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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 13:40

dossier-1 7623Cotonou, le 21 juillet 2014

• Messieurs les Présidents des Institutions de la République;

• Madame la Grande Chancelière de l’Ordre National ;

• Monsieur le Médiateur de la République ;

• Monsieur le Haut Commissaire à la Gouvernance Concertée ;

• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

• Excellence Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Consulaire et les Représentants des Organisations Internationales ;

• Mesdames et Messieurs les Membres des Institutions de la République ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des différentes Organisations de la Société Civile ;

• Distingués invités ;

• Mesdames et Messieurs.

 

Dans cette même salle du Peuple du palais de la Présidence de la République, nous procédions, il y a cinq (05) ans, à l’installation des membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), une des institutions constitutionnelles prévues par notre loi fondamentale du 11 décembre 1990.

Au terme légal de ce mandat des membres de la 4ème mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, la HAAC ouvre encore une nouvelle page de son histoire avec l’installation des membres de sa cinquième mandature.

Je remercie les présidents des institutions qui ont bien voulu s’associer à cet événement, expression de leur volonté d’œuvrer à la consolidation de nos Institutions et à leur cohésion. A ces remerciements j’associe les membres du corps diplomatique ainsi que nos partenaires pour toute l’attention accordée à notre pays et particulièrement à nos institutions.

 

Monsieur le Président, 

Mesdames et Messieurs les conseillers à la HAAC, 

La cérémonie de ce jour est la réaffirmation de l’attachement du Peuple béninois au système démocratique issu de la Conférence nationale de février 1990 et dont les Institutions en constituent le fondement et le rempart. Il existe donc un lien dialectique entre la force, la crédibilité de nos institutions et le renforcement de notre système démocratique. 

Au nombre de ces Institutions, la HAAC occupe une place essentielle en ce sens qu’elle est l’organe régulateur de la presse dont chacun de nous mesure l’importance sur la construction ou la destruction d’une Nation. 

C’est pourquoi, je vous félicite pour les choix portés sur vous pour siéger au sein de cette importante Institution constitutionnelle dont la principale mission est de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse, de veiller au respect de la déontologie en matière d’informations et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’informations et de communication.

Monsieur le Président,

Madame et Messieurs les conseillers, 

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs, 

 

Au moment où nous amorçons cette cinquième mandature, il me plaît d’exprimer, au nom de la nation et de mon gouvernement, mes félicitations et ma satisfaction à Monsieur le Président ainsi qu’aux membres de la quatrième mandature de la HAAC pour la qualité du travail abattu en vue du renforcement du rôle de cette Institution de régulation dans la construction de l’Etat de droit et de démocratie au Bénin.

 

Ainsi, les actions et les initiatives prises au cours de votre mandature ont abouti à des résultats appréciables notamment : 

- l’organisation et la tenue effective des deuxièmes Etats Généraux de la Presse sur l’exercice de la profession de journaliste ;

- l’attribution et le renouvellement des fréquences de radio et de télévision ainsi que leur révocation selon la loi ;

- le renforcement des initiatives entrant dans le cadre de l’assainissement de la profession à travers l’expérimentation de la co-régulation, les auditions publiques, l’attribution de la carte de presse ainsi que la formalisation du cadre juridique de ladite carte à travers la prise du décret n° 2013-393 du 30 septembre 2013 portant conditions de jouissance des avantages liés à la carte de presse ;

- le renforcement de la diplomatie institutionnelle qui a permis d’instaurer une franche collaboration avec les Associations Professionnelles des Médias (CNPA-Bénin, UPMB, ODEM, Maison des Médias) et un partage d’expériences avec les Instances de régulation de la sous-région.

Ces résultats n’ont pu être atteints que grâce au patriotisme et au sens aigu de responsabilité du collège des conseillers et en particulier du président Théophile NATA à qui je veux rendre un hommage mérité. 

A tous, je veux renouveler les sentiments de reconnaissance de la Nation toute entière.

 

Quant à vous Monsieur le Président, Madame et Messieurs les nouveaux Conseillers de la HAAC, je vous adresse également mes chaleureuses félicitations. Je ne doute pas que vous mesurez l’importance de votre mission républicaine et que vous saurez vous inspirer des expériences et des acquis des quatre (04) dernières mandatures pour insuffler une nouvelle dynamique à votre Institution.

 

A cet égard, je voudrais que vous gardiez à l’esprit qu’au-delà de la manifestation de l’expression plurielle des opinions, le rôle dévolu à la presse dans un Etat démocratique est de contribuer à l’information de qualité et à la formation des citoyens en vue du renforcement de l’Etat de droit et du développement du pays. En d’autres termes, la presse est pour la consolidation de la démocratie ce que la justice est pour la construction de l’Etat de droit. Lorsque la presse joue pleinement ce rôle, elle constitue donc un puissant levier pour le progrès de la Nation. En revanche, lorsqu’elle s’écarte de sa mission, attise la haine, véhicule les intoxications, divise la Nation, bafoue les fondements du professionnalisme, elle devient alors un véritable frein à la stabilité, à la sécurité et à la prospérité du Peuple. 

 

Monsieur le Président, 

Madame et Messieurs les Conseillers, 

Votre mandature s’ouvre au lendemain de la tenue des Etats Généraux de la presse béninoise en février 2014 à Cotonou.

En liaison avec les recommandations de ces Etats Généraux, vous aurez donc à engager des réformes courageuses qui peuvent être douloureuses mais nécessaires pour asseoir définitivement dans notre pays une presse libre et suffisamment responsable et des médias respectueux de la déontologie, des Institutions et contribuant à la paix sociale et au développement de notre pays, le Bénin. Au titre de ces réformes s’inscrit par exemple la dépénalisation qui préoccupe mes compatriotes de la presse. La réponse à cette réforme dépend des acteurs eux-mêmes lorsqu’ils auront décidé d’exercer leur profession dans le strict professionnalisme. Car, il revient à l’Etat d’assurer la protection des citoyens.

De même, à l’instar de tous les autres pays du monde, notre pays doit impérativement répondre au rendez vous de la télévision numérique terrestre le 17 juin 2015. Cette révolution historique induit nécessairement une nouvelle dimension dans le champ de compétence de notre chère institution la HAAC dont vous avez la charge.  Je ne doute pas un seul instant que vous saurez prendre la mesure de ce nouveau défi.  La partition à jouer par mon Gouvernement qui s'attelle en ce moment pour réussir cette révolution ne fera pas défaut.

 

Monsieur le Président, je suis convaincu qu’avec votre actuelle équipe, composée d’éminentes personnalités dotées d’expériences professionnelles avérées, vous parviendrez à redonner un nouveau souffle à la HAAC en étendant davantage sa notoriété et le respect dont elle jouit dans cette sous-région. En d’autres termes, votre équipe et vous-même saurez insuffler votre propre marque à cette institution dans le sens du renforcement de notre démocratie en quête de stabilité et de prospérité pour notre Peuple.

Monsieur le Président, 

Madame et Messieurs les Conseillers, 

Assurer à notre Peuple une information de qualité et responsable est en substance, la noble et exaltante tâche à laquelle vous convie notre Constitution. Je vous exhorte donc à l’accomplir avec abnégation, détermination, transparence, et impartialité. 

C’est sur ces mots d’exhortation et d’espérance que je déclare solennellement installés, ce jour lundi 21 juillet 2014, les membres de la cinquième mandature de la HAAC et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions.

Vive la démocratie !

Vive les Institutions républicaines !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 04:12

Audience Boni YayiLe président Boni Yayi a reçu a son cabinet ce vendredi 18 juillet 2014 une kyrielle de délégations et de personnalités. Plusieurs sujets de grande préoccupation ont constitué le menu de ces audiences.

 

Introduit par la Ministre de la santé Dorothée Akoko Kinde Gazard, le tout nouveau Directeur général de l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) Xavier Crespin est allé exprimer ses gratitudes au Chef de l'Etat pour la confiance que lui et ses pairs ont placée en lui a travers sa nomination a la tête de cette organisation qui a pour vocation de coordonner les actions  de santé publique dans l'espace CEDEAO. Il a saisi l'occasion pour faire le tour d'horizon des priorités de son équipe et les actions qu'il entend mener tout au long des quatre années de leur mandat. Il s'agit, précise Xavier Crespin, du programme régional de lutte contre le paludisme, du plan pharmaceutique régional pour la production de médicaments génériques, du plan régional de lutte contre les épidémies telles que la méningite, le choléra, le paludisme, etc et plus récemment la fièvre ébola qui sévit dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest. La question de la rencontre africaine de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), prévue pour se tenir a Cotonou dans les prochains jours n'a pas été occultée. Les deux personnalités se sont également penchées sur la question de la candidature au poste de Directeur Afrique de l'OMS qui met en concurrence certains pays de l'espace CEDEAO. Le Directeur général de l'organisation ouest africaine de la santé plaide pour des discussions au sein de la CEDEAO en vue de dégager une candidature unique qui porte l'assentiment de tous.

La ministre de la santé a saisi l'occasion pour faire au Chef de l'Etat, le point de la mise en place des comités départementaux de pilotage du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU). Selon Dorothée Akoko Kinde Gazard, les comités départementaux du Mono-Couffo et du Zou-Collines sont déjà opérationnels. Après la phase départementale, précise -t-elle, s'en suivront les phases communales et d'arrondissement, ce qui permettra une large couverture du territoire et d'impact et efficacement les populations cibles. La ministre de la santé a par ailleurs abordé avec Boni Yayi, la question de la mise en service des hôpitaux de zone de Djidja, de Cove et de Djougou, du Centre hospitalier départemental Borgou-Alibori en réfection. Sur la question, la ministre Gazard penche pour l'option de contractualisation dans la gestion de ces établissements hospitaliers en vue de favoriser leur meilleure gouvernance a tous les niveaux. Les contrats sont en cours d'élaboration à cette fin, précise-t-elle.

 

De son côté, l'ambassadeur du Nigeria près le Bénin est allé informer Boni Yayi de la conférence qu'organise son ambassade sur les relations commerciales benino-nigérianes. Selon Lawrence Olufemi Obasakin, cette rencontre vise a permettre aux deux pays de tirer meilleur profit des avantages qu'offre leur proximité tant historique  que géographique pour un développement collégial. Le diplomate nigérian s'est réjoui des efforts que fournit le Bénin pour améliorer le climat des échanges entre son voisin immédiat récemment promu première puissance africaine. De deux opérateurs il y a deux ans, le Bénin est aujourd'hui passé a 28 opérateurs dont les produits sont homologués par la partie nigériane. "Je suis ambassadeur pour la prospérité des deux pays", indique-t-il. Initialement prévue pour les 24 et 25 juin prochains, ladite conférence se tiendra dans la deuxième moitié du mois d'août avec les grands noms du monde des affaires nigérian a l'instar du Nunero 1 africain Alico Dangote.

Peu avant ces audiences, le président de la République a reçu le président de la Haute autorité de l'audio-visuel et de la communication sortant, Théophile Nata. Il est allé témoigner sa reconnaissance au Chef de l'Etat qui, pour la confiance placée en lui sa confiance en le nommant cinq ans durant a la tête de cette institution, et pour son soutien tout au long de de son mandat.

Les pasteurs Williams F. Kumuyi, de l'église biblique de la vie profonde et Nicolas D. Williams de l'église de la foi agissante sont allés informer le président Boni Yayi de leurs activités spirituelles en faveur du Bénin. Le premier a démarré une campagne d'évangélisation et de guérison depuis le jeudi 17 juillet tandis que le second démarre la sienne ce vendredi 18 juillet. Ils ont invité leurs fidèles et tout le peuple béninois a prendre massivement part a ces campagnes.

Le président Boni Yayi s'est également entretenu avec Josep Coll,  chef de la délégation de l'Union européenne, notre compatriote Lionel Zinsou PDG de Paribas investment, l'Ex honorable Venance Gnigla, la Représentante de la Directrice générale de l'Agence française de développement, le Pasteur Sambieni et le colonel des douanes récemment admis à la retraite, Marcellin Zannou. Rien n'a filtré de leurs entretiens avec le Chef de l'Etat.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 04:44

yayi-siera-leonnais.jpgLa visite du président sierra léonais a son homologue béninois s'est achevée ce mardi 16 juillet 2014 sur une note de satisfaction réciproque pour les deux Chefs d'Etat. Trois importants accords ont été signés, consacrant ainsi une nouvelle ère dans la coopération bilatérale entre le Bénin et la Sierra Leone. 

 

Les trois documents documents paraphés par les ministres des affaires étrangères des deux pays sont respectivement l'accord portant création de la commission mixte de coopération entre les deux pays, le protocole d'accord portant établissement d'un mécanisme d'échange entre les ministères des affaires étrangères et le protocole d'accord portant établissement d'un partenariat entre les deux pays dans le secteur minier. Ces documents sont le fruit des riches échanges au haut niveau entre les deux délégations durant ces deux jours de visite du Président Ernest Bai Koroma. Les deux présidents se sont félicités de ce nouvel horizon qu'arborent les relations entre leurs deux pays. En témoigne le communiqué final lu à l'issue de la visite par le ministre des affaires étrangers par intérim Bio Torou Orou Djiwa. 

 

Dans ce communiqué, les deux présidents ont passé en revue les questions aussi bien d'ordre bilatéral, continental qu'international. Sur le plan bilatéral, plusieurs axes de coopération ont été explorés entre les deux délégations, notamment dans les domaines de l'énergie, des ressources minières, de l'agriculture, de l'agro-industrie, des micro crédits, des bâtiments et travaux publics, etc. Le président sierra léonais s'est félicité de l'expérience béninoise en matière de mécanisation agricole, de promotion de l'emploi des jeunes, d'autonomisation des femmes, etc. Les questions d'ordre continental et international abordées au cours de leurs échanges ont trait entre autres au terrorisme qui menace la sécurité de plusieurs régions d'Afrique, a la nécessité de promouvoir l'auto développement du continent africain, a la gouvernance mondiale, etc.

A l'issue de la visite, le président sierra léonais s'est réjoui de la dynamique insufflée  à la coopération entre son pays et le Bénin. Il a remercié le président Bonin Yayi, la sous région et la communauté internationale pour leur appui aux efforts de son pays pour venir a bout de l'épidémie de la fièvre d'ebola qui sévit actuellement dans plusieurs pays de l'Afrique de l'ouest. Il n'a pas manqué de rassurer de sa détermination a œuvrer davantage au développement harmonieux de la Sierra Leone qui sort a peine de longues années de guerre civile. Abordant la question du  sommet USA -Afrique du 5 août prochain, il a fait part de sa conviction qu'avec les multiples potentialités de l'Afrique et la qualité de ses ressources humaines, le continent a un avenir prometteur. Le soutien des États Unis et de la communauté internationale dans ce processus n'est que de bonne augure, indique-t-il.

De son côté, le Président Boni Yayi a chaleureusement exprimé ses gratitudes a son hôte qui, dit-il, fait montre d'une gouvernance exemplaire dans son pays dont le taux de croissance actuel force l'admiration, en dépit des nombreuses années de troubles socio-économique. Il a mis l'accent sur la vision partagée des deux pays à œuvrer de manière concertée pour pallier les multiples défis auxquels fait face leur peuple respectif. Le président Boni Yayi plaide pour la consolidation de cette volonté politique par la mutualisation des efforts en vue d'une croissance forte susceptible de réduire substantiellement la pauvreté, d'inverser la courbe de chômage des jeunes et de promouvoir davantage l'autonomisation des femmes. Tout en souhaitant un bon retour a son hôte, il a promis se rendre incessamment en Sierra Leone, pour consolider les bases de la nouvelle alliance avec ce pays.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 04:31

photo1Le deuxième et dernier jour de la visite du président sierra léonais n'a pas été du tout repos. Tôt dans la matinée, il s'est rendu sur le site construction de l'usine des matériels agricoles de Ouidah, puis au centre Songhai de Porto-Novo, en compagnie de son homologue béninois, Dr Boni Yayi. Le point d'orgue de cette journée  est la visite effectuée au port autonome de Cotonou ou l'illustre hôte a eu droit a des explications sur le fonctionnement de cette méga infrastructure.

 

Le Directeur général du Port autonome de Cotonou Samuel Batcho a fourni au président sierra léonais toutes les explications idoines sur l'organisation pratique des activités au sein de la structure qu'il dirige. Les deux quais construits avec l'aide du MCA, les deux portiques du groupe Bollore, le guichet unique, l'organisation spatiale, la surveillance électronique,  sont, aux dires du DG port, autant de dispositifs qui ont substantiellement contribué a l'amélioration des performances du port de Cotonou, récemment gratifié de deux prix internationaux. Toutes les structures et partenaires intervenant au port, aussi bien dans les équipements que dans la manutention dont le groupe Bollore, Maersk, ABM, Oryx, Sobemap, etc. ont été passés en revue par le DG Port qui fait du partenariat public privé (PPP), la clé de voûte des avancées de ce poumon économique de notre pays. S'appuyant sur les réformes en cours, le DG port affirme son ambition de positionner durablement le port de Cotonou au rang des plus performants de la sous région, aussi bien pour le bonheur de l'économie béninoise que celle de pays de l'hinterland.

 

L'hôte du président Boni Yayi s'est dit impressionné par ces efforts qui consacrent la renaissance fulgurante du port de Cotonou en si peu de temps. "Nous travaillons aussi avec des acteurs comme Bollore " confie-t-il, tout en promettant de se mettre a l'école du Bénin pour accroître les performances du port de Freetown. Il s'est dit particulièrement sidéré par la gestion informatisée avec le guichet unique qui permet d'éviter tout contact physique entre les opérateurs dans le cadre des prestations de service portuaire. Il a enfin félicité les autorités portuaires pour le professionnalisme dont elles font montre dans le management du port tout en réaffirmant son engagement de s'inspirer de l'expérience bernoise pour la modernisation des infrastructures portuaires dans son pays.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 04:50

photo1.jpgLes relations de coopération et d'amitié entre le Bénin et la Sierra Leone sont promises a un avenir plus radieux. Le Président Sierra léonais a effectué dans ce cadre sa première visite d'amitié et de travail ce mardi 15 juillet 2014. Accueilli à sa descente d'avion par le Président Boni Yayi, l'hôte du Bénin a eu un bref tête à tête avec son homologue béninois au salon d'honneur de l'aéroport international Bernardin Cardinal Gantin.

 

A l'issue de cet entretien, Ernest Bai Koroma s'est adressé a la presse pour situer le cadre de sa visite. Dans sa déclaration, il s'est dit très heureux de venir au Bénin pour un partage d'expériences entre lui et le président Boni Yayi pour enrichir la gouvernance publique dans les deux pays. Il se dit confiant dans l'avenir des relations entre notre pays et la Sierra Leone, tous deux membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). "Je suis également ici, au nom du protocole de la CEDEAO qui stipule que les Chefs d'Etat membres de l'organisation doivent travailler main dans la main dans l'intérêt de leurs peuples et de l'ensemble de la sous région", affirme-t-il tout en soulignant la proximité culturelle entre le Bénin et la Sierra Leone. 

 photo2--1-.jpg

Membre de la délégation présidentielle sierra léonaise, la chef de file de l'opposition, Hon. Dr Bernadette Lahai a bien voulu adresser un message au peuple béninois et africain, dans le sens du renforcement de l'esprit démocratique pour une meilleure satisfaction des besoins des populations. Pour elle, l'opposition ne doit pas signifier inimitié. "j'étais membre de la majorité parlementaire, puis au gouvernement pendant que le président Koroma était lui dans la minorité. Aujourd'hui, je travaille avec lui pour mieux comprendre la gestion du pays. J'ambitionne prendre la place du président des la fin de son mandat" confie-t-elle, tout en soulignant l'impérieuse complémentarité qui doit exister entre toutes les couches de la population, au-delà des divergences politiques, surtout lorsque l'intérêt du pays est en jeu. Membre du Parlement panafricain actuellement présidé par l'Honorable béninois Issa Azizou, Dr Bernadette Lahai plaide pour une collaboration plus étroite entre les institutions de la sous région, pour un renforcement de l'expérience démocratique dans chaque pays au service du peuple.

 

Dans la soirée, les délégations des deux pays ont eu une importante séance de travail au palais de la Marina. Un dîner de gala a été également offert en l'honneur du Chef de l'Etat sierra léonais qui, a l'occasion, a été reçu dans la dignité de grand croix de l'ordre national du Bénin. 

Le programme de la visite est prévu pour s'achever mercredi avec la visite du centre Songhai de Porto-Novo et du Port autonome de Cotonou.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell. Com/PR)

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 15:58

le président boni yayi avec les sages de porto-novo (2)Le président Boni Yayi a eu une séance de travail ce mardi 15 juillet 2014 avec les sages, notables et les membres des conseils communaux des localités d'Adjohoun, Dangbo, Bonou, Avrankou, Adjarra, Misserete. Cette séance, convoquée par le Président de la République pour faire le point des réalisations en faveur de ces communes, s'est beaucoup appesantie sur les questions d'infrastructures sanitaires. 

 

C'est le ministre de la santé Dorothée Akoko Kinde Gazard qui a ouvert le bal des interventions en invitant les populations a la sérénité. Elle a rassuré l'assistance des diligences que mène le gouvernement pour pallier le manque d'infrastructures sanitaires au Bénin en général et dans la région de l'Oueme-Plateau en particulier. Dans ce cadre, informe le ministre, tout est fin prêt pour le démarrage des travaux de l'hôpital de zone dit ABD (Adjohoun- Bonou-Dangbo). Ce qui portera a quatre le nombre total d'hôpitaux de zone dans la région, après celui de Sakete-Ifangni déjà opérationnel et de Pobe-Ketou en construction. S'agissant du cas des 3A (Adjarra-Avrankou-Akpro-Misserete), la recherche de financement est en cours, tout comme pour la réhabilitation du Centre hospitalier départemental Oueme-Plateau.

Les maires d'Adjohoun et de Bonou ont chaleureusement salué les mérites du Président Boni Yayi qui, à leurs dires, a beaucoup pour leur localité et tout le Bénin en général depuis son accession a la tête de notre pays. Ils ont promis accompagner les entrepreneurs pour une exécution rapide des travaux, pour le bonheur de leurs administrés.

Procédant à la clôture de la rencontre, le Chef de l'Etat a réitéré son attachement au développement équilibré et harmonieux de toutes les contrées de notre pays. C'est a cette fin, précise-t-il, que la table ronde de Paris a été organisée pour mobiliser les ressources complémentaires  en faveur des grands projets conçus par son gouvernement. Pour le président Boni Yayi, le succès de ce forum est la preuve de la crédibilité de notre pays dont les performances économiques de ces dernières années ont convaincu les grands investisseurs de ce monde avec a la clé, 6.047 milliards de francs CFA de promesses d'investissements contre 2.900 milliards attendus. Avec cette potentielle manne financière, rassure le Chef de l'Etat, toutes les infrastructures indispensables a une croissance forte, résiliante et inclusive seront implantées pour porter le rêve d'émergence de notre pays. Il a invité les populations de l'Oueme-Plateau et tout le peuple béninois a jouer leur partition pour le bonheur de chacun et de tous. 

 

Bruno OTEGBEYE (Cell. Com/PR)

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:27

nouv-1430.JPGLe rayonnement diplomatique du Bénin s'affermit de jour en jour dans le concert des nations. Trois nouveaux ambassadeurs ont remis ce mercredi 9 juillet 2014 leur lettre de créances au président Boni Yayi, en vue d'un renforcement de la coopération bilatérale entre leur pays respectif et le Bénin.

 

Le nouvel ambassadeur du Venezuela pres le Benin, Professeur Alessandro israélo s'est dit heureux de servir en terre béninoise au vu des relations historiques qui lient l'Afrique avec son pays. " 53% des 28 millions de vénézuéliens, affirme-t-il sont d'origine africaine". Pour lui, cette mission diplomatique au Bénin n'est pas de la coopération classique, mais une entraide entre deux peuples unis par des liens de sang. Elle permettra de fouetter  la coopération Sud-Sud entre le Bénin et le Venezuela, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation,  etc. 

Titulaire d'une maîtrise en administration publique a l'université St Paul de Minnesota aux États Unis, Alejandro Israël Correa Ortega a déjà servi dans son pays a plusieurs postes, aussi bien sur dans le domaine universitaire que sur le plan diplomatique.

 

Le deuxième ambassadeur ayant transmis son accreditation a Boni Yayi est celui d'Italie près le Bénin, Fulvio Rustico. Dans son adresse a la presse, le diplomate italien a dit sa détermination a travailler davantage a l'enracinement de la coopération entre le Bénin et son pays. La prochaine visite a Rome du président Boni Yayi, rassure-t-il, sera l'occasion d'échanger avec les autorités italiennes au haut niveau, notamment le Chef de l'executif italien et le président du sénat. Ce qui permettra de donner un nouveau de coup pouce a la coopération bilatérale dans tous les secteurs, en particulier sur le plan economique.

Né à Tunis le 18 avril 1957, Dr Fulvio Rustico est diplômé en économie et commerce de l'université de Rome. Avant de fouler le sol beninois, il a occupé plusieurs postes en Italie et dans d'autres pays, notamment a Athènes en Grèce et a Beyrouth au Liban.

 

Quant à Isi Yanouka, nouvel ambassadeur d'israël près le Bénin, il a dit tout son intérêt d'œuvrer a un élargissement des bases de notre coopération avec son pays. Il s'agira, affirme -t-il, d'explorer toutes les opportunités possibles, pouvant concourir a donner plus de vigueur dans les échanges bilatéraux entre le Bénin et l'Etat hébreu. De plus amples discussions seront menées à cet effet, a l'occasion du prochain voyage qu'entend effectuer le Président Boni Yayi en Israël, confie-t-il. Avant notre pays, le diplomate israélien a servi, outre son pays, dans plusieurs missions diplomatiques, notamment en côté d'Ivoire, au Cameroun, au Brésil.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 04:19

malabo2.jpgLe président de la République prend part, depuis hier jeudi 26 juin à Malabo, à la 23è session ordinaire du sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine. La question agricole y mobilise fortement les leaders africains présents à ce rendez-vous.

Par Gnona AFANGBEDJI, Envoyé spécial à Malabo

 

Les temps ont véritablement changé ! Loin des tensions politiques et autres conflits qui occupent d’habitude l’agenda des sommets, les leaders africains mobilisent leurs énergies autour de ce qui pourrait consacrer une croissance forte pour le continent : l’agriculture. La question revient au cœur des débats de la 23è session du sommet de l’Union Africaine, ouverte hier à Malabo, la capitale équato-guinéenne. Le thème : transformer l’agriculture africaine pour la prospérité de tous et l’amélioration des conditions de vie grâce aux opportunités de croissance inclusive et de développement durable ! Depuis Maputo, en 2003 où les pays ont pris l’engagement de consacrer au moins 6% de leurs budgets à l’investissement agricole, diverses politiques et programmes ont été déployés, rappelle Nkosazana Dlamini Zuma, président de la Commission de l’Union Africaine. Néanmoins,  la révolution agricole tant espérée n’est pas toujours au rendez-vous. Malabo tient à faire le bilan à mi-parcours des activités engagées par chaque pays et poursuivre la réflexion sur les nouvelles approches pour développer le secteur agricole et éradiquer la faim sur le continent. D’autant plus que l’année 2014 a été déclarée celle de l’agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique. La priorité, selon la présidente de la Commission de l’UA, doit se tourner vers la modernisation des pratiques agricoles, de manière à mettre la science et la technologie au service de l’agriculture africaine. « Nous avons besoin d’agir davantage et plus vite, d’accroître l’investissement public et privé dans les projets d’irrigation afin que les producteurs ne soient plus à la merci de la pluie », martèle-t-elle. Nkosazana Dlamini Zuma invite surtout la jeunesse à s’investir dans les métiers agricoles. Mais il revient aux gouvernements de créer le cadre incitatif à cette fin, tempère-t-elle. Investir dans ce secteur demande aussi de promouvoir un marché agricole dynamique entre les pays du continent, de faciliter les échanges intra-régionaux et d’aller vers la transformation des produits locaux.  Créer de la valeur ajoutée ! « La transformation économique de l’Afrique nécessite une révolution dans la productivité agricole », enchaîne Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, appelant les leaders africains à répondre aux défis nutritionnels des populations et à la résilience climatique. Pour lui, l’agriculture ne doit plus simplement fournir le manger aux populations. Elle doit être une source d’emplois, un moteur pour le développement économique et un contributeur aux services environnementaux. Au-delà des investissements dans le secteur agricole, Ban Ki-Moon préconise une industrialisation rapide qui conduise à la création d’emplois. « Il faut exporter davantage de biens à valeur ajoutée, développer les marchés régionaux, éliminer les flux financiers illicites et assurer une utilisation plus rationnelle et plus responsable des ressources naturelles», avance-t-il. Pour son baptême de feu à l’Union Africaine, Abdel Fattah El-Sisi, le nouveau président égyptien salue l’intérêt de ses pairs pour la question agricole. «Le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire représentent des défis importants pour les pays africains. Et il y a un lien étroit entre l’agriculture et de nombreuses questions objet de négociations internationales. L’Egypte entend devenir l’une des voix fortes du continent dans ces négociations», promet-il.L’agriculture se nourrit aussi de paix et de stabilité, pointe Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée-équatoriale, hôte du sommet. « Il est impératif de garantir la sécurité et la stabilité de nos Etats respectifs, d’autant que l’agriculture reste le secteur économique le plus vulnérable pendant les moments d’instabilité, de guerre y compromis de terrorisme», précise-t-il.Si les ressources naturelles dont dispose le continent africain suscitent beaucoup de convoitise, c’est plutôt la jeunesse de sa population qui séduit Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, invité d’honneur du sommet. « Si l’on ne devait retenir qu’une seule raison pour expliquer que le futur sera africain, celle-ci suffirait à elle-même. Le défi est de fournir aux jeunes Africains l’occasion de surprendre le monde par leur créativité, leur énergie et leur travail », argue-t-il, affirmant que son pays croit au présent et à l’avenir de l’Afrique et est décidé à parier sur eux.  Problème persistant !  La question agricole en Afrique mobilise aussi les agences spéciales des Nations Unies telles que la FAO et le FIDA dont les patrons prennent une part active au sommet de Malabo. On estime à environ 200 millions, le nombre de personnes sous-alimentées sur le continent. Et en dépit de la croissance retrouvée ces dix dernières années, l’Afrique reste le seul continent où l’on prévoit une aggravation du problème de la faim au cours des vingt prochaines années si des mesures radicales ne sont pas prises pour garantir la sécurité alimentaire.Au sommet de Maputo, en 2003, les chefs d’Etat africains ont adopté le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).  A travers ce programme, l’Union Africaine ambitionne d’accroître la productivité des produits vivriers du continent, aux fins de garantir aux populations plus de sécurité alimentaire et de rendre les exportations plus rentables. Mais le bilan onze ans après, est largement en deçà des attentes.

 

Boni Yayi prône une stratégie régionale agricole 

 

De nombreuses initiatives existent déjà au niveau régional pour harmoniser les politiques agricoles, à l’instar de la Politique agricole commune de la CEDEAO. Mais le président de la République demande davantage de synergie afin que la question agricole soit portée par des stratégies d’intégration. «Notre continent sera ce que sera son agriculture», défend Boni Yayi, lors de la session plénière sur le thème du sommet. Pour lui, les pays africains doivent faire face aux défis liés à l’accès au foncier, à la maîtrise de l’eau, à la mécanisation agricole, à l’accès au financement. Il indique à ses pairs que son gouvernement s’est déployé à augmenter de façon substantielle le budget du secteur agricole en le portant à plus de 12% des investissements publics. «Aujourd’hui l’agriculture représente 14% du Produit intérieur brut, et nous voulons nous retrouver à 20% dans les années à venir», assure-t-il. Mieux, le chef de l’Etat annonce que 5000 gestionnaires de fermes seront formés dans le cadre de la promotion de l'entreprenariat, grâce à l’appui du Centre régional Songhaï dont le label devrait inspirer de nombreux pays africains. Pour rappel, la 23è session du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine se tient autour du thème. ''Transformer l’agriculture africaine pour la prospérité de tous et l’amélioration des conditions de vie grâce aux opportunités de croissance inclusive et de développement durable''. Plusieurs chefs d’Etat du continent ont également soumis leur vision à la plénière et partagé avec les participants les expériences réussies et les défis de la production agricole. Tous défendent que l’agriculture doit figurer parmi les priorités de l’agenda du développement post 2015. G.A.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 14:53

malabo.jpgEn vue de définir la position commune africaine sur l’Agenda de développement post 2015, les dirigeants du continent ont mis en place en janvier 2013, un Comité de haut niveau conduit par la présidente de la République du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf. A Malabo, hier mercredi 25 juin, le Comité a fait le point de ses activités au cours d’une réunion technique placée sous la direction de sa présidente. Ce rapport sera présenté aujourd’hui aux chefs d’Etat qui l’adopteront avant que ne se mette en branle le plaidoyer en faveur de sa promotion.

 

Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, envoyé spécial à Malabo

 

Des efforts ont été accomplis dans le sens de l’effectivité de la définition d'une position commune de l'Afrique dans le cadre de l'Agenda de développement post 2015. Une démarche saluée par les participants à la réunion technique du comité de haut niveau mis en place par le chef d'Etat de l'Union Africaine, avec en tête la Mauritanie qui assure la présidence en exercice de l’Union Africaine. Parce que, « l’Afrique n’avait pas été associée à la définition des Objectifs du Millénaire pour le Développement ». Le rapport du Comité révèle que diverses rencontres ont été organisées en diverses régions du continent, que le Comité a représenté le continent à diverses réunions internationales pour faire connaître la position de l’Afrique à propos de l’Agenda de développement post 2015. Il met, entre autres, l’accent sur le besoin impératif de paix et de sécurité pour favoriser le développement, mais aussi sur la bonne gouvernance et la reddition de compte. Ellen Johnson Sirleaf en a vanté le contenu et appelé à l’implication de tous pour un plaidoyer effectif en faveur du document. Elle se dit convaincue que sa mise en œuvre diligente induira une amélioration des réalités du continent.En conclusion, le rapport suggère que le succès de la position commune africaine dépendra de l’engagement fort des dirigeants du continent, qui doivent être des représentants permanents ou des champions de la mise en œuvre de cette position commune. Pour ce faire, ils ne doivent pas hésiter à faire entendre la voix de l’Afrique, dans tous les cadres internationaux où l’Agenda de développement post 2015 est discuté. D’ores et déjà le Comité attend qu’à la Conférence de l’Union Africaine qui commence ce jour pour s’achever demain, les chefs d’Etat et de gouvernement prennent acte de cette position commune basée sur les aspirations des peuples africains, et organisent le plaidoyer pour sa visibilité et son appropriation. C’est pourquoi il les exhorte à organiser des séances nationales de diffusion de cette position commune, autrement son contenu ne dirait rien aux populations africaines.Tous saluent un élan pour la valorisation de l’Afrique dans un contexte où la croissance économique n’est pas encore soutenue et régulière ; une Afrique qui a besoin de tenir son rang, celui d’être un des moteurs déterminants de l’économie du monde. Une Afrique qui a donc besoin d’une indépendance véritable et qui, pour ce faire, devrait davantage tenir compte de ses ressources humaines, acteurs véritables de son développement.  La démarche inclusive ayant présidé à la définition de cette position commune séduit les participants qui, dès lors, sont convaincus qu’il s’agit d’un document fondateur d’un nouvel ordre; qui fera que la voix de l’Afrique sera réellement prise en compte dans la définition de l’Agenda de développement mondial.

Les priorités de la position africaine commune

Cette position qui sera présentée à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies en septembre à New York renferme, aux fins de mieux faire entendre la voix de l’Afrique, comporte des priorités déclinées en objectifs spécifiques. Ces priorités tournent autour de la «transformation structurelle des économies et croissance inclusive», de «innovation, transfert technologique et recherche, développement», du «développement humain», de «financement et partenariats», et des «moteurs du développement». C’est autour de ces priorités que les Africains seront appelés à œuvrer collectivement pour obtenir des résultats probants.  Les uns et les autres, confiants en l’efficacité de cette démarche, relèvent son caractère inédit en ce qu’elle synthétise les aspirations des différentes régions du continent et leur évite de devoir aller à la table de négociation en rangs dispersés.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:31

invest-dej.jpgEn mission économique à Cotonou, les hommes d’affaires turcs venus de la ville portuaire d’Izmir ont eu, hier mercredi 25 juin, un déjeuner de travail avec le président de la République. Des engagements ont été pris pour des projets d’investissements au Bénin

Par Gnona AFANGBEDJI

Le gouvernement poursuit son offensive vers la mobilisation des capitaux privés turcs. Les hommes d’affaires venus d’Izmir, troisième ville de Turquie ont ainsi eu l’honneur de partager un déjeuner de travail avec le président de la République. Boni Yayi a saisi l’occasion pour rassurer ses hôtes de l’engagement de son gouvernement à faciliter les investissements qu’ils entrevoient au Bénin. « Le Bénin va là où il y a la croissance. Nous regardons vers la Turquie, parce qu’on y retrouve la croissance.  Les engagements que nous avons pris avec les plus hautes autorités de la Turquie sont en train d’être honorés à travers la dizaine de protocoles d’accord signés», indique-t-il, satisfait du vol inaugural de la compagnie Turkish Airlines, le 23 juin dernier à destination de Cotonou. Pour le chef de l’Etat, cette mission économique turque vient conforter le Bénin dans les résultats obtenus à l’issue de la Table ronde tenue, du 17 au 19 juin dernier, à Paris, conclue par des engagements de financement évalués à environ 6000 milliards de francs CFA sur cinq ans. « Nous avons foi au partenariat public-privé. Nous voulons renforcer mieux que par le passé l’environnement des affaires. Nous avons besoin de vous pour investir dans les infrastructures», poursuit-il. Les opérateurs économiques turcs sont venus au Bénin avec des promesses d’investissements dans des secteurs névralgiques de l’économie. Moïse Kérékou, ambassadeur du Bénin en Turquie, en note six, en l’occurrence dans les domaines de construction de barrages hydroélectriques, la transformation du coton, le drainage des eaux pluvieuses pour la production agricole, la mise en place d’industries agroalimentaires. « Nous avons compris que le gouvernement donne beaucoup d’importance au secteur privé pour assurer le développement. Nous allons accompagner le Bénin dans la promotion de ses zones franches », assure  Ekrem Demirtas, président de la Chambre de Commerce d’Izmir. L’enjeu pour les deux pays, soutient-il, c’est d’accroître le niveau de leurs échanges commerciaux, estimés actuellement à 130 millions de dollars par an. « Nous avons signé un accord avec la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin dans cette optique. Nous les avons invités à la prochaine journée commerciale pour venir présenter les produits béninois exportables sur le marché turc », annonce Ekrem Demirtas.Deuxième pôle économique de la Turquie avec plus de 21 milliards dollars d’exportation, la ville portuaire d’Izmir offre d’immenses opportunités d’affaires, grâce à ses 19 zones industrielles et deux zones franches. La proximité de la région avec la Méditerranée lui offre des avantages comparatifs, en termes de rapport qualité-prix. Ekrem Demitras évoque aussi la possibilité pour le milieu d’affaires d’Izmir d’offrir des services de consulting, de participer aux travaux publics, de financer des projets d’investissements en BOT (Build, Operate, Transfer), d’aider aussi à la formation en finançant des bourses d’études.

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