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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 06:48

 


Des députés votants dans au parlement

Des députés votants dans au parlement

Les députés doivent, une nouvelle fois, écourter leurs vacances parlementaires pour reprendre le chemin du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. C’est à la faveur de l’organisation d’une nouvelle session extraordinaire, la deuxième de cette année 2013 dont l’ouverture est prévue pour le 25 mars prochain et qui porte à son ordre du jour cinq points.

Plusieurs fois annoncée par la presse, c’est finalement le 25 mars prochain que va s’ouvrir la deuxième session extraordinaire de l’année 2013. C’est la décision prise hier mardi 12 mars 2013 par les membres du bureau de l’Assemblée nationale ainsi que la conférence des présidents. Ces deux réunions devraient se prononcer sur les deux demandes d’ouverture de session extraordinaire aussi bien de la part du gouvernement que des députés à l’Assemblée nationale. La session extraordinaire demandée par le gouvernement est de droit et porte sur un seul dossier, notamment l’examen de la loi portant code pénal en République du Bénin. Dans le même temps, certains députés, soucieux d’une bonne organisation des prochaines élections communales et locales et surtout pour faire face au retard qu’accusent leurs préparatifs, ont souhaité que cette deuxième session extraordinaire soit plutôt organisée pour examiner les lois électorales. A l’issue des discussions, il a été finalement retenu que cette deuxième session extraordinaire s’ouvre le 25 mars prochain et sur cinq points. Il s’agit de la désignation des membres du conseil d’orientation et de supervision de la LEPI (COS-LEPI) et de ses démembrements au niveau des communes, l’examen de la proposition des lois sur la fixation des centres de vote et l’établissement de la carte électorale, l’examen de la proposition de loi portant code électoral, l’examen de la loi portant code pénal en République du Bénin et enfin, l’examen de la loi portant statut de la fonction publique.

 

(Plusieurs présidents des parlements de la sous-région attendus)

Les jours à venir ne seront pas de tout repos pour les élus de la nation. En effet, aussitôt après leur deuxième session extraordinaire qui s’ouvre le 25 mars prochain, ils enclencheront immédiatement avec leur première session ordinaire de l’année 2013. Selon l’article 87 de la constitution repris par l’article 4 du règlement intérieur de l’institution parlementaire, l’Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La première session s’ouvre dans la première quinzaine du mois d’avril. C’est donc fort de cette disposition que la date du 11 Avril 2013 a été retenue pour l’ouverture de cette première session ordinaire. Même si pour l’instant l’ordre du jour n’est pas encore officiellement rendu public, le deuxième secrétaire parlementaire, le député André Akambi Biaou Okounlola a confié à la radio Hémicycle, que la cérémonie solennelle d’ouverture de cette première session ordinaire de 2013 sera rehaussée par la présence de plusieurs délégations extérieures dont des présidents des parlements des pays de la sous-région.

 Hugues E. Patinvoh

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 06:05

ArifariLa mauvaise gouvernance qui a toujours caractérisé la gestion des affaires dans les Etats africains surtout, est un souci pour un certain nombre de chefs d’Etat de ce continent. Quelques uns de ces derniers ont alors décidé qu’il faille arrêter la saignée. Pour ce faire, ils ont lancé depuis le 9 mars 2003 à Abuja au Nigeria, le  Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep), une initiative de promotion de la bonne gouvernance... 9 mars 2003, 9 mars 2013, cela fait exactement dix ans que le Maep qui constitue une réponse africaine à la mauvaise gouvernance qui annihile tous les efforts de développement dans les Etats du continent noir.  Le thème de la célébration est intitulé « Le Maep au service des peuples d’Afrique : une décennie d’autoévaluation ». Le Bénin, à l’instar des 33 pays ayant volontairement souscrit au Maep et qui fait partie des dix-sept Etats qui ont subi les phases d’autoévaluation et d’évaluation, n’entend pas rester en marge de cette célébration. Dans ce cadre, la Commission nationale de gouvernance du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Cng-Maep) qui est l’institution mise en place au Bénin pour, entre autres, suivre la Plan national d’action (Pna) généré par l’autoévaluation et l’évaluation, a donné une conférence de presse, le samedi  9 mars dernier à son siège à Cotonou. Pour l’occasion, les commissaires de la Cng-Maep, et les cadres qui les assistent ont eu le soutien du ministre des affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako qui n’a pas manqué de les rassurer au sujet de la détermination du chef de l’Etat à faire siennes les valeurs cardinales qui sont défendues au Maep. Le ministre des affaires étrangères, point focal du Maep, a mis en exergue l’importance de la bonne gouvernance qui, a-t-il dit, est au cœur des conflits. « Il y a un lien de causalité entre paix, stabilité et développement », a-t-il renchéri. Nassirou Arifari Bako est revenu sur le principe de transparence du Maep et souligné que ses rapports sont l’expression même de la manifestation de la démocratie. A en croire le coordonnateur de la célébration des dix ans du Maep, le commissaire Inoussa Dandakoé, cette conférence de presse organisée par la Cng-Maep inaugure la panoplie des activités qui s’étendront sur toute l’année.  Ces activités se focaliseront surtout sur la sensibilisation des populations au sujet de la gouvernance et sur la mission assignée à la Cng-Maep.

 

Le président de la Cng-Maep, le commissaire Gilbert Mèdjè a expliqué que le Bénin a adhéré au Maep en 2004 avec le général Mathieu Kérékou et qu’en 2008, il a reçu une commission du Maep sous le président Boni Yayi pour être évalué. Le président Mèdjè a présenté son institution qui, a-t-il poursuivi, a pour mission principale « de suivre la mise en œuvre du Plan national d’action (PNA), pour mettre en exergue les progrès réalisés mais aussi pour attirer l’attention sur les faiblesses enregistrées à ce propos et formuler des recommandations en  vue de l’amélioration du processus ». « C’est dans ce cadre que, chaque année depuis 2009, la Cng-Maep élabore un rapport d’étape réflétant la perception que les populations à la base ont de la mise en œuvre du PNA », a insisté le président de la Cng-Maep. C’est la présentation régulière de ce rapport par le chef de l’Etat devant ses pairs qui fait du Bénin l’un des meilleurs élèves du Maep. Aujourd’hui, soucieuse de l’efficacité, la Cng-Maep à travers ses cellules, s’est implantée dans les douze départements et les 77 communes. Elle a aussi  installé ses points focaux dans les ministères et dans les institutions de la République. Le président Mèdjè a été soutenu dans ses propos par la vice-présidente Mme Léontine Idohou qui a tenu à préciser un autre point, c’est-à-dire l’inclusion des médias et de la société civile, qui fait du Bénin l’un des meilleurs Etats du Maep.

 

Fulbert FAVI

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 06:57

yayi ecole (2)L’opération 120 jours pour équiper les lycées et collèges du Bénin sera officiellement lancée mardi 12 mars 2013 au Palais des congrès sous le patronage du Chef de l’Etat. En prélude à ce lancement, le ministre de l’Enseignement secondaire Alassane Djimba Soumanou a rencontré les professionnels des médias samedi dernier. C’est à la faveur d’un dîner de presse au cours duquel il a exprimé les objectifs de son initiative qui a bénéficié de la caution du gouvernement.

 

« L’objectif de cette opération est de doter les lycées et collèges du minimum d’équipements nécessaires à la formation du citoyen capable de créer la richesse, de créer l’emploi ou d’être employeur… ». C’est en ces termes que le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes a tenté d’expliquer le bien fondé de l’initiative 120 jours pour équiper les lycées et collèges publics du Bénin. Pour Alassane Djimba Soumanou, le ministère de l’Enseignement secondaire ne peut plus être un ministère où on gère les déficits en infrastructures et en matériels didactiques ou pédagogiques. Or, c’est ce qui se constate malheureusement, dira-t-il. « Nous sommes sous équipés pendant que chaque année près de 96 000 élèves obtiennent leur Cep et envahissent nos lycées et collèges », alerte le ministre Soumanou. Et d’ajouter : « Chers parents, vos enfants sont formés sur des moteurs à carburateurs alors que nous sommes à l’air des moteurs à injection. Assez ! Il faut allez vers la rupture qui exige la conformité entre la formation et le marché de l’emploi ». Au regard de ce tableau pas très reluisant, l’initiateur de projet 120 jours pour équiper les lycées et collèges tend la main à tous donateurs ou bonnes volontés. « Béninois comme étrangers, que vous soyez opérateurs économiques, Ptf (partenaires techniques et financiers), particuliers, le gouvernement de Yayi Boni vous invite à venir en appui à nos collèges et lycées de formation professionnelle, technique et agropastorale », a déclaré Alassane Djimba Soumanou qui pense qu’il faut désormais aller vers la formation des agents de maîtrise qualifiés qui peuvent s’installer à leur propre compte que de continuer à former des bureaucrates. Il en appelle donc à la générosité de tous pour une adhésion massive à l’opération afin qu’elle soit une réussite. D’ores et déjà le ministre a promis que de façon périodique, un point sera fait pour la transparence de l’opération.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 06:52

Abiola francLa filière ‘’journalisme ‘’ est en souffrance à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). L’annonce a été faite vendredi dernier lors de la célébration par les élèves-journalistes de cette Ecole, de la journée internationale de la femme (Jif2013).

 

Selon Amadine Tonon, responsable de la cellule genre et promotion féminine de la ‘’Rencontre des Journalistes Enarques du Bénin’’ (Rjeb), de graves menaces pèsent sur la formation des journalistes dans cette école. Dans son discours de bienvenu, elle a indiqué que depuis plusieurs semaines, beaucoup d’élèves sont à la maison, à cause de l’arrêt des cours pour des raisons liées au financement que le gouvernement n’a pas mis en place. Au cours d’une interview accordée à la presse à la fin de la cérémonie, la Présidente du comité d’organisation a expliqué que sur les trois promotions en formation à l’Enam sur financement du gouvernement béninois, une seule a puis finir mais n’a pas encore soutenu. Les deux autres ont bien démarré l’année en cours mais l’Administration leur a annoncé qu’il n’y a plus de moyen pour continuer avec la phase pratique. Actuellement, près d’une cinquantaine d’élèves-journalistes de la deuxième promotion sont à la maison et ne savent pas à quand la fin de ce congé forcé.

 

Elle a saisi l’occasion de la célébration de la journée du 8 mars pour lancer un appel à l’endroit du Président Boni Yayi afin qu’une solution soit trouvée à cette situation.

 

L’ouverture de la filière ‘’journalisme’’ à l’Enam est une décision du Président de la République dans le souci de professionnaliser la presse béninoise. La première promotion est admise dans cette Ecole en 2009. C’est une formation entièrement financée par le gouvernement sur le budget national. Une demi-bourse est offerte aux journalistes déjà en fonction dans les rédactions. Ils sont retenus sur concours organisé par le ministère de la communication. De 2009 à ce jour, 130 élèves-journalistes bénéficient de cette formation et d’ici 2014, ils seront tous sur le marché de l’emploi. Pour exemple, un élève de la première promotion, à peine terminer, a été retenu après appel à candidature, par le Journal ‘’le Monde’’ et officie depuis quelques mois pour le compte de ce canard international.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 06:26

ADO-BONI-famille.jpgLe président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, en visite d’Etat au Bénin, a été élevé par son homologue béninois, Boni Yayi, à la dignité de "Grand-Croix de l’Ordre national du mérite du Bénin", la plus haute distinction honorifique du pays et au grade de "Docteur Honoris Causa" de l’Université d’Abomey-Calavi, la plus haute distinction honorifique décernée par le conseil scientifique universitaire du Bénin, pour ses compétences mises au service dans les domaines de l’économie, des finances et du développement du monde en général et de l’Afrique en particulier.



En décernant le grade de "Grand-Croix de l’Ordre national du mérite du Bénin, au président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, son homologue béninois, Boni Yayi, a salué son leadership à la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

"C’est le lieu de renouveler de vive voix à mon cher frère aîné les félicitations de la nation béninoise pour la confiance renouvelée en lui par mes chers collègues et moi-même en le reconduisant à la tête de notre organisation sous-régionale, la CEDEAO, aujourd’hui à la croisée des chemins", a-t-il déclaré.

Pour le président béninois, la reconduction de son homologue ivoirien à la présidence de la CEDEAO, dans un contexte marqué par des défis majeurs en matière de sécurité et de paix, témoigne, si besoin en était encore, de la reconnaissance de ses hautes qualités d’homme d’Etat, ainsi que de son leadership pour assumer cette lourde et exaltante mission.

Outre ces mérites reconnus à l’homme d’Etat ivoirien, le conseil scientifique de l’Université d’Abomey-calavi, lui a témoigné toute sa reconnaissance pour ses oeuvres réalisés au profit de la recherche scientifique pour le développement du continent africain.

Ainsi, tout en exprimant sa vive reconnaissance aux autorités académiques pour le titre honorifique qui lui a été conféré, le chef de l’Etat ivoirien a encouragé la communauté scientifique universitaire à poursuivre la culture de l’excellence.

"C’est un grand honneur pour moi de recevoir le grade, le plus haut distinctif de votre Université. Un très sincère remerciement pour avoir porté votre choix sur ma modeste personne", a-t-il déclaré, avant de souligné son ambition pour les universités africaines.

"Nous souhaitons que l’enseignement supérieur soit désormais en Afrique au centre de nos préoccupations. A cet effet, nos universités doivent être un véritable temple du savoir dotées de moyens adéquates", a-t-il estimé.

( Xinhua )
11.03.2013

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 13:56

Ouattara-depart.jpgLe président ivoirien, Alassane Ouattara,  a quitté Cotonou ce samedi 9 Mars 2013 au terme d’une visite d’Etat de deux jours au Bénin. Accompagné de son épouse Mme Dominique OUATTARA, et d’une forte délégation,  le président Alassane Ouattara a participé à plusieurs manifestation dont la commémoration de la journée internationale de la Femme. Au cours de son séjour, le président OUATTARA et BONI YAYI ont eu plusieurs entretiens en tête- à –tête. Après une visite au centre agricole Songhaï à Porto-Novo et une rencontre avec les femmes bénéficiaires des micros crédit sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale, la délégation ivoirienne a été honorée par un banquet au palais de la Marina dans la nuit du vendredi. Au cours de cette soirée de Gala, le Président Ouattara a été élevé à la dignité de « grand croix », la plus haute distinction  en République du Bénin. Le samedi 9 Mars, le Président ivoirien a été de nouveau honoré par la communauté scientifique de l’Université d’Abomey-Calavi qui a accordé à l’ancien gouverneur de la BCEAO le titre de docteur honoris causa. Avant son  départ de Cotonou, les présidents béninois, Boni Yayi, et son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, ont souligné la nécessité de renforcer le cadre institutionnel de coopération entre les deux pays, à travers la réactivation des travaux de la Grande Commission Mixte de coopération. Ainsi, les deux présidents ont instruit leurs ministres des Affaires étrangères de prendre toutes les dispositions, en vue de la tenue à Cotonou, avant la fin de cette année 2013, de la troisième session de la Grande Commission mixte de coopération bénino-ivoirienne .Le Communiqué conjoint de cette visite précise que les deux chefs d'Etat ont convenu d’élargir à d'autres secteurs d'intérêts communs, notamment les mines, l'énergie, les infrastructures routières et ferroviaires, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, la sécurité. En un mot, il sera mis en place un mécanisme d’échanges d'expériences au niveau des différents corps de métiers.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 17:51

Femmes-fete-1.JPGLe Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara et son épouse Mme Dominique Ouattara ont rehaussé d’un éclat particulier la célébration de la journée internationale de Femme au Bénin. Aux côtés du couple présidentiel Chantal et Boni YAYI, ils ont assisté aux festivités commémorant  les initiatives pour une  réduction des inégalités basées sur le genre. Cette commémoration festive et populaire a été marquée par un regard rétrospectif sur  les avancées réalisées dans la mise en œuvre des mesures  du plaidoyer pour une autonomisation financière des femmes béninoises et particulièrement les femmes rurales.

Ce plaidoyer à l’endroit du Chef de l’Etat  recommande d’abord la prise de mesures exceptionnelles pour l’accès des femmes au foncier, crédit et intrants agricoles. Ensuite, le document suggère la prise en compte des besoins spécifiques des femmes  dans l’exécution des programmes des ministères des microcrédits, commerce et industrie, santé, agriculture,  et la famille. Le  troisième axe concerne la prise d’un décret pour la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour l’égalité homme/femme dans l’administration publique béninoise. Et, enfin identifier et mettre en œuvre des mesures spécifiques au plan politique en faveur des femmes à l’horizon des consultations communales et locales de 2013. Douze mois après ses bons vœux, quelle est la situation au regard des progrès accomplis ?  

A cette question, la plupart des intervenants sont unanimes   que de petits pas ont été faits. On peut citer à titre d’exemple,  le nouveau code foncier et les actions de vulgarisation de la nouvelle loi sur les violences faites aux femmes et aux filles. Mais le  bilan reste modeste  pour que la situation  des femmes  s’améliore durablement au Bénin. Toutefois, l’espoir demeure quand à l’autonomie sociale, économique et politique des femmes. Et pour y arriver, le thème de cette année semble bien indiquer le chemin : une promesse est une promesse, il faut passer à l’action. En prenant la parole pour son discours d’ouverture le Chef de l’Etat s’est engagé à nouveau à œuvrer  pour réduire les inégalités basées sur le genre et assurer une protection sociale aux femmes béninoises.

 

 

 

E.ABALLO/ Cell-com PR

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 17:05

Femmes-fete-3.JPGØExcellence Monsieur le Président de la République de Côte-d’Ivoire, Cher Aîné et Président de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ;

 

Ø Madame la Première Dame de la République de Côte-d’Ivoire ;

 

ØMadame la Première Dame de la République du Bénin ;

 

ØMesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

ØMesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

 

ØHonorables Députés à l’Assemblée Nationale ;

 

ØMesdames et Messieurs les Représentants des Missions diplomatiques accréditées au Bénin ;

 

ØMesdames et Messieurs les Représentants Résidents du Système des Nations Unies au Bénin ;

 

ØMesdames et Messieurs les Experts en charge de la promotion des Droits humains et du Genre ;

 

ØMesdames et Messieurs les Représentants des ONG humanitaires et Organisations de la Société Civile ;

ØChères mamans ;

 

ØChères Sœurs ;

 

ØChères filles ;

 

ØHonorables Invités ;

ØMesdames et Messieurs.

 

En union de cœur avec la communauté internationale, notre pays, le Bénin, célèbre ce jour, vendredi 8 mars 2013, la Journée Internationale de la Femme, instituée en hommage à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles, véritables pierres angulaires de toute société.

 

Cette année, la commémoration de la Journée Internationale de la Femme dans notre pays revêt un cachet particulier avec la présence, à nos côtés, de mon frère aîné bien aimé et ami, Son Excellence Docteur Alassane OUATTARA, Président de la République sœur de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la CEDEAO, en visite d’Etat au Bénin, accompagné de son épouse, notre très chère sœur, ma Belle-sœur Dominique OUATTARA.

 

En votre nom à tous et au nom de la Nation, je voudrais souhaiter la bienvenue à nos illustres hôtes et leur exprimer notre reconnaissance pour avoir spontanément accepté de prendre part à ces manifestations commémoratives dans un esprit de solidarité et de fraternité. 

 

C’est le lieu de renouveler de vive voix à mon Cher frère aîné les félicitations de la Nation béninoise pour la confiance renouvelée en lui par mes Chers Collègues et moi-même en le reconduisant à la tête de notre Organisation sous régionale, la CEDEAO, aujourd’hui à la croisée des chemins.

 

Dans un contexte marqué par des défis majeurs en matière de sécurité et de paix, votre choix témoigne, si besoin en était encore, de la reconnaissance de vos hautes qualités d’homme d’Etat, ainsi que votre leadership pour assumer cette lourde et exaltante mission.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Cher aîné,

Mesdames les Premières Dames,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

 

Comme vous le savez, l’institution de la Journée Internationale de la Femme est la concrétisation de la prise de conscience, par la communauté mondiale, sur la nécessité de libérer les femmes des pesanteurs sociologiques et mentales en vue de promouvoir leur dignité, leur épanouissement et leur rôle incontournable dans l’évolution qualitative de la société.

 

A cet effet, il est proposé cette année à notre réflexion et à notre méditation le thème : « une promesse est une promesse. Il est temps d’agir pour mettre fin à la violence contre les femmes »

 

Ce thème interpelle nos consciences et vise à renforcer l’engagement de la communauté internationale à mettre fin à la violence contre les femmes sous toutes ses formes.

 

Dans son acception onusienne, la violence faite aux femmes, est définie comme « tout acte dirigé contre le sexe féminin quel que soit son âge et lui causant ou pouvant lui causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

 

La violence se produit partout, sans égard pour la classe sociale, l’origine ou la culture. Elle fait ainsi obstacle à la réalisation des objectifs d’égalité, de développement et de paix. Elle constitue donc une violation des libertés et des droits fondamentaux des femmes.

 

Vous convenez donc avec moi que ces violences ont des conséquences néfastes sur la santé de la femme, sur ses capacités d’action dans le développement familial, local et national.    

 

 

Ainsi, aujourd’hui dans le monde et selon les statistiques de l’Organisation des Nations Unies :

 

·        50% des agressions sexuelles sont commises sur des filles de moins de 16 ans ;

 

·        Environ 600 millions de femmes vivent dans des pays où la violence domestique n’est pas considérée comme un crime ;

 

·        70% des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles au moins une fois au cours de leur vie.

 

Au Bénin, selon une étude réalisée en 2010, près de 69% des femmes ont subi au moins une fois dans leur vie, des violences, juste parce qu’elles sont femmes. Les plus récurrentes de ces violences sont physiques, morales et économiques. Elles altèrent ainsi l’intégrité corporelle, désintègrent les familles, engendrent l’enfance malheureuse, aggravent la pauvreté et freinent le développement.

 

Face à ce constat, mon pays, le Bénin, en application des dispositions de la constitution du 11 décembre 1990 qui consacre l’égalité de tous sans distinction de sexe, a renforcé l’environnement juridique en faveur de la protection et de la garantie de la dignité de la femme à travers plusieurs textes de loi dont la loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes.

 

C’est le lieu de remercier sincèrement, au nom du Peuple béninois, la Représentation Nationale, les Partenaires Techniques et Financiers, les Organisations de la Société Civile pour leur contribution de qualité à l’adoption et à la vulgarisation de cet important instrument juridique en faveur des femmes.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Cher aîné,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

Aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine implication et l’intégration de la femme au processus de production.

 

C’est pourquoi, au-delà de la question des violences, la journée de la femme nous donne l’occasion de réfléchir sur la problématique générale de la promotion, de la protection et de l’émancipation de la femme en tant que personne humaine et actrice du développement.

 

Il s’agit là d’une cause universelle car les disparités entre hommes et femmes persistent encore partout et appellent des actions concrètes et efficaces de la part des décideurs. Nous devons donc travailler à la défense des droits fondamentaux de la femme pour réduire les inégalités en donnant aux femmes les moyens de s’affirmer.

 

Ainsi, pour donner à la femme sa dignité en reconnaissance de la place centrale qu’elle occupe au sein de la famille et de la société, mon gouvernement, conscient de son rôle de premier plan dans cette lutte, n’a cesse de multiplier les initiatives.

 

Ainsi, en vue du renforcement du cadre institutionnel, il a été procédé à l’adoption d’une Politique Nationale de la Femme assortie d’un plan d’actions, à la création d’un Institut National de Promotion de la Femme et à la  création d’un Conseil National de Promotion de l’Equité et de l’Egalité du Genre chargé de doter toutes les structures publiques et les administrations locales de Cellules Focales devant veiller à la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de développement. Par ailleurs, il est à noter l’intégration du genre dans les différentes générations de Stratégie de Réduction de la Pauvreté.

 

Dans le domaine de la santé, nous reconnaissons que les femmes demeurent  encore confrontées à de multiples difficultés. Cependant, des actions ont été menées par mon gouvernement notamment :

 

-         la mesure de la gratuité de la césarienne prise depuis plusieurs années et ayant permis de réduire le taux de mortalité infantile et maternelle contribuant ainsi à éviter que la femme ne perde la vie en voulant la donner ;

-         la gratuité des soins de santé contre le paludisme en faveur de la mère et de la petite enfance ;

-         la mise en œuvre prochaine du Régime d’Assurance Maladie Universelle dont les femmes, en raison de leur vulnérabilité, seront les grandes bénéficiaires.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

La clé de voûte de la lutte pour la promotion et la protection de la femme réside dans sa capacité à s’affranchir de l’ignorance. C’est pour cette raison que mon gouvernement s’est en priorité consacré depuis plusieurs années à la question primordiale de la gratuité de l’enseignement en général et de la scolarisation des filles en particulier, puisque comme vous le savez « éduquer une fille, c’est éduquer toute une nation ».

 

Fort de cette conviction, dans le secteur de l’éducation, mon gouvernement a déclaré gratuit les frais d’inscription dans les écoles publiques, maternelles et  primaires. Cette mesure a été étendue au premier cycle de nos collèges et lycées au profit des filles. Bientôt, cette gratuité s’étendra également à toutes les filles du second cycle.

 

Ces différentes mesures ont contribué à soulager les parents d’élèves et à augmenter le taux de scolarisation.

 

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs ;

 

 

En dépit de leur place centrale au sein de la famille et de la société, nous constatons que les femmes continuent de subir la dépendance économique.

 

Mais comme vous le savez le développement harmonieux d’une nation passe par une meilleure intégration de la femme dans le tissu économique et une juste rémunération de son travail.

 

Aussi, pour faciliter l’accès des femmes aux facteurs de production, mon gouvernement s’est-il résolument engagé à promouvoir entre autres la microfinance à travers le Programme de Micro-Crédit aux Plus Pauvres afin de leur offrir l’opportunité de participer à la production de la richesse nationale et favoriser ainsi leur autonomisation.

 

Grâce à ce programme, bon nombre de femmes s’investissent aujourd’hui dans des activités génératrices de revenus et jouissent d’une autonomie financière relative qui leur permet de sortir progressivement de la précarité.

 

Au titre de cette année, mon gouvernement entend renforcer le Programme de Micro crédit aux Plus Pauvres par un financement additionnel de deux (02) milliards de FCFA afin d’accroître le nombre de bénéficiaires dans la perspective d’atteindre plus de deux millions de femmes impactées d’ici la fin de l’année.

 

De même, pour faciliter l’accès des plus pauvres aux produits de grande consommation, mon gouvernement poursuivra sa politique de boutiques témoins sur toute l’étendue du territoire national.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

Malgré tous ces efforts consentis par le gouvernement en faveur de l’épanouissement de la femme, des disparités persistent et appellent de notre part plus de volonté, d’engagement et de détermination afin de renforcer notre lutte pour la promotion de la femme.

 

Le premier défi qui nous interpelle dans la voie de cet engagement est de pouvoir impliquer davantage les femmes dans les hautes instances de prise de décision.

 

Dans cette optique, mon gouvernement va œuvrer à l’aboutissement de toute initiative visant des réformes au profit des femmes en matière de gouvernance politique, économique et sociale. A cet effet, il continuera son plaidoyer en faveur de la loi sur la parité en vue de doter notre pays d’un instrument juridique qui lui permettra de mettre effectivement en œuvre le principe de parité dans les fonctions électives et nominatives.

 

Pour accompagner cette volonté de donner aux femmes la chance d’être davantage impliquées dans les hautes instances de décisions, il est indispensable de leur permettre d’accéder à des formations de qualité.

 

A cet effet, je voudrais me féliciter du partenariat de l’Université d’Abomey-Calavi avec le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Centre de Recherche pour le Développement International du Canada (CRDI) en vue de l’institution d’un programme de formation pour toute l’Afrique francophone et portant sur « Genre et Gestion de politiques ».

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

Le second défi que je voudrais partager avec vous est celui de la promotion du leadership féminin.

 

Pour éradiquer les violences faites aux femmes, il nous faut mener un véritable combat qui a plusieurs facettes. Nous avons préconisé et menons, comme nous l’avons déjà indiqué, la lutte pour la dignité de la femme, pour son intégration économique, son émancipation politique et pour son accès à l’éducation à égalité  avec l’homme.

 

Nous devons persévérer dans ces différents combats qui contribueront à affirmer et renforcer le leadership de la femme dans nos sociétés.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

Le troisième défi est l’instauration de nouvelles valeurs au sein de notre société.

 

Ce défi est en rapport avec la perception que notre société a de la femme. Il implique des changements de mentalité tant du côté des femmes que de celui des hommes aussi bien au plan traditionnel qu’éducationnel.

 

Il s’agit ici des comportements qui entravent la libération des femmes dans tous les domaines.

 

En effet, des siècles de domination, d’exploitation de la femme par l’homme ont moulé celle-ci et lui ont inculqué des réflexes de soumission et des complexes qui l’ont inhibée. C’est pourquoi, dans nos foyers comme dans nos écoles, l’éducation doit permettre de briser chez la femme les complexes d’infériorité et de culpabilité enfouis en elle. Ce faisant, notre société parviendra à promouvoir une femme béninoise libre, responsable, débarrassée de tout complexe à l’égard de l’homme et capable de lutter pour ses droits et de les défendre. Ainsi, nous construirons une société harmonieuse où hommes et femmes pourront véritablement vivre en complémentarité.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

Le quatrième défi est celui de l’implication de la femme dans la gouvernance locale.

 

De par sa nature, le pouvoir local est un pouvoir de proximité et ne peut s’exercer sans la participation active des femmes. Certes, les femmes participent au développement local par leur contribution de qualité notamment aux activités agricoles et à l’animation des marchés locaux. Mais il s’agira désormais de les responsabiliser pour promouvoir une meilleure gouvernance locale et une gestion efficiente des ressources locales dans le cadre de la lutte contre la corruption ; l’objectif étant de renforcer le contrôle citoyen.

 

En zone rural, les femmes, en plus de leur rôle de femme au foyer, jouent également un rôle de leadership dans les activités agricoles. Aussi, mon gouvernement prend l’engagement de réduire la pénibilité de leur travail en favorisant leur accès au foncier, à l’eau, au logement et à la mécanisation agricole. Mon gouvernement poursuivra également les programmes de réhabilitation des pistes rurales, de diversification et de transformation des produits agricoles pour plus de valeur ajoutée. Toutes ces actions sont menées dans le souci d’éliminer les exclusions et de réduire les inégalités. Une attention particulière sera également accordée aux actrices des autres corps de métier.

 

A cet égard, je lance un appel à tous les partis politiques afin qu’ils tiennent compte de l’aspect genre dans la confection des listes de leurs candidats à l’occasion de toutes les consultations électorales.

 

Néanmoins, comme vous vous en doutez, le relèvement des défis que je viens d’évoquer requiert un engagement plus soutenu de la part des femmes. En effet, mes chères sœurs, est-il encore besoin de vous rappeler que ces droits humains auxquels vous aspirez légitimement ne vous seront pas octroyés sans votre ferme détermination à les conquérir de hautes luttes et ceci contre vents et marrées. Soyez déterminées et vous y arriverez.

 

Mon gouvernement, pour sa part, sera toujours à vos côtés dans ce combat quotidien afin d’examiner et mettre en œuvre avec vous toutes les initiatives à même de concourir à votre émancipation, à votre épanouissement et à la conquête de la place qui doit être la vôtre au sein de notre société.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

Je suis convaincu que nous sommes en mesure collectivement de relever tous les obstacles qui entravent l’émancipation intégrale de la femme. Aussi voudrais-je suggérer en cette heureuse occasion aux Premières Dames ici présentes, de se joindre à leurs sœurs des autres pays de notre sous-région pour qu’ensemble, elles réfléchissent sur la mise en place d’un cadre de concertation et d’échanges sur les problématiques liées à l’autonomisation, à la promotion, à la protection et à l’épanouissement de la femme au sein de notre espace communautaire.

 

D’ores et déjà, et à ce titre, je recevrai à déjeuner au Palais de la Présidence les représentantes des femmes entrepreneuses dans tous les secteurs de la vie économique et sociale de notre pays.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Cher aîné,

Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et Messieurs,

 

 

Je reste persuadé avec Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies que, citation «il y a une vérité universelle, applicable à tous les pays, cultures et communautés : la violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable, jamais excusable, jamais tolérable». Fin de citation.

 

Il me plaît pour terminer de lancer un appel aux acteurs gouvernementaux, à la classe politique, à la société civile, aux organisations des femmes, d’hommes, de jeunes, au secteur privé, aux médias et aux Partenaires au développement, afin que tous, unis nous luttions contre le fléau des violences faites aux femmes.

 

Vive la Journée Internationale de la Femme !

 

Vive la femme béninoise !

 

Vive la promotion de la paix !

 

Bonne fête à nos Premières Dames !

 

Bonne fête à toutes et à tous !

 

Vive la coopération sous-régionale et internationale !

 

Je vous remercie.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:47

Le Président de la République a reçu en audience ce jeudi 7 mars 2013 le comité chargé de proposer une démarche au gouvernement dans la lutte contre la cybercriminalité au Bénin. Au menu des échanges, la question pressante du renforcement de la lutte contre la cybercriminalité. Dans ce cadre,  en accord avec le Chef de l’Etat, ledit comité  organisera dans les tous prochains jours  une assise avec tous les acteurs impliqués l’accès et  l’utilisation d’internet pour débattre de cette question. La rencontre vise à faire au gouvernement les recommandations pour pouvoir mener efficacement cette lutte et préserver l’image du Bénin sur le plan international. Le Ministre de l’intérieur  et de la  sécurité publique annonce à cet effet une réflexion pour plus de rigueur dans la délivrance de visa aux étrangers en partance pour le Bénin.

 

E.ABALLO/ Cell-Com PR

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:27

Présenter ses Condoléances et celles du peuple Béninois au peuple Vénézuélien suite au décès du feu Président Hugo CHAVEZ  le mardi 05 Mars dernier. C’est l’objectif de la visite que le Chef de l’Etat a rendu ce jeudi 7 mars2013 au personnel du consulat du  Venezuela à Cotonou. Il était accompagné du Ministre des Affaires Etrangères, de la conseillère spéciale aux affaires diplomatiques et quelques cadres du ministère des affaires étrangères. Accueilli par le chargé d’affaire, le Président Boni YAYI s’est recueilli quelques minutes devant la photo du feu Président HUGO CHAVEZ, avant d’inscrire dans le livre des condoléances,  le message de soutien  de la République du Bénin. Oscar CABELLO le chargé d’affaire, après avoir rappelé  la vie Président Chavez a remercié le Président Boni YAYI pour son soutien et sa compassion au peuple ami du Venezuela. Il faut rappeler  qu’en 2006 le Président Hugo CHAVEZ a effectué une visite d’amitié à Cotonou. Les obsèques du feu Président Hugo CHAVEZ auront lieu demain à Caracas.

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