Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 04:27

Ethiopien.jpgLa visite au Bénin du Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn s'est achevée ce mardi 24 juin 2014, en début d'après-midi. Au terme de cette visite, deux importants accords ont été signés par les ministres des affaires étrangères des deux pays pour donner une nouvelle impulsion a la coopération entre l'Ethiopie et le Bénin. Le premier porte sur les mécanismes de concertation politique et diplomatique entre les deux pays tandis que le deuxième est relatif a la mise en place de la grande commission de coopération entre les deux pays. 

 

Dans sa déclaration a la presse, le Premier Ministre éthiopien s'est dit très satisfait de ces deux jours passés en terre béninoise. Les accords qui ont sanctionné ce séjour donnent la preuve, souligne-t-il de l'engagement au sommet des deux pays a œuvrer, dans une approche concertée, a trouver les solutions idoines aux problèmes auxquels sont confrontés les peuples béninois et éthiopien. C'est dans cet esprit de partage d'expériences qu'il s'est rendu a Porto-Novo pour découvrir les merveilles du centre Songhai qui développe selon lui une approche très originale de développement agricole. Se fondant sur cette expérience intégrée de l'agriculture, il estime que les pays africains disposent d'un potentiel énorme pour affronter efficacement les défis de l'autosuffisance alimentaire. C'est pourquoi il plaide pour la mise en commun des expériences à l'échelle du continent en vue de faire de l'agriculture la véritable base de développement. A en croire l'hôte du Président Boni Yayi, les échanges avec son homologue béninois  ont été enrichissants et très prometteurs aussi bien pour les deux pays que pour Léo continent. A. Ce sujet, les deux présidents ont longuement évoqué la question des réformes de l'Union Africaine pour en faire un véritable instrument d'intégration au service du développement de l'Afrique. Il dit avoir une vue commune avec le président béninois en matière de restructuration de cette organisation continentale, qui devra permettre au continent de mieux faire face plus que par le passé, aux multiples embûches qui freinent jusque-là sa marche vers un développement soutenu.

 

De son côté, le président Boni Yayi a chaleureusement remercié son hôte pour ses inlassables efforts pour promouvoir un développement endogène dans son pays. " L'Ethiopie est une référence en Afrique", affirme le président béninois qui promet se mettre résolument a cette école pour réaliser ses rêves en faveur du Bénin. Selon le Président Boni Yayi, cette visite du Premier Ministre éthiopien vise a imprimer un nouveau cachet a la coopération bénino-éthiopienne en mettant l'accent sur le volet économique. Les réflexions se poursuivront entre les experts des deux pays pour donner un contenu a cette ambition des deux chefs d'Etat, en matière de promotion de l'agriculture, de l'agro-industrie, de pêche, d'élevage... domaines dans lesquels l'Ethiopie possède une expertise indéniable. S'agissant de la question sécuritaire, Boni Yayi estime qu'il est temps pour l'Afrique de prendre en charge la gestion de ce volet qui constitue aujourd'hui un énorme défi pour le continent. Il promet poursuivre les réflexions avec ses pairs a ce sujet, notamment au 23 eme sommet des Chefs d'Etat de l'Union Africaine, prévue à Malabo les 26 et 27 juin prochains. 

 

Bruno OTEGBEYE Bruno (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 04:15

Yayi.jpgLa visite d'Etat qu'effectue depuis hier le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn s'est poursuivie ce mardi 24 juin 2014, avec la descente au Centre Songhai de Porto-Novo. Occasion pour le Président Boni Yayi de faire découvrir à son hôte le concept d'agriculture intégrée mis en œuvre dans ce centre par le Frère  Godfrey Nzamujo, grand artisan d'une nouvelle vision de développement agricole.

 

Le label béninois que constitue le centre Songhai continue de faire des émules. Hailemariam Desalegn n'a pas pu échapper aux attractions qu'exerce ce centre récemment promu au rang de centre d'excellence par les Nations Unies, sur tout Chef d'Etat en visite au Bénin. Accompagné du Président béninois Boni Yayi, le Premier Ministre éthiopien a effectué dans la matinée de ce mardi, une visite sur le site pour découvrir les merveilles du centre. Il a eu droit a une visite guidée du centre conduite de main de maître par le promoteur, le Frère Godfrey Nzamujo. Tous les compartiments du site sont été passés au peigne fin. De l’atelier de production de matériels agricoles à l’usine de fabrication des jus de fruits, en passant par l’unité de transformation du riz, les étangs piscicoles, les périmètres maraichers et l’espace de culture sous cerf, le Premier Ministre éthiopien a pu toucher du doit la matérialisation agricole du maxime de Lavoisier cher au centre Songhai: "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

 

A la fin de la visite, Haile Mariam Desalegn s'est dit sidéré par le génie créateur du promoteur du centre qui met en branle avec une remarquable aisance une série de technologies et de techniques agricoles innovantes. Pour lui, au-delà du combat pour l'autosuffisance alimentaire, c'est toute une chaîne de valeurs que développe le centre Songhai. Les résidus des productions végétale et animale qui s'imbriquent dans une sorte de complicité naturelle pour offrir une gamme de produits constituent une solution pragmatique au problème de développement de l'Afrique, avec en toile de fond, la lutte contre le chômage. Il promet l'envoi d'experts éthiopiens pour s'inspirer de l'initiative Songhai afin d'enrichir l'expérience éthiopienne en matière de promotion agricole. 

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 04:11

etats genero presse discour-copie-1Le Premier Ministre éthiopien Haile Mariam Desalegn effectue depuis cet après-midi  du lundi 23 juin 2014 une visite d'Etat dans notre pays. Placée sous le signe d'échanges d'expérience entre les deux pays, cette visite permettra au président béninois et au Premier ministre éthiopien, de renforcer les bases de leur coopération à travers la signature de deux accords. 

 

Accueilli à l'aéroport par le Ministre d'Etat François Abiola, l'hôte du Bénin a d'abord eu un tête avec le président Boni Yayi avant la séance de travail qui a réuni les délégations des deux pays au palais de la présidence. Le point d'orgue de la première journée de cette visite aura été le dîner de gala offert par le Président Boni Yayi, dîner au cours duquel l'illustre hôte a été reçu dans l'ordre national du Bénin. 

A cette occasion, le ministre béninois des affaires étrangères Nassirou Arifari Bako a  levé un coin de voile sur la personnalité du Premier Ministre éthiopien et les mérites de son pays. Dix fois supérieur au Bénin en termes de superficie et de population, l'Ethiopie, grâce au dynamisme de son peuple, a su braver toutes sortes d'adversités pour se hisser au rang de puissance à l'échelle du continent. Avec une croissance a deux chiffres de l'ordre de 11,5% en 2013, ce pays millénaire est l'un des deux pays au monde attendus à l'horizon 2015 en matière d'atteinte les huit objectifs du millénaire pour le de développement (OMD). L'autre exploit réalisé l'Ethiopie, a en croire Arifari Bako, est la mobilisation grâce aux ressources internes de la bagatelle de 5 milliards de dollars pour le financement du barrage de la renaissance qui fournit aujourd'hui 6000 Mw, aussi bien pour le pays que pour les États environnants. Elle est également un pays qui, avec un programme annuel de plantation de l'ordre de 5 milliards d'arbres, fait de la lutte contre les changements climatiques un véritable enjeu de développement. L'Ethiopie a aussi su réaliser, grâce a une production agricole qui tranche radicalement avec sa situation des années 80, l'autosuffisance alimentaire tout en mettant son excédent au service des autres pays.

En reconnaissance a ses efforts pour la paix, la stabilité dans son pays, en Afrique et dans le monde, le président Boni Yayi a élevé le premier Ministre éthiopien a la dignité de grand croix de l'ordre national du Bénin.  

En réponse a cette marque d'honneur, l'heureux récipiendaire s'est dit heureux de recevoir cette distinction. Pour lui, c'est tout le peuple éthiopien, qui a continue de mener une lutte implacable contre le sous développement et la pauvreté qui se trouve honoré par cette décoration. Il promet sa disponibilité, et celle de son gouvernement et de son pays, a travailler avec le Bénin pour relever les défis des deux pays et du continent. 

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 05:54

Seance travailLe President Boni Yayi est rentré ce vendredi 20 juin de Paris ou il a conduit en personne les travaux de la table ronde pour le développement du Bénin, qui s'est déroulée  dans la capitale française les 17, 18 et 19 juin derniers. Accueilli à sa descente d'avion par une délégation gouvernementale conduite par le ministre d'Etat François Abiola, le président de la République s'est adressé aux milliers de Béninois massivement mobilisés sur l'esplanade intérieure de l'aéroport pour lui souhaiter un bon retour au bercail. 

Boni Yayi a tenu a saluer tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les investisseurs et les Béninois de la diaspora, qui de par la qualité de leur contribution ont permis aux assises de connaître un succès retentissant. L'importante manne financière engrangée à l'issue de la table témoigne, a en croire le Chef de l'Etat, du capital de confiance dont bénéficie notre pays au sein de la communauté internationale. D'une prévision de 2900 milliards au départ, indique le président Boni Yayi, le montant des intentions de financement récolté à l'issue des travaux avoisine la bagatelle de 6.000 milliards, qui sera investie dans les secteurs clés et autres projets structurants porteurs de croissance projets, sur la base de partenariat public privé (PPP). Le cadre légal de mise en œuvre de ce partenariat est en cours d'étude au niveau des institutions habilitées dont la cour suprême. Ainsi, annonce Boni Yayi, notre pays connaîtra sous peu une transformation de fond en comble de la structure de son  économie avec la mise en œuvre de grandes infrastructures au nombre desquelles l'épine dorsale composée de la réhabilitation des chemins de fer, de la construction d'un port minéralier, de ports secs, d'un nouvel aéroport de classe internationale etc. 

Le Chef de l'Etat promet, en appoint aux réformes en cours dans tous les secteurs stratégiques, la mise en place d'un ensemble de mécanismes destinés à améliorer notre capacité d'absorption des investissements afin de tirer le meilleur profit de la table ronde de Paris. Il n'a pas manqué d'inviter toutes les institutions de la République et les forces vives  a se mobiliser pour faire des assises de Paris, le point de départ d'un nouvel ordre économique qui propulsera notre pays vers les sommets. 

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 04:28

yayi tente2Le Chef de l'Etat a procédé, ce jeudi 5 juin sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi, au lancement du Programme régional de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (PRODERE), en compagnie du ministre en charge de l'énergie,  Barthélemy Kassa. Une foule d'étudiants de l'université d'Abomey Calavi est venue saluer  l'avènement de ce projet qui marque un tournant dans la promotion de nouvelles sources d'énergie dans notre pays. 

 

Le PRODERE est un programme de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui a pour vocation de réduire substantielle et à l'horizon 2017, le déficit énergétique dans les pays membres, par le truchement des énergies renouvelables. Financé à hauteur de 18 milliards dont 15,5 milliards par la commission de l'UEMOA et 2,5 milliards par le gouvernement béninois, le programme cible prioritairement pour le compte du Bénin, les campus universitaires d'Abomey-Calavi, de Parakou et de Porto-Novo. Selon le ministre en charge de l'énergie, Barthélemy Kassa, le gouvernement a retenu cette option afin de faciliter les conditions d’études et de circulation des étudiants et surtout d’aider la communauté universitaire à faire des économies d’énergie. Mais une autre composante du projet prendra en compte les principales artères des villes de Cotonou, Porto-Novo et d'Abomey Calavi, ainsi que certaines localités rurales ou il sera mis en place des mini centrales, notamment a Kpokissa, Tchatingoi, Tora, Oké-Owo, Tandou et Kabo. Des kits solaires seront également mis à la disposition des ménages, des écoles et des centres de santé en zone rurale, au titre du PRODERE qui prévoit par ailleurs le remplacement de lampadaires conventionnels existants avec 1403 luminaires plus économiques. Ce qui permettra de générer, a en croire le ministre de l'énergie, une économie d’énergie de 900 000 kw par an, soit un montant global de 89 millions de francs CFA.

Pour le président de la commission de l'UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, ce nouveau chantier de l'institution communautaire est partie intégrante de l'initiative régionale pour l'énergie durable (IRED). Il permettra aux populations d'accéder à l’énergie moderne et de qualité, d’améliorer leurs conditions de vie et de développer des activités génératrices de revenus. « Tous les équipements ont été acheminés à Cotonou. L’installation des mini-centrales solaires est en cours de finalisation.» rassure-t-il, avant d'annoncer la mise en place de  415 lampadaires, 164 kits solaires, 6 mini-centrales et 1403 lampes basse consommation. 

 

Procédant au lancement officiel du PRODERE, le Président Boni Yayi s'est réjoui de l'aboutissement ce ce projet qui est une véritable bouffée bouffée d'oxygène pour notre pays, constamment en proie à une crise énergétique aux conséquences incalculables. Pour le Chef de l'Etat, « l'énergie c’est le préalable à lever pour aller au développement. L’énergie est pour le développement ce que le sang est pour l’organisme humain ». Le président de la République a enfin saisi cette heureuse occasion pour saluer toutes les initiatives de l'UEMOA en faveur des pays membres, accélérant du coup leur marche vers l'intégration.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 15:34

1 logoLe président Boni Yayi a offert un déjeuner de travail ce mardi 3 juin 2014 a la salle du peuple du palais de la République aux membres du corps diplomatique accrédité au Bénin. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la vaste campagne de mobilisation de la communauté nationale et internationale autour de la table ronde prévue à Paris du 17 au 19 juin prochain. Occasion pour le Chef de l'Etat d'échanger avec ses hôtes de marque, des enjeux de ce forum sur lequel le Bénin compte s'appuyer pour relancer sa machine économique. 

Il s'agit, précise de recueillir les observations des organisations de coopération internationale, bilatérale et multilatérale sur les grands sujets qui seront abordés au cours de ce sommet.

 

Pour le président Boni Yayi, le climat de stabilité politique, de paix et de sécurité dont jouit le Bénin constitue un atout majeur pour attirer les investisseurs en direction de notre pays. La table ronde de Paris sera l'occasion de mobiliser le système financier international au chevet de notre économie en pleine mutation. Le gouvernement s'emploiera, promet il, a poursuivre les réformes institutionnelles et structurelles pour asseoir les bases d'une relance solide et durable de notre économie. 

 

Les grands dossiers de la table ronde

 

Président du comité d'organisation de la table ronde, le ministre en charge du développement, Marcel de Souza a présenté aux diplomates présents le tableau de bord des projets qui seront étudiés lors des travaux. Il s'agit de  projets structurants, qui ont vocation d'accélérer la transformation de l'économie, de drainer des investissements lourds en vue d'impulser une croissance forte, durable, inclusive, créatrice de richesse et d'emplois. 

Cinq pôles majeurs sont ciblés à cet effet, précise le ministre. Le premier qui regroupe la chaîne des transports, prend en compte le projet de l'épine  dorsale, la construction d'un port minéralier en eaux profondes, de ports secs le long de l'épine dorsale, et de l'aéroport international de Glo Djigbe. Le deuxième pôle concerne le vaste programme énergétique élaboré par le gouvernement pour fournir au secteur productif une énergie stable, compétitive et a moindre coût. Il s'agit entre autres de la construction de barrages hydroélectriques, dont ceux d'Adjarrala, Dogo bis, Vossa, etc, la construction de centrales thermiques a base de charbon, la promotion des énergies renouvelables. Dans le secteur touristique, le projet prioritaire est celui de la route des pêches. Potentiel grenier d'emplois, ce projet permettra de mettre en valeur notre patrimoine national  à travers le tourisme balnéaire, culturel et d'affaires, le sport nautique etc, avec un fort effet d'entraînement attendu sur la croissance. Dans le domaine de la santé, il est prévu la construction d'un hôpital de référence destiné à arrêter la saignée financière due aux évacuations sanitaires. D'autres projets non moins importants sont prévus au portefeuille de la table ronde. Au total, 130 projets focaliseront l'attention au cours des assises pour un besoin de financement estimé à 6529 milliards dont 2900 milliards sont attendus des travaux de la table ronde.

Les atouts pour y parvenir, indique le ministre, ne manquent pas. Marcel de Souza citera entre autres, l'attractivité de l'environnement politique et sécuritaire,  la stabilité du cadre macroéconomique avec une croissance de 5,6% en 2013, la maîtrise de l'inflation estimée à 1% en 2013, l'amélioration des recettes publiques et l'effort continu d'amélioration de la qualité des dépenses. 

Pour renforcer ces atouts, poursuit Marcel de Souza, les réformes en cours seront poursuivies et renforcées dans tous secteurs stratégiques. En dehors de l'amélioration du climat des affaires avec le guichet unique du port et le guichet unique de formalisation des entreprises dont les résultats deviennent palpables en termes de facilitation et d'accélération des procédures de création d'entreprises au Bénin, d'autres secteurs névralgiques de l'Etat connaîtront une profonde refonte. Il s'agit entre autres l'administration publique appelée à devenir une administration de développement, les finances publiques avec en toile de fond la lutte contre la corruption, le système éducatif pour mettre mettre l'accent sur la formation technique et a l'a entrepreneuriat, le système judiciaire avec la création en vue d'un tribunal et d'une cour d'appel du commerce, etc.

 

 A la suite du ministre du développement, les représentants du Pnud et de la Banque mondiale ont salué cette initiative du gouvernement tout en promettant le soutien de leur institution respective pour une bonne réussite de la table ronde. 

 

En clôturant les travaux,le président Boni Yayi a réaffirmé les attentes du Bénin a l'issue de ces trois jours de travaux en termes d'impact sur la croissance aujourd'hui estimée a 5,6%, mais surtout sur l'amélioration de la qualité de vie au Bénin par l'éradication de la pauvreté. Tout en plaidant pour un appui des partenaires bilatéraux et multilatéraux, le Chef de l 'État s'engage a poursuivre les efforts pour lever tous les goulots d'étranglement qui jalonnent la marche de notre pays  vers l'émergence.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 18:49

boni yayiLe cadre pratique de mise en œuvre du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) se met en place de manière progressive. Le Président Boni Yayi a procédé, ce lundi 2juin 2014 a la salle des ambassadeurs du Palais de la Marina, à l'installation du comité national de pilotage de cet important programme de solidarité nationale. D'éminentes personnalités ont pris part, aux côtés du gouvernement, à cette cérémonie qui marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette ambitieuse réforme sanitaire au Bénin.

 

La création et la composition du comité national de pilotage du Ramu sont régies par le décret 334-2014 du 21 mai 2014 modifiant l'article 4 du décret 244 du 4 avril 2014. Présidé par le Ministre d'Etat François Abiola, le comité national de pilotage est l'organe institutionnel qui permettra d'offrir un encadrement politique dans le processus d'operationalisation de cette importante réforme dans notre pays, à travers un appui permanent a l'Agence nationale de l'assurance maladie (Anam), organe technique créé à cet effet. Il permettra entre autres de superviser le processus de mise en place de ses organes décentralisés notamment aux niveaux départemental, communal et d'arrondissement. 

En procédant à son installation, le Chef de l 'État a dit toute sa foi dans les perspectives prometteuses du Ramu qui constitue selon lui, " la réforme sociale la plus importante dans notre pays depuis les indépendances". En mettant l'accent sur la corrélation entre le bien être et le développement, Boni Yayi estime que la mise en œuvre du Ramu au Bénin est un élément majeur dans l'accroissement de la production nationale. Tous Béninois, insiste-t-il, doit pouvoir jouir d'une santé physique et mentale, qu'elles que soient ses origines, ses convictions politiques, etc. Au nom de la sécurité humaine. Depuis la remise des premières cartes  en  juin 2013, souligne le Président Boni Yayi, environ 30.000 personnes sont déjà inscrites et bénéficient sur simple présentation de leur carte  Ramu, des soins  appropries dans les formations sanitaires agréées. Avec la mise en place du comité, se réjouit Boni Yayi le gouvernement envisage de passer a la vitesse supérieure, afin d'assurer un avenir radieux au Ramu qui est un gage de santé pour une croissance forte au service de notre pays. En déclarant installé le comité, Boni Yayi a exhorté  ses membres a s'acquitter de leurs obligations avec patriotisme, abnégation et efficacité, pour le bonheur des populations de notre pays.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 16:38

Observateur (1)Le président Bonin Yayi a échange ce lundi 2 juin avec l'ex Ministre d'Etat, Zul Kifl Salami. Au menu des discussions, les dispositions pratiques en vue d'une bonne organisation et d'un succès éclatant de la table ronde prévue à Paris du 17 au 19 juin prochain.

 

Selon l'hôte du Président Boni Yayi, les échanges avec le Chef de l'Etat ont permis de passer en revue la phase préparatoire de cette importante rencontre destinée à drainer vers notre pays des investissements lourds. Il déduit de l'analyse des documents élaborés pour la table ronde un travail intellectuel de bonne facture qui augure d'une maîtrise des projets a soumettre aux partenaires, ce qui constitue selon lui, un facteur potentiel de réussite des assises. Il n'a pas manqué de rassurer le Chef de l'Etat de sa disponibilité a accompagner le comité d'organisation du forum aux fins de mettre a disposition sa riche expérience des fora du genre.

Le président Boni Yayi a également reçu les maires des départements de l'Oueme et du Plateau qui sont allés lui exprimer leurs gratitudes pour les efforts qu'il déploie et les projets qu'il envisage pour le bien être des populations de ces deux départements. 

Enfin le Président Boni Yayi a échangé avec les préfets des départements de notre pays, en compagnie du ministre en charge de la décentralisation. Ces derniers sont allés présenter au Président de la République l'état de santé de nos douze départements. Ils ont saisi l'occasion pour plaider pour un renforcement de leurs moyens opérationnels en vue d'un accomplissement diligent de leur mission.

Quant au ministre de la décentralisation, il est allé rendre compte au chef de l'Etat du verdict de la cour constitutionnelle  au sujet du bras de fer ayant opposé récemment le préfet de l'Atlantique a certaines organisations syndicales de notre pays. Selon Isidore Gnonlonfoun, les syndicalistes auteurs de la demande de condamnation du préfet ont été déboutés par la cour qui juge réglementaire l'acte posé par le Préfet Placide Azande, relatif à l'interdiction de la marche de 27 décembre 2014.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Partager cet article
Repost0
30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 12:19

narcisse_aka.jpgAfrika 7 est en mesure de révéler en exclusivité que la Cour commune d'arbitrage et de justice de l'OHADA vient d'être saisie par le Bénin, en contestation de la sentence rendue par des juges privés dans le dossier opposant l'Etat béninois à la société Bénin Control SA de Patrice Talon.

 

Narcisse Aka, secrétaire général de l'arbitrage à l'OHADA, a confirmé ce matin à Afrika 7 que la décision condamnant l'Etat béninois dans le dossier l'opposant à la société Bénin Control SA, était une décision prise par des arbitres privés, ce qui confirme les récentes déclarations des autorités béninoises.

 

"Il y a beaucoup de confusion au niveau des décisions de la cour", a expliqué à Afrika 7 Narcisse Aka.

 

"La cour rend deux types de décisions: des arrêts et des avis. S'agissant du Bénin, il faut savoir qu'il y a deux dossiers: Bénin control contre Etat du Bénin et Société SCP et Patrice Talon contre Etat du Bénin."

 

Il y a donc deux décisions arbitrales.

 

"Ce qu'il faut savoir, c'est que la cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA n'a rendu aucune décision dans le cadre du dossier Talon condamnant l'Etat du Benin.

 

 La cour d'arbitrage de l'OHADA n'a rendu à ce jour aucune décision dans le dossier Bénin Control SA/Etat du Bénin

 La décision rendue publique est la sentence d'un tribunal arbitral composé de juges privés

 L'état béninois a fait appel ce matin de cette décision

"Mais la cour abrite en son sein un centre d'arbitrage. Et dans le cadre des activités du centre d'arbitrage, des tribunaux arbitraux peuvent être appelés à rendre des sentences arbitrales.

 

"Il s'agit d'une différence importante.

 

"Les tribunaux arbitraux sont conduits par des arbitres qui sont des personnes privées qui rendent des sentences arbitrales. Donc, dans les deux dossiers qui nous concernent, les tribunaux arbitraux qui ont été saisis par les sociétés Benin Control et Patrice Talon, siégeant dans le cadre du centre d'arbitrage de la cour, ont rendu deux sentences arbitrales, qui ne peuvent pas être considérées comme des décisions de la cour. Ce sont des sentences de tribunaux arbitraux.

 

"Nos dispositifs permettent des recours, lorsque des sentences sont rendues par des tribunaux arbitraux. Je puis vous dire que depuis ce matin, l'Etat du Benin, représenté par Me Sadikou Alao, a déposé deux recours en contestation de sentences arbitrales devant la cour.

 

"Donc c'est maintenant que la Cour commune de justice et d'arbitrage va être officiellement saisie, suite au recours introduits par l'Etat du Benin contre ces sentences.

 

"Ces recours ont un effet automatiquement suspensif. Dès lors qu'un recours en contestation de validité d'arbitrage, ces recours suspendent l'exécution de la sentence, jusqu’à ce que la cour se prononce sur cette question.

 

"C'est vrai que beaucoup d'acteurs qui ne sont pas habitués de l'arbitrage ne perçoivent pas toujours la nuance entre une sentence rendue par un tribunal arbitral et un arrêt rendu par une cour de justice, telle que la cour de l'OHADA.

 

"C'est donc maintenant que la cour est saisie."

Source : http://www.afrika7.com/201405306544/6544-exclusivite-la-cour-commune-de-justice-de-l-ohada-n-a-rendu-aucune-decision-concernant-le-benin.html

Partager cet article
Repost0
30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 11:37

talon-avocat.jpgTalon seul a choisi les juges arbitraires

Il n’y a pas eu de règlement à l’amiable avant l’arbitrage de la CCJA

Le principe du contradictoire a été violé (absence du gouvernement béninois)

L’ordre public international a été violé

BREF RAPPEL DES CIRCONSTANCES DE LA RÉSILIATION DU CONTRAT

Tout le peuple béninois se souvient encore que c'est le Consortium Bénin Control SGS qui a gagné le dossier d'appel d'offre pour la réalisation du PVI. En son temps, SGS a exigé une convention stipulant que Bénin Control se base sur son expertise pour exécuter le PVI. Lors de la signature de la Convention, SGS a remarqué que les redevances exigées par BC étaient trop élevées et de nature à tuer l'activité portuaire. En réaction à ce constat, Bénin Control (BC) a alors décidé de passer outre l'expertise de SGS et de s'associer avec BIV AC classé 3ème lors du dépouillement de l'appel d'offre. BC a alors rédigé un contrat unilatéral qu'il a réussi à faire signer en bénéficiant de certaines complicités dans le Gouvernement. SGS s'est alors plaint au Gouvernement et menacé d'assigner Be et l'Etat Béninois. A l'exécution, le Gouvernement s'est rendu compte du caractère léonin du Contrat et a pris un décret portant suspension du PVI

DES INCOHÉRENCES DE LA DÉCISION DE LA CCJA

Après la décision du Gouvernement, BC a saisi le tribunal de Première Instance de Cotonou qui s'est déclaré incompétent pour juger de la légalité d'un décret qui est un acte administratif. Au lieu de saisir la Chambre Administrative de la Cour Suprême, BC a préféré s'en référer à la CCJA se prévalant des dispositions de l'Article 49 du Contrat léonin. Opinant de ce que BC n'a jamais gagné l'appel d'offre du PVI, le Gouvernement Béninois n'a pas voulu prendre part à la procédure d'arbitrage. C'est alors que Bénin Control de Patrice Talon a donc désigné à lui tout seul les juges arbitres (ce qui est contraire aux dispositions du code de l'OHADA qui prévoient que les arbitres sont choisis de commun accord par les parties en conflit). Le Gouvernement du Bénin n'a jamais été écouté sur le fond du dossier, il Y a donc eu violation du principe de Contradictoire. De plus, Il n'y a eu aucun règlement à l'amiable avant la décision arbitrale (ce qui est contraire au mode de fonctionnement de la Cour Arbitrale qui ne fait qu'entériner des décisions de règlement à I ‘amiable accepté des parties). Pire la CCJA s'est permise d’déclarer nul et de nul effet, un décret pris par le Gouvernement Béninois violant ainsi l'Ordre Public International Le gouvernement du bénin vient de faire un discours en contestation ( la validité de la sentence arbitral rendue par la cci Ce recours annule toutes les décisions antérieures prises par la CCJA dans ce dossier. Rappelons à toutes fins utiles que la Ccja avait condamné le Bénin à payer 160 milliards à BC en compensation du manque à gagner sur 6 Mois. Il faut retenir ici que Patrice Talon et BC devaient tirer 160 Milliards par semestre soit 320 milliards par an du PVI alors que les recettes douanières au Port avoisinent à peine 310 milliards par an. C'est là, un acte de prédation sans précédent. Car Patrice Talon voulait récolter plus que la totalité des recettes douanières annuelles et plus du 1/3 du budget national et ce, pendant 16 années. C'est donc un acte salvateur que le Gouvernement a posé en suspendant le contrat. Les béninois par patriotisme devraient s'aligner derrière leur Chef d'Etat et sauver l'Economie du Pays plutôt que de courir derrières les miettes que leur donnent Talon pour les faire complice de ses actes de prévarication. C'est la survie économique de notre pays qui est en jeu. Ce qui doit obligatoirement faire de nous les ardents défenseurs de la vision du chef de l'Etat : Celui de sauver notre pays des mains de la mafia et de sa gourmandise inacceptable.

Donald Codjo DAM – L’autre Vision

Partager cet article
Repost0

Egbadé's Présentation

  • : www.egbade.com
  • : L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs
  • Contact

Alerte infos : Consultez les résultats des candidats au Baccalauréat 2014 sur egbade à partir de l'après-midi du vendredi 08 août 2014

02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb02wp43u6wb

 

LES RESULTATS DU BAC 2014 ICI

Recherche

pr

Archives

Egbade visites

Customized Soccer Jersey - ImageChef.com

Boni YAYI Président du Bénin

BO

Actu Vidéos

 

Les grandes réalisations Vidéo