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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 08:03

YAYI-Boni-28.jpgLe chef de l’Etat Yayi Boni devra reconsidérer sa position dans le bras de fer qui l’oppose aux organisations syndicales. Les mesures drastiques annoncées pour faire échec aux mouvements de débrayage dans l’Administration publique sont sans effet et mettent en verve les travailleurs.

 


Lassé d’entendre « nous voulons une augmentation de salaire », « donnez-nous ci, donnez ça », exprimés sur fond de manifestations de rue ou de débrayage dans l’Administration publique par les travailleurs, le chef de l’Etat Yayi Boni a menacé de sévir. Il a laissé circuler ses intentions de remplacer les grévistes par les militaires à tous les niveaux où le besoin se fera sentir. Quand il annonçait qu’il prendra ses responsabilités et ne comptait pas se laisser faire par les agents grévistes de l’Etat, le président de la République Yayi Boni a véhiculé le principe de retenues sur salaire pour fait de grève. Il a présidé un Conseil extraordinaire des ministres sur conclave gouvernemental avec la même détermination : donner du fil à retordre aux fonctionnaires syndiqués. Il a multiplié les rencontres avec les militaires et les forces de sécurité publique pour toucher leur sens patriotique à répondre favorablement à la mission d’intérêt public. Ses lieutenants se sont relayés dans les médias pour annoncer la farouche volonté du président de la République d’en découdre avec les grévistes. Malgré toutes ces annonces démobilisatrices, les Syndicats tiennent bon. Il en faut peut-être un peu plus pour les dompter. Sans s’en émouvoir, ils sont toujours au front, refusant de reculer et de rengainer. Les Syndicats refusent de céder aux manœuvres d’intimidations provenant non seulement des ministres du gouvernement de Refondation, mais aussi du chef de l’Etat. « Eux, qui ont eu à traverser la mer méditerranée, ce n’est pas l’océan Atlantique qui leur fera peur », a ironisé l’un des leaders syndicaux au cours de l’une de ses interventions devant les syndiqués. Comme quoi, si les différents régimes qui se sont succédé n’ont pas réussi ni à les bâillonner, ni à les entraîner au creux de la vague, ce n’est pas celui de Yayi Boni qui tiendra ce pari. C’est clair, le gouvernement de Refondation ne leur fait pas peur. Il n’en était pas question avec celui de Changement tout aussi marqué par des relations tendues entre Yayi Boni et les syndicats. Le même scénario a repris au début de ce deuxième quinquennat, et cela ne manque pas de susciter de profondes interrogations sur les méthodes du président de la République à faire face à la pression de la rue et syndicale. Imaginez ce que pensent actuellement les syndicats quand ils savent que l’homme fort du pays n’est pas à sa première annonce, celle de remplacer ceux qui le titillent par d’autres. L’expérience des Enseignants et Douaniers "patriotes" a montré ses limites et a été vite rangée. Pourquoi alors ramener sous une autre forme. Dans la crise actuelle, les militaires et les forces de sécurité étaient attendus depuis le lundi dernier dans l’Administration publique comme des "ennemis" des grévistes. Mais il n’en est rien du tout. Positionnés dans la plupart des ministères où la grève bat son plein, les hommes en uniforme n’ont posé aucun acte capable de provoquer l’indignation des syndicats. Pas de provocation ou de tentative de substitution des agents absents. Pourtant, le président de la République avait parié sur le remplacement des travailleurs grévistes quand il a rencontré la hiérarchie policière et le Haut commandement militaire. Yayi Boni s’est-il finalement rétracté ? Beaucoup répondront qu’il ne pouvait en être autrement. Au lieu que ses menaces ébranlent les partenaires sociaux, elles les ont plutôt remobilisés. Les syndicalistes font preuve d’une détermination sans faille pour faire plier le gouvernement. A partir de ce moment, on se demande si le chef de l’Etat va encore foncer droit ? A vrai dire, il n’a pas le choix. Il doit faire profil bas. Le chef de l’Etat ne sera plus apte à utiliser la force pour régler une crise sociale. Il ne pourra plus ordonner qu’on remplace des agents de l’Etat par d’autres qui ne sont pas formés dans le domaine. Comment comprendre qu’on puisse remplacer un diplomate par un soldat. C’est ainsi que Yayi Boni espère régler le problème de débrayage dans l’Administration publique. S’il est vrai que l‘article 63 de la Constitution du 11 décembre 1990 stipule que le président de la République peut, outre les fonctions spécialisées de défense de l’intégrité du territoire dévolues à l’Armée, faire recourir celle-ci au développement économique de la Nation et à toutes autres tâches d’intérêt public, dans les conditions définies par la loi, il n’est pas indiqué que cette disposition peut être superposée à la situation de crise que le Bénin vit actuellement. En dépit de ce faisceau d’éléments qui ne confortent pas la position du chef de l’Etat, il y a des raisons d’être optimiste. Quelque soit l’ampleur de la tension, celle-ci est susceptible de provoquer des changements positifs.

FN

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 07:56

SOGLO-Nic-phore-copie-1.jpgA l’initiative du président Nicéphore Dieudonné Soglo, Bruno Amoussou et les membres de la Coordination de l’Union fait la Nation (Un) ont tenu un huis clos hier, mardi 19 juillet 2011, dans la résidence du président maire. Au cours de cette rencontre, le président d’honneur de la Renaissance du Bénin (Rb) a tenté de doper le moral des membres de l’Union.

 


Le président Nicéphore Dieudonné Soglo, prit en premier la parole et la garde pendant deux heures d’horloge. Ses propos peuvent être résumés en 3 points. D’entrée, Nicéphore Soglo rassure ses partenaires en ces termes « quel que soit ce qui arrive, l’expérience de l’Union fait la Nation doit continuer ». Sur tous les continents, c’est l’ère des grands regroupements. Nous devons rester dans cette dynamique. Car ensemble on est plus fort a expliqué le président maire. Ensuite, l’ancien président de la République martèle que « l’Union dépasse largement les partis politiques qui composent l’alliance ». Et pour cause. Les militants des différents partis membres ont fortement adhéré à la vision de l’Union. Au-delà, le peuple béninois, dans sa grande majorité souhaite les grands regroupements et la clarification du paysage politique. Enfin, le président d’honneur des « Houézèhouè » a banalisé le sujet qui fâche. Il s’agit de l’entrée au gouvernement de la Rb et surtout de la déclaration du président Léhady Soglo au sortir de l’audience à lui accordée par Yayi Boni. En effet à l’issue de cette rencontre qui consacre « les retrouvailles », Léhady Soglo, président de la Rb a déclaré urbi et orbi « nous sommes des partenaires loyaux et fidèles, mais exigeants ». Nicéphore Soglo a demandé en substance à ses partenaires « de na pas donner plus d’ampleur à cela. Continuez la route ». Puis il conclut. « L’Un prendra le pouvoir en 2016. Les gens qui n’y croient pas l’apprendront à leur dépens ». Bruno Amoussou et ses pairs réaffirment à leur tour leur adhésion à l’Union. Ils y croient fortement. C’est pourquoi diront-ils, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour la consolider. C’est alors qu’ils prennent congé de leur hôte pour mieux analyser le speech du président Soglo.

La stratégie de Bruno Amoussou

La réunion qui devait se tenir initialement dans les pénates de Bruno Amoussou a été déplacée chez Soglo. Bruno Amoussou n’a pas voulu recevoir seul, le président Nicéphore Dieudonné Soglo. Il n’a pas non plus voulu faire l’affront au président d’honneur de l’Un en le laissant venir à lui. Mieux, Bruno Amoussou s’est déplacé avec tous les membres du bureau de la coordination de l’Un. Antoine Kolawolé Idji, Eric Houdété, Théophile Montcho, Augustin Ahouanvoébla (seul Moukaram Badarou qui a démissionné n’était pas de la partie) étaient avec le président Bruno Amoussou.

AT

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 07:28
Houde.jpgLongtemps considérés comme indécis après les dernières élections législatives, les députés Valentin Aditi Houdé et Venance Gnigla ont jeté le masque. Hier, mardi 19 juillet 2011, les deux représentants de la Nation ont officiellement fait allégeance au président Yayi Boni au Palais de la Marina. «Nous étions avec le Dr Boni Yayi. En 2006, nous avons contribué à son élection. Au fil des jours, les choses se sont un peu détériorées. Mais en toute  chose, il faut toujours se revoir et faire table rase du passé», a déclaré Valentin Aditi Houdé au sortir d’audience. Il s’est montré davantage clair en confiant : «Ceux qui ne se retrouvent pas dans cette vision-là peuvent être de l’autre côté mais en faisant une opposition plus responsable». «Le Docteur Thomas Boni Yayi a été élu président de la République du Bénin comme nous aussi, nous avons été réélu députés. Donc, il s’agit pour nous aujourd’hui de travailler en synergie et de mettre les forces ensemble pour que nous puissions reconstruire notre pays», laissera entendre, en ce qui le concerne, Venance Gnigla. Une retrouvaille qu’ont scellée avec le chef de l’Etat, les deux députés réélus sur la liste G13-Baobab, pourrait-on dire. En effet, l’Honorable Venance Gnigla faisait partie du tout premier gouvernement du Changement. L’ancien ministre Valentin Aditi Houdé, lui, également, a contribué à l’arrivée au pouvoir de Yayi Boni en 2006. Mais après les élections législatives de 2007, les deux élus adopteront avec plusieurs députés au sein du groupe parlementaire G13, des positions critiques vis-à-vis du gouvernement. Des choix qui les ont d’ailleurs conduits à soutenir lors de l’élection présidentielle de mars 2011 un candidat (l’ancien président de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané) autre que Yayi Boni. Toutefois, ce dernier revirement politique, qui reste une réponse à la politique de la main tendue du chef de l’Etat, s’il n’étonne guère, ne devra pas manquer de conséquences sur le paysage politique national en plein bouleversement.
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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 07:36

L’enlisement de la crise entre les syndicats et le gouvernement vient de faire réagir le député de la Renaissance du Bénin, El hadj Yacoubou Malèhossou. A la faveur d’une conférence de presse, hier lundi, et en qualité de leader musulman, il a exhorté les deux parties à fumer le calumet de la paix en vue de la reprise des activités dans l’administration publique.

La société civile veut s’impliquer davantage dans le dégel de la crise sociale entre le gouvernement et les syndicats. Le député de la Renaissance du Bénin et leader musulman, El Hadj Yacoubou Malèhossou, s’est entretenu, hier, avec les professionnels des médias. Il a essentiellement abordé la question des débrayages dans l’administration publique qui affectent dangereusement le système économique béninois. A en croire ses propos, les grèves parlées n’ont jamais arrangé un pays. En revanche, elles freinent la production de la richesse nationale. Pour lui, il n’est pas question de donner raison à un camp au détriment d’un autre puisque gouvernement et syndicats sont tous au service de la nation béninoise. Il a estimé que le bras de fer actuel handicape non seulement les activités dans l’administration, mais réduisent également les marges de manœuvre des usagers de l’administration et des opérateurs économiques béninois ou étrangers qui auraient besoin de divers documents administratifs pour le bon fonctionnement et la réussite de leurs affaires. Et pour ne pas laisser perdurer la crise, El Hadj Yacoubou Malèhossou a décidé de jouer pleinement sa partition. Pour la bonne santé des finances publiques, il a exhorté les syndicalistes et à travers eux les agents permanents de l’Etat à ramener la balle à terre. Selon lui, le gouvernement et les responsables syndicaux doivent accorder leurs violons dans l’intérêt supérieur du pays. Il s’est proposé de rencontrer séparément, les tout prochains jours, les protagonistes aux fins de contribuer à la décrispation de la tension actuelle. Car, selon lui, rien de bon et de bien ne peut se faire dans le trouble et la tension sociale. Dans la même veine, on se souvient que le Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et des cultes, Benoît Dègla, a échangé récemment avec les acteurs de la société civile, en l’occurrence les leaders religieux afin qu’ils sensibilisent les travailleurs grévistes à enterrer la hache de guerre et renouer avec le travail. On attend donc que les multiples appels et exhortations portent leurs fruits.

Arsène AMETOYONA

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 07:24

Le Ministre de la Fonction publique et du travail, Mêmouna Kora Zaki Léhady, était, hier, lundi 18 juillet 2011, à la veille du meeting de protestation des syndicats à la Bourse du travail, l’invitée de Golfe Tv sur une émission qui traite du cadre législatif de la liberté syndicale au Bénin. Elle a montré sa volonté de mettre fin au désordre qui règne dans le monde syndical où certains syndicats naissent sans remplir les formalités requises conformément aux textes en vigueur dont les syndicats ont connaissance mais qui délibérément sont foulés aux pieds.

La crise syndicale qui secoue, ces derniers jours, le Bénin, connaîtra son pic ce jour, mardi 19 juillet 2011, avec le meeting de protestation que les centrales et confédérations syndicales organisent à la Bourse du travail. Les syndicats déclarent que les libertés syndicales sont menacées du fait que le Président de la République, Boni Yayi, lors de sa rencontre avec les officiers de l’Armée, a parlé de défalcation sur salaire, de radiation des grévistes et de leur remplacement par les appelés du service militaire d’intérêt national et autres diplômés sans emploi. En réponse à cette levée de boucliers, le Ministre de la Fonction publique et du travail, Mêmouna Kora Zaki, invitée sur une émission de Golfe TV, a retracé le cadre juridique des libertés syndicales au Bénin. D’entrée, elle a déclaré que la grève devrait être l’arme ultime des syndicats. Ce qui n’est pas le cas au Bénin où la grève est priorisée alors qu’elle met à mal l’économie nationale. Elle a donné l’exemple des grandes démocraties dont les travailleurs utilisent au maximum le dialogue et font rarement recours à la cessation du travail. En se basant sur la loi qui régit le cadre du travail, les conventions dans le monde syndical, elle conclut que les syndicats foulent aux pieds délibérément les textes en vigueur. Elle a donné l’exemple des syndicats qui naissent à travers les médias, mais qui refusent de remplir les formalités au niveau du Ministère de la Fonction publique et du travail, exerçant ainsi dans l’illégalité. Suite à son communiqué en direction des centrales, confédérations syndicales et syndicats de base, elle déclare que seule la CGTB (Confédération générale des travailleurs du Bénin) dont le Secrétaire général est Pascal Todjinou a déposé au Ministère ses statuts et règlements, espérant que les autres vont le faire. Quant à la Cosynap (Coalition des organisations syndicales de l’administration publique) composé de 29 syndicats de base, la Ministre Kora Zaki déclare ne pas reconnaître, légalement parlant, ce regroupement. Le gouvernement a besoin de connaître ceux avec qui il se retrouve autour de la table des négociations syndicales. Aussi, a-t-elle déclaré que le milieu syndical doit être assaini. Autrement, le gouvernement ne prendra plus au sérieux et ne dialoguera plus avec les syndicats qui naissent sans une base juridique. Ce qui signifie que le meeting de protestation des syndicats, ce jour, peut être considéré comme illégal puisque à part la CGTB qui a rempli les formalités exigées par la loi, la centaine de syndicats qui manifeste ce jour est sans base juridique.

Matini MARCOS

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 06:59

La corruption est un fléau social qui handicape tous les secteurs d’activités de l’administration. Lutter contre elle exige une volonté politique de toutes les autorités de l’administration nationale. C’est la solution proposée, hier dimanche 17 juillet 2011, sur l’émission ‘’Débats actuels’’ de Golfe Tv/Fm par le porte-parole de l’Observatoire de lutte contre la corruption (Olc), Jean-Baptiste Elias. Dans son intervention, il a invité les députés béninois à voter la loi anti-corruption pour épargner au Bénin la honte nationale. Il a également fait des propositions pour une sortie de la crise sociale.


« Si les parlementaires ne votent pas la loi avant la période d’évaluation, ce sera une honte nationale. Les présidents des institutions publiques seront obligés de répondre de leurs actes » a prévenu le président de l’Olc, Jean Baptiste Elias au cours de son intervention sur les ondes de Golfe Tv/Fm. Pour lui, la corruption est un fléau qui handicape les économies africaines et compromet l’avenir de la jeunesse africaine. Pour lutter contre ce fléau, il souhaite qu’une volonté politique soit cultivée à tous les niveaux. Dans cette perspective, Jean-Baptiste Elias exhorte les pouvoirs publics à respecter les textes de la bonne gouvernance et à supprimer toutes les velléités tendant à les amener à détourner les deniers publics. Se fondant sur la bonne foi du président de la République de lutter contre ce mal, il précise qu’il a écrit une lettre pour inviter le Parlement à introduire en procédure d’urgence, le vote de la loi sur la corruption. En dépit de cette volonté affichée qu’il reconnait au président de la République, l’invité constate avec amertume que les parlementaires n’ont pas encore voté cette loi qui sert de guide à l’établissement de la loi anticorruption dans certains pays. Il a par ailleurs fustigé le fait que les 22 pays africains signataires de la convention des Nations-Unies sur la corruption n’aient pas encore ratifié la convention africaine. Selon lui, ces pays doivent respecter leurs obligations, car il existe des dispositions légales qui exigent l’extradition et la sanction des corrupteurs qui fuient leurs pays.

Ses efforts récompensés

La lutte contre la corruption menée par l’invité dans les institutions publiques a payé. Après son élection à la tête du Réseau africain des institutions de lutte contre la corruption dans l’espace Cedeao, le président de l’Olc, Jean-Baptiste Elias vient de gagner la confiance de ses pairs qui l’ont élu au poste de président des institutions africaines de lutte contre la corruption. Se réjouissant de cette promotion, Jean-Baptiste Elias souligne que c’est sa ténacité et sa détermination à lutter contre la corruption qui lui ont valu ce poste. « J’ai pris part à tous les travaux menés dans les instances régionales et internationales. C’est sûrement grâce à ce combat acharné que j’ai été élu à ce poste qui honore tout le pays » a-t-il fait remarquer. Actualité oblige, il s’est prononcé sur la crise sociale proposant du coup quelques approches de solutions pour sa résolution. Pour résoudre cette crise, il a demandé que le gouvernement réattribue les 1.25 % aux agents du Ministère des Finances et que les autres fonctionnaires prennent patience en attendant que le gouvernement trouve de nouvelles ressources nécessaires pour revaloriser leurs salaires.

Claude Ahovè

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 06:56

de Souza Marcel2Les syndicats sont-ils irresponsables ou de mauvaise foi ? Le gouvernement a-t-il le dos au mur ? Quelle mouche a piqué le gouvernement pour qu’il accorde 25% d’augmentation aux travailleurs du Ministère de l’Economie et des finances ? La réponse à ces différentes questions a meublé l’entretien que Marcel de Souza, Ministre du Développement, de l’analyse économique et de la prospective, a accordé à la Télévision nationale ce dimanche 17 juillet 2011. Dans la crise qui tient désormais tout le pays en haleine, autour de la revalorisation de l’indice salarial, le ministre tout en rappelant les vertus du dialogue, a demandé au gouvernement de faire preuve de fermeté.

 


« Nous avons un patrimoine commun, c’est le Bénin. Nous sommes un pays à ressources limitées, essentiellement fiscales. Les manifestations tous azimuts et les grèves par-ci et par-là, nous empêchent de travailler. J’exhorte les partenaires sociaux à la patience et la tolérance. Nous venons de très loin et l’on ne peut pas tout réclamer maintenant et tout de suite ». Telle est la réponse de Marcel de Souza aux interrogations du journaliste de l’Ortb ce dimanche 17 juillet 2011. Pour le ministre du Développement, les syndicats sont des « éternels insatisfaits », car les travailleurs ont reçu du gouvernement depuis 2006, un minimum qui devrait les satisfaire. « Le président Yayi Boni s’est montré de bon cœur depuis son arrivée au pouvoir », a ajouté Marcel de Souza, pour qui les salaires vraiment bas l’avènement u régime Yayi, ont été nettement revus à la hausse. c’est ce qui explique que les conditions de vie des enseignants et des professeurs d’université ont connu une amélioration. Dans la même logique, pour calmer la fronde des travailleurs du Ministère de l’Economie et des finances après 8 mois de grève suite à la disparition du sieur Dangnivo, le gouvernement a décidé de relever de 25 % leurs salaires. Seulement, suite à l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle, le gouvernement s’est vu dans l’obligation d’abroger le décret octroyant ces avantages. Les revendications de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap), dans le sens d’un alignement sur le même point indiciaire, n’ont pas pu aboutir. A cela, le Ministre du Développement, de l’analyse économique et la prospective a ajouté d’autres difficultés techniques qui empêchent la généralisation de l’augmentation. Il a d’abord évoqué les mécanismes de convergence de l’Uemoa qui exigent que sur 100 F Cfa de recettes, un Etat ne consacre pas plus de 35% aux salaires des fonctionnaires. « Nous sommes hors normes » a déclaré Marcel de Souza, parce que le gouvernement béninois en est aux 65 %. Il a ensuite rappelé que depuis 2006, le gouvernement s’est engagé à payer des arriérés de 150 milliards de francs Cfa sur 10 ans, à raison de 15 milliards par an. A cela s’ajouterait une incidence de 22 milliards de francs Cfa par an, si la mesure était généralisée pour les 83 000 fonctionnaires.

La croissance économique de 7% par an, la nouvelle priorité

Au même moment, sur le plan social, le gouvernement doit faire face à de nouvelles dépenses, soit 1OOO policiers, 3256 enseignants, des juristes et des médecins à recruter et près de 6 4OO salles de classes à construire. Selon Marcel de Souza, pour faire face à ces responsabilités, le gouvernement ne peut pas céder aux revendications des syndicalistes. « Le gouvernement va défalquer le nombre de jour de grèves sur les salaires », a martelé l’invité, pour qui le gouvernement reste ouvert au dialogue. « Nous attendons un geste de la part des syndicats. J’espère qu’on n’ira pas à la rupture. Nous sommes distraits par les grèves » a-il ajouté. Il mettra pour sa part, les sorties médiatiques du président de la République et sa rencontre avec les hauts gradés de l’armée sur le compte d’incitations psychologiques pour ramener les « partenaires sociaux » à la table de négociations. D’autre part, le ministre fera de la croissance économique de 7% par an, un objectif et une priorité du gouvernement « pour faire reculer et limiter les frontières de la pauvreté ».

Wilfrid Noubadan (Stag)

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:33

Une délégation composée d’ingénieurs agronomes, d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs agricoles chinois a été reçue ce jeudi 14 Juillet 2011, par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche, Sabaï Katè. L’objectif de la rencontre est d’échanger sur la commercialisation du palmier à huile et les autres filières prioritaires du plan stratégique de relance du secteur agricole béninois.


La délégation conduite par l’Ambassadeur de Chine près le Bénin Geng Wenbing, a déjà visité des sites de palmeraie dans les départements du Mono, du Couffo, , du Zou, des Collines de l’Atlantique et dans la vallée de l’Ouémé. Il ressort de l’inspection faite que l’agriculture béninoise est extensive, avec des techniques culturales qui ne sont pas adaptées. D’où la nécessité de mécaniser le secteur, afin de créer les dividendes pour une relance économique. Cet objectif rentre dans le cadre de la politique de valorisation des terres en faveur d’une agriculture compétitive et capable de lutter contre la faim et la pauvreté au Bénin. Selon l’Ambassadeur, Geng Wenbing, les entrepreneurs chinois sont disposés à accompagner les efforts du gouvernement dans ce sens. En réponse, le ministre Sabaï Katè a fait un bref résumé du plan stratégique de la relance du secteur agricole et la vision du chef de l’Etat à l’horizon 2015. Aussi, a-t-il promis impliquer tous les acteurs à la base, pour accompagner au succès la détermination des entrepreneurs chinois.

WN (stag)

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 11:32

Patrick-BENON.jpgL’ancien Directeur Général de Bénin Telecom SA, Patrick BENON fait l’objet de tirs croisés dans une certaine presse depuis l’annonce de son départ de cette entreprise d’Etat suite à sa promotion au plan international notamment dans le Groupe français de Télécommunication Orange.

 


Ingénieur en télécommunications et titulaire d’un doctorat en Informatique, à 35 ans Patrick BENON retourne en France pour apporter son expertise à un des plus prestigieux Groupes de Télécommunications en Europe et dans le monde. Au Bénin, son pays natal, les jaloux multiplient les campagnes médiatiques d’intoxication en espérant noircir le parcours élogieux de ce jeune expert en télécommunications et en informatique.

Patrick BENON, ancien Directeur Général de Bénin Telecom SA, a été repéré, il y a quelques semaines par le Groupe français Orange pour apporter son expertise à cette firme internationale spécialisée dans les Télécommunications. Dynamique, compétent et soucieux de gravir le plus haut podium dans sa carrière de technicien et d’expert en Télécommunications, il a alors demandé à partir de Bénin Télécoms afin de répondre à la sollicitation du Groupe Orange International basé à Paris en France. Avant son départ, il a pris soin de faire le bilan de sa gestion de Bénin Telecom SA pendant environ cinq ans. Un bilan du reste fort élogieux lorsqu’on sait d’où il est parti en 2006 lorsqu’il prenait les rênes d’une société d’Etat alors en totale décadence. Certes, des problèmes demeurent encore puisque Bénin Telecom aborde de façon irréversible le tournant de son processus de dénationalisation en raison de son lourd passif.

Une cabale gratuite

Le jeudi 07 juillet Patrick BENON passe service à son successeur Urbain FADEGNON nommé Directeur Général intérimaire de Bénin Telecom SA et précédemment Directeur Général Adjoint de la société. Mais Alors même que le désormais ex DG de Bénin Telecom SA faisait ses valises pour rejoindre son nouveau poste à Paris, une campagne médiatique d’intoxication menée par une certaine presse se déclenche à ses pieds. L’objectif des commanditaires, de vils jaloux et aigris est de jeter du discrédit sur le jeune intellectuel en tentant de noircir les travaux d’Hercule qu’il a abattus en quatre ans à la tête de Bénin Telecom S.A. Dans leur diabolique imagination, les commanditaires de cette campagne qui n’avaient visiblement pas grand ‘chose à se mettre sous les dents inventent alors des sornettes et autres histoires à faire dormir debout. Après avoir établi une filiation imaginaire entre la famille BENON et celle du Chef de l’Etat du Bénin, le Docteur Boni YAYI, ils ont tenté de faire accroire que le Président béninois envoie son neveu en mission à Orange France qui de leur avis se prépare à racheter Bénin Telecom en plein processus de privatisation. Cette mayonnaise n’ayant pas pris, et toujours débordants d’imagination, ils ont inventé une autre histoire de la même veine. Cette fois-ci, il s’agit d’une affaire soustraction de fonds d’un montant de quatorze milliards de FCFA dans les comptes de Bénin Telecom SA. Là encore, l’information est balancée sans que le journaliste prestataire n’ait eu la présence d’esprit de demander à ses clients s’ils ont les pièces qui confirment une telle opération de soustraction bancaire. Car en effet s’il a eu enlèvement de fonds dans les comptes de Bénin Telecom SA, l’opération d’une telle envergure ( 14 milliards) devrait logiquement laisser de traces à moins que les sociétés d’Etat soient un pommier où les DG vont cueillir les pommes mûres et en bonne saison.

Patrick BENON assigne le journal, l’Indépendant

L’ancien Directeur Général de Bénin Telecom SA, Patrick BENON, a pris ses responsabilités et a engagé des poursuites judiciaires afin que le canard qui publie des affabulations sur sa personne puisse répondre de cela devant les juridictions compétentes. Par exploit d’huissier daté du mardi 12 juillet, une citation directe à comparaitre devant le Tribunal de Première instance de Cotonou a été délaissée au journal « l’indépendant ». Patrick BENON qui ne se reproche rien dans sa gestion de Bénin Telecom SA tient par cette démarche à laver son honneur et celui de sa famille que ce journal s’amuse à couvrir de boue en publiant des balivernes sur sa personne. Affaire à suivre…

SLT

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 08:15

Yayi---LEPI.jpgLa Commission politique de supervision de la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Cps-Lépi) a bouclé son rapport d’activités. Hier, mardi 12 juillet 2011, à la tête d’une forte délégation, la Secrétaire générale de la Commission, Léa Hounkpè, a remis au chef de l’Etat au palais de la Marina, ledit rapport ainsi que les conclusions de l’atelier « Bilan sur les acquis du Recensement électoral national approfondi ».

 


Au sortir d’audience, elle a confié que plusieurs recommandations ont été faites pour le bon usage de la Lépi. « Le rapport a fait beaucoup de recommandations. La première, c’est de pérenniser les acquis, parce l’Etat béninois et les partenaires ont investi plus de 35 milliards F Cfa dans ce projet », a-t-elle déclaré. « C’est un investissement lourd. On ne va pas laisser pourrir le matériel au Cic (Centre international des conférences, Ndlr). Il faudrait qu’on s’en occupe. Bientôt nous aurons les élections communales,… il faut résoudre les problèmes de déplacement des populations. Et il faudra des gens qui sont là pour pouvoir continuer le travail », a-t-elle ajouté. Léa Hounkpè a par ailleurs souligné que le chef de l’Etat a décidé de transformer les cartes d’électeur en cartes nationales d’identité. Et pour que le Bénin atteigne cet objectif, elle a expliqué : « Il y a une liste de requérants qui n’ont pas d’acte de naissance. La loi a prévu qu’il faut que la structure responsable puisse proposer des solutions idoines afin que tous ceux qui ont un acte de naissance comme ceux qui n’en ont pas et qui ont leurs noms dans la base de données, soient pris en compte, et que la carte d’identité biométrique soit une réalité ».

AS

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