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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 08:10

Face aux dysfonctionnements ayant émaillé la distribution des moustiquaires imprégnées, les citoyens déçus ont souhaité la prorogation du délai de clôture de l’initiative. Répondant à cette doléance, la ministre de la santé, Dorothée Kindé Gazard a, à travers un communiqué de presse en date du 11 juillet 2011, prorogé le délai de clôture de l’opération de distribution des moustiquaires imprégnées aux populations de certaines localités. Lire ci-dessous le communiqué de presse.


Depuis le samedi 09 juillet 2011, une campagne gratuite de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action se déroule sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, le ministre de la santé constate avec regret que ces moustiquaires prévues pour être gratuitement offertes aux populations sont détournées à des fins commerciales. A ce propos, le Ministre de la santé informe les populations que la distribution des moustiquaires, comme l’a annoncé le chef de l’Etat le Docteur Thomas Boni YAYI est gratuite. Les moustiquaires ne doivent pas être vendues aux populations pour quelque raison que se soit. Le ministre de la santé condamne avec la dernière rigueur les ventes illicites des moustiquaires prévues pour être gratuitement offertes aux ménages ; elle exhorte les populations à dénoncer et à appréhender les personnes qui se livrent à ces actes. Toute personne surprise avec des moustiquaires sans justification sera interpelée et subira les sanctions qui s’imposent. En effet, des individus indélicats ont été déjà interpellés dans les départements de l’Ouémé-Plateau pour détention illicite de moustiquaires. Ils répondent actuellement de leurs actes devant les tribunaux. Le ministre de la santé invite donc les élus locaux à sillonner les marchés et les centres commerciaux, afin de démanteler ces réseaux de faussaires. Elle invite les populations à rester vigilantes et à refuser d’acheter à n’importe quel prix les moustiquaires. Par ailleurs, le ministre de la santé informe les populations que la campagne de distribution de moustiquaires prévues pour durer trois jours sera prolongée dans les zones où les populations en possession de leurs coupons n’auraient pas été servies. Un plan B est également prévu pour satisfaire les ménages qui n’auraient pas bénéficié de moustiquaires. Le ministre de la santé remercie les populations pour leur compréhension et les invite au calme. La lutte contre le paludisme est l’affaire de tous. Ensemble, nous pouvons éradiquer ce fléau qui constitue un frein pour notre développement.

Dorothée Kindé Gazard

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 08:44

Accusé par les acteurs portuaires d’exercer illégalement les activités de sécurisation du transfert des véhicules d’occasion, le promoteur de la Société A3K et compagnie/Sgb, Tony Adjovi a apporté des clarifications, ce 10 juillet 2011 sur l’émission ‘’Débats Actuels’’ de Golfe Tv/Fm. Selon lui, la mission de sécurisation du transfert des véhicules d’occasion qui lui a été confiée, est exercée suivant un agrément. A cet effet, il a réitéré son engagement à se battre aux côtés du chef de l’Etat, pour le démantèlement des réseaux qui entravent la sécurisation des véhicules d’occasion.


Cabale, calomnie, coups bas, trahison, manœuvres politiciennes. Ce sont les qualificatifs employés par le Directeur général de la Société ‘’A3k et compagnie/Sgb, Tony Adjovi, pour justifier hier sur les ondes de Golfe Tv/Fm, ses déboires et les harcèlements dont il fait l’objet au port de Cotonou. Récusant les accusations selon lesquelles il a créé une société fictive pour exercer la mission de sécurisation de transfert de véhicules d’occasion, Tony Adjovi souligne qu’il a un agrément qui lui permet de mener ses activités de sécurisation. « Avant, quand j’allais au port, les usagers étaient soumis à l’insécurité et aux bêtises des chauffards. Aujourd’hui, il n’y a plus ça. Le transfert de véhicules d’occasion se fait normalement sans grandes difficultés. L’agrément m’a été octroyé, après moultes tractations, par le ministre de l’Economie maritime » s’est-il défendu. Tony Adjovi ajoute qu’en dehors des harcèlements dont il est victime et qui l’ont conduit en prison, de nombreux coups bas ont jalonné l’octroi de cet agrément qui lui concède la mission de sécurisation de transfert de véhicules d’occasion. Comme si cela ne suffisait pas, l’invité indique que certains opérateurs économiques se réclamant de la mouvance au pouvoir, exhibent des agréments politiques pour tenter de lui arracher ses prérogatives. Exaspéré par ces tracasseries, l’invité s’est dit contraint de rompre ses relations avec certains acteurs portuaires et autorités ministérielles qui ne lui facilitent pas la tâche. L’autre fait qui en ajoute aux déboires de l’invité, c’est le retrait de l’agrément d’une des sociétés privées avec laquelle il est en relation. Pour lui, cet acte relève d’un affront fait à l’autorité publique.

Des comportements citoyens

Face à la perception illégale des taxes sur les véhicules d’occasion et aux troubles causés par certains individus dans l’enceinte du port, l’invité s’engage à s’investir davantage dans la sécurisation du transfert de véhicules d’occasion. Il appelle à cet effet, tous les acteurs portuaires à adopter des comportements citoyens pour le développement de la filière de véhicules d’occasion. « Il faut que les gens cessent de mettre au placard les marchés qui doivent créer la richesse au pays. C’est un pays essentiellement fiscal. Nous devons nous mettre ensemble pour développer cette filière de véhicules d’occasion qui va apporter des devises à l’Etat. Que les collaborateurs de Yayi Boni cessent de l’induire en erreur. Qu’on laisse la jeunesse profiter du régime du Changement. Nous devrons soutenir les actions du régime en place » a-t-il conseillé.

Claude Ahovè

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 08:46
kessile tchala copieChris-Amos AHOLOU

Ils sont une bonne dizaine qui ont concouru avec le président Boni Yayi le 13 mars passé pour l'élection présidentielle. Mais depuis la proclamation des résultats qui ont donné gagnant le président sortant par K.O, les autres candidats qui voulaient la même chose ne s'affichent plus sur le terrain politique. Ils ont disparu de la scène politique nationale.

On sait que le candidat Adrien Houngbédji qui convoitait ardemment le fauteuil s'est fait parler de lui. De plus on sait qu'après un long séjour dans l'hexagone, il est revenu au bercail pour vaquer à des activités moins politiques même si actuellement, il est obligé de reprendre la main afin de gérer quelques ennuis que traverse son parti politique.

On sait aussi que la seule femme du lot, Marie-Elise Gbèdo Afiavi a été repêchée par le président élu dans son gouvernement et que, Antoine Dayori a regagné l'Assemblée nationale aux dernières élections législatives et a même rejoint contre toute attente, le chef de l'Etat.

Mais que sont devenus Kessilé Tchala, Bio Tchané, Victor Tokpanou, Joachim Dahissiho, Jean-Yves Sinzogan, Salomon Biokou, Issa Salé et Christian Lagnidé? On ne saurait le dire. Même si on estime que la plus part est repartie à leurs occupations habituelles, il est à remarquer que ces candidat n'animent plus la vie politique nationale pour le moment.

Ils se font oublier déjà. Cette attitude révèle que ces candidats ne sont pas souvent véritablement imprégnés de la chose politique avant de décider à se présenter à une élection présidentielle.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 05:55

UN candidatSorti meurtri de l’élection présidentielle de mars 2011 et confronté aux tempêtes internes qui s’abattent de plus en plus sur son parti, Me Adrien Houngbédji tente depuis un moment de sauver ce qui reste. Il a déjà rencontré plusieurs cadres qui avaient entrepris la même démarche avec la base, surtout à Cotonou et Porto-Novo.


Eveillé par la démission de ses plus proches lieutenants et tourneboulé par des rumeurs de nouveaux départs du Parti du renouveau démocratique, Me Adrien Houngbédji ne dort plus sur ses lauriers. L’homme ne s’attendait pas à voir son secrétaire général Moukaram Badarou, son directeur de cabinet, Joël Aïvo et son chargé de communication Romain Kiki le quitter presque tous dans le mois de juin. Alors que cette actualité n’a pas fini d’alimenter les débats, des rumeurs se font persistantes sur les intentions du jeune et très populaire député du parti, Atao Hinnouho, élu dans la 15ème circonscription électorale de créer sa propre formation politique. Si dans les jours à venir, ces rumeurs devenaient réalité, cela signifiera tout simplement que l’avocat n’est plus le maître d’hier et qu’il ne contrôle plus ses hommes de main. Il se rendra compte que beaucoup d’entre ses lieutenants ont découvert l’avantage de le quitter, lui qui est totalement écarté du pouvoir d’Etat, sauf cas de cataclysme. C’est en prévision du déluge annoncé au Prd, que le président a entrepris de rencontrer la semaine dernière, les barons du parti à son domicile à Porto-Novo. Avant de s’envoler pour l’étranger, il a eu plusieurs tête-à-tête avec les grands cadres, tels que des députés à l’Assemblée nationale, des maires et de nombreux anciens élus. Si rien n’a filtré de ces rencontres, faute de consignes strictes, les échanges ont tourné autour de la situation qui prévaut au Prd. Le chef de file Me Adrien Houngbédji a certainement voulu s’assurer du moral du reste de la troupe afin de savoir ce qu’il lui revient de faire. Lors des discussions, il est apparu la nécessité d’aller aux assises pour restructurer cette grande formation politique. Dans un premier temps, très probablement, il y aura l’université de vacances et peu après, le congrès. Deux grands rendez-vous qui pourraient changer beaucoup de choses, ou que bien d’évènements peuvent précéder. Personne n’est sûr de rien. Ce dont on est certain, tout comme le président Adrien Houngbédji, c’est le nombre d’inconditionnels dans son entourage qui a fortement diminué. D’ailleurs, il sait qu’à l’allure où vont les choses sur l’échiquier politique, croire qu’il se fait toujours entourer d’inconditionnels relève de la pure fiction. Cependant, il peut compter sur certaines valeurs pour solidifier sa base pour ne pas disparaître de la sphère politique. En outre, si les rencontres qu’il a initiées étaient intervenues plus tôt ou que le Prd tenait régulièrement ses réunions, il y a une forte probabilité qu’il empêche certains départs. Au mieux, les choses n’allaient pas s’empirer à tel point qu’il n’est plus le véritable maître dont la tutelle n’est plus acceptée par tous les barons. Aujourd’hui, il tente de sauver les meubles par des rencontres informelles et les réunions statutaires du parti attendues dans quelques semaines. Va-t-il réussir à colmater les brèches ? Toute la question est là. Déjà, il n’a pas gardé la main au menton pour observer la crise. Selon certains proches de l’avocat, il compte dynamiser son parti et serait prêt à alléger ses responsabilités dont une bonne partie sera léguée aux plus fidèles. Quant à la base, il a instruit certains barons à maintenir le dialogue avec elle. Des députés actuels et anciens sont descendus sur le terrain pour entretenir les militants sur la situation de leur parti. Plusieurs questions ont été abordées lors de ces rencontres avec les cellules décentralisées de Cotonou et de Porto-Novo. Le message final à retenir : c’est de resserrer les rangs.

FN

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 08:30

Le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, a effectué hier une visite inopinée dans ses différents services : du service des affaires générales à celui de la carte nationale d’identité en passant par ceux de la communication, des archives et de la documentation et autres.

L’objectif de cette descente surprise est de s’imprégner du fonctionnement des services afin de relever les dysfonctionnements. En réalité, Placide Azandé est allé constater la présence effective des agents à leurs postes. La visite effectuée au service de la carte nationale d’identité a retenu toutes les attentions. Ici, le préfet a échangé avec ses collaborateurs sur la possibilité de revoir le délai d’établissement et de délivrance de la carte aux usagers. L’ambition du préfet est de faire en sorte que l’usager qui dépose son dossier, puisse recevoir sa carte d’identité dans un délai de 3 jours au plus tard au lieu de 15 jours comme aujourd’hui si le dossier est déclaré recevable. Selon les explications des principaux responsables de ce service, la mise en œuvre de cette solution est bien possible. Mais le problème de renforcement de l’effectif des différentes divisions du service a été posé et le préfet a pris l’engagement de voir avec le Dgpn la faisabilité de la chose. Mais en attendant l’application de cette mesure, Placide Azandé a donné des instructions fermes pour que le traitement des dossiers des usagers soit accéléré et que les dossiers rejetés soient notifiés aux intéressés le même jour.

Cellule de communication de la préfecture

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 10:10
Chris-Amos AHOLOU

Le président Adrien Houngbédji du Parti du renouveau démocratique (Prd) n'a pas eu besoin d'une correspondance écrite, ni d'une déclaration encore moins d'une conférence de presse pour répondre vertement aux démissionnaires du parti, notamment à son secrétaire général Moukaram Badarou et à son directeur de cabinet, Joël Aïvo. Il a rencontré à son domicile les militants à la base par arrondissement à qui, il s'est confié. La rencontre visait à apaiser les militants sur la crise qui secoue le parti.

Houngbédji en a profité pour faire quelques mises au point et quelques clarifications. Il a expliqué aux responsables de cellules de base conviés à cette séance d'échanges que le secrétaire national du Prd, Moukaram Badarou lui avait notifié par écrit sa démission du parti. Mais qu'en réponse à cela, il s'est contenté d'une correspondance dans laquelle il a fait comprendre à Moukaram que ce n'est pas à lui qu'il fallait adresser la démission.

Tout simplement, parce que Houngbédji estime que le secrétaire national du parti a été élu tout comme lui par une Assemblée générale et qu'il fallait que Moukaram informe ladite assemblée de sa démission. C'est ce que Houngbédji dit avoir conseillé dans sa correspondance à Moukaram

Cette réaction est apparue comme ironique et blessante aux yeux du Sg qui fâché, a pris la décision de publier dans la presse, la nouvelle de sa démission ainsi que les raisons qui la sous-tendent. Pour ce qui concerne le fond du problème, Houngbédji explique que son Sg a simplement été victime de ses «sournoiseries». Il évoque la fuite de plusieurs informations secrètes du parti sur laquelle il a personnellement soupçonné Moukaram.

Le président Houngbédji explique avoir su qu'en 2008, Moukaram a cherché à négocier individuellement avec la Renaissance du Bénin pour être dans le bureau municipal de Cotonou. Ceci aurait révélé une propension à la trahison dont se méfiait secrètement Houngbédji. A l'en croire, tout cela explique le fait qu'il n'a pas tellement voulu positionner le secrétaire général du parti aux députations. Il affirme que Moukaram s'est personnellement confié à lui de ce qu'il a été contacté par la mouvance pour aller au gouvernement.

Houngbédji a avoué aux militants qu'il l'en avait dissuadé au motif que le président Boni Yayi va le trahir plus tard et va gâcher sa carrière politique. Cette réponse aurait déplu à Moukaram qui aurait souhaité que le président du Prd lui donne son accord pour aller au gouvernement. Toutes ces histoires sont restées secrètes entre les deux hommes. Mais chacun d'eux savait ce qu'il en faisait dans son cœur. Pour le cas du directeur de cabinet, Joël Aïvo, Houngbédji répond par une désolation.

Il explique que nul ne connaissait Joël Aïvo sur le plan politique. Selon ses propos, c'est lui qui a fait de toute pièce le jeune sur le plan politique. Mais vu son mode de fonctionnement, Houngbédji explique avoir décidé de le mettre hors jeu. Il fait remarquer à ses militants de constater que depuis 2009, le jeune Aïvo ne le suit plus dans ces mouvements, ni ne parle plus en son nom.

Il reconnait ainsi l'avoir mis hors circuit volontairement. En donnant ces explications aux militants à la base, Houngbédji répond indirectement aux deux démissionnaires. Même s'il n'a pas privilégié la piste d'une bataille médiatique, il a souhaité donné de cette façon sa part de vérité sur la crise. Il a aussi confirmé certains reproches de Moukaram qui estimait dans sa lettre de démission que Houngbédji ne l'aime pas.

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 07:48

Les députés de la sixième législature, après avoir achevé la première session ordinaire de l’année, une session démarrée sous la cinquième législature, se sont donnés des vacances. La nouvelle a été annoncée hier par Boniface Yèhouétomey, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale. Ces députés se reposent donc seulement un mois après après leur élection et après avoir tenu 14 séances plénières.
En effet, au total 14 plénières ont constitué cette première session qui vient de s’achever. Cette dernière plénière a été particulièrement marquée par l’absence du président et de son premier vice président. C’est le deuxième vice président Boniface Yèhouétomè qui a présidé cette plénière qui a consacré la fin de cette session ordinaire. Celui-ci a dans son discours a fait le point des différents moments forts de ces plénières. Avant d’annoncer la reprise pour Août 2011 prochain, c’est-à-dire après la célébration de la fête de l’indépendance, le deuxième vice-président a fait savoir que beaucoup de grandes actions seront faites à cette deuxième session ordinaire de l’année 2011.

Par Omer d’ALMEIDA

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:04


Bénin - Un expert comptable à la tête du Prd ? Constitutionnellement forclos pour la prochaine élection présidentielle, fragilisé par les départs de trois de ses plus proches collaborateurs, le président du Prd Me Adrien Houngbédji envisagerait de passer la main. Selon certaines sources proches de lui, son choix serait porté sur Roufaï Raimi Amadou, président du conseil d’administration du cabinet Deloitte.


Le président Adrien Houngbédji amorce la phase descendante de sa carrière politique. Depuis la présidentielle du 13 mars, la dernière de sa tumultueuse carrière politique truffée de tribulations, le leader des Tchoko-Tchoko a compris que l’heure de la retraite politique a sonné. Il veut donc quitter les choses avant que les choses ne le quittent. Aussi envisage-t-il de laisser le parti en main sûre. Et même si officiellement, la question de la succession n’est débattue ni par les structures du parti, ni par le bureau politique, elle est préoccupante pour le président Houngbédji et susurrée dans son « entourage immédiat ». En faite de succession, c’est le leader du Tchoko-Tchoko qui conduit secrètement ce dossier. Selon nos sources, c’est lui-même qui négocie avec celui qu’il aurait trouvé comme son successeur. Et qui est-il ce dernier ? Si rien ne change le prochain président du Prd pourrait s’appeler Roufaï Raimi Amadou, plus connu sous le diminutif de « Rouf ». Expert comptable, il est le président du Conseil du cabinet international d’audit Deloitte & Touche France qu’il a intégré depuis 1976 après de brillantes études. Agé de 62 ans, Yorouba natif de Porto-Novo, il a passé une bonne partie de sa vie en France où il est un exemple de la réussite de la diaspora noire. Ses proches et ses collaborateurs racontent « un homme doué d’une grande intelligence mais toujours humble et prêt à rendre service ».

Deal politique Les relations entre Houngbédji et Rouf sont vieilles de plusieurs années. Les deux hommes se sont connus depuis les années 80 et ne manquent pas de se rencontrer de temps en temps quand Houngbédji descend à Paris. Selon même des indiscrétions, il fait partie des « bras financiers » du parti. Un des récents dissidents du parti qui soutenait la thèse que le Prd a voulu aussi entrer dans le gouvernement de Yayi, affirmait que c’est lui qui serait proposé par Houngbédji afin de briguer le précieux maroquin de l’économie et des finances. Mais Rouf part avec un handicap sérieux, peu connu à Porto-Novo et surtout des militants du parti, il pourrait être contesté et sa légitimité remise en cause. On raconte sa difficulté à parler le Goun et même le Yorouba sa langue maternelle. Mieux, et c’est ce que déplorent déjà certains militants triés qui ont cette information, pourquoi choisir comme président du Prd un homme qui est à 8 ans du terme constitutionnelle pour se présenter à une élection présidentielle. Tout calcul bien fait, Rouf ne peut se présenter qu’à une seule élection présidentielle, celle de 2016. Alors à quoi bon de choisir un tel candidat qui n’a jamais fait la politique et qui baragouine à peine dans les dialectes populaires à Porto-Novo ? Un autre atout de l’homme pèse lourd dans la balance. Bourgeois à la fortune colossale, Rouf aurait eu un deal avec Me Adrien Houngbédji afin que celui-ci lui cède le parti moyennant de l’argent. Des milliards seraient en jeu. De quoi essuyer les larmes à un homme qui a couru désespéramment derrière le pouvoir pendant plus de 20ans.

Ven 01 Jui 2011 Écrit par Marcel Zoumènou

Par LNT

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 08:49

Les députés réunis en séance plénière ce lundi 27 juin 2011, n’ont pas pu désigner leurs représentants devant siéger à la Haute Cour de justice et dans les parlements régionaux. En dehors des éternelles tractations politiciennes, l’échec de la première journée est surtout dû à quelques vices de procédure.


Rapports non-distribués dans le délai requis, tractations politiques à n’en plus finir, quelques heures de travaux en commissions et une séance plénière qui a permis le soir de constater les dégâts. Ainsi, on retient que les députés de la sixième législature viennent de passer la première grande journée infructueuse de leur mandat. Comme quoi, rien n’a encore changé dans les méthodes et l’Assemblée nationale vient de donner la preuve qu’elle n’est pas encore dans la dynamique de la Refondation tant prônée par le premier magistrat et repris, comme d’habitude en cœur par le professeur Mathurin Coffi Nago. ‘’C’est un recommencement a indiqué un député de l’Alliance ‘’Union fait la Nation’’ à la suspension des débats un peu après 21 heures hier. En effet, il était quasi impossible pour le président de l’Assemblée nationale de lancer le débat général hier sans violer les textes de la République. En effet, les rapports n’ont pas été formellement adoptés en commission. Il y en avait, selon certaines sources deux rapports contradictoires sur la question à l’ordre du jour et en commission, positions. Les préoccupations trouvent leurs raisons dans les multiples façons d’interprétation des jurisprudences en présence. Et face au flou autour du sujet, les députés de la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme avaient été obligés de produire deux rapports antagonistes qui n’ont pas été adoptés. Une façon de laisser la plénière délibérer en toute souveraineté. Mais, il y avait déjà une violation qui empêche la plénière de statuer. C’est l’honorable Augustin Ahouanvoébla du Parti du renouveau démocratique (Prd) qui a attiré l’attention de ses collègues sur la violation des textes au cas où la plénière venait à statuer sur des rapports non-adoptés en commission en évoquant les dispositions des articles 81, 48.2, 79. L’élu du parti de Me Adrien Houngbédji tenant au respect des dispositions du règlement intérieur,a simplement demandé le report des débats pour éviter que l’Assemblée nationale se trouve en porte à faux avec ses textes, au point d’obliger la Cour constitutionnelle à la ramener à l’ordre. Le député Augustin Ahouanvoébla a été soutenu par son collègue Eric Houndété du groupe Force Clé qui a conseille au président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago d’apprendre dès à présent à tirer les conséquences d’une telle situation. Des prises de positions qui ont obligé le président de l’Assemblée nationale à interroger la Commission des lois pour qu’elle apporte les réponses nécessaires aux préoccupations soulevées par les députés Ahouanvoébla et Eric Houndété. Et Sacca Lafia de répondre : ‘’Les collègues ont bien raison et nous devons respecter le règlement intérieur’’. L’élu Force cauris pour un Bénin émergent demande simplement à son tour le report de la séance pour permettre à sa structure de respecter les textes. Après Sacca Lafia, les députés Débourou et Chabi Sika abondant dans le même sens ont plutôt enfoncé le clou en accusant les fonctionnaires de l’Assemblée nationale. Selon eux en effet, la situation met à nu les insuffisances de l’administration parlementaire. Mais, il s’agissait juste d’une fuite en avant. Parce qu’ici, on est à la recherche d’un bouc émissaire alors qu’on connait les vraies raisons du blocage. Et selon certaines sources parlementaires crédibles, les difficultés qui empêchent actuellement cette désignation des députés dans les différentes structures sont liées au fait que la Renaissance du Bénin n’a pas encore trouvé son compte dans le partage, notamment dans les parlements régionaux où elle exige un représentant sur les 15. Une réaction qui n’est pas du goût des élus Fcbe.

Ce qu’a prévu le règlement intérieur

48.2 - Aucune affaire ne peut être soumise aux délibérations de l’Assemblée nationale sans avoir, au préalable fait l’objet d’un rapport écrit (ou verbal en cas de discussion immédiate) de la commission compétente au fond. 81.1 - Les rapports des commissions doivent être déposés, imprimés et distribués, dans un délai tel que l’Assemblée soit en mesure de procéder utilement à la discussion des projets de lois, propositions de lois et de résolutions. Article 79.- Modalités de la procédure d’urgence Lorsque la discussion immédiate est acceptée par l’Assemblée nationale, la commission compétente est mise en demeure d’avoir à présenter son rapport dans le délai qui lui est fixé par l’Assemblée nationale.

Jean-Christophe Houngbo

(Br.Ouémé-Plateau)

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 08:47

Invité hier, lundi 27 juin 2011 sur la télévision nationale, le ministre de l’Energie, des recherches pétrolières et minières, de l’eau et du développement des énergies renouvelables, Jonas Gbian a présenté les raisons du déficit énergétique observé au Bénin. Au cours du même exercice, il a évoqué les mesures nécessaires à sa résolution.


« La Sbee (Société béninoise d’énergie électrique, Ndlr) ne génère plus d’énergie », a déclaré sans ambages le ministre Jonas Gbian hier sur l’Ortb. Les quatre (04) parcs de production (parcs installés à Porto-Novo, Cotonou, Parakou et Natitingou) sont aux arrêts. Ils ne fournissent plus de l’énergie électrique. Selon le ministre, la Sbee confrontée à des difficultés économiques causées surtout par la mauvaise gouvernance (en 2006, l’Etat a dû payer 15 milliards F Cfa, représentant une partie des dettes de l’entreprise), n’a pu ni continuer à produire de l’énergie, ni à faire des investissements. Pis, ses réseaux de transports de l’énergie sont vétustes et sont à la base de la moitié des coupures intempestives notées. « Il nous faudra construire les réseaux pour transporter de l’énergie. La Sbee doit faire elle sa propre extension », a laissé entendre l’invité. Il a réagi à l’occasion aux problèmes liés au système de facturation de ladite société. A l’entendre, ce système connait de réels problèmes et nécessite un audit. Mais la crise énergétique nationale étant importante, le ministre a souligné que de nouvelles actions sont également nécessaires au sein de la Communauté d’électricité du Bénin (Ceb), la société bénino-togolaise qui fournit de l’électricité à la Sbee. En effet, alors que les deux Etats ont un besoin estimé à 360 mégawatts, cette entreprise n’en produit que 50 seulement. Pour combler ce déficit, les deux Etats s’approvisionnent au Ghana (80 mégawatts) et au Nigéria (150 mégawatts), la source ivoirienne ayant été suspendue. A en croire, le ministre, les anciennes installations de la Ceb de Vèdoko devraient reprendre bientôt leurs activités. A ses dires, la turbine de Vèdoko a été transportée à Maria-Gléta dans la commune d’Abomey-Calavi et doit commencer à livrer 20 mégawatts aux deux Etats. Par ailleurs, l’Etat béninois doit pouvoir livrer aux consommateurs 80 mégawatts avec la construction de la centrale de production de Maria-Gléta qui s’achèvera dans les tout prochains mois. L’invité a poursuivi en soulignant que la construction du barrage d’Adjaralla qui a une capacité de 147 mégawatts « est un des projets phares du nouveau quinquennat ». Mais le Bénin important 90% de son énergie électrique, le ministre a préconisé qu’il joue également davantage la carte de l’interconnexion des réseaux de la sous-région pour qu’il y ait plus d’énergie. Le gouvernement intensifiera aussi ses efforts en ce qui concerne l’électrification du territoire national. En effet, outre le projet des 400 localités rurales en cours d’électrification et celui de la connexion des 10 communes au réseau national restées pendant longtemps dans l’isolement, 500 villages sont prévus pour être électrifiés.

La production de l’énergie désormais ouverte aux capitaux privés

Hier, lundi, le ministre a également souligné l’importance des capitaux privés dans la consolidation du sous-secteur de la production de l’énergie électrique. « Dans tous les pays qui fonctionnent bien, le marché de la production d’énergie a été ouvert aux privés pour leur permettre d’investir », a-t-il martelé. Il a rappelé que le processus est déjà lancé au Bénin et a appelé le secteur privé national à jouer un grand rôle dans la mise en œuvre de cette réforme qui devrait augmenter la capacité de production du Bénin. Pour finir, le ministre Gbian a confié que le Bénin doit à terme évoluer vers les énergies renouvelables en priorisant l’hydraulique et l’énergie solaire.

Allégresse Sassé

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