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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 06:49

Echange-de-Documents-entre-les-deux-parties--1-.JPGLe Chef de l’Etat, le Président Boni YAYI  a entamé ce mardi 8 Janvier 2013, une visite de travail au Canada. La première journée  du séjour du Président Boni YAYI au Canada a été marquée par une rencontre avec le ministre Canadien de la coopération International, suivie d’une audience avec le Premier  ministre Canadien. La coopération entre le Canada et le Bénin à travers un partenariat de  longue date, la présence du Canada sur le Continent Africain ont constitués le menu  desdites rencontres. Le Président Boni YAYI a également rencontré le mardi soir les Ambassadeurs Africains accrédités au Canada.

 

Le Président Boni YAYI et   le Premier  Ministre Canadien, M. Stephen HARPERS se sont entretenu le mardi 8 janvier 2012 à Otawwa. Au cours de cette rencontre, les deux dirigeants ont échangé sur plusieurs questions notamment l’implication du Canada dans la résolution de la crise malienne, le renforcement de la coopération bilatérale entre le Canada et le Bénin, de commerce et d’investissement. En conférence de presse à Ottawa,  le Président Boni YAYI il a déclaré avoir attiré l’attention du Premier ministre canadien Stephen Harper pour lui demander d’intervenir pour que l’Otan s’ajoute à la coalition internationale qui doit être formée, conformément à une résolution de l’ONU adoptée fin décembre. Le Président Boni YAYI est revenu sur sa compréhension de la résolution du conseil de sécurité. « Si on fait la même lecture (de cette résolution), en réalité, l’Otan se joindra à nos forces africaines », a-t-il insisté, estimant que les forces africaines ont montré le chemin.  Selon le président de l’Union africaine, également président du Bénin, la question malienne dépasse le cadre africain car c’est une question de terrorisme et que ça relève de la compétence de la communauté internationale.  Dans son intervention, le Premier ministre canadien a salué les efforts déployés par  Boni YAYI en tant que Président de l’Union Africaine (UA), sa médiation dans plusieurs crises, et l’avancement de la démocratie au Bénin. Quant au Dr Boni YAYI, il a félicité le Premier ministre Stephen Harper, pour les efforts du Canada dans la stabilisation de la crise mondiale, son expérience dans la bonne gouvernance et surtout sa sollicitude à l’endroit du continent africain.

 

Juste après son audience avec le premier  Ministre Canadien, le Président Boni YAYI s’est rendu au siège du centre de recherche pour le développement International où il a rencontré les responsables dudit centre, ceux de l’Agence Canadienne de Développement International et ceux de l’Exportation et Développement du Canada. Ce sont les entités fédérales canadiennes qui gèrent les aides au développement.   Plusieurs accords ont été signés au cours de cette visite  de travail du Président Boni YAYI.  Il s’agit notamment du Programme d’appui à la micro finance (PASMIF) doté d’une enveloppe financière de 12 millions de dollars canadien et du Programme d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du Bénin (PAARIB), d’un montant global de 18 millions de dollars canadiens. Un troisième programme dénommé Projet d’appui à la Promotion des services financiers régionaux agricoles (PAPSFRA), d’un montant de 15 millions de dollars canadiens a été soumis à la partie canadienne dans le but de couvrir toute l’enveloppe budgétaire actuellement allouée au Bénin par l’ACDI.   A travers ces accords, le gouvernement Canadien à voulu appuyer la réforme administrative en République du Bénin afin de voir la simplification des procédures relatives à l'administration publique. « Cette initiative aidera le Bénin à moderniser son administration publique, ce qui permettra d'améliorer l'efficacité de la collecte et de la gestion des impôts des entreprises et des particuliers dans ce pays », précise ledit accord. Une demande de propositions sera lancée au cours des prochains mois dans le but de choisir un partenaire de mise en œuvre pour le projet. La mise en œuvre sera entreprise une fois que ce choix aura été approuvé.

 

À l'aide du savoir-faire technique du Canada - qui sera fourni par des spécialistes en vertu de mandats à court et à long terme -, ce projet aidera la Direction générale des impôts et domaines du Bénin à accroître son efficacité en ce qui a trait à la collecte et à la gestion des impôts des entreprises et des particuliers. Le projet aidera plus particulièrement à : •Améliorer la collecte des taxes internes; •Améliorer la mise en œuvre des politiques; •Améliorer l'élaboration de politiques au moyen de nouveaux systèmes d'information. Grâce à l'augmentation des recettes fiscales, le gouvernement du Bénin sera apte à améliorer ses programmes sociaux, ce qui entraînera l'amélioration de la situation économique des populations pauvres et vulnérables comme les femmes et les jeunes, ainsi que l'amélioration globale du contexte propice à la croissance économique. L'objectif du programme du Canada au Bénin consiste à aider ce pays à stimuler la croissance économique en appuyant la mise en place d'un marché favorable aux entreprises et la création de micro entreprises et de petites et moyennes entreprises. Ce programme s'inscrit dans l'engagement global du Canada en Afrique visant à réduire la pauvreté et à accroître la durabilité et la stabilité.

 

Rencontre avec les diplomates

 

 La dernière activité du Président Boni YAYI ce mardi 08 Janvier 2013 à Ottawa a été la rencontre avec les Ambassadeurs Africain accrédités au Canada. Le Chef de l’Etat leur a passé un message d’espoir et d’espérance  car ces ambassadeurs représentent à ses yeux, une image de l’Afrique unie. La sécurité, la paix, la stabilité du continent doit être le  combat de chacun. Il est longuement revenu sur la nécessité, l’’urgence d’arrêter les conflits au Mali, en RDC, en Centrafrique, en Guinée Bissau et dans bien d’autre pays Africains. Madame TRAORE AMI DIALLO, Ambassadeur du Mali près le Canada a salué l’engagement du Président Boni YAYI dans la gestion de la crise Malienne .Le doyen d’âge des Ambassadeurs africains au Canada, l’Ambassadeur de l’Algérie au Canada, Smail NENAMARA est heureux de cette rencontre avec le Chef de l’Etat. Ce mercredi 09 Janvier 2013, le Président Boni YAYI a été reçu par le Gouverneur Général du Canada, David JOHNSTON, et il a également rencontré les  opérateurs économiques de la région d’Ottawa.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 07:06

Le-chef-de-l-Etat-et-David-Malone-de-la-CRDI--2-.JPGLe Conseil Canadien pour l’Afrique et le groupe Export Outaouais ont organisé ce mercredi 9 janvier un déjeuner en l’honneur du Chef de l’Etat au centre des congrès  du Hilton lac-leamy à 10Km d’Ottawa au Canada. Ce déjeuner d’échange a été initié  afin que le Président Boni YAYI  rencontre les investisseurs Canadiens et leur présenter les atouts et opportunités qu’offre le Bénin. La trentaine de chefs d’entreprises de la région d’Ottawa sont venus présenter les domaines d’intervention et d’investissement qui sont les leurs au Président Boni YAYI.

 

Au  cours de ce déjeuner, le maire de la ville de Gatineau, le Président de Export Outaouais, le Directeur général du Conseil Canadien pour l’Afrique, le Directeur Afrique, Moyen Orient  et Amérique du Sud pour Export Québec et le Commissaire à l’international Export Outaouais ont chacun apprécié la démarche du Chef de l’Etat qui a consisté à rencontrer le monde des investissements canadiens. Le Président Boni YAYI a dans une brève présentation, dit combien le Bénin est disposé à  accueillir des investisseurs Canadiens. C’est Aurel HOUNGBEDJI, conseiller technique  du Président de la République pour la promotion du Conseil Présidentiel pour l’Investissement qui a présenté les atouts qu’offre le Bénin à tout investisseur désireux de s’ y installer . Le Bénin est selon lui, un pays qui partage des valeurs du monde libre,  qui offre d’énormes opportunités d’investissements dans plusieurs secteurs pour les entreprises canadiennes. C’est une porte d’entrée sur le géant Continent. Aurel HOUNGBEDJI a évoqué les  cinq pôles de développement prioritaires identifiés par le Gouvernement Béninois : il s’agit

-         Du transport, logistique et commerce,

-         Le coton, textile,

-         L’agro-alimentaire

-         Le tourisme, la culture et l’artisanat,

-         Les bâtiments, travaux publics et matériaux de construction.

Dans le cadre du processus de la relance économique en cours au Bénin,  des investissements importants sont nécessaires et indispensables dans les secteurs prioritaires tels que les secteurs des infrastructures et des logistiques portuaires, l’agriculture et l’agro business et dans le secteur  de l’Energie. Aurel HOUNGBEDJI a fait remarquer que le Bénin doit investir 712 millions de dollars par an pour obtenir une croissance économique moyenne de 7 %. Plusieurs investisseurs canadiens intervenant dans le traitement  d’eau, les recherches géologiques, la télécommunication, les énergies renouvelables, les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, la détection des explosifs ont présenté au Chef de l’Etat chacun son entreprise.  Satisfait des échanges, le Président Boni  YAYI a dit être heureux  d’avoir échangé avec ces investisseurs qui sont pour le Bénin des partenaires potentiels. Ce partenariat entre le Canada et le  Bénin, entre le  Canada et l’Afrique est à saluer. Il  leur a proposé l’organisation prochaine à  Cotonou de la journée Canadienne au Bénin. Proposition acceptée des Chefs d’Entreprises canadiens présents au déjeuner. Il faut dire que  dans la  matinée de ce mercredi, le Chef de l’Etat a reçu le député Mauril Bélanger et la sénatrice Raynell Andreychuk, tous membres de l’Association parlementaire Canada-Afrique. Il a été lui lui-même reçu par le Gouverneur Général du Canada, David JOHNSTON avec qui la coopération entre le Canada et  le Bénin a été passé en revue. Le Président de la République a quitté Ottawa pour Montréal ou Il va rencontrer jeudi et vendredi, les plus Hautes autorités  et faire des séances de travail avec les  autorités et acteurs portuaires du Montréal.

 

  E. ABALLO/ Cell-com PR 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:27
Le président centrafricain François Bozizé, à Bangui, le 8 janvier 2013.
Le président centrafricain François Bozizé, à Bangui, le 8 janvier 2013.
REUTERS/Luc Gnago

Par Laurent Correau

La capitale du Gabon, Libreville, accueille actuellement des délégations de la rébellion centrafricaine, du pouvoir et de l’opposition politique. Objectif : faire sortir le pays de la crise dans laquelle il est plongé depuis le mois de décembre. Dans quel état d’esprit les autorités centrafricaines abordent-elles ces discussions ? Qu’est-ce que le président François Bozizé est prêt à répondre à ceux qui réclament son départ ? Le chef de l’État centrafricain a répondu aux questions de l'envoyé spécial de RFI à Bangui.

La rébellion et l’opposition vous demandent de quitter vos fonctions à la tête du pays. Est-ce que vous êtes prêt à négocier cela à Libreville ?

Non, je n’ai pas à négocier. Pourquoi négocier ? Est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain qui m’a élu à deux reprises ? Qu’est-ce qu’on me reproche ? Je fais mon travail. Une rébellion qui surgit brutalement, qui nous attaque. Non, je n’ai pas à négocier. Sinon, c’est la loi de la jungle qui va triompher. Et cela pourra s’étendre ailleurs, et pourquoi pas même dans les pays développés ?

Qu’est-ce que vous souhaitez que votre délégation négocie à Libreville ?

Nous l’avons déclaré devant le président en exercice de l’Union africaine : nous sommes prêts pour un gouvernement d’union nationale. Dans notre gouvernement actuel, il y a l’opposition. Donc pour nous, ce ne sera pas une affaire nouvelle, c’est une chose que nous pratiquons depuis toujours. Seuls les gens de mauvaise foi disent le contraire.

Qui sont les rebelles qui ont lancé l’attaque sur Ndélé le 10 décembre ?

Je ne les connais pas. Si je les connaissais, je pourrais mieux les définir. Par contre, Djotodia semble être leur chef. Mais c’est à Djotodia que nous avons envoyé une délégation pour le voir il y a un mois et demi. A Gordil, il avait reconnu les accords de Libreville et il devrait respecter ceux-là. Qu’est-ce qui l’a poussé ? Est-ce que ce sont les opérateurs économiques qui l’ont poussé à aller de l’avant ? Lui seul pourrait le dire.

Au moment où ces négociations doivent commencer à Libreville, quel est votre message aux rebelles de la Seleka ?

Dans un premier temps, c’est de respecter la décision de Ndjamena qui leur demande de revenir à leur point de départ. Ensuite, reconnaître la Constitution de la République centrafricaine et ne pas se comporter tel qu’ils le font s’ils sont vraiment des citoyens du pays. Seul le respect des institutions de la République doit être pris en compte.

Qu’est-ce que vous attendez justement de vos pairs de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale qui doivent se réunir avec vous en sommet à la fin de cette semaine ?

Ce sont des chefs d’Etat qui ont l’habitude de gérer un pays. Certains connaissent les problèmes de rébellion. Je leur laisse le soin de deviner le reste. Ce qui arrive à la République centrafricaine peut arriver ailleurs. Il est temps de freiner cela.

Pourquoi selon vous les rebelles ont repris leurs activités en décembre ?

Dire que les rebelles ont repris, non. C’est une fraction, ce sont des rebelles un peu à part qui ont été « travaillés » à l’extérieur et l’opposition démocratique n’a fait que profiter de cela pour présenter ses revendications. Mais ce ne sont pas les rebelles habituels puisque les rebelles habituels ont signé les accords de paix à Libreville. Et nous vivons avec eux. Ils sont dans l’administration, dans le gouvernement, dans la fonction publique. Ce ne sont pas les mêmes rebelles.

Il y a à l’heure actuelle dans la société centrafricaine, en tout cas ici à Bangui, un discours anti-français qui commence à monter. Quel est l’état des relations actuellement entre la France et la Centrafrique ?

Non, les relations entre la France et la Centrafrique sont au beau fixe. Ce sont les rebelles de Seleka qui ont créé cette situation nouvelle. Et dans la mobilisation, la colère générale, la jeunesse a manifesté sa colère vis-à-vis de la France à travers des manifestations proches de l’ambassade de France. Nous avons reçu l’ambassadeur de France pour nous en excuser. Mais c’est une colère qui est tout simplement due au fait que la jeunesse a vu son avenir bloqué dans la mesure où elle espérait beaucoup, avec toutes les transformations que nous avions apportées au pays. Et voilà que brutalement, on assiste à une menace dangereuse pour l’avenir du pays. Mais c’est une colère de circonstance et cela doit s’arranger normalement. Il n’y a pas à développer cela sous autre forme.

Des forces sud-africaines sont actuellement déployées à Bangui. On parle également d’éléments ougandais. Quelle est la mission que vous leur attribuez ?

Il faut reconnaître que les forces ougandaises et sud-africaines existent en République centrafricaine depuis bientôt cinq ans. Les forces sud-africaines participent à la remise à niveau de forces centrafricaines. Les forces ougandaises se trouvent dans la pointe sud-est du pays et combattent la LRA [Armée de résistance du Seigneur ndlr] de Joseph Kony. Ils sont à 1 400 soldats dans la pointe Est du pays. Donc pour nous, ce n’est pas nouveau. Mais compte tenu du fait que le pays vit un moment qui n’est pas normal, ils ont dû prendre des dispositions puisqu’ils ont des ressortissants aussi.

Il y a eu des renforts tout de même ?

Oui, on ne sait pas comment les choses vont se développer. Toute armée à travers le monde prévoit toujours. Il n’est pas question de croire que c’est une petite affaire et que ce sont deux ou trois militaires qui doivent se tenir face à cela. Nous sommes prévoyants tout simplement.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:05

assambl-e.jpgProfitant de la cérémonie d’échange de vœux, le Président Nago a relevé un certain indélicatesse au niveau de ses agents. Dans son discours, il est revenu sur des cas de surfacturation de quelques membres du personnel en connivence avec des fournisseurs. La seconde personnalité du pays a surtout évoqué le retard et l’absence qui sont devenus pratiquement la norme selon le Président.

 

La forte politisation de l’administration parlementaire n’a pas été occultée. « Je souhaite que vous vous débarrassiez de ces pratiques pour le bonheur du Parlement » a-t-il martelé. Pour finir, le président Nago a souhaité que le personnel œuvre pour un véritable changement de comportement. Pour l’occasion, le personnel s’est juste contenté des vœux à l’endroit du président de l’Assemblée. Il compte faire parvenir ses doléances à l’autorité le 1er mai de l’année. A son tour, le président Nago tout en remerciant le Secrétaire général du Synapa pour ses bons vœux, a salué l’efficacité dont chacun a fait montre au cours de l’année 2012. Il est revenu sur les actions au profit du personnel en 2012. Pour 2013, le président Nago entrevoit poursuivre et finaliser certains projets initiés en 2012. Il s’agit de la réalisation du site Web pour le parlement, de la réalisation du projet d’archivage électronique, de l’installation d’un Wifi ; de l’actualisation et l’élaboration des principaux textes régissant le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

 

Thobias Gnansounou Rufino

(Br Ouémé/Plateau)

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 07:47

embl-me-benin.jpgAu ministère de la Communication et des technologies de l’information et de la communication, tout le monde garde son souffle. Ceci, autour de la question de passation de service du Directeur des ressources financières et du matériel sortant.

 

M. Christian Jean-Maurice Ahidoté n’a toujours pas passé service. Par arrêté n°086 du 17 décembre 2012, le ministre en charge de la communication l’a relevé de ses fonctions. Christian Ahidoté alors Directeur des ressources financières et du matériel venait d’être remercié. Un autre cadre, Boniface Romaric Djrolo a été nommé pour assurer l’intérim. L’arrêté précise qu’il doit passer service au plus tard le jeudi 03 janvier 2013. Mais depuis lors, aucune disposition n’a été prise pour faciliter la passation. Tout s’est passé jusqu’au 3 janvier 2013 comme si la passation ne devrait jamais avoir lieu. « …Malheureusement, grande a été ma surprise de constater que cette passation de service n’a pas eu lieu, à cause de votre absence ». C’est la substance du courrier N°0023/Mctic/Dc/Sgm/Sa en date du 07 janvier 2013 signé du directeur de cabinet Wilfrid Serge Martin, en lieu et place du ministre. « Pour une seconde et dernière fois, je vous mets en demeure de passer service au Directeur par intérim entrant, le mardi 8 janvier 2013 à 10h, délai de rigueur ». Malgré cette injonction du ministre, M. Ahidoté n’a pas daigné passer service hier. Même le recours à un huissier de justice, n’a pas permis d’obtenir dans ce ministère, la passation de service entre les Drfm entrant et sortant. Selon nos informations, le Drfm sortant laisse entendre qu’il a été nommé par décret et qu’un arrêté ne saurait le faire partir. Or, c’est un arrêté de suspension pris par le ministre de tutelle contre un cadre admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis plusieurs mois qu’il serait promu à ce poste. Le ministre paraît sans force. Cette situation va-t-elle encore durer ?

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 06:45

7430Le président de la République a entamé, depuis hier mardi 8 janvier, une visite d’amitié et de travail au Canada. Cette sortie qui a une forte connotation économique vise à raffermir les relations de coopération entre Cotonou et Ottawa.

 

Sa première sortie officielle, le président de la République a voulu la consacrer au Canada, un pays qui a surtout marqué l’ère du renouveau démocratique à travers son appui à la gouvernance politique et économique du pays. Mais depuis la suspension des Enoncés de programmation, en mai 2009, par le gouvernement conservateur du Canada, le Bénin s’est vu exclu des pays de concentration de l’aide au développement de la confédération, réduisant l’appui canadien à quelques projets. A la suite des rencontres qu’il a avec le Premier ministre, Stephen Harper en mai 2012 en marge des sommets du G8 à Camp David  aux Etats-Unis, du G20 en juin 2012 à Los Cabos au Mexique et de la Francophonie en octobre 2012 à Kinshasa en République démocratique du Congo, Boni Yayi a voulu donner un nouvel air à la coopération canadienne, à travers des rencontres avec des dirigeants canadiens au plus haut niveau. Dans son agenda, le chef de l’Etat s’est entretenu hier avec le ministre de la Coopération internationale du Canada, Julian Fantino, au sujet notamment de la coopération de l’Agence canadienne de développement internationale (ACDI) avec le Bénin. La réunion bilatérale qui a suivi le tête-à-tête entre les deux personnalités a permis faire un tour d’horizon des divers appuis d’Ottawa qui se déclinent à travers un secteur principal de concentration, à savoir l’aide à la croissance économique. Il s’agit notamment du Programme d’appui à la microfinance (PASMIF) doté d’une enveloppe financière de 12 millions de dollars canadien et du Programme d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du bénin (PAARIB), d’un montant global de 18 millions de dollars canadiens. Un troisième programme dénommé Projet d’appui à la Promotion des services financiers régionaux agricoles (PAPSFRA), d’un montant de 15 millions de dollars canadiens a été soumis à la partie canadienne dans le but de couvrir toute l’enveloppe budgétaire actuellement allouée au Bénin par l’ACDI. Mais Boni Yayi entend pousser plus loin cette coopération en obtenant plus davantage de l’aide canadienne dans les services sociaux de base.

 

Dynamiser la coopération économique

Le voyage présidentiel aura également une forte connotation économique avec les nombreux rendez-vous de coopération économique et d’affaires inscrits dans l’agenda du chef de l’Etat. Déjà dans la journée d’hier, il a procédé à la signature de l’Accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements (APIE). Le Bénin est le troisième pays d’Afrique à conclure un tel arrangement avec le Canada. Conçu pour rapprocher le secteur privé de deux pays, cet accord intervient dans un contexte où le Bénin est sur le point de parachever sa réforme sur le cadre de l’investissement, à travers notamment la mise en place de l’Agence pour la promotion de l’investissement (APIEX), l’adoption d’un nouveau code des investissements, le réaménagement du code minier. Du coup, les autorités béninoises se rendent disponibles à accueillir, faciliter et accroître les investissements privés canadiens au Bénin et dans la sous-région ouest-africaine.

L’appui canadien à la sécurité et la lutte contre le terrorisme intéresse énormément le président de la République qui n’a de cesse de solliciter le soutien de la communauté internationale pour combattre le péril terroriste et la piraterie maritime en Afrique de l’Ouest. Déjà le Canada a saisi la balle au bond en signant, en juillet 2012, avec le Bénin, un protocole d’entente en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme. Il s’agit concrètement pour le Canada d’appuyer les efforts du gouvernement par la formation et la fourniture d’équipements techniques constitués de quatre bateaux Zodiac, trois camionnettes Toyota, six trousses de détection de documents frauduleux et huit radios avec câbles et kits de surveillance. La livraison des bateaux sera faite dans ce mois de janvier.

A l’échelon provincial également, le Bénin déploie une offensive diplomatique ardente pour capter et sceller des partenariats fructueux avec des riches régions du Canada. C’est dans ce cadre que le chef de l’Etat initie ce jour un déjeuner de travail avec un groupe d’opérateurs économiques de la chambre de commerce de Gatineau, dans la région d’Ottawa.

Dans la région québécoise, Boni Yayi devrait s’entretenir, demain jeudi avec la haute direction du groupe Bombardier Inc à Montréal, à l’issue de la visite des installations de ce groupe spécialisé dans la production des rames de train et de métro. Très attaché à la relance du trafic ferroviaire au Bénin, le chef de l’Etat devrait mobiliser ce partenaire canadien dans son ambition de faire renaître les rails. La relance de la compétitivité du Port autonome de Cotonou faisant partie des priorités de son second quinquennat, le président de la République se rendra également au Port de Montréal d’où il s’entretiendra avec Sylvie Vachon, PDG du Port de Montréal, avec au menu les relations de coopérations possibles entre ce port et le port de Cotonou. Toujours dans la célèbre ville de Montréal, le chef de l’Etat va animer, vendredi prochain, une causerie-débat sur les opportunités d’investissements canadiens en Afrique et au Bénin avec la Communauté des affaires du canada au Conseil des Relations internationales de Montréal (CORIM).

Le chef de l’Etat est par ailleurs préoccupé par des questions d’ordre continental, notamment la crise malienne. Le président en exercice de l’Union africaine a ainsi entretenu le Premier ministre canadien sur le péril terroriste dans la bande sahélo-saharienne. Boni Yayi tient avant son départ à obtenir l’appui des autorités canadiennes pour une intervention militaire au nord du Mali.

G. A.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 06:39

Les Forces de défense et de sécurité ont sacrifié ont sacrifié à la traditionnelle de vœux de nouvel an au président de la République ce vendredi 4 janvier 2013. Si cette cérémonie a offert au haut commandement militaire la tribune pour revisiter les réalisations de l’année 2012, elle a également permis à l’ensemble des forces de défense et de sécurité de recevoir du chef suprême des armées les directives pour la nouvelle année

 

C’est au nouveau chef d’Etat-major général de l’armée, le Contre-amiral Dénis Gbessemèhlan que l’honneur est revenu de présenter au Président de la République les vœux de l’ensemble des corps militaires et paramilitaires. Dans une analyse géopolitique, il a rappelé les soubresauts qui ont marqué l’année 2012, notamment des crises et foyers de tension dans de nombreux pays africains et particulièrement l’embrasement de la bande sahélo-saharienne. La crise malienne surtout marqué les esprits par l’intensification des actes terroristes, le trafic des armes et de la drogue ainsi que de l’intolérance religieuse. L’année 2012 a été pour les forces de défense et de sécurité du Bénin une année de lutte acharnée contre les actes de piraterie maritime le long des cotes béninoises et le trafic de cocaïne. Saisissant l’occasion de ces vœux, il a remercié le gouvernement pour l’acquisition de 3 patrouilleurs et deux aéronefs pour les Forces navales aériennes aux fins de renforcer leurs actions. Dénis Hounsou Gbessemèhlan a également rappelé qu’en 2012, les forces de défense et de sécurité se sont aussi faites remarqué sur le terrain du développement économique. Pèle mêle, il a cité plusieurs chantiers du génie militaire dont le pavage du parc d’empotage et de dépotage de la SOBEMAP, ainsi que le pavage de la voie d’accès à l’hôtel Azalaï à Cotonou, la construction du bloc pédagogique au Centre universitaire d’Adjarra, la construction des six usines agricoles. Après avoir formulé ses vœux de paix, de réussite et de bonheur au Chef de l’Etat, il a renouvelé le ferme engagement des forces armées béninoises à accomplir loyalement leur mission républicaine dans l’esprit de la constitution béninoise et dans le respect des engagements internationaux. Prenant acte de ses engagements et en réponse à leurs vœux, le Chef suprême des armées à

 

exprimé à aux officiers, sous-officiers, soldats, aviateurs, matelots, gendarmes, policiers, forestiers, douaniers et sapeurs-pompiers, ainsi qu’à leurs familles respectives ses vœux de bonne et heureuse année 2013. « Puisse le Seigneur vous accorder la santé, le bonheur, la paix, la prospérité et le succès, dans vos multiples occupations quotidiennes et dans vos missions régaliennes au service de la République. », a-t-il ajouté .Il a apprécie avec beaucoup de fierté la conscience élevée d’engagement, de patriotisme, de dévouement et de disponibilité dont les forces de défense et de sécurité ont toujours su faire montre au service de notre chère Nation. Enfin il invite les forces de défense et de sécurité a avoir à l’esprit les fondamentaux de l’armée à savoir : l’éthique et de la morale de la servitude et de la grandeur militaire. « Les casernes ne sauraient devenir le théâtre d’actes de défiance de l’autorité de vos chefs ni des jeux de politiciens. Vous l’avez si bien compris, puisque vous êtes restés fidèles aux fondamentaux de la Conférence des Forces Vives de la Nation. L’alternance au pouvoir dans notre pays se fait par les urnes et non par les armes. En d’autres termes, c’est ce qu’exige notre démocratie. Vous en êtes depuis lors les gardiens. Et je vous en félicite. », a conclu le Chef de l’Etat

 

E.ABALLO/Cell-Com PR

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 06:37

Les institutions de la République ont sacrifié à la traditionnelle présentation des vœux de nouvel an au Chef de l’Etat, le Dr Boni YAYI, à son gouvernement et du peuple béninois. C’était ce vendredi 4 Janvier 2013 à la salle du peuple du palais de la Marina. Outre les bons vœux échangés, les présidents des institutions constitutionnelles du Bénin ont saisi l’opportunité pour faire une rétrospective sur l’année écoulée et énumérer des projections sur l’année nouvelle.

 

C’est la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) qui a ouvert le bal des vœux ce vendredi matin. M. Théophile NATA a formé à l’endroit du Chef de l’Etat les vœux les meilleurs de courage, de persévérance et d’excellente santé, de bonheur, de paix et de prospérité pour cette nouvelle année 2013. « Si 2011 était perçue pour être celle de toutes les incertitudes et de toutes les angoisses, 2012 était promise pour sonner le retour au calme. Pourtant 2012 a été une année très agitée avec des zones de turbulences plus ou moins marquées et les moments de sueurs froides. », a déclaré Théophile Nata. Il se réjouit car, pour autant, le pays n’a pas sombré ni basculé dans l’inimaginable inconnu. C’est pour cette raison qu’il a invité toute le peuple béninois à se joindre au Chef de l’Etat pour rendre grâce à Dieu qui a permis au pays de traverser cette année difficile sans mettre en péril la paix et la cohésion nationale, le supplier de continuer à bénir notre Bénin. Revenant sur les activités de son institution, il annonce que la HAAC doit faire face au défi de mieux maîtriser l’étendue de la régulation des médias à l’ère de TIC. Pour ce faire, le renforcement des capacités des membres et la recherche des solutions innovantes s’avèrent indispensables. Dans ce cadre, la HAAC a initié deux projets, à savoir le renouvellement de son centre de documentation et l’acquisition d’un nouveau système de suivi et de contrôle des médias d’autant que le système de suivi actuel de la HAAC est vétuste et peu adapté à la régulation des médias aujourd’hui. Présentant son agenda d’activités au cours de l’année écoulée, Théophile NATA cite entre autres, la signature pour le renouvellement des conventions des radios et télévisions privées, le lancement de la procédure d’attributions de fréquences aux promoteurs de radios et télévisions privées.

 

A la suite de la HAAC, les conseillers de la République pour les affaires économiques, ont par la voix du Président du Nicolas ADAGBE, a remercié le Chef de l’Etat et son gouvernement pour la régularité des suites réservées à ses avis et recommandations au cours de l’année 2012. Nicolas ADAGBE souhaite que cette collaboration puisse se poursuivre pour le mieux-être de nos populations. Les conseillers du CES ont assuré le Chef de l’Etat de leur détermination à s’acquitter de leur mission constitutionnelle. Il a souhaité que l’année 2013 soit celle d’une pluie de grâces et de bénédiction divines sur le Bénin. Pour le Président de la Haute cour de justice Dieu a déjà béni le Bénin car malgré le tumulte des évènements, le Bénin continue à voguer paisiblement dans un environnement sous régional difficile.

 

Le président de la Haute Cour de justice, le Professeur Théodore HOLO a salué l’attachement du Chef de l’Etat à la bonne gouvernance et sur le rôle de la Haute cour de justice, le Pr Théodore HOLO a clairement signifié que les textes fondamentaux inadaptés ne permettent pas au juge d’accomplir leur mission qui vise à mettre un terme l’impunité dans le rang des dirigeants. Le Professeur Théodore HOLO a s salué avec admiration les actions que le chef de de l’Etat mène à la tête de l’UA pour la paix, la justice et la prospérité du continent. Le Président Ousmane BATOKO prenant la parole au nom de la Cour suprême, a résumé ces vœux en ces termes « Au-delà du bonheur de servir que l’année 2012 vous a procuré, elle aura sans doute été pour vous et pour votre famille l’une des plus éprouvante. Que la nouvelle année s’ouvre pour vous sous de nouveaux hospices, nos vœux de bonne, heureuse et sainte année 2013. » Les meilleurs vœux des conseilleurs de la cour suprême vont également au gouvernement qui travaille pour le mieux-être de leurs concitoyens. Il a émis le souhait que les efforts en cours dans divers domaines soient couronnés de succès. Il est revenu sur les réflexions partagées sur la thématique de l’exécution des décisions de justice dans notre pays. Selon Ousmane Batoko, la justice épine dorsale de l’état droit doit être au cœur des préoccupations de tous les instants. « Je suis fier de votre engagement aux côtés de la justice pour la rendre plus accessible et plus crédible », a t- il précisé.

 

Pour l’année nouvelle, M. Ousmane Batoko a annoncé quelques perspectives autour desquelles doivent s’unir le gouvernement et les acteurs du secteur justice. Il s’agit de l’opérationnalisation de la loi anticorruption, la construction de nouvelles prisons, l’informatisation du casier judiciaire, l’adoption et promulgation d’un nouveau code de procédure pénale, la réduction du délai de détention préventive. En 2013, le Bénin organisera les communales et municipales, et la cour suprême sait qu’elle doit faire preuve de clairvoyance et de grande sagesse pour traiter les recours à temps, rassure Ousmane BATOKO. Cependant il recommande une meilleure approche des lois électorales en temps utiles.

 

Le Médiateur de la république, le professeur Albert Tévoédjré a adressé au Chef de l’Etat des paroles de prière et de bénédiction. « Le peuple béninois veut tirer profit de votre travail c’est pour cette raison qu’elle vous souhaite la santé… », a affirmé le Médiateur de la République. Et à ce peuple, le patriarche recommande de se ressaisir sur son travail, à l’école béninoise de retrouver sa place de modelé africain. A tous, il souhaite cette année l’urgence d’un réarmement moral et la volonté de tous à travailler pour la paix la réconciliation, le rapprochement. Et, c’est par la voix du Médiateur que les enfants dit sorciers, les désespérés du fond de nos prisons, les affamés de nos villages, les femmes sans défense, les assoiffés de justice et d’équité ont dit Bonne année au président boni YAYI, avec l’espoir que pour eux le soleil brillera un jour.

 

Le Président de la Cour constitutionnelle Me Robert DOSSOU a retracé dans son allocution le chemin parcouru par son institution au cours de l’année 2012. En effet, en 2012, 189 recours ordinaires ont été enregistrés par la cour constitutionnelle contre 158 en 2011. Dans la même tendance, la cour a rendu 186 décisions de contrôle de constitutionnalité contre 96 en 2011. Pour le Président Robert DOSSOU, c’est un signe de l’attachement du béninois à sa constitution. Il a renouvelé au Chef de l’Etat ses meilleurs vœux et invoqué la lumière du très haut à siéger en permanence au cœur des décisions que prendra le président de la République tout au long de cette année. Le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Mathurin Coffi Nago, en bouclant la série des vœux des institutions, a signifié que c’est une chance et une grâce de voir l’année nouvelle. C’est pourquoi avec une joie légitime, il s’est fait un devoir de présenter les vœux de l’ensemble des 83 députés au Président de République. Rappelé les événements en appréciant les changements générés, plusieurs lois importantes ont été votées pour renforcer l’arsenal juridique du Bénin. Rappelant les défis qui attendent le Bénin sur le plan législatif au cours de cette année 2013. Mais il s’est attardé sur trois reformes incontournables. Il s’agit de corriger et actualiser la Lépi, la révision de la constitution, la création des unités administratives. Pour le professeur Nago, on ne peut plus faire économies des insuffisances unanimement constatées après 22 ans d’expérience avec la constitution du 11 décembre 1990. Aussi, invite-t-il le gouvernement à parfaire et conférer une meilleure adaptabilité aux reformes du Programme de vérification des importations et celle de la filière coton pour un bien-être économique et social. Convaincu que l’ancrage de la démocratie nous amènera à sortir notre économie de l’ornière, il a rappelé la nécessité de lutter impérativement et urgemment contre la corruption.

 

En réponse aux vœux formulés à son endroit, à l’endroit de sa famille, au gouvernement et au peuple béninois, Boni YAYI a tenu a rendre grâce à Dieu , lui qui règne sur la destinée de l’homme et qui dispose tout dans sa vie.

 

Il a rappelé une fois encore que le Bénin a besoin d’institutions fortes. « Le gouvernement jouera sa participation pour renforcer les institutions et prends actes de vos recommandations dans les divers domaines. », a déclaré le Dr Boni YAYI. Il faut arrêter avec la justice sélective et tout mettre en œuvre pour que les mettre un terme à la léthargie de la haute cour qui favorise l’impunité des gouvernants, a insisté le Chef de l’Etat. Pour lui, trois défis majeurs attendent le Bénin au cours de l’année 2013. Il s’agit du renforcement du processus démocratie, l’établissement de la justice et la relance économique. Boni est convaincu que la meilleure gouvernance peut faire des miracles et aider le pays à asseoir une démocratie qui soigne, éduque, produit, nourrit et partagent les richesses. Il a invité le Bénin au travail, à l’union et à la cohésion.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 06:28

C’est la débandade dans le rang des conseillers du parti du renouveau démocratique (Prd) depuis la présentation des vœux de nouvel an du maire Moukaram Océni aux populations de la ville de Porto- Novo. La substance de ce message n’a pas été de leur goût tant sur la forme que dans le contenu, surtout par rapport au blocage par des mains invisibles du parti de trois projets fards de la ville.

 

C’est ainsi que les présidents de commissions compétentes se sont réunis dans l’après- midi de ce dimanche 06 janvier 2013 à leur siège sis au quartier Déguè- Gare à Porto- Novo pour s’approprier de ce message du maire. Mieux, ils laissent entendre que ce message ne reflète pas le vrai visage du conseil municipal. Ils ont alors décidé à l’unanimité de faire une déclaration officielle pour remettre en cause ce message. Mais avant, ils devront se concerter avec les chefs d’arrondissement. Il faut dire que cette concertation d’hier dimanche a été élargie à un membre influent du bureau politique du Prd pour la stratégie à mettre sur pied pour mettre à nu les velléités du maire Océni à mettre à mal la cohésion au sein du Prd. Pour ces conseillers frondeurs, le maire Océni a tout eu du Prd et il ne saurait en aucun cas mettre un frein à la discipline du groupe quand il s’est qu’il a tout perdu. Il faut impérativement trouver la stratégie pour arrêter la saignée. Ils entendent également associer ce jour les présidents des sections dudit parti pour déjouer cette stratégie de déstabilisation du parti sous quelque forme que ce soit.

 

Thobias Gnansounou Rufino

(Br Ouémé/Plateau)

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 06:44

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 02 janvier 2012, le gouvernement après approbation du rapport de ministre de l’Urbanisme sur l’état des travaux de construction du siège du Parlement a décidé de faire recours à un audit international sur lesdits travaux afin de situer les responsabilités.

Entamé depuis plus que trois ans, les travaux de construction du siège de l’Assemblée n’ont pu évoluer conformément au calendrier établi malgré les 14 milliards qui y sont engloutis.

Il convient de rappeler que ce dossier a fait l’objet de nombreuses questions orales au niveau de la représentation nationale. Exaspérés, les honorables députés ont fini par mettre sur pieds une commission d’enquête parlementaire.

www.24haubenin.info ; L’information en temps réel

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