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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 05:25

ABTTRISSTELe Bénin a bel et bien une croissance de 5,4% en 2012. Ce taux de croissance économique est justifié par les dernières estimations de l'Institut National de la Statistique économique. Mais malheureusement, le Président de l'Alliance ABT refuse d'accepter cette réalité en faisant des allégations sans fondements. Voici les éléments qui contredisent les allégations de Tchané qui lors de sa déclaration n'est pas arrivé à apporter les preuves sur la base desquels il a affirmé que le taux de croissance de 5,4% en 2012 n'est pas juste.

Justifications du taux de croissance pour 2012 es dernières estimations de l'Institut National de la, Statistique et de l'Analyse Economique (INSAE), le taux de croissance économique pour 2012 est de 5,4% contre 3,5%. Cette accélération de la croissance économique en 2012 résulte des efforts faits par le Gouvernement pour relancer la production cotonnière, augmenter le niveau de la production vivrière et améliorer la compétitivité du port de Cotonou.

A la faveur de la prise en main de la filière coton par le Gouvernement et des différentes campagnes de sensibilisation, la production de coton est passée de 174.000 tonnes, déclarée par l'Association Interprofessionnelle de Coton (AIC) pour la campagne 2011/2012, à 240.000 tonnes pour la campagne 2012/2013, soit une hausse de près de 38%. Cette hausse de la production de coton s'est accompagnée d'une amélioration de la production vivrière, principalement au niveau des céréales, des légumineuses et des maraichers et ce grâce à la disponibilité des intrants spécifiques.

En ce qui concerne les réformes portuaires, après une année 2011 marquée au port de Cotonou par les difficultés de mise en œuvre du Programme de Vérification des Importations (PVI) (grèves, refus de dédouaner des marchandises par certains opérateurs, encombrement du port, détournement du trafic vers des ports voisins ... ), l'année 2012 a connu une reprise des activités portuaire à la faveur de la maîtrise du Guichet unique et de la suspension du Programme par le Gouvernement. Ainsi, d'une baisse de 2% en 2011 , le trafic des marchandises au port de Cotonou a enregistré une hausse de 9,8% en 2012. Ce taux de croissance du trafic portuaire, qui peut être assimilé à un effet de retour, est le plus important depuis 2000. En conséquence, les activités connexes comme le commerce, le transport, les télécommunications, les banques et les assurances, ont bénéficié des effets induits de cette reprise.

Du côté de la demande, la croissance économique enregistrée, en 2012, a été principalement tirée par les exportations et les investissements. En effet, les exportations ont enregistré une hausse importante de 12% en 2012 en lien avec l'amélioration de la production de coton et la hausse de la production de bois et des noix de cajou.

En ce qui concerne les investissements, ils ont connu une hausse de 4,6% en lien avec l'amélioration du taux de consommation de crédits au niveau du Programme d'Investissements Publics et de l'accélération des investissements directs étrangers.

Cependant, le taux de croissance de la consommation des ménages s'est stabilisé à 3,8% contre 3,5% en 2011, imputable à l'accélération de l'inflation enregistrée en 2012. Cette situation peut justifier les plaintes de populations concernant la faible répercussion des fruits de la croissance sur le pouvoir d'achat des ménages. En effet, le taux d'inflation est ressorti à 6,7% en 2012 contre une norme de 3% autorisée dans l'espace communautaire dans lequel se trouve le Bénin (UEMOA). Cette hausse des prix est principalement due à la suppression partielle des subventions à l'essence au Nigeria qui a induit une hausse importante des prix de l'essence sur le marché informel, et la détermination du Gouvernement de lutter contre la vente de l'essence dans le secteur informel. Il en a résulté une flambée des prix du transport et des biens de consommation sur les différents marchés.

Source: INSAE, février 2013.

Quotidien L’Aurore

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:11

Séance de travail du PR avec les travailleurs de la FIDA (Les membres du Gouvernement se sont réunis en séminaire gouvernemental du lundi 10 au mercredi 12 juin 2013 sous la présidence effective du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

 

Les travaux du séminaire gouvernemental ont connu la participation des membres de la Conférence de Cabinet du Président de la République et des Directeurs Centraux du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche et ont porté sur :

 

·      le point de mise en œuvre du plan stratégique de relance du secteur agricole (PSRSA) ;

 

·      la revue des projets et programmes en cours d’exécution au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ;

 

 

 

·      l’examendes documents d’opérationnalisation de l’Agence Béninoise des Promotion des Filières Agricoles (ABePROFA) et la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA) et des Centres d’Action Régionaux pour le Développement Rural (CARDER) ;

 

·      le bilan vivrier ;

 

·      la mise en place du Comité National d’Orientation et de Suivi (CNOS) et des faîtières ;

 

·      l’exécution du Programme d’Appui à la Croissance Economique Rurale (PACER).

 

Les débats sur les  points ci-dessus énumérés ont révélé :

 

    I.            des difficultés d’articulation entre les différentes structures du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche et l’impérieuse nécessité de créer les conditions qui assurent la restructuration et une rationalisation de programmes et projets en cours de ce ministère ;

 

II.            des besoins d’organisation qui se fondent sur les attentes réelles des producteurs ;

 

III.            la nécessité de revisiter l’organigramme du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche afin de replacer les CARDER au centre de toutes les opérations de la campagne agricole au niveau local.

 

Les CARDER sont en effet des centres de production agricole capables de fournir des statistiques fiables, un lieu d’ancrage des projets et programmes. Ils doivent donc être dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie financière avec un Conseil d’Administration  pour leur permettre d’assumer la fonction de coordination qui leur  est dévolue au niveau régional ;

 

IV.            l’intérêt de disposer d’une structure indépendante de la SONAPRA pour s’occuper spécifiquement des questions d’intrants vivriers à l’effet d’en assurer la traçabilité et la transparence des opérations comptables ;

 

V.            la nécessité de clarifier les rôles et responsabilités des divers acteurs publics et privés dans la campagne agricole 2012-2013.

 

En effet, l’atteinte des objectifs de la campagne cotonnière 2013-2014 passe par une bonne organisation avec une répartition claire des rôles et responsabilités entre les différents intervenants et partenaires de la filière.

 

Ainsi les rôles et responsabilités des intervenants de la filière ont été définis globalement en cinq phases à savoir la mise en place des intrants, la production cotonnière, la commercialisation primaire, l’égrenage et le placement de la fibre et des autres produits finis.

 

1. la mise en place des intrants passe par leur importation et leur mise en place.

 

Il ressort de ce point que pour cette campagne 2013-2014 la SONAPRA sera chargée de l’importation des intrants ainsi que de leur transport jusqu’aux CARDER, lesquels procèderont à leur mise en place au niveau des producteurs à travers les coopératives.

 

2. Quant à la production cotonnière, elle est appréhendée à travers des statistiques fiables et le suivi des exploitations.

 

Pour assurer la production des statistiques, une cellule ayant pour chef de file l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique du Ministère du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective (INSAE/MDAEP) et la Direction de la Programmation et de la Prospective du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (PP/MAEP) qui comprend :

 

·      la Société Nationale pour la Promotion Agricole, (SONAPRA) ;

 

·      l’Office National de Stabilisation et de Soutien (ONS) ;

 

·      les Centres d’Action Régionaux pour le Développement Rural (CARDER) ;

 

·       la Direction Générale des Affaires Economiques du Ministère de l’Economie et des Finances (DGAE/MEF).

 

Les CARDER vont assurer dans le cadre du suivi des exploitations, l’appui conseil aux producteurs notamment lors des phases de semis, de fumure, d’entretien, de traitements phytosanitaires et de récolte.

 

3. En ce qui concerne la commercialisation primaire qui porte sur l’ouverture des marchés, la collecte, la pesée, l’évacuation du coton graine et les opérations de paiement, elles seront menées d’une part par les coopératives de producteurs et les CARDER sous la responsabilité de la SONAPRA, et d’autre part, par le Trésor Public sur la base des états de paiement élaborés par l’ONS et les faîtières des coopératives.;

 

4. L’égrenage sera réalisé sous la supervision de la SONAPRA par ses propres usines  d’une part, et à façon par les usines des sociétés privées d’autre part.

 

5. La dernière phase du processus consiste au placement de la fibre et des autres produits par la SONAPRA.

 

Toutes ces opérations sont placées sous la supervision d’un comité interministériel présidé par le Ministre d’Etat, Chargé des Affaires Présidentielles et qui comprend :

 

Le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises ; et le Ministre des Travaux Publics et des Transports.

 

Enfin et pour permettre aux producteurs et aux autres acteurs concernés d’être bien imprégnés de tout le processus et des mesures incitatives prises par le Gouvernement, un dispositif communicationnel sera mis en place pour l’information, la sensibilisation et la mobilisation sur les thématiques relatives à la production cotonnière avec l’implication étroite de la radio nationale et des radios locales.

 

Fait à Cotonou le 12 juin 2013

 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

 

 

 

 

Eugène DOSSOUMOU

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 05:59

AFOUDA.jpgDepuis hier, la Haute Cour de Justice a un nouveau président. Il s’agit de Mme Marcelline Gbèha Afouda élue pour succéder à Théodore Holo... La Haute Cour de Justice est cette institution qui, selon l’article 136, alinéa 1er de la Constitution, est compétente pour juger le président de la République et les membres du gouvernement à raison des faits qualifiés de haute trahison, d’infractions commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice  de leurs fonctions ainsi que pour juger leurs complices en  cas de complot contre la sureté de l’Etat.  C’est institution que la nouvelle lauréate, Marcelline Gbèha Afouda, est chargée de conduire. Selon les premières impressions de la nouvelle présidente qui est parfaitement consciente de sa mission, le travail se fera ensemble avec les douze autres membres. La Haute Cour de Justice est composée des sages de la Cour constitutionnelle à l’exception de son président, de six députés élus par l’Assemblée nationale et du président de la Cour suprême.

 

J. D.

Écrit par Le Matin du 13/06/2013    

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 05:50

PrisonLa nouvelle présidente de la Haute cour de justice (Hcj), Marcelline Gbèha Afouda devra faire face, elle et son équipe, à plusieurs défis au cours des prochains mois. Mais déjà plusieurs observateurs affichent leur pessimisme quant aux résultats du mandat qu’entame le successeur du Professeur Théodore Holo.


Les défis de l’ancien Procureur général Marcelline Gbèha Afouda sont considérables à la tête de la Haute cour de justice. La nouvelle présidente de cette juridiction devra grâce à son expérience permettre au peuple de tout savoir sur plusieurs scandales qui ont secoué la République ces dernières années. Ceci, si les différentes procédures judiciaires lancées à cet effet, suivent leur cours normal. En effet, les députés ont décidé au mois de février dernier d’autoriser la poursuite des anciens ministres François Noudégbessi, Soulé Mana Lawani et Rogatien Biaou, Armand Zinzindohoué et Kamarou Fassassi. Ils devront s’expliquer devant la Haute cour de justice sur les soupçons de corruption et autres mauvaises gestions qui pèsent sur eux. Et selon la loi n° 93-013 du 10 août 1999 portant loi organique de la Haute cour de justice, l’instruction de ces différentes affaires est menée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel ayant juridiction sur le lieu du siège de l’Assemblée nationale, la Cour d’Appel de Porto-Novo. C’est donc après un examen minutieux de ce dossier par la justice qu’il sera permis à l’Assemblée nationale de décider de la mise en accusation des ministres épinglés. Après cette étape déterminante, la Hcj pourra véritablement connaître de ces dossiers.

Marcelline Afouda Gbèha fera-t-elle mieux que ses prédécesseurs ?

La magistrate Clotilde Mèdégan et le Professeur Théodore Holo, tous anciens présidents de la Haute cour de justice n’ont pas connu de bilan élogieux. Pas du tout de bilan, constatent certains observateurs. Et face à ces résultats antérieurs plutôt peu flatteurs de l’institution, bien d’observateurs doutent que Marcelline Gbèha Afouda réussisse à se démarquer de ses prédécesseurs. D’autres se montrent catégoriques sur la question : pas sûr. Pour ces derniers, il sera difficile pour l’ancien Procureur général d’écrire un bilan différent. Et les réalités semblent leur donner raison. En effet, la conduite de la procédure judicaire devant la Hcj ne dépend pas du bon vouloir du président de cette institution et de ses collaborateurs. Après la décision de poursuite prise par les députés contre les cinq potentiels clients de la Haute cour de justice, il faut bien que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Porto-Novo démarre et achève l’instruction desdites affaires. Or, vu la densité et la complexité des dossiers mais aussi la lourdeur de la justice béninoise, l’instruction prendra tout le temps qu’il faudra. C’est après que le Parlement fortement influencé par les sensibilités politiques, statuera sur la mise en accusation des anciens ministres désormais en difficulté. La procédure est harassante et selon les textes en vigueur, il est quasiment impossible que Marcelline Gbèha Afouda fasse un boulot appréciable avant la fin de son mandat. D’ailleurs, le Professeur Holo dans une interview en date de 16 janvier 2013 soulignait déjà la complexité de la procédure devant la Hcj : « la Haute cour de justice est une usine qui, pour fonctionner, a besoin de matière première. La Constitution ne prévoit pas que la Haute Cour de justice puisse se saisir d’office des faits de scandales dénoncés. Pour qu’elle puisse intervenir, il faut que plusieurs étapes soient franchies ». Les défis de la nouvelle présidente de la Haute cour de justice sont énormes. Et même soutenue par son équipe, elle risque de ne pas combler les attentes des Béninois car pour accélérer les procédures judiciaires engagées, il faudra réviser la Constitution. Or, à l’étape actuelle des choses, c’est une mission presque impossible.

Allégresse Sassé

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 05:44

JugeSans surprise, Marcelline Gbèha Afouda a été élue à l’unanimité des 13 juges qui composent la haute cour de justice mercredi 12 juin 2013 à la faveur de la rencontre qui s’est déroulée au siège de l’institution à Porto- Novo. En effet, les pronostics étaient en faveur de cette dernière depuis quelques pour deux raisons. D’abord, elle a mis à profit ses propres expériences. Selon l’article 6 du Règlement intérieur de la Hcj, le poste de président revient à un juriste de haut niveau.


Ensuite, elle a tiré avantage de la politique de la promotion de la gente féminine à la tête des institutions du pays. Dans les coulisses, on apprend que seule la candidature de Marcelline Gbèha Afouda a été enregistrée par le bureau d’âge de l’institution. Au terme de l’élection, tous les juges ont unanimement porté leur choix sur cette dernière. Ainsi, elle succède au professeur Théodore Holo devenu président de la Cour constitutionnelle en remplacement de Maître Robert Dossou. Il faut dire que les 13 juges à savoir, Marcelline Gbèha Afouda, Bernard Dossou Dégboé, Zimé Kora Yarou, Euloge Akpo, Magistrat, Simplice Dato, Juriste de haut niveau et Nassirou Lamatou, personnalité, Ousmane Batoko, président de la Cour suprême, Thomas Ahinnou, Grégoire Akoffodji, Edmond Zinsou, Zéphirin Kindjanhoundé, Candide Azannaï et Yacoubou Malèhossou ont marqué de leur présence cette rencontre. « ... Je voudrais au prime abord rendre grâce à Dieu pour les merveilles qu’il accomplit chaque jour pour nous. Ensuite, je voudrais remercier très sincèrement mes collègues qui ont placé leur confiance en moi en m’élisant président de la Haute cour de justice. Je voudrais assurer tout un chacun de ma disponibilité pour cette mission que je ne sauraus accomplir sans eux », a déclaré hier, mercredi la nouvelle présidente de la Hcj. Ainsi élue, Marcelline Gbèha Afouda pourrait relancer la poursuite des anciens ministres déjà épinglés par la justice. La Hcj devra notamment juger ces anciens ministres dont les noms ont été cités dans différents dossiers au cas où l’Assemblée nationale prendra contre eux une décision de mise en accusation.

Thobias Gnansounou Rufino
(Br Ouémé/Plateau)
Ousmane Batoko, président de la Cour suprême
« C’est heureux que nous ayons une femme… »
« …C’est heureux que nous ayons une femme parmi nous, Chef d’institution constitutionnelle. C’est également heureux que ce soit elle dont on connait le parcours très riche d’expériences, sinon très élogieux. Il faut mettre tout en œuvre pour que toute l’expérience qu’elle a capitalisée dans sa vie de Magistrat, de chef de structure judiciaire. Comme vous le savez, elle a été à la tête du Parquet général à Cotonou. Elle a été également dans l’administration pendant longtemps à la Cour constitutionnelle avant d’en être membre. Elle a été également de la troisième mandature de la Haute cour de justice. Donc, c’est une personne pétrie d’expériences et qui sait de quoi il s’agit. Il faut rendre grâce et faire en sorte que tous les Béninois se mettent en rang serré pour que l’ensemble des institutions constitutionnelles puissent être à la hauteur des missions qui leur sont confiées par la Constitution… »

Propos recueillis par TGR
(Br Ouémé/Plateau)

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 05:25

Rob DosLe professeur Théodore Holo  est  officiellement entré dans ses nouvelles fonctions de président de la Cour Constitutionnelle. La cérémonie de passation de charges s’est déroulée le mardi 11 Juin  dernier  dans les locaux de l’institution ceci, en présence des présidents sortant et entrant... Théodore Holo, le tout nouveau président de la Cour Constitutionnelle a pris officiellement fonction hier mardi. C’était au cours d’une cérémonie sobre, marquée par la présence de certains cadres de l’institution et des journalistes. Après un entretien à huis-clos entre les  présidents sortant et entrant, il a été procédé aux paraphes des cahiers de charge. « Après que nous ayons échangé de poste en 1993 au ministère des Affaires étrangères, le sort a voulu que nous nous retrouvions vingt ans après pour une autre cérémonie », a laissé entendre Robert Dossou, le désormais ex-président de la Cour Constitutionnelle. Pour Théodore Holo,  la Cour Constitutionnelle a été historique au lendemain de la Conférence nationale pour servir à la construction de l’édifice démocratique, de la préservation de la paix, de la promotion de l’Etat de droit et de la défense des libertés fondamentales. « Quelque soit le renouvellement à la tête de l’institution souligne le président entrant, chaque équipe est tenue d’assumer cette responsabilité. Aussi, a-t-il insisté sur le respect de la tradition et la légitimité de la Cour afin qu’elle soit utile pour le renforcement de la démocratie et l’Etat au Bénin. Au personnel de la maison, Théodore Holo a souhaité une franche collaboration entre les uns et les autres pour que cette mission soit bien réussie. « Je crois pouvoir compter sur le soutien de tous. Nous aurons une vision concertée, partagée des choses et chaque acte que nous poserons rentrera toujours dans la volonté qui est la nôtre d’assurer les valeurs fondamentales des missions essentielles que les pères fondateurs du renouveau démocratique  ont confié à la Cour Constitutionnelle», a-t-il conclu

 

Etienne YEMADJE

Écrit par Le Matin du 12/06/2013    

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 05:17

 

Le siège de la Cour constitutionnelle a, hier matin, servi de cadre à la cérémonie de passation de service entre les présidents entrant et sortant. Au cours d'une cérémonie fort simple et très brève, les deux présidents ont procédé à la signature puis à l'échange de documents. Après quoi, le président sortant, Me Robert Dossou a fait ses adieux à la Cour constitutionnelle tout en souhaitant plein succès à son successeur, le Professeur Théodore Holo.

Après son élection dans la journée du lundi dernier en qualité de président de la cinquième mandature de la Cour constitutionnelle, le Professeur Théodore Holo, ex-président de la Haute Cour de Justice(Hcj) a pris officiellement service hier matin. C'était au cours d'une cérémonie sobre et empreinte de convivialité entre deux personnalités qu'une longue tradition d'amitié lie. Tout a commencé par le tête-à-tête à huis clos entre les deux présidents. Cette séance qui a duré plus de trois quart d'heure a certainement permis au président sortant, Robert Dossou de confier à son successeur les dossiers en instance à soumettre à l'appréciation des sept(07) nouveaux sages de la Cour constitutionnelle. C'est après cette étape que les deux personnalités se sont dirigées dans la salle de conférence pour la signature des documents. A la fin, le président sortant, Robert Dossou n'a pas voulu se confier à la presse. Mais, sur insistance des journalistes, il finit par lâcher quelques phrases : " Nous deux, nous sommes habitués à nous relayer le Professeur Holo et moi. En 1993, je lui ai succédé au ministère des Affaires étrangères. Vingt ans après, je trouve normal qu'il me succède à la Cour constitutionnelle. Alors, je dis tout simplement mission bien remplie, je rends grâce à Dieu et que vive la justice constitutionnelle ". A la question de savoir sa prochaine destination, il répond sans ambages " Repos et réflexions ".

Saluant la longue tradition d'amitié et de fraternité qui le lie à son prédécesseur, le président entrant, Théodore Holo s'est réjoui de la confiance placée en lui par ses pairs pour présider aux destinées de cette importante institution qu'est la Cour constitutionnelle. A l'en croire, les sages de la Cour ont voulu associer l'expérience (sa personne) et l'ancienneté(le vice-président, Zimé Yérima Kora Yarou) pour diriger cette mandature de la Cour constitutionnelle. Selon le Professeur Théodore Holo, quelque soit le renouvellement à la tête de l'institution, chaque équipe est tenue d'assumer pour l'histoire ses lourdes responsabilités pour que la tradition soit perpétuée et que la légitimité de la Cour soit utile au renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit. Fort de cela, il dit pouvoir compter sur le soutien de ses pairs pour assurer les valeurs fondamentales et les missions essentielles que les pères fondateurs de la Conférence des forces vives de la Nation ont voulu confier à la Cour constitutionnelle. C'est dire donc que le Pr Holo et son équipe travailleront pour la justice et l'état de droit.

Edgar Gnimavo
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 05:13

 

L'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale André Dassoundo, précédemment membre de l'alliance ABT, a procédé le week-end écoulé à son retour officiel au sein de la mouvance présidentielle. Et déjà, les observateurs craignent une lutte entre les ténors dont Nicaise Fagnon qui ne veut pas démordre. Jusqu'où ira cet affrontement des leaders autour de Yayi ?

Un événement politique occupe l'actualité de ces derniers jours et attire les attentions : la volte-face de André Dassoundo, ancien membre influent des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ancien vice-président de l'Assemblée nationale cinquième mandature, qui a tourné dos à ce regroupement politique courant 2009 pour intégrer la coalition de Abdoulaye Bio Tchané (Abt). En effet, le week-end dernier lors du congrès de sa formation politique, le Parti pour la Solidarité, l'Egalité et le Développement (Psed), André Dassoundo a fait l'option d'un retour à la mouvance présidentielle qu'il avait pourtant énergiquement combattue dans un passé récent. Il referme ainsi la parenthèse Abdoulaye Bio Tchané et annonce de meilleurs moments au sein de la famille présidentielle. André Dassoundo vient ainsi de changer deux fois de couleur politique en quatre années seulement. C'est une véritable instabilité politique qui met une fois encore au goût du jour, les faiblesses de la politique nationale.

 
Nicaise Fagnon indigné !

Le come-back de Dassoundo fait grincer les dents au sein de la majorité présidentielle. Interrogé sur son absence au congrès du Parti pour la Solidarité, l'Egalité et le Développement le week-end dernier, le député Fagnon a pointé du doigt l'absence d'éthique dans la démarche du président Dassoundo. " Si les lois de la République ne suffisent pas pour moraliser certains acteurs de la classe politique, la base les y aidera" a déclaré le député Fagnon qui ne comprend pas la logique qui sous-tend ce come-back. Pour l'heure, il rechigne à travailler avec lui pour des raisons d'éthique et d'image. " Personne n'a oublié les manœuvres politiques qu'il a mises en scène pour bloquer mon projet d'aménagement du carrefour Dassa au niveau de l'Assemblée Nationale alors qu'il était la deuxième personnalité de cette Institution. Après, il est retourné au village s'attribuer la réalisation de ce même projet ", a dénoncé le député Fagnon. C'est une inévitable guerre qui vient ainsi de se déclencher entre les deux ténors. Nicaise Fagnon n'entend pas se laisser faire et se déclare même prêt à arracher à Dassoundo, ses militants. " S'il y a des militants de Dassoundo qui sont à des postes de responsabilité dans la commune ou ailleurs et qui sont candidats aux élections locales, je n'hésiterai pas à les enrôler sur la liste à condition que les populations les désirent. S'ils sont bons, je composerai avec eux pour le développement mais pas avec leur patron " a-t-il fait savoir. Pour l'honorable Fagnon, cela pose un problème de dignité. " J'ai reçu l'appel du président Dassoundo ; mais arrivé au village, les miens m'ont dit qu'il n'est pas question d'apporter ma caution à ce spectacle et je partage leur conviction ", a affirmé le député. Ainsi donc, la bataille ne fait que commencer entre les cadres de ce regroupement politique de la majorité présidentielle en l'occurrence, ceux du Zou-Collines. La crise de leadership est toujours d'actualité et c'est le chef de l'Etat qui, comme à l'accoutumée, vient toujours à la rescousse.

 
Contraste

" Il y a un malaise au sein des Fcbe et personne ne peut dire le contraire. ". C'est donc en ces termes que le premier vice-président de l'Assemblée nationale a décrit l'ambiance qui règne au sein de l'alliance Fcbe lors de son départ, il y a quatre ans. Pour l'honorable Dassoundo, il y a certains députés qui sont auteurs de déclarations mensongères au président de la République. Lors de la campagne présidentielle de 2011, le président Dassoundo a donné un carton rouge à Boni Yayi sur une place publique sacrée de Dassa. Et c'est à ce même lieu qu'il est retourné aduler Yayi. Pourquoi alors est-il revenu à la mouvance, alors que les problèmes qu'il dénonçait sont toujours d'actualité ? C'est la question que bon nombre d'observateurs se posent. Ceci éveille également des soupçons dans l'opinion publique à un moment où la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 défraie la chronique.

Après Antoine Dayori, Venance Gnigla, Valentin Houdé, Issa Salifou, Edmond Agoua, André Dassoundo vient, une fois encore, de retourner sa veste. Mais une interrogation demeure : le chef de l'Etat a-t-il besoin de tous ces soutiens à moins de trois ans de la fin de son mandat dans le contexte politique actuel alors qu'il avait déjà une majorité qualifiée à l'Assemblée nationale ? Que cachent tous ces ralliements ? 

Gatnum Gbaguidi
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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 05:04

palais.jpgLes 07 membres de la Cour constitutionnelle seront installés ce jour 07 juin 2013 par le Chef de l’Etat à la présidence de la République. Simplice Dato, Lamatou Nassirou, Euloge Akpo, Zimé Kora Yarou, Marcelline Gbéha Afouda, Théodore Holo et Bernard Dégboé vont prêter serment et jurer d’accomplir leur mission loyalement.


Ce sera au Palais de la Marina, en présence de la Grande chancelière, des présidents d’institutions et des membres du gouvernement. Après leur installation, les sept nouveaux sages éliront leur bureau.
J.Y.M

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:34

Prix-Houphouet-BOIGNHI-a-Francois-HOLLANDE.jpgLe prix Félix Houphouët BOIGNI pour la recherche de la paix  a été décerné et remis hier Mercredi au Président Français. Ainsi en a décidé le jury qui chaque année, décerne ce prix à une éminente personnalité. François HOLLANDE a reçu ce prix au siège de l’UNESCO à Paris en présence de plusieurs Chef d’Etat Africains dont le Président Boni YAYI tous en provenance de  Yokohama ou ils participé à la TUCAD 5. La cérémonie fort simple a connu la présence du secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Thérèse HOUPHOUËT et d’un forte délégation malienne.

 

Francine TANIFEANI CHABI      

 

C’est pour sa haute contribution à la paix et la stabilité en Afrique à travers l’intervention de l’Armée française au Mali en janvier dernier que les membres du jury du prix HOUPHOUËT BOIGNI ont décidé de la remise de ce prix à François HOLLANDE. Crée en  1989 par une résolution parrainée par 120 pays et adopté lors de la 25ème session de la conférence générale de l’UNESCO,  ce prix a pour objectif d’honorer les personnes, institutions ou organismes ayant contribué de manière significative à la promotion, la recherche, la sauvegarde et le maintien de la paix. On se rappelle l’intervention de  l’armée Française  au Nord du Mali pour la reconquête de l’intégrité territoire national ceci à la demande du Président Dioucounda TRAORE. Ce n’est pas  le patrimoine d’un seul pays qui a été détruit au  Nord du Mali a reconnu hier la directrice générale  de l’UNESCO. Pour  Irina BOKOVA, c’est le patrimoine mondial, le symbole  d’une sagesse islamique qui traverse le sahel, une culture commune  de l’ancien empire du Ghana  qui s’est transmise  jusqu’à nos  jours qui a été  atteint. Tout comme en Egypte, dira Irina BOKOVA, les mausolées de Tombouctou seront reconstruits. Henri KONA BANI, Abdou DIOUF et Alassane OUATARA ont tour rappelé les conditions dans lesquelles la France est intervenir pour la libération du Nord du Maki et ont saisi l’occasion pour dire merci à François HOOLLANDE. La rapidité peu rimer avec la légitimité lorsque des milliers de vies sont en danger a affirmé Abdou DIOUF, parrain du prix. Le Mali n’était que le portail ou devait rentrer le mal a dit Dioucounda TRAORE qui, après avoir rappelés le cauchemar qu’a connu le peuple Malien, a dit les raison pour lesquelles François HOLLANDE mérite ce prix

 

C’est Marios SOARES, l’ancien Président du Portugal  et président du jury qui a remis le prix à François HOLLANDE ce  mercredi qui a  dit toute sa fierté de recevoir ledit prix. Mais, il peut paraitre paraître paradoxal de recevoir un prix après avoir porté la responsabilité d’une guerre à dit François HOLLANDE de son allocution. Il a dit avoir pris cette  décision d’intervenir au nom de la France car selon lui,  tout retard était désastreux, toute hésitation une tragédie et toute inertie une fatalité. C’est d’une dette que la France voulait s’acquitter : des dizaines de milliers de soldats africains ont laissé leurs vies au cours des deux guerres mondiales, libérant la France.

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