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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 06:15

Amos-Elegbe.jpgAu lendemain de l’annonce de la non reconduction de l’actuel président de la Cour constitutionnelle, Me Robert Dossou, dans ses fonctions pour un nouveau mandat, la polémique s’enfle. L’hypothèse d’un départ en vue de favoriser la révision opportuniste de la Constitution germe dans plusieurs esprits. Mais les membres de la majorité présidentielle ne cessent de justifier la bonne foi du pouvoir... A la suite des mises au point de l’Honorable Chabi Mama Sika sur le sujet ce lundi, c’est le tour de Amos Ellègbè, Conseiller aux affaires politiques du président Boni Yayi de défendre la fameuse décision.

 

Ce mardi soir, invité sur l’édition du journal de 20h00 à la télévision nationale, le Conseiller du Chef de l’Etat aux affaires politiques, Amos Ellègbè s’est prononcé sur la non reconduction du Me Robert Dossou à la tête de la Cour constitutionnelle le 7 juin prochain. Une telle sortie médiatique est suscitée par les polémiques qui s’intensifient à ce sujet et qui agitent l’idée d’un éventuel un secret d’Etat. Pour plus d’uns qui ne s’attendaient pas ainsi au départ par Ko de cet avocat hors pair, ceci serait une stratégie pour promouvoir un nouveau président qui pourrait être favorable à une révision opportuniste de la Constitution tant voulue par les gouvernants. Selon Amos Ellègbè, ce n’est pas digne qu’en dépit des multiples éclairages surtout du chef de chef de l’Etat, certains journaux continuent d’alimenter la polémique. Obligation de compte rendu oblige, le Conseiller est sorti lui aussi pour dénoncer ce qu’il appelle la cabale en se demandant d’où vient l’idée de révision opportuniste de la Constitution. Cet aspect semble si important pour Amos Ellègbè qui tient à rassurer l’opinion et à justifier la décision du Chef de l’Etat. Selon lui, ce n’est d’ailleurs pas une première fois qu’un chef d’Etat nomme un collaborateur et le révoque. Et même la constitution, dit-il lui permet en plus de le faire. Mais aussi selon lui, ce n’est pas dit dans la Constitution qu’un membre doit passer deux mandats à la Cour constitutionnelle. Cet aspect constitue le premier point de la défense de la position du gouvernement dans cette décision du chef de l’Etat. Le second, c’est que le Chef de l’Etat est libre de choisir qui il veut. Et à ce titre, il a indiqué aussi que c’est le Chef de l’Etat lui-même qui était allé choisir Me Robert Dossou pour présider cette institution en 2008. C’est donc, explique-t-il, du propre chef du président de la République que Me Robert Dossou a été désigné et c’est encore lui  n’a pas choisi de lui renouveler son mandat. Cela ne devrait guère avoir de problème à son avis. Selon sa position dans ce dossier, tout comme celle de l’honorable Chabi Sika, le gouvernement ne cache aucune mauvaise intention dans sa décision de mettre un terme aux fonctions du Me Robert Dossou. Aussi, précise-t-il encore, le départ décidé de Me Dossou n’est guère dû ni à une incompétence ni à des démérites. C’est simplement qu’il a bien fait son travail et en est au terme de son mandat. Pour lui, Boni Yayi n’a rien fait d’extraordinaire ou de contraire à ce que font d’habitude les autres présidents. Il a invité par ailleurs les populations à s’intéresser plus aux choses sérieuses que de continuer par s’adonner à de telles considérations stériles.

 

Justin EDIKOU

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 05:30

 

Après avoir fait le constat que des agents ont usé de manœuvres frauduleuses pour se faire reverser dans la Fonction publique, le Conseil des ministres a décidé d'abroger purement et simplement les contrats et actes de tous les agents concernés. Cette décision fait suite au contrôle effectué par l'Inspecteur général d'Etat(Ige), AlidouKoussé sur l'opération de reversement des agents occasionnels en Agents permanents de l'Etat(Ape). Mais des travailleurs contestent déjà les remarques faites par l'Ige au motif qu'ils ont été régulièrement recrutés sur la base de concours organisés par le ministère du Travail. Ils évoquent donc des erreurs, qui selon eux, doivent être corrigées.

Suite à des plaintes adressées au Président de la République et au ministre du Travail et de la fonction publique, le Chef de l'Etat, Boni Yayi a instruit l'Inspecteur général d'Etat(Ige) aux fins de voir clair dans le processus de reversement des agents occasionnels en Agents permanents de l'Etat(Ape) pour la période 2008-2012. Ainsi, l'Ige en collaboration avec l'Inspecteur général des services et emplois publics a mené des investigations qui ont abouti à la conclusion selon la quelle beaucoup d'agents ont été " indûment reversés " dans la Fonction publique. Ces agents se retrouvent dans plusieurs ministères dont entre autres celui de l'Economie et des finances, de l'Environnement, de la Décentralisation, de l'Intérieur, de la Microfinance et de l'Energie. Le Conseil des ministres en sa séance du 03 mai dernier a alors décidé, sur la base de la synthèse des rapports de contrôle de l'opération de reversement des agents occasionnels en Agents permanents de l'Etat, d'abroger purement et simplement les contrats et actes administratifs de tous les agents ayant usé de manœuvres frauduleuses pour se faire reverser dans la Fonction publique. Déférant donc aux instructions du Conseil des ministres, le ministre du Travail et de la fonction publique a adressé il y a quelques jours une correspondance à plusieurs agents du ministère en charge de l'Energie pour leur demander de mettre fin à leur collaboration avec leur structure et par voie de conséquence leurs salaires aussi seront coupés. Il n'en fallait pas plus pour que ces agents qui sont en service dans la structure appelée " Contrelec " sortent de leurs gonds pour contester le travail abattu par l'Ige et approuvé par le Conseil des ministres.

 
Stupéfaction

Pour ces agents qui sont dans la ligne de mire du gouvernement, le travail de l'Ige est à balayer d'un revers de la main. Selon eux, il n'est pas juste de les qualifier d' "agents occasionnels ". Et pour cause ! Ils estiment avoir été régulièrement recrutés sur la base des concours organisés par le ministère du Travail et de la fonction publique dans le cadre de l'exécution des Programmes d'investissement publics(Pip) au profit de certains départements ministériels pour les années 2004-2005. Ils disent donc avoir régulièrement pris service en 2005 pour certains et 2007 pour d'autres à Contrelec alors sous-tutelle de la direction générale de l'énergie. Leurs contrats ont été régulièrement signés par les autorités compétentes. Certains ont été même signés par l'actuelle ministre du Travail qui à l'époque des faits était encore directrice générale du travail. A l'avènement du reversement des agents Pip en agents contractuels de l'Etat(Ace) en 2008, ils disent avoir été proposés par leur ministre de tutelle puisque remplissant les conditions imposées par le décret No 2008-377 du 24 juin 2008 portant régime juridique d'emploi des agents de l'Etat. Mieux, ces agents font remarquer qu'ils ont été régulièrement reversés comme agents contractuels de l'Etat en janvier 2008 au moment où leur structure était encore sous la tutelle de la direction générale de l'énergie devenue en octobre 2008, une Agence dotée de la personnalité juridique ainsi que de l'autonomie financière et de gestion. A les en croire donc, tous ceux qui y travaillent jusqu'à ce jour sont soit des Ape ou Ace. " Dans ces conditions, nous sommes surpris de voir nos noms sur la liste des agents qualifiés d' " indûment reversés " au point où on va nous envoyer une lettre de résiliation de contrat sans raison valable ", ont-ils indiqué.

 Eu égard à tout ce qui précède, ces agents demandent au gouvernement et surtout à l'Ige de ne pas faire d'amalgame et de revoir leur copie. Par la même occasion, ils invitent le Chef de l'Etat à se saisir de ce dossier qu'ils qualifient de "bombe sociale " par ces temps de rareté d'emplois surtout que d'autres agents des autres ministères s'apprêtent à emboîter le pas à leurs collègues de Contrelec.

Edgar Gnimavo
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 05:06

zem.jpgLe Matinal : Quel est le regard que vous portez sur Bénin Télécom ?

Brice Agossou : C’est à une gestion calamiteuse qu’on assiste à Bénin-Télécom. La société est très mal gérée. Les usagers ne sont pas satisfaits. La mauvaise gouvernance a droit de cité dans cette société. Les ressources humaines et matérielles sont mal gérées. Nous n’avons jamais participé à la gestion de la société. Voulant toujours garder son poste, personne ne veut dénoncer. En tant que Secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs de Bénin télécom, (Syltra-Bt), je n’ai jamais participé au Codir.


Je n’ai jamais participé aux instances de décisions. On nous mène la vie dure. Tous ceux qui ont osé dénoncer la mauvaise gestion ont été affectés. Nous nous arrangeons pour avoir les informations. Lorsque nous les avons, nous dénonçons et cela aboutit. Nous avons dénoncé la gestion de l’ex-Dg Patrick Bénon. Nous dénonçons la gestion calamiteuse de l’actuel Directeur général. Nous sommes persuadés que cela va aboutir. La logique de gestion est d’amener les travailleurs à dire nous n’en pouvons plus. Ainsi l’Etat va profiter pour privatiser la société. Aujourd’hui, 515 usagers de Bénin Télécom ont signalé leur panne. Or on n’a pas les moyens matériels pour les satisfaire. On n’a qu’un seul véhicule à Akpakpa pour faire le tour. On vole les câbles de Bénin Télécoms. Des centaines voire des milliers de câbles téléphoniques sont volés, et l’autorité ne dit rien. C’est même bien organisé par elle-même.

Quels sont les reproches qu’on peut faire à la gestion de l’actuel Dg de Bénin Télécom ?

C’est un représentant du gouvernement, car il ne fait que la volonté du Chef de l’Etat. Cela se traduit par la mauvaise gestion à laquelle on assiste aujourd’hui. Il y a la mauvaise gestion du personnel. La preuve, c’est que les gens sont allés à la retraite et ils continuent de venir au service. On n’a pas encore prévu ceux qui vont les remplacer. Il n’y a pas un plan de carrière. Vous rentrez avec le Cep, vous sortez avec le même Cep. Il n’a pas de promotion. Il n’a pas la reconnaissance de l’expérience professionnelle. Il y a manque cruel de véhicules. Il y a vol des appareils défectueux. Il y a la destruction organisée du réseau par manque de matériels. Il n’a pas de code de télécommunication. La politique d’hiérarchisation des salaires du gouvernement n’est pas appliquée jusqu’à ce jour. Le mandat du Conseil d’administration de Bénin Télécom est arrivé à l’expiration depuis 2011. On est resté pendant deux ans sans conseil d’administration. C’est seulement le 18 du mois passé, qu’on a installé le conseil d’administration. Cependant, nous n’avons pas encore le décret suivant lequel il a été installé. Le local dans lequel l’ex-Dg Patrick Bénon est resté pendant son séjour était pourvu de mobiliers. Mais lorsqu’il a voulu partir, il a ramassé tous ces matériels. C’est du vol. Nous n’allons jamais tolérer cela. En fait, la mission de l’actuel Directeur général, c’est de me sortir de l’entreprise et profiter pour la vendre. Bien qu’on ait exclut les militants dissidents de notre syndicat, il continue de les maintenir. Ils continuent de bénéficier des avantages de syndicat. Mais on a maintenu le cap. J’ai écrit partout. Au finish, on a décidé d’ester la direction pour usurpation de titre.

Est-ce qu’il avait un auditeur interne ? Qu’est ce qu’il a fait depuis son arrivée ?

Il y avait en 2010, un auditeur du nom de Monsieur Hounkpè. Il est parti quand le gouvernement les a rappelés. Il n’a rien fait. En tout cas. Moi, je n’ai pas vu ce qu’il a fait. Au contraire, il a pesé sur le budget de Bénin Telecom.

Est-ce qu’il a produit un rapport ?

Il n’a produit aucun rapport. Moi, je n’ai vu aucun document.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 06:56

Patrice-TalonLa campagne d’intoxication et de déstabilisation dans les médias nationaux et internationaux financée à coup de billets de banque volés au contribuable béninois durant des années, ne trompera pas le peuple béninois. D’ailleurs, à ce propos, notre juge HOUSSOU s’évertue à dire des contre-vérités sur les radios étrangères… de qui se moque-t-on ? Si le pouvoir en avait après lui et voulait attenter à sa vie, nous ne pensons pas qu’il aurait le loisir de parler en toute liberté à tous ces journalistes. Le juge HOUSSOU a assez abusé des béninois, qu’il arrête cette mascarade. 

Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, cette affaire ne concerne pas deux personnes ayant des valeurs et des convictions opposées. Au contraire !!! Au-delà d’une tentative d’assassinat contre la personne physique du Chef de l’Etat, il s’agit ici d’une tentative d’assassinat contre notre chère démocratie et nous ne saurons rester impassibles. 

Rassurez-vous ! Notre démarche est purement apolitique, en effet nous sommes pour une justice équitable et de droit qui honore notre pays le Bénin. 
Notre conscience citoyenne nous interdit de nous taire face à ce que nous jugeons être une atteinte grave à la démocratie béninoise et au professionnalisme de notre justice.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 06:16

journaux2En plus des quatre (04) membres de la Cour constitutionnelle reconduits par l’Assemblée nationale le 21 mai 2013, le gouvernement a procédé le jeudi 28 mai, à la désignation de ses trois représentants au sein de la haute juridiction. Voici les désormais 7 sages de la Cour, leurs parcours et les impressions des nouveaux nommés.

Zimé Kora Yarou

Administrateur du travail et de la main d’œuvre à la retraite, M. Zimé Kora Yarou est titulaire d’une maîtrise en Economie. Il a été Préfet du Département de l’Atacora, Directeur général de l’information et de la communication au ministère de la culture, de la jeunesse et des sports. Ancien ministre du Travail, il a été aussi Directeur général de l’Office béninois de sécurité sociale et Expert en renforcement de capacité des élus locaux. Né en 1947, il est marié et père de trois enfants. Il a été désigné par l’Assemblée nationale pour siéger à la Cour constitutionnelle de 2008-2013, au titre de personnalités de grande réputation professionnelle. Il y reste pour la 5ème mandature.
 
Marcelline Claire A. Gbéha Epouse Afouda

Née le 16 janvier 1955, Marcelline Claire A. Gbéha Epouse Afouda est titulaire d’un diplôme d’études supérieurs de Magistrature et d’une maîtrise ès Sciences juridiques. Elle est Magistrat A1-A12 (P/c du 15/11/1997) et a été ancien secrétaire générale de la Cour constitutionnelle et ancien Procureur général. Elle a été Vice-présidente de la Cour constitutionnelle au cours du mandat précédent. Désignée une fois encore par l’Assemblée nationale, elle va siéger à la Cour pour les cinq prochaines années.
 
Théodore Holo

Né le 15 avril 1948, Théodore Holo est un Professeur hors classe des Facultés de Droit. Agrégé de droit public et de Sciences politiques et titulaire de la Chaire Unesco, il a été ministre des Affaires étrangères du gouvernement du Président Nicéphore Dieudonné Soglo. Il a été Conseiller à la Cour constitutionnelle de 2008 à 2013. Il est désigné par l’Assemblée nationale au titre de juriste de haut niveau pour le mandat 2013-2018.
Bernard Dossou Dégboé
Né vers 1951, Bernard Dossou Dégboé est titulaire d’un diplôme d’études supérieurs de Magistrature et d’une maîtrise ès Sciences juridiques. Il a fait ses preuves à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), et a été Directeur de cabinet du ministère du Travail et de la fonction publique. Conseiller à la Cour constitutionnelle au titre de la précédente mandature, il a été reconduit. Il est désigné par l’Assemblée nationale au titre de Magistrat. Marié, il est père de plusieurs enfants.
 
Simplice Comlan Dato

Simplice Comlan Dato, est né le 1er mars 1966 à Djakotomey dans le Couffo. Avocat de profession, il a fait ses études primaires et secondaires à l’Ecole primaire publique et au Collège d’enseignement général de Djakotomey, où il obtient le Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe) en 1979 et le Brevet d’études primaires (Bepc) en 1983. Trois années plus tard, il passe le Baccalauréat avec succès au Collège Père Aupiais de Cotonou. Ses études supérieures ont été sanctionnées par un diplôme de troisième cycle en Droits fondamentaux obtenu à l’Université de Nantes en France, un Diplôme d’études spécialisées (Dess) en Contrôle de gestion obtenu en Belgique et un Certificat d’aptitude à la profession d’Avocat (Capa) décroché à la Faculté de droit de l’Université nationale de Côte d’Ivoire en 1993. A l’Université nationale du Bénin (Unb), où il a été étudiant à la Faculté des sciences économiques, juridiques et politiques (Fasjep) de 1986 à 1992, il a eu une Licence et une Maîtrise en Droit, option Droit des affaires et carrières judiciaires. Le 23 février 1995, suite à l’obtention du Capa à l’Université nationale de Côte d’Ivoire, il a prêté serment en qualité d’Avocat au Barreau béninois. Entre 1995 et 1998, le jeune Avocat était à la quête de l’expérience professionnelle. Dans ce cadre, il a été admis au Barreau de Paris en tant que stagiaire en 1996. De 1998 à mars 2008, il a collaboré avec le Cabinet Agnès Campbell en France avant d’ouvrir son propre cabinet d’Avocats au Bénin qu’il manage jusqu’à ce jour. Sur le terrain politique, il est le Secrétaire général du Parti pour l’union républicaine (Pur) du maire d’Abomey-Calavi, le Colonel Patrice Hounsou-Guèdè depuis le 11 octobre 2009. Agé de 47 ans, Me Simplice Comlan Dato totalise 18 ans d’expérience dans la profession. Il est marié et père de plusieurs enfants.
Impressions

« Le Couffo et la Jeunesse sont honorés »

Livrant ses premières impressions à son cabinet hier dimanche 02 juin 2013, le nouveau Sage, a insisté sur l’obligation de répondre à l’appel de la Nation pour la servir lorsque le Chef de l’Etat vous sollicite. Raison pour laquelle, il a remercié le Président de république pour la confiance qu’il a placée en sa modeste personne en lui confiant cette responsabilité. A l’en croire, la désignation d’un fils du Couffo pour siéger à la Cour constitutionnelle est une première depuis la Conférence nationale des forces vives. « C’est tout le Couffo et la jeunesse béninoise qui sont honorés via ma modeste personne » a-t-il conclu.
 
Lamatou Nassirou

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Lamatou Nassirou est pratiquement la plus jeune des sept Sages de la Cour constitution, 5ème mandature. Née à Natitingou vers 1972, elle est originaire de Kouandé dans le Département de l’Atacora. Après son cursus scolaire, de la maternelle en Terminale à Porto-Novo, elle obtint son Baccalauréat série D en 1990 à Natitingou. Pour ses études universitaires, elle s’inscrit à la Faculté des sciences et techniques (Fast) de l’Université d’Abomey-Calavi (ex-Unb) où elle fit les deux premières années. Et suite à l’invalidation de l’année, elle s’est réinscrite à la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (Flash) précisément au Département de Sociologie-Anthropologie où elle obtient sa maîtrise en 2001. Actuellement, elle est nantie d’un Dess en gestion des projets. Femme de terrain, elle a acquis des expériences dans des projets et programmes de développement parfois en tant que coordonnatrice. Elle a fait ses débuts à l’Iita auprès de consultants internationaux avant d’intégrer l’Usaid pour la scolarisation des filles, la coopération canadienne, la coopération suisse puis le corps de la paix. En 2007, quand elle devait faire ses preuves au Programme intégré de la santé familiale (Pisaf), elle a été nommée Directrice des ressources humaines (Drh) en Conseil des ministres pour le compte du ministère de la Famille. Poste qu’elle occupe jusqu’à ce jour. Il faut préciser que Mme Nassirou a des connaissances en Droits de l’’Homme avec d’autres expériences capitalisées au Sénégal, en Turquie et au Canada. Mère d’enfants, la désormais Sage à la Cour constitutionnelle s’exprime couramment en Français, en Goun, en Yoruba, Fon et dans des langues du Nord-Bénin.

Impressions

« Je suis fière de cette nomination. Mais, c’est d’abord une responsabilité. Je ne dois pas me réjouir pour l’heure. Cela viendra dès que ma mission serait finie…je suis une femme, j’ai des ambitions…Je ne saute pas encore de joie, au contraire je pense déjà à comment faire pour représenter dignement la jeunesse…Pour moi, même si on vous confie la présidence de la Cour, il faut prendre puisque vous ne serez pas seul à jouer le rôle, vous serez entouré de compétences ».
 
Euloge Akpo
Originaire de Challa-Ogoï à Savè dans le département des Collines, le Magistrat Euloge Akpo est né le 02 juin 1960 à Niamey au Niger. Pur produit de l’école béninoise, il y évolue tant qu’Auditeur Master II en Recherche Droit et institution judiciaires à l’Ecole doctorale de la Faculté de Droit et de sciences politiques (Fadesp) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). En 1981 et décembre 1986, il obtient respectivement son bac G2 puis sa maîtrise en Droit à la Faculté de Droit de l’uac (ex-Unb). Après un stage de préinsertion à la Sonicog (novembre 1991 à janvier 1992) en tant que juriste, il sera collaborateur d’Avocat respectivement au Cabinet Agnès Campell puis Saïdou Agbantou (août 1997-février1998). Admis au corps judiciaire (mars 1998), il suivra une formation théorique de Magistrature à l’Ecole nationale d’administration (Ena, actuelle Enam) à l’Uac en juin 1999 où il a été major de sa promotion. Après un stage de près d’un an au niveau des juridictions dans le cadre de sa formation de Magistrat, il fit son entrée dans le corps de la magistrature en mars 2000. Il occupera successivement les postes de Substitut du Procureur à Porto-Novo, Procureur de la république près le tribunal de 1ère instance de Lokossa (fin 2005), Président du Tribunal de 1ère instance d’Abomey-Calavi (fin 2010), Président du Tribunal de la 1ère instance de 1ère Classe de Cotonou (mai 2013) sans oublier qu’il a dirigé le Parquet de Ouidah pendant deux ans. Marié et père de deux enfants, ce nouveau membre de la Cour constitutionnelle a été à la découverte de la pratique du Droit dans de grandes juridictions à Paris, Nantes et aux Etats-Unis.

Impressions

« Je ne me prononce pas avant l’installation…Je vous en prie, je préfère garder mes sentiments pour le jour de l’installation ou après… »

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:17

Entretien-entre-les-Pr--sidents-Boni-YAYI-et-Maky-SALL-du-.JPGEn marge des travaux de la 5ème édition de la TICAD, le Président Boni YAYI s’est entretenu avec plusieurs personnalités. Au deuxième jour des travaux, Boni YAYI a reçu en audience M. José Gratiano da SILVA, Directeur  Général de la FAO. Les questions de la sécurité alimentaire au Bénin et en Afrique ont été évoquées. Boni YAYI a décliné au Directeur général de la FAO sa vision de faire du Bénin, le grenier  de la sous région ouest africain. Le Président Béninois a été reçu à son tour par plusieurs personnalités parmi lesquelles le Premier ministre japonais Shinzo Abé. La coopération entre le Bénin et le Japon était au menu de leur entretien. Les deux hommes ont particulièrement évoqué le suivi des décisions qui avaient été prises lors du passage de Boni YAYI au japon en janvier dernier. Il s’agit, entre autres, de  la réalisation des installations d’adductions d’eau dans les départements des Collines et du Zou., la réalisation de l’usine de montage des machines agricoles à Banikoara. Le Chef de l’Etat du Bénin a reçu en audience par le secrétaire Général des Nations Unies. Avec Banki-Moon, il a évoqué la paix et la sécurité sur le continent africain, les prochaines élections locales au Bénin et le processus de révision de la liste électorale permanente informatisée.   Du côté de Chefs d’Etats africains participants aux travaux de la 5ème édition de la TICAD, le président de la République s’est entretenu avec son homologue du Sénégal, Macky Sall. Le Président Boni a annoncé de nouvelles orientations que devrait prendre la coopération entre le Sénégal et le Bénin. A cet effet, des experts béninois feront le déplacement à Dakar, pour définir les grands axes de coopération entre les deux pays, pour ce qui concerne les grands projets, notamment dans le domaine des infrastructures. Le Président Boni YAYI a également eu des discussions de coopération bilatérale avec  ses homologues, Faure Gnassingbé du Togo et Jacob Zuma de l’Afrique du sud.

 

 

 Cell-Com PR 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:11

Photo-de-famille-des--chefs-d-Etats-et-chefs-de-delegatio.JPG« Main dans la main avec une Afrique plus dynamique »,  c’est le thème de la 5ème édition de  la  Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique qui s’est ouverte ce samedi 1er Juin 2013 à Yokohama. Co-organisée  par le Gouvernement Japonais, les Nations  Unies et l’Union Africaine, cette 5ème  rencontre de la TICAD  a regroupé 47 Chefs d’Etats Africains dont le Président Boni YAYI, le secrétaire général des Nations Unies et plusieurs autres personnalités. La TICAD 2013 est co- présidée par le 1er Ministre Japonais et le Président de l’Union Africaine  et devra adopter un plan d’action 2013-2017 entre l’Afrique, le Japon.

  Lancée par le Japon en 1993 afin de promouvoir le dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et les partenaires au développement sur les problèmes auxquels  l'Afrique fait face, notamment la lutte contre la pauvreté et le règlement des  conflits, la 5ème édition de la TICAD  se tient  au moment ou l’Union Africaine célèbre ses 50  ans  de vie. Elle permettra d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action adopté en 2008 afin d’engager de nouvelles discussions ce qui marquera le 20ème anniversaire du processus de la TICAD. Dans son Plan d’action 2013-2017, la TICAD a intégré les priorités que l’Afrique a elle-même dégagées. Une plus grande synergie sera née entre la TICAD et les programmes prioritaires de l’Afrique tels que le Programme de développement des infrastructures en Afrique, le Programme détaillé de développement de l'agriculture en Afrique , le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique. L’objectif est de contribuer à la réalisation d’une croissance inclusive, durable et résiliente, soutenue par un secteur privé robuste et dynamique, adossée à des infrastructures de qualité, dans un environnement stable. Outre les aspects de développement qui constituent le fondement même de la TICAD, le Sommet accordera une attention particulière aux questions politico-sécuritaires. A la cérémonie d’ouverture ce samedi, le1er Ministre Japonais a réaffirmé la volonté de son pays à accompagner le continent dans son processus du développement. Il a annoncé que dans les cinq prochaines années,  le Japon  investira 3.200  milliards de yens en Afrique  dans les secteurs des  infrastructures, de la santé, de  l’agriculture, des transports  et de la formation des ressources humaines adaptée  aux besoins des entreprises  locales. Le 1er Ministre Japonais a également annoncé la détermination du Japon a participé à la stabilité et la paix en Afrique. Selon lui, le Japon et l’Afrique ont dépassés le niveau de partenaires : ils sont des Co-gestionnaires. Le Président de l’Union Africaine  a insisté sur la paix qui doit   régner en Afrique. Parlant justement de cette paix, Hayélié Mariam DESSALENG a affirmé que le Japon peut jouer un rôle important pour régler les  conflits qui ravagent une partie du continent Noir. Pour lui, l’Afrique doit devenir les  années prochaines  une frontière des affaires et cesser d’exporter ses richesses. Le secrétaire général des Nations Unies a juste rappelé que les peuples  africains sont en train de construire leur avenir. Il faut donc comme le dit le thème que «  la main dans la main » avec le Continent pour une  justice plus équitable, une paix durable et des revenus mieux  partagés.

Lors de la session plénière sur le thème de l’économie solide et durable, le président de la République a salué le partenariat stratégique entre le Japon et l’Afrique qui s’est développé, ces vingt dernières années avec la création de la TICAD. « Il s’agit d’un partenariat qui répond à nos besoins », affirme-t-il. Tenant compte des mutations sur le continent, Boni Yayi a indiqué la nécessité pour le plan d’action de Yokohama d’intégrer les priorités définies par l’Union africaine aussi bien au niveau de la sécurité alimentaire que de la construction de l’intégration entre les régions du continent. Pour lui, la renaissance africaine ne peut avoir de contenu que grâce à l’intérêt que les Etats africains accorderont au secteur agricole. Le chef de l’Etat s’est donc réjoui de l’engagement du gouvernement japonais à accompagner les petits producteurs africains. « Nous devons également adapter notre agriculture aux défis du changements climatiques », ajoute Boni Yayi qui a salué la disponibilité du Japon à accompagner la vision d’une Afrique qui marche la main dans la main.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 05:58

japon.jpgMain dans la main avec une Afrique plus dynamique : c’est le thème de la 5ème édition de  la  Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique qui s’est ouverte ce samedi à Yokohama. Co organisée  par le Gouvernement Japonais, les Nations  Unies et l’Union Africaine, cette 5ème  rencontre de la TICAD  a regroupé 47 Chefs d’Etats Africains dont le Président Boni YAYI, le secrétaire général des Nations Unies et plusieurs autres personnalités. La TICAD 2013 est Co présidée par le 1er Ministre Japonais et le Président de l’Union Africaine  et devra adopter un plan d’action 2013-2017 entre l’Afrique, le Japon.

 

 Lancée par le Japon en 1993 afin de promouvoir le dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et les partenaires au développement sur les problèmes auxquels  l'Afrique fait face, notamment la lutte contre la pauvreté et le règlement des  conflits, la 5ème édition de la TICAD  se tient  au moment ou l’Union Africaine célèbre ses 50  ans  de vie. Elle permettra d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action adopté en 2008 afin d’engager de nouvelles discussions ce qui marquera le 20ème anniversaire du processus de la TICAD. Dans son Plan d’action 2013-2017, la TICAD a intégré les priorités que l’Afrique a elle-même dégagées. Une plus grande synergie sera née entre la TICAD et les programmes prioritaires de l’Afrique tels que le Programme de développement des infrastructures en Afrique, le Programme détaillé de développement de l'agriculture en Afrique , le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique. L’objectif est de contribuer à la réalisation d’une croissance inclusive, durable et résiliente, soutenue par un secteur privé robuste et dynamique, adossée à des infrastructures de qualité, dans un environnement stable. Outre les aspects de développement qui constituent le fondement même de la TICAD, le Sommet accordera une attention particulière aux questions politico-sécuritaires. A la cérémonie d’ouverture ce samedi, le1er Ministre Japonais a réaffirmé la volonté de son pays à accompagner le continent dans son processus du développement. Il a annoncé que dans les cinq prochaines années,  le Japon  investira 3.200  milliards de yens en Afrique  dans les secteurs des  infrastructures, de la santé, de  l’agriculture, des transports  et de la formation des ressources humaines adaptée  aux besoins des entreprises  locales. Le 1er Ministre Japonais a également annoncé la détermination du Japon a participé à la stabilité et la paix en Afrique : car selon lui, le Japon et l’Afrique ont dépassés le niveau de partenaires : ils sont des Co-gestionnaires. Le Président de l’Union Africaine  a insisté sur la paix qui doit   régner en Afrique : parlant justement de cette paix, Hayélié Mariam DESSALENG a affirmé que le Japon peut jouer un rôle important pour régler les  conflits qui ravagent une partie du continent Noir. Pour lui, Afrique doit devenir les  années prochaines  une frontière des affaires et cesser d’exporter ses richesses. Le secrétaire général des Nations Unies a juste rappelé que les peuples  africains sont en train de construire leur avenir : il faut donc comme le dit le thème que la main dans la main avec le Continent pour une  justice plus équitable, une paix durables et des revenus mieux  partagés. Un autre panel consacré à l’économie solide  durable en Afrique ou les Chefs de d’Etat ont évoqué les différentes situations que  vivent leurs pays. 

 

Francine TANIFEANI CHABI, depuis YOKOHAMA  

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 05:21

 

Depuis le 2 mai dernier, les députés ont convenu d'un embargo sur les dossiers dont l'examen implique le gouvernement. Face à cette situation, les ministres concernés ont animé un point de presse au cours duquel ils se sont expliqués. Mais les députés sont restés campés sur leur position adressant une question orale au gouvernement pour qu'il vienne justifier son retard face au Parlement.

Plusieurs fois invités pour répondre aux questions des députés, certains ministres viennent en retard, ou s'absentent carrément. Un état de chose qui n'est point du goût des députés qui ont décidé d'en découdre avec le gouvernement. La goute d'eau qui a fait déborder le vase est la rencontre du jeudi 2 mai dernier, où cinq ministres attendus pour une séance plénière prévue pour 10 heures, sont venus avec un grand retard. Ce jour là, les députés n'ont été du tout indulgents. Le président de l'Assemblée nationale, après avoir fait le constat d'absence des ministres a dit toute sa désolation : " l'administration parlementaire a fait son travail et c'est pour cela que je suis désolé. Contrairement à ce que certains pensent, ce n'est pas une question entre deux individus mais plutôt entre deux institutions. Nous avons fait ce que nous pouvons ". Après quoi, le professeur Mathurin Nago a invité les députés à se prononcer sur la situation. Mais les députés, toutes tendances confondue, ont été fermes : il faut refermer la séance et mettre un embargo sur tous les dossiers du gouvernement jusqu'à ce qu'il ne s'explique sur le sujet.   Lucien Hounyibo (Fcbe) a fait remarquer que malgré tout, le gouvernement brille toujours par son absence au parlement. " Malgré la majorité, on nous brime. C'est un peu flou. En principe, les ministres qui sont absents, Yayi doit les sortir du gouvernement si leur absence est délibérée. Cette fois-ci, la journée est décrétée chômée payée, on ne fait rien " a-t-il insisté. Il a été soutenu par son collègue Hélène Aholou Kèkè (Fcbe) qui trouve que le comportement du gouvernement depuis plusieurs mois, n'est que dédain : " Parce qu'il y a une majorité, on ne veut plus respecter le parlement. Tout ce que nous faisons est prévu par la loi. Si le gouvernement se comporte comme ca, que fera la population. J'adhère à la proposition de Rosine Soglo qui veut que nous avertissons en refusant de travailler. Avant d'aller aux mesures fortes ". Pour Idji Kolawolé (Un), le parlement se retrouve face à un blocage institutionnel. " Même si les ministres arrivent, nous refusons de les recevoir. Ce que nous voyons est un danger pour la démocratie. Nous n'allons pas en grève, mais nous voulons envoyer un avertissement" a-t-il précisé. C'est donc suite à ces différentes interventions que le président de l'Assemblée nationale a suspendu la séance et depuis lors, les députés se sont retrouvés une seule fois en plénière pour désigner leurs représentants au sein des CCA/Lépi. Du coup, les relations entre les deux institutions sont mises en difficulté.

 

Une sortie du gouvernement qui fâche

Le gouvernement pour justifier son retard au parlement a animé une conférence de presse le même jour. De sa déclaration, il ressort que le gouvernement avait mené des démarches à l'endroit du parlement pour solliciter deux heures de retard compte tenu du fait que la plénière coïncidait avec la tenue dans notre pays du forum inaugural sur le développement rural en Afrique (fidra) dont le leadership continental a été confié au président de la République du Bénin. Ces propos ont exacerbé l'indignation des députés qui, en réponse, ont initié une question d'actualité avec débat pour que les ministres viennent justifier leur déclaration.

 
Excuses

Au-delà de l'interpellation qui lui est faite, les députés attendent du gouvernement des excuses et un engagement ferme à revoir sa copie. Pour la rencontre de ce jour, le gouvernement aura donc le choix entre maintenir sa position en justifiant son retard, ou de ramener la balle à terre en faisant son mea-culpa à la représentation nationale. Toutefois, le contexte actuel ne se prête du tout à la première option. C'est pourquoi, il est à souhaiter que le gouvernement à la carte de l'apaisement face aux députés joue ce jour. La journée de ce jour nous dira donc si l'Assemblée nationale va maintenir son embargo ou le lever.

Cosme Kèkè
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 05:18

 

Suite à la première édition de la semaine nationale du service public au Bénin l'an passé, le gouvernement à travers le Ministère de la réforme administrative et institutionnelle (Mrai), a lancé une fois encore le mois de service public orienté vers les administrations et institutions de la République.

Ladite opération qui se déroulera du 21 Mai au 21 Juin 2013 sur toute l'étendue du territoire, favorise les journées portes ouvertes dans la plupart des structures de l'administration publique. A l'instar de la première expérience de la semaine nationale du service public et vu l'importance de l'opération, le gouvernement en collaboration avec le Ministère de la réforme administrative et institutionnelle lance l'opération du mois de service au Bénin. Ceci, dans le but de relever les défis de la compétitivité de son économie, réaliser des objectifs du millénaire pour le développement et surtout bannir la lenteur dans les services administratifs. L'objectif final reste la réhabilitation, la modernisation et surtout l'exécution des dossiers en instance dans les administrations publiques. En outre, la simplification des procédures administratives, la gestion optimale du temps de travail, la promotion et la généralisation, la gestion axée sur les résultats, l'actualisation de la stratégie nationale et la lutte contre la corruption font partie des particularités de cette année. C'est l'occasion de bannir les mauvaises pratiques dans nos services. Décrié par nombre de citoyens, le concept d'intérêt général et les principes y afférents sont négligés et perdus de vue par les agents du service public. Or ces principes traduisent, non seulement les responsabilités des administrations publiques, mais aussi les normes de déontologie du personnel qui anime le service public, c'est-à-dire la culture administrative. De là, l'administration publique béninoise vise à combler un temps soit peu, les attentes des citoyens. Pour le Ministre en charge des réformes administratives et institutionnelle, Martial Souton, les travailleurs dans les services publics doivent avoir l'esprit d'ouverture et du travail bien fait. " Ce mois constitue une période d'intenses échanges entre l'administration publique et ses usagers clients. Elle vise à recentrer le service public sur la satisfaction des usagers/clients qui méritent davantage, accueil, écoute et attention. La stratégie préconisée s'articule autour des axes que sont le point sur tous les dossiers en instance, la relance subséquente des responsables des services concernés, le traitement diligent desdits dossiers et la mise en place d'une cellule ad' hoc pour le suivi-évaluation de la prise en charge desdits dossiers " a-t-il affirmé lors du lancement.

Alain Watchinou
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