A l’invitation de Son Excellence Monsieur Mahmoud AHMADINEDJAD, Président de la République Islamique d’Iran, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Président en exercice de l’Union Africaine, Dr. Boni YAYI, participera au XVIième Sommet du Mouvement des Non Alignés à Téhéran (République Islamique d’Iran), du 29 au 31 août 2012.

 Le XVIième Sommet du Mouvement des Non Alignés aura pour thème central « Paix Durable par la Gouvernance concertée » et sera consacré entre autres, à l’examen du progrès accompli dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Sharm El Sheikh en Egypte, adopté en 2009, et dont les retombées ont contribué à la revitalisation du Mouvement.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement mettront l’accent sur la nécessité de promouvoir le règlement pacifique des différends internationaux, en renonçant à l’usage de la force dans les relations internationales, comme le prescrit la Charte des Nations Unies. Ils insisteront à cet égard sur les vertus du dialogue, de la médiation et du rôle du droit, particulièrement au regard des enjeux anciens, nouveaux et en gestation, dont les multiples crises mondiales actuelles.

D’autres sujets d’intérêt commun seront abordés, notamment l’accélération de la réforme des Nations Unies avec l’élargissement des membres du Conseil de Sécurité, le renforcement du rôle de l’Assemblée Générale, en tant qu’organe le plus représentatif des Nations Unies, la consolidation des capacités de l’ECOSOC dans les initiatives de développement, la nécessité de l’augmentation de l’aide au développement et l’accélération de la coopération sud-sud.

Le Chef de l’Etat, en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, s’adressera au Sommet pour exprimer le message d’espoir de l’Afrique à l’endroit des Pays Non Alignés, sur la base du Plan d’Action d’Istanbul, pour une meilleure implication des pays en développement dans la gouvernance mondiale en reconstitution, tant au plan politique qu’économique.

Fait à Cotonou, le 27 août 2012.

Le Secrétaire Général Adjoint,

Porte-parole du Ministère

Eusèbe AGBANGLA

Ambassadeur-

La jeunesse Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) du Littoral a réagit lundi 27 août dernier aux déclarations du député Candide Azannaï sur la chaînes de télévision privée Canal 3. Les défenseurs de l’image du pouvoir ont dénoncé dans leur déclaration ce qu’ils appellent « acharnement stérile et calculateur » d’un perpétuel retourneur de veste contre le président de la République.

La jeunesse FCBE n’a du tout pas été tendre avec le député Candide Azannaï dans leur déclaration. Les jeunes de la majorité présidentielle ont jugé utile voire nécessaire de lui dire leur vérité. Ils ont déclaré que c’est en toute légitimité qu’ils prennent la parole après le monologue du député pour lui rappeler certaines choses. La première vérité qu’ils ont voulu que l’honorable sache est que ce sont eux qui ont travaillé de jour comme de nuit pour qu’il retourne après ses déboires avec la Renaissance du Bénin (Rb), au parlement. «Nous jeunes FCBE avons travaillé pour que M. Candide Azannaï soit successivement Ministre et député dans le Littoral », ont-ils déclaré avant d’exprimer que c’est par pur amour du prochain qu’ils lui ont fait ce plaisir puisqu’ils ont toujours soupçonné qu’il manque de sincérité. « C’est le lieu ici de rappeler que Candide Azannaï n’a jamais été avec nous, il a toujours été un mercenaire et un transhumant … », ont-ils précisé soulignant qu’avant 2006, le député avait rejoint l’équipe du président Boni Yayi après avoir insulté le président Soglo et sa femme qui pourtant l’ont politiquement fait.

« Mais n’ayant pas rapidement obtenu du président Boni Yayi ce qu’il espérait, le député a commencé par l’insulter de quartier en quartier dans une affaire …. L’affaire à l’époque, a pour nom, création de la Sodeco. Ayant échoué dans cette manœuvre, il a à nouveau faire une cour assidue au chef de l’Etat et a mis en contribution les jeunes pour revenir dans la majorité présidentielle en 2007 pour après occupé après moults tractations, le poste du ministre de l’industrie et porté à la tête de la liste FCBE Littoral pour être élu député », a laissé entendre le porte-parole de la jeunesse FCBE.

Pour la jeunesse FCBE du Littoral, Candide Azannaï n’a fait que se mettre à nouveau sur l’étalage politique dans la perspective de la présidentielle de 2016. Elle persiste et signe que le député est entrain de changer comme à l’accoutumée de veste pour se mettre dans les bonnes grâces des prochains candidats à la présidence de la République.

Les jeunes FCBE n’ont, disent-ils, rien à reprocher à cet état de chose. Toutefois, ils dénoncent la manière peu orthodoxe et dénudé d’éthique avec laquelle le député qui se réclame toujours de la majorité présidentielle se prend.

 Écrit par Administrateur

Judicaël-Rock HOUNWANOU

En écoutant Candide Azannaï, ce dimanche sur la chaîne de télévision Canal3, on est tenté de s’interroger sur ce qui l’a inspiré à faire de telles déclarations. C’est qu’il est déçu et très remonté contre le président de la République. Trop de frustrations sans doute, ont fini par le pousser à sortir du bois. Il a osé dire la couleur de chaque chose. Pas de place à la langue de bois.

Lorsqu’il s’est prononcé sur la gestion du pays, il ne se reconnait plus dans la peau d’un allié du président de la République, mais dans le costume qui lui sied bien. Celui d’un homme critique. Il a abordé l’un après l’autre les sujets brûlants de l’actualité en appréciant les faits à leur juste valeur. Sur les propos menaçants du Chef de l’Etat, la contreperformance économique, les dossiers Pvi et coton, la Lépi, les rencontres avec les opérateurs économiques, le député a été très incisif, montrant que ça ne va pas et qu’il est urgent pour que le Chef de l’Etat change de fusil d’épaule. Il a refusé de jouer à l’hypocrisie comme tous les acteurs de la mouvance présidentielle l’ont fait à travers des déclarations et des marches de soutien au Chef de l’Etat à propos de son entretien controversé du 1er août 2012. Candide Azannaï qui n’est plus apparu il y a quelques mois, refait surface en changeant de visage. Un opposant au sein de la majorité présidentielle, ou juste une parenthèse ? En tout cas, le député est apparu comme un homme qui ne peut plus se taire. Le président du parti « Restaurer l’espoir » est bien fâché et au cours de la messe d’hier sur Canal3, il n’a pas joué à l’enfant de cœur de Yayi Boni, refusant de faire l’apologie de ce dernier. En clair, Candide Azannaï a tranché d’avec le mot d’ordre et enfile son costume de mécontent, pas pour rejoindre l’opposition, mais pour apporter de l’eau à son moulin. Quoi qu’on dise, le député a retrouvé sa verve d’antan, et devient un os dur dans la gorge de Yayi Boni.

LM

Le militant Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent), Bernard Lani Davo, était seul à défendre le pouvoir du Président Yayi Boni, face à Raymond Dossa de l’alliance Abt, Dieudonné Lokossou, Secrétaire général de la Centrale des syndicats autonomes (Csa-Bénin) et l’Honorable Eric Houndété de l’Union fait la Nation. C’était hier jeudi 23 août sur la chaîne de télévision ‘’Canal 3’’.

« Cohésion nationale : fin du miracle, début d’un mirage ? ». C’est le thème du débat organisé sur la télévision ‘’Canal 3’’ hier. Il a rassemblée, l’ancien ministre du régime du Changement, Bernard Davo, et trois contradicteurs critiquant la gestion du pouvoir du Président Yayi Boni. Raymond Dossa, Dieudonné Lokossou et Eric Houndété ont dénoncé les dérives du régime de la Refondation se caractérisant, selon eux, par des menaces sur les libertés publiques. Pour se justifier, ils citent en exemple à l’interdiction de la conférence publique de Rafiatou Karimou à Parakou par le préfet, le samedi 11 août 2012. « On tente de tordre le cou à la démocratie. Il faut revenir aux fondamentaux de la démocratie... », a déclaré Raymond Dossa membre de l’alliance Abt. Pour Eric Houndété, député de l’Union fait la Nation, les populations ont compris que les menaces de déstabilisation du pays dénoncées par le ministre de l’Intérieur ne sont que des manœuvres politiciennes du régime en place pour s’auto-victimiser. Les atteintes à la démocratie et à l’unité nationale, la mauvaise gouvernance et la paupérisation à l’ère du régime de la Refondation ont été également décriées. « Il y a beaucoup de problèmes dans le pays. Les gens sont en train de nous distraire. Ils n’ont qu’à aider le Chef de l’Etat à s’occuper des problèmes de la Nation. Ça va mal... », relève Dieudonné Lokossou leader syndiacal. L’Honorable Eric Houndété a enfoncé le clou en soulignant qu’on assiste à la dilapidation des ressources nationales par le régime en place. Ceci a permis à Me Raymond Dossa de souligner que le Bénin est la dernière économie de la sous-région, derrière les Etats en guerre. Pour eux, le taux de chômage s’accroît. Ces récriminations contre le Chef de l’Etat ne sont pas du goût de Bernard Davo. Tout d’abord, il a dénoncé la démission de la classe politique qui, selon ses propos, ne joue pas son rôle d’éveilleur de conscience. « Les acteurs politiques n’animent pas la vie politique. Mon souhait est qu’on en arrive à avoir de vrais partis politiques.. », a-t-il fait savoir. Pour l’ancien ministre du Président Yayi Boni, le gouvernement fait de son mieux pour restaurer la démocratie et assurer le mieux-être des populations. Enfin, les invités de ‘’Canal 3’’ ont reconnu la nécessité de la préservation de la démocratie pour assurer le développement national.

J.M

Après la vérification de l’existence de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) au centre national de traitement (Cnt) des données le 30 juillet 2012, les députés membres du groupe de travail descendent ce jour jeudi 23 Août 2012 sur les sites ayant servi à l’impression des cartes Lépi.

A cet effet, ils visiteront l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) et un site implanté au stade de l’amitié de Cotonou. Ainsi, ces derniers discuteront avec les responsables desdites structures pour en savoir sur les difficultés qui ont émaillés le processus d’impression des cartes Lépi. De même, ils s’emploieront à connaître les raisons des nombreuses cartes déversées sur le territoire national. Quel est le sort des stocks de cartes qui pullulent au niveau des mairies quand on sait qu’à un moment donné, les populations n’étaient pas sorties nombreuses pour prendre leurs cartes.

Thobias Gnansounou Rufino (Br Ouémé/Plateau)