste Toboula, c’est en effet une décision qui viole du reste, l’article 26 de la Constitution. Il a évoqué par ailleurs la nécessité d’harmoniser les primes au niveau de l’Administration et de corriger les disparités catégorielles. « L’égalité des citoyens devant les charges publiques est un principe qui est constamment violé. On note aussi des abus de pouvoir. Ce sont des violations de la loi qui devraient être portées devant la Cour constitutionnelle et la Cour suprême. Mais comme ce sont des institutions patriotes, nous avons décidé d’entrer en grève », a-t-il estimé. Renchérissant les propos de Modeste Toboula, Jimmy Agongbonon a, en ce qui le concerne, fait comprendre que « c’est le non respect de certains principes qui sous-tend ce mouvement de contestation et non la revendication de primes ». Il a contesté les déclarations faites par le Premier ministre Irénée Koupaki le dimanche 12 juin 2011 sur l’Ortb par rapport à la portion du budget national que consomme la masse salariale. « Ce sont les charges de fonctionnement de l’Etat qui grèvent le plus l’argent des contribuables. Ce sont aussi des institutions comme le Médiateur de la République et le Haut commissariat à la gouvernance concertée », ajoutera-t-il. Le coordonnateur national adjoint de la Cosynap a également dénoncé les méthodes de reversement de certains travailleurs constituant, selon lui, des mesures non planifiées ayant fait évoluer la masse salariale. Modeste Toboula poursuivra en enfonçant le clou : « la masse salariale réelle est de 25%. Qu’on ne nous trompe pas ». Il exigera par la suite la distribution équitable de la richesse nationale. Le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba, le troisième invité de Virgile Ahouansè a réagi aux différentes revendications des syndicalistes. Il juge les motifs de grève de la Cosynap certes fondés, mais il condamne le blocage de l’Administration. A l’entendre, les travailleurs devraient beaucoup se consacrer à l’amélioration de la performance de l’Administration. Seulement, les deux représentants de la Cosynap n’ont pas démordu de leur engagement. « Il faut de l’égalité dans le traitement des fonctionnaires… Il faut qu’il soit défini dans un acte administratif, la date à laquelle les autres agents permanents de l’Etat bénéficieront de ces 1,25% », a fait savoir Modeste Toboula. Son camarade de lutte se montrera incisif : « Les menaces ne feront qu’aggraver la crise. Il faut aller aux négociations… La grève se poursuit ».

Allégresse Sassé

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:25

Les députés de l’Alliance ‘’Union fait la Nation’’ ont boycotté hier la cérémonie d’investiture du président de l’Assemblée nationale. En dehors de l’Honorable Cyriaque Domingo aucun des députés du groupe Antoine Kolawolé Idji n’était hier présent.

Selon des sources parlementaires crédibles, la présence du député Cyriaque Domingo à l’investiture du président Mathurin Coffi Nago a tout son sens. Etant de la même circonscription électorale que le président de l’Assemblée nationale de la sixième législature, il lui sera difficile de justifier plus tard son absence à l’investiture de son ‘’frère de village’’. Et Cyriaque Domingo a dû passer outre le mot d’ordre de boycott de l’investiture de Nago. Les 20 autres députés de l’Alliance ‘’Union fait la Nation’’, n’apprécient pas l’exclusion dont le groupe a été victime lors de l’installation des députés de la présente législature, encore moins la façon dont les élus du peuple de la Renaissance du Bénin ont été ‘’volés’’ à l’Union. Il fustigent aussi la gestion qui a été faite des commissions permanentes de l’Assemblée nationale. La virulente réaction du coordonnateur de l’Union fait la Nation, Antoine Kolawolé Idji, est assez révélatrice de cette frustration, la semaine passée dans l’hémicycle. Dans la foulée des absences, on retient aussi que l’ancien ministre Candide Azannaï n’était pas à la rencontre. Que s’est-il passé ? Difficile de répondre. Il n’y avait que quatre députés de la Renaissance du Bénin sur les neuf, ce qui lui a permis de créer un groupe parlementaire identitaire. La première dame, Chantal de Souza Yayi Boni qui n’a pas encore remis sa démission n’était pas non plus présente. Il y avait juste six ministres du gouvernement conduits par le Premier ministre Pascal Irenée Koupaki et son collègue Issifou Kogui N’douro. Plusieurs fonctionnaires parlementaires sont également restés dans leurs bureaux au lieu de se présenter sur les lieux. De tous les présidents de parlements invités, seulement deux ont pu honorer de leur présence cette investiture. Les autres se sont fait plutôt représenter par des collègues de leurs bureaux. Il s’agit de leurs excellences Abass Bonfoh, président de l’Assemblée nationale du Togo et Théo-Ben Gurirad, président de l’Union interparlementaire et président de l’Assemblée nationale de la Namibie.


Tévoédjrè absent aussi

Le Renard de Djrèrègbé n’était pas à la cérémonie d’investiture du président de l’Assemblée nationale. Le professeur Albert Tévoédjrè longuement cité dans le protocole, n’a pas effectué le déplacement. En plus de Tévoédjrè, il y avait le maire de Porto-Novo, Moukaram Océni, qui était aussi absent à la cérémonie. Idem pour plusieurs préfets de départements, parce qu’ils étaient juste deux hier jusqu’à la fin de la cérémonie. C’est Corentin Kohoué des départements du Mono et du Couffo qui partage la même ère géographique que l’heureux du jour et le « chef de terre », François Houessou, de l’Ouémé et du Plateau.

J-C H

(Ouémé-Plateau

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:30

Me Adrien Houngbédji a rejeté dans un communiqué publié il y a quelques jours, toute tentative de rapprochement avec la majorité présidentielle. Si on doit lui concéder ce démenti dans la forme, au fond, non. Ceci, d’autant que ses hommes de confiance multiplient toujours les contacts avec le pouvoir en son nom.


Le staff du candidat de l’Union fait la Nation (« Un ») à la présidentielle du 13 mars 2011 continue de négocier son entrée dans la nouvelle équipe de travail du chef de l’Etat. Un fait qui montre que « la rencontre Yayi-Houngbédji » abondamment relayée par certains quotidiens, reste toujours d’actualité. Bien qu’ayant nié officiellement cette entreprise dans un communiqué, des proches de Me Adrien Houngbédji passeraient donc par des personnes interposées pour atteindre l’objectif. Aucun moyen n’est négligé pour réussir cette nouvelle aventure. En effet, de sources proches de l’« Un », les services du clergé catholique auraient été vainement sollicités par le président Houngbédji dans sa démarche. Toute chose qui souligne que les canards n’avaient vraisemblablement pas commis d’imprudence en publiant l’information moins appréciée en son temps par le candidat malheureux de l’« Un » à la présidentielle. Par ailleurs, selon nos sources, le député de la 15ème circonscription électorale, Mohamed Atao Hinnouho, membre de l’Union s’était porté candidat face au député Epiphane Quenum (membre de la Rb) lui aussi élu sur la liste « Un » dans la 16ème circonscription électorale, au poste de président de la Commission de l’Education de l’Assemblée nationale. Dans cette lutte, c’est plutôt le député Rb qui sera choisi. Seulement une interrogation s’impose. Le député Hinnouho peut-il être candidat sans l’aval du président Houngbédji ? A tout le moins, cette volonté d’un élu, membre du Parti du renouveau démocratique (Prd) de faire partie de la conférence des présidents du Parlement pourrait constituer l’une des raisons qui expliquent la nouvelle orientation du parti de Me Adrien Houngbédji. Surtout qu’il devrait voir son influence réduite sur la scène politique nationale après sa toute dernière participation à la présidentielle. C’est une initiative dont la réussite pourrait contribuer aussi à l’établissement d’une nouvelle collaboration entre acteurs politiques nationaux, gage de l’amorce d’un véritable processus de développement. Cependant, Adrien Houngbédji doit annoncer publiquement ses véritables intentions afin de fixer davantage ses militants.

AS

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:46

L’Union fait la Nation (l’Un), la plus grande alliance de l’opposition qui a fait rêver des millions de Béninois lors de la dernière élection présidentielle est en crise. Une crise si profonde que l’on distingue nettement deux « camps ». Mais, comment ont-ils fait pour pousser cette belle expérience politique dans la gadoue ?


L’Un est traversée présentement par deux « courants politiques ». Le premier est incarné par le parti « La Renaissance du Bénin (Rb) qui a saisi la main tendue » du chef de l’Etat. Selon la presse, cette nouvelle ligne politique du parti de Léhady Vinagnon Soglo est faite de réalisme et de pragmatisme. Quant au second, « jusqu’auboutiste » et caractérisé par « la politique de la chaise vide » est l’œuvre des autres ténors de l’Un. Ce clivage est apparu dès le 23 mai 2011 avec la formation du bureau de l’Assemblée nationale. Pourtant, au départ, les responsables de l’Union fait la Nation avaient décidé de négocier avec les Forces cauris pour un Bénin émergent ‘Fcbe). Une délégation dirigée par le président Bruno Amoussou et comprenant Léhady Soglo, Epiphane Quenum, Kolawolé Idji, Lazare Sèhouéto, Augustin Ahouanvoébla et Edmond Agoua avaient engagé des négociations avec les Fcbe. L’objectif était de trouver une base d’entente qui permettra de répartir les postes du bureau de l’Assemblée dans le respect strict des textes en vigueur. Mais chose curieuse. Dans le même temps, sans concerter les autres partisans, le président de la Rb, Léhady V. Soglo se rapproche des Fcbe pour obtenir pour son parti, un poste au sein du bureau. Placés devant le fait accompli, les députés de l’Un adressent à la Doyenne d’âge, Rosine Vieyra Soglo, une lettre la priant de bien vouloir s’adresser à la Cour constitutionnelle pour clarifier l’interprétation qu’il convenait de faire de sa décision Dcc 09-002 du 08 janvier 2009. Séance tenante, la Doyenne d’âge demande au Secrétaire général administratif de l’Assemblée d’enregistrer le courrier et d’apprêter un projet de lettre en direction de la Cour constitutionnelle. Sur cette base, elle demande à tous les députés de l’Un de rejoindre la salle de la plénière. Mais, dès l’ouverture de la plénière, vlan, la Doyenne d’âge change d’avis. C’était le deuxième fait accompli. Dans ces conditions, deux lignes politiques naissent au sein de l’Union fait la Nation

L’indispensable clarification

Seulement, on a comme impression que les responsables de la Rb qui ont créé de par leurs comportements l’inconfortable situation au sein de l’Union ont du mal à l’assumer en tirant toutes les conséquences. Ils sont pratiquement assis sur deux chaises. Ce qui est incompréhensible sinon inacceptable. Tenez, en même temps qu’il participe à toutes les discussions avec ses partenaires de l’Un au sujet de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, léhady Soglo est membre de la délégation officielle pour négocier avec les Fcbe. Parallèlement, il négocie secrètement avec les Fcbe sans en informer ses partenaires de l’Un. C’est la lecture que l’on est en droit de faire du communiqué de la Rb du lundi 23 mai 2011 et publié dans la presse le vendredi 27 mai dernier. Dans ce communiqué, il a été affirmé que les différents partis « négociaient séparément ». Approchés, les autres ténors de l’Un ont catégoriquement réfuté cette insinuation à la limite « mensongère ». « Léhady Soglo et son parti font économie de vérité. Ils faut qu’ils assument ce qu’ils ont créé s’est indigné un baron de l’Un. Puis il poursuit « Léhady Soglo perd complètement de vue que l’exigence que la décision de la Cour constitutionnelle soit appliquée, revêt un caractère stratégique pour faire avancer le débat politique dans le pays. Un homme politique véritable ne fonctionne pas, juste en tenant compte des faveurs qu’on peut lui accorder. Il doit savoir défendre ses droits et faire respecter un minimum de principes. Aller prendre en catimini une (1) position pour la Rb alors que l’Un avait retenu de discuter pour obtenir deux (2) à trois (3) positions, signifie donner un coup de poignard dans le dos de ses partenaires. En politique, on n’appelle pas cela « jouir de son autonomie ». Cela s’appelle trahison ou absence de morale politique ». C’est pourquoi la Rb doit au plus tôt mieux nous éclairer

AT

Rb : A la fois opposant et mouvancier !

1. Chacun des responsables de la Rb le répète. Nous sommes à la fois de l’opposition, même s’ils ajoutent « constructive » et de la mouvance. A première vue, personne ne peut comprendre cette position de la Rb. Mais à force de les écouter, on se rend compte qu’ils ont une compréhension particulière de la notion

de « Opposition ».

2. L’un de leurs arguments pour rejoindre Yayi, c’est qu’ils viennent de passer quinze ans dans l’opposition. Ils décomptent à partir de 1996, année où ils ont perdu la Marina. Cela signifie que tant qu’on n’est pas au gouvernement, on est dans l’opposition.

3. Zinzindohoué Abraham, Ministre de la Justice, les deux premières années du quinquennat de Yayi n’avait-il pas été envoyé par la Rb ? Que dire de la présence quasi permanente de Galiou Soglo dans tous les gouvernements de Yayi jusqu’en 2011 ? La Rb était-elle de l’opposition ou de la Mouvance ?

4. Aujourd’hui, ils ont un Ministre au gouvernement, et ils sont à la fois avec le pouvoir et l’opposition.

Peut-être que dans quelques mois, la Rb décomptera les années « Ahanhanzo Blaise au gouvernement » comme des années d’opposition. Puisque finalement, la Rb n’est de la mouvance que lorsqu’elle est installée à la Marina.

Si les grammairiens peuvent se demander si nous ne sommes pas face à une question de « sémantique », les philosophes eux, diront d’emblée qu’il se pose un problème de « morale politique ».

LM

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:36

Soglo nL’arrimage du parti la Renaissance du Bénin (Rb) à la mouvance présidentielle présente des non -dits et oblige des observateurs avertis à comprendre ce qui a pu se passer. De nos investigations, il ressort que ce saut deux pieds joints du parti de Léhady Vinagnon Soglo ne respecte pas les dispositions des textes fondateurs de la plus grande alliance politique de l’opposition.


C’est désormais un secret de polichinelle que d’affirmer que le parti La Renaissance du Bénin est dans la mouvance présidentielle. Et pour cause. « Le président Léhady Vinagnon Soglo qui a l’esprit de partage a réussi à positionner l’Honorable Boniface Yèhouétomè au poste de Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale et le maire Blaise Ahanhanzo Glèlè au poste de Ministre de l’Environnement, de l’habitat et de l’urbanisme ». En plus de cela, l’Honorable Epiphane Quenum préside au sein du Parlement la Commission de l’Education. L’Honorable Boniface Yèhouétomè et Bruno Kangni se sont gargarisés respectivement sur Golfe Tv et Canal 3 à propos de ces exploits de leur leader, Léhady Soglo. Mieux, ils ont soutenu qu’au regard des textes, « la Rb demeure autonome, puisque l’Union fait la Nation n’est pas encore un parti politique ». Le parti Rb lui-même s’est fendu d’un communiqué pour exprimer clairement l’autonomie des partis membres de l’Un dès lors que la fusion n’est pas encore réalisée. De nos investigations, il ressort que c’est par rapport à l’article 38 alinéa 2 que tout ce beau monde se réfère pour justifier l’acte posé par la Rb. En effet, en son alinéa 2, l’article 38 dispose « en attendant la consécration juridique et politique de la transformation de l’Union en une entité politique unitaire, chaque parti ou alliance de partis, membre de l’Union, conserve son autonomie juridique, politique et organisationnelle ». Seulement, quand on lie les articles 39 et 40, on constate que les responsables de la Rb ont soit délibérément fait économie de vérité ou ils ont choisi à dessein une partie des textes qui les arrange pour justifier leur acte que d’aucuns qualifient de « trahison ».

L’opinion publique abusée

La fusion n’est certes pas encore une réalité. Toutefois, ce n’est pas dans tous les domaines que l’on peut invoquer l’autonomie pour agir. D’ailleurs, l’article 39 indique déjà le cadre général dans lequel « …chaque parti ou alliance de partis de l’Union peut garder, entretenir ou initier des contacts avec des partis, organisations et institutions étrangères, à conditions que les objectifs s’accordent avec l’orientations et le programme de l’Union ». Alors que l’article 40 des statuts de l’Union précise clairement les domaines dans lesquels l’autonomie d’un parti ou d’une alliance de partis ne sauraient invoquée. En effet, selon l’article 40, « l’autonomie d’un parti ou alliance de partis membres de l’Union ne peut être invoquée à l’occasion de la conception ou de la mise en œuvre d’une position commune de l’Union. C’est le cas notamment lorsqu’il s’agit :de questions liées aux échéances électorales ; de prise de position politique majeure sur des sujets déterminants pour l’intérêt de notre pays ou pour l’avenir de l’Union ; de la structuration d’une position politique commune à l’ensemble de l’Union dans les institutions de la République notamment au Parlement ; du financement de l’Union ». On peut constater aisément que les textes qui régissent l’Union ont prévu la conduite à tenir pour chaque membre de l’Alliance dans sa prise de position politique. Dans le cas présent ou on parle de « la main tendue » du chef de l’Etat, la Rb ne devait pas négocier en solitaire et se retrouver en singleton au gouvernement. Il en est de même pour son entrée dans les différentes structures du Parlement. C’est pourquoi beaucoup d’observateurs doutent de la sincérité du communiqué de presse des « Houézèhouè » qui soutient que chacune des autres composantes de l’Union avaient négocié individuellement. D’autant plus que si cela était vrai, l’article 40 aurait été violé. Encore que de sources très introduites au cœur de l’Un, une délégation comprenant Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun, kolawolé Idji, Lazare Sèhouéto, Léhady Soglo, Epiphane Quenum, Augustin Ahouanvoébla et Edmond Agoua avait été constituée pour négocier avec les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Cette équipe avait aussi pour mission de recevoir les résultats des contacts individuels, de les centraliser afin de prendre des décisions idoines dans l’intérêt du peuple et de l’Union. Visiblement donc, seule la Rb a violé allègrement les dispositions de l’article 40 qu’on ne saurait isoler de l’article38 souvent évoqué. Le parti de la Rb a pris délibérément ses distances vis –à-vis de la grande famille de l’opposition.

LM

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:29

votantsL’administration publique a fonctionné comme cela se doit dans la cité des kobourou après le message du chef de l’Etat, le président Yayi Boni le 14 juin 2011 .Un tour dans certains services publics a montré que le mouvement de grève n’est pas suivi. Les agents ont normalement vaqué à leurs occupations.

De la préfecture de Parakou au Centre hospitalier départemental (Chd) en passant par la Direction départemental du plan et du développement (Ddpd) et la Direction départemental des enseignement secondaires de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes (Ddesrij), le contact observé est le même. Au Chd du Borgou, aucune motion n’est déposée selon le Directeur Djibril Issa Mama. Il n’y a donc aucune raison pour que les agents observent un mouvement de grève. Après un tour dans tous les services par le chef service de l’administration Basile Gbolin, le constat est que tous les agents sont au poste. Il n’y a aucun signe de débrayage. Le même constat est observé à la Direction départementale de la fonction publique et du travail (Ddfpt). A la Direction du Plan, malgré le bien-fondé de la motion de grève, tous les agents sont au poste. Le mot d’ordre de grève lancé par les syndicats n’est pas suivi. Suivi et Coordination de l’examen du Bepc obligent, tous les agents de la Direction départementale des Enseignements Secondaires et de l’Insertion Professionnelle (Ddesip) sont à leur poste. Cependant, Tribunal de Première Instance (Tpi) de Parakou, le mouvement de grève est suivi. Les audiences, la délivrance des actes sont reportées. Nous sommes dans un Etat de droit et il n’est pas bienséant que l’Etat joue la politique de deux poids deux mesures à l’endroit des travailleurs » peste un agent. Il faut accorder le même droit à tous les travailleurs. Signalons que les syndicats exigent entre autres les primes, les revendications salariales, et la disparition catégorielle.

Blaise Okpara

B.R.Borgou Alibori

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:26

Koukpaki PascalEntre le 1er ministre, chargé de la Coordination de l’action gouvernementale Pascal Irenée Koupaki et le chef de l’Etat, qui faut-il condamner dans la disparité et l’injustice constatées dans le traitement salarial des Agents permanents de l’Etat ? Avec ses attributs de négociateur avec les partenaires sociaux, Pascal Koupaki semble être plus au cœur des préoccupations des travailleurs.


De tout temps, il a participé à toutes les négociations gouvernement-Syndicats. Il a été au charbon des tractations entre le pouvoir et les partenaires sociaux du ministère de l’Economie et des finances avec à la clef, des acquis concédés à ceux-ci au détriment de la grande masse des travailleurs. Face à ce traitement discriminatoire, motif du mouvement de grève déclenché, le chef de l’Etat aurait confié qu’il n’a pas été bien informé. Pour être plus précis, il aurait déclaré à des leaders syndicaux que ce n’est pas de sa faute si l’injustice a été créée. Il aurait également affirmé que c’est le ministre en charge du dossier qui l’a induit en erreur. Ceci parce qu’il l’aurait rassuré que toutes les centrales syndicales, auxquelles sont affiliés les Syndicats sont tombées d’accord pour que les fonctionnaires du ministère de l’Economie soient mieux traités que les autres. Par contre, selon d’autres sources, c’est que le président de la République n’était pas informé de cette augmentation salariale. Le débat est lancé.

F.N

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