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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 07:54
STANISLAS-KPOGNON.jpgLa presse rapporte que, du 10 au 17 février 2014, une journée, qualifiée par le collectif des praticiens hospitaliers "Hôpitaux Morts Sans Médecins" sera organisée dans le cadre d'une grève de revendications catégorielles. Il est envisagé une suspension complète des soins médicaux, voire des soins d'urgence dans les Hôpitaux Publics, avec refus de toute réquisition, le cas échéant. Cette annonce, si elle se matérialise serait dramatique, insensée et totalement irresponsable. Cette perspective m'est insupportable, en tant que citoyen responsable et humaniste. Elle est tout autant Insupportable, je le présume, à tout Béninois épris d'un minimum d'humanité. Je voudrais, en la circonstance, exprimer haut et fort, ma vive émotion et ma profonde indignation. Loin de moi l'intention de m'ériger ici en moralisateur ou en donneur de leçons. Cette perspective d'Hôpitaux Morts sans médecins sans soins est effrayante! !! Il est vrai: le droit de grève est un des droits précieux des travailleurs, reconnu et consacré par notre Constitution. En aucun cas, ce droit ne doit être ni compromis, ni violé, tant par la puissance publique que par les travailleurs bénéficiaires eux-mêmes. En annonçant une suspension complète des soins médicaux, voire des urgences, dans les Hôpitaux Publics avec refus de toute réquisitions, c'est-à-dire en clair, sans Service minimum, les praticiens hospitaliers poseraient un acte cynique, abusif, attentatoire à la vie des gens, en contradiction flagrante avec l'esprit et la lettre du Serment d'HIPPOCRATE auquel toute personne exerçant le métier et l'art de la médecine est déontologique ment astreint. Nous nous sommes informés et nos recherches nous permettent de rappeler (bien entendu sous le contrôle de nos médecins) que la profession médicale s'organise autour de règles qui se réfèrent essentiellement à : 1 lia défense de la vie; 2/la défense du secret professionnel, droit fondamental du malade; 3/1'égalité de la prise en charge des êtres humains, face à la souffrance et la maladie. Au regard de ce corpus de prescriptions normatives et éthiques, nous voyons mal comment une grève du collectif des praticiens peut envisager une suspension des soins médicaux, voire des urgences, sans SERVICE MINIMUM. Si la menace se matérialisait, il y aurait sans contexte, non-assistance à personne en danger, tout comportement que le droit pénal condamne et que la morale réprouve. Le droit de grève est une chose; il sied de savoir l'exercer. L'abus du droit de grève en est une autre. Quand le droit viole l'éthique, il se corrompt; c'est l'illustration patente de l'adage universel qui clame qu'est VAIN, ce qui est excessif. De notre point de vue, nous voyons mal comment des syndicalistes médicaux se satisferaient, en toute conscience, de revendications conquises sur la base de cadavres, résultats funèbres de malades morts faute de soins médicaux. Et parmi ces morts, peut-être des parents, des amis, certainement des compatriotes béninois ou béninoises, qui, habités par conviction ou par réflexe, par une certaine solidarité citoyenne, s'attendent, à bon droit, d'être traités médicalement, de recouvrer la santé et de jouir de la vie si chère à tous. Ce serait trop cher payer que de recueillir d'une grève, des gains corporatifs au détriment des malades et des souffrants. Le droit que la morale n'informe pas est un droit condamné parce qu'inhumain !! Les analyses et réflexions ci- dessus renvoient, en dernier ressort, à un problème de gouvernance concertée et de dialogue social apaisé. Le Chef de l'Etat et ses collaborateurs commis à ces défis doivent se mouvoir pour inventer et affuter une Action autour de trois pôles stratégiques: 1/ La psychologie; 2/ La tactique, 3/ La technique des dossiers prioritaires. Cette rencontre Syndicats-Gouvernement subira l'infortune de devoir se dérouler dans un climat politique lourd et difficile.
 Il incombera des lors au Chef de l'Etat par une " Parole Spéciale de Dégel et d'Apaisement "destinée à briser la glace et à détendre l'atmosphère. Et ceci ne serait qu'un début d'un mouvement de détente et de paix attendu par tous depuis longtemps. Il sera de la plus haute importance que les syndicats mettent de l'eau dans leur vin; je veux parler de la radicalisation de la position syndicale : s'ouvrir aux échanges et au dialogue; l'écoute des uns et des autres est cruciale. La concertation n'impose pas; elle requiert le respect réciproque ; la sérénité à rechercher sans relâche. Seules la sérénité, la compréhension réciproque pourront accoucher de nouvelles espérances. Nous comptons sur la sagacité, la retenue et la maturité des syndicats. Nous attendons du Chef de l'Etat un leadership serein qui apaise, réconcilie, attentif aux revendications syndicales, et sauvegardant bien entendu, dans un nécessaire équilibre à inventer, ce qui est véritablement possible et bien pour CHACUN et pour TOUS. Nous invitons le Président Boni Yayi à se manifester en centre de la paix et de rassembleur de tous les Béninois.
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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 06:47

yayi à djakotomey 2Indescriptible effervescence samedi dernier dans la commune de Glazoué. Sous la houlette de l’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît Dègla, un grand regroupement des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a vu le jour et a mobilisé de très nombreuses populations venues de plusieurs villes et localités de la 10ème circonscription électorale.

 

L’ancien ministre et plusieurs autres ténors des Forces Cauris pour un Bénin Emergent de la 10ème circonscription électorale viennent de réaffirmer leur ferme soutien à Boni Yayi. Le géant meeting organisé à cet effet est une démonstration de force qui vaut son pesant d’or dans les soutiens de taille au président Boni Yayi en ces moments de vive tension sociopolitique. Toutes les forces politiques épousant les idéaux du leader de la refondation étaient, pour la circonstance, aux côtés de l’actuel conseiller à la sécurité du Chef de l’Etat. Cette manifestation est une suite à leurs assises du 8 décembre 2013 à Savè où elles avaient promis faire de la 10ème circonscription électorale une citadelle imprenable pour les anti-Fcbe. Pari gagné pour ces nombreuses formations politiques de Glazoué, Savè et Ouèssè reconnues comme étant les « vraies FCBE » de la 10ème circonscription électorale. Pour le président du comité d’organisation, Christophe Hounsia, le cadre de concertation politique de la majorité présidentielle de la 10ème circonscription électorale avait convenu de la nécessité d’entreprendre un certain nombre d’actions parmi lesquelles figurent, entre autres, la dynamisation des structures de base Fcbe, l’organisation de réunions préparatoires pour les élections communales et la définition de la stratégie de mobilisation des ressources.

 

 Aux assises de décembre 2013, un fait s’est imposé à tous. Le creuset Fcbe de la 10ème circonscription électorale continue de susciter de nombreuses convoitises. Samedi dernier, Benoît Dègla, porte-parole des partis politiques de la 10ème circonscription électorale a insisté sur la nécessité d’avoir une Fcbe forte, solidaire et surtout gagnante. Pour en arriver à ce résultat qui constitue, indéniablement, un pas important dans la pérennisation des acquis du président Boni Yayi, il convient de laisser la porte ouverte aux potentiels futurs soutiens du Chef de l’Etat dans cette localité. « Nous laissons les portes ouvertes pour d’éventuelles adhésions. Nous nous retrouverons dans un bref délai pour avoir une idée de l’ossature des Fcbe dans la 10ème circonscription électorale », a-t-il affirmé. Le comité d’organisation regroupant plusieurs cadres et chefs de partis dont le notaire Atchadé Moïse, le Dg Ons, Adrien Dèlidji, le Directeur de cabinet du Maep, Aladji Touré, Laurent Gnacadja, le maire de Glazoué, Félicien Chabi Zacharie, député à l‘Assemblée nationale, Jean Gounongbé, président du Cpp, l’ancien Sgg, Eugène Dossoumou et l’actuelle ministre de la famille, Marie-Laurence Sranon pour ne citer que ceux-là, s’est transformé en secrétariat permanent. Trois personnalités, à raison d’un membre par commune, ont été désignées pour traiter avec ceux qui veulent adhérer aux Fcbe dans la 10ème circonscription électorale. Pour cette mission, Jean Gounongbé, Moïse Atchadé et Dénis Oba Chabi ont été choisis, respectivement pour les communes de Glazoué, de Ouessè et de Savè.

 

Grande mobilisation à la gare routière

 

La gare routière de Glazoué a aussi connu une forte mobilisation autour de Benoît Dègla et de tous les autres ténors FCBE présents. Les populations sont sorties massivement pour les accueillir et les soutenir, en dépit des ardents rayons de soleil d’en haut. A l’occasion, le maire Laurent Gnacadja a signifié qu’il était temps de mettre fin à la politique de la division dans la 10ème circonscription électorale. « Nous nous sommes réunis parce que nous croyons à l’idéal que porte le président Boni Yayi. Même si nous nous pensons suffisamment forts pour faire prospérer l’héritage du Chef de l’Etat, nous devons rester ouverts », a averti, pour sa part, Benoît Dègla, criant haut et fort que « jamais les forces présentes à la manifestation ne trahiront Boni Yayi ». Cette cérémonie a connu l’enregistrement de nouveaux adhérents dont 8 venus de Ouèssè et 4 autres précédemment membre du Parti démocratique pour le progrès social (Pdps) de l’honorable Edmond Agoua.

 

 Christian TCHANOU / L'Evénement Précis

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 06:04

boni yayiLe président Boni Yayi a eu une importante séance de travail dans la matinée de ce vendredi 31 janvier 2014 au palais de la Marina avec une forte délégation des plateaux d’Abomey de d’Agonlin, conduite par l’ex Ministre Dah Georges Guédou. Le but de cette rencontre est de faire le point des actions menées dans le cadre de la création de l’université polytechnique d’Abomey et d’envisager les perspectives. Plusieurs membres du gouvernement et des cadres du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont pris part à cette séance rehaussée par la présence de Jean Pierre Ezin, nouveau commissaire à l’éducation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedea).

A l’entame de la rencontre, Dah Guedou, au nom des populations des plateaux d’Abomey et d’Agonlin, a témoigné rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat, qui a toujours exprimé son attachement au développement intégral de la nation, en particulier la région d’Abomey. Pour lui, abomey et sa région ont énormément bénéficié du docteur Boni Yayi depuis son accession au pouvoir en 2014. Après le programme spécial de réhabilitation historique d’Abomey, l’usine de transformation d’oranges de Zakpota, la route Akassato Bohicon en cours, c’est désormais l’Université Polytechnique d’Abomey qui entre dans sa phase opérationnelle avec la prise du décret de sa création. Avec ce décret, le président Boni Yayi et son gouvernement viennent de marquer encore une fois leur volonté politique pour la réalisation de ce rêve cher à toutes les forces vives des régions d’Abomey et d’Agonlin.  Mieux, les différentes diligences entamées par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique témoignent à suffisance de l’engagement du gouvernement à donner vie à ce rêve. A ce sujet,  le Directeur adjoint de la programmation et de la prospective du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Dapp/Mesrs) Martin Agoussan, a tenu à rassurer la délégation des démarches en cours au niveau du ministère pour la mobilisation des ressources financières nécessaires au projet. La République de Chine, à la requêtede l’Etat béninois a d’ores et déjà marqué son accord pour le financement intégral de l’infrastructure qui prendra en compte, outre le campus d’Abomey, les centres universitaires de Dassa et de Savalou. D’importantes ressources sont également prévues au titre du budget 2014 pour la viabilisation des 30 hectares du site principal et le démarrage des travaux de construction des premières infrastructures. Très satisfaits de ces différentes démarches du gouvernement béninois, les sages et notables d’Abomey ont vivement remercié le président Boni Yayi et l’ont exhorté à poursuivre sur cette lancée qui permettra au Bénin, de figurer au rang de grande nation. Ils ont saisi l’occasion pour inviter le chef de l’Etat à la patience, au courage et lui ont souhaité la sagesse nécessaire pour un règlement judicieux de la crise sociale actuelle.

A son tour, le président Boni Yayi a félicité les sages et notables d’Abomey qui jouent un rôle de médiation extrêmement important au sein de leurs communautés et pour toute la nation. Il a surtout salué la démarche très progressiste de cette délégation qui se bat aux côtés du gouvernement pour faire du projet de création de l’Université polytechnique d’Abomey (Upa)une réalité tangible. Pour le président Boni Yayi, cette université aura à terme une vocation sous régionale et sera un pôle d’excellence pour les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Le président de la République a réaffirmé sa vision de faire de la question de l’éducation et de la formation une priorité de gouvernance en raison de leurs implications directes sur la qualité des ressources humaines indispensable au développement de la nation. C’est fort de cette vision que l’Etat béninois se propose d’organiser bientôt un nouveau forum national sur l’éducation pour évaluer le chemin parcouru et envisager de nouvelles perspectives. Le Chef de l’Etat a sollicité l’expertise du nouveau commissaire à l’éducation de la Cedeao, Jean Pierre Ezin pour décliner en actes concrets cette vision et faire de l’Université polytechnique d’Abomey un patrimoine au service du monde universitaire de la sous région. Il a enfin sollicité la contribution des sages et notables pour apaiser le monde syndical tout en rassurant de sa disponibilité au dialogue.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 05:39

dossier-1 7623Le gouvernement béninois ne cesse de marquer son souci constant de remédier au problème de chômage qui mine notre pays. Une importante séance de travail a réuni autour du chef de l’Etat ce samedi, les farm managers du Projet de promotion de l’entrepreneuriat agricole pour la transformation socio-économique des zones rurales (Ppea). Plusieurs ministres, cadres et autres partenaires techniques et financiers ont pris part à cette rencontre initiée par le chef de l’Etat pour s’imprégner de l’évolution de ce projet et des difficultés éventuelles y afférentes.

C’est le ministre du développement Marcel de Souza qui a en premier fait au chef de l’Etat une présentation synthétique du projet. De ses explications, il ressort que sur 200 jeunes initialement formés, 130 ont effectivement poursuivi l’entreprise et ont récemment reçu leur attestation de fin de formation et des fonds et kits pour leur instalation. Répartis sur les centres d’incubation de Kétou et de Zangnanado, ils mènent diverses activités  tant en production animale que végétale. De son côté, la représentante résidente du Pnud Odile Sorgho-Moulinier a félicité les jeunes entrepreneurs agricoles et les a exhortés à faire preuve d’abnégation pour venir à bout des difficultés inhérentes à leur statut de pionniers. Elle a également salué la vision du gouvernement béninois qui multiplie, à travers des initiatives originales, des actions en faveur de la couche juvénile. Elle a enfin plaidé pour la prise de mesures idoines pour la pérennisation de ce projet qui permettra à terme de provoquer l’émulation en faveur de l’agriculture qui représente une mine d’or en matière de création d’emploi. Le représentant du Directeur du projet Songhaï a quant à lui a insisté sur les défis qui attendent aussi bien les jeunes entrepreneurs agricoles que l’Etat béninois pour la réussite de ce projet. Il a surtout invité les jeunes à faire preuve de sacerdoce pour mieux tirer profit de la volonté politique dont fait preuve le gouvernement. En réponse à toutes ces exhortations, les farm managers, par la voix de leur porte-parole Christophe Babalawo, ont après avoir remercié le chef de l’Etat pour cette initiative, ont rassuré de leur détermination à se battre pour un franc succès du Ppea. Christophe Babalawo a également saisi l’occasion pour formuler à l’endroit du chef de l’Etat. Au nombre de celles-ci, la mise à disposition de moyens conséquents aux structures d’accompagnement telles que le Fonds national de promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes (Fnpeej), les Systèmes financiers décentralisés (Sfd), les Centres d’appui régional au développement rural (carder), etc, la prise de mesures fiscales incitatives, la mise en place d’une banque agricole, etc.

Dans sa réponse aux jeunes entrepreneurs agricoles, le président Boni Yayi a réaffirmé l’engagement et la détermination du gouvernement à rechercher tous les moyens nécessaires à l’évolution normale du projet. En s’appuyant sur les prévisions budgétaires de l’année 2014 en faveur de l’emploi des jeunes et les autres fonds acquis grâce aux partenaires, le chef de l’Etat a promis s’investir d’avantage, non seulement pour ce projet, mais également pour toutes autres initiatives susceptibles d’inverser la tendance en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi au Bénin. Hormis  le Pnud déjà acquis à la cause du Ppea, le Fonds international pour le développement agricole (Fida), l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), la coopération japonaise etc. sont autant de partenaires qui manifestent beaucoup d’intérêt pour le Ppea et le monde agricole d’une manière générale. Le président Boni Yayi a enfin exhorté les jeunes à se ceindre les reins pour jouer pleinement leur partition et inscrire leur nom au panthéon de la révolution verte dans notre pays.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 05:00

le président boni yayi avec les sages de porto-novo (2)Le corps diplomatique accrédité au Bénin a sacrifié ce mardi 7 janvier 2014 à la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au président de la République. Tous les chefs de mission diplomatique ont répondu présents à cette cérémonie qui a eu pour cadre la salle du peuple du palais de la Marina.

Au nom de ses pairs, l’ambassadeur du Brésil près le Bénin Arnaldo Caïce d’Oliveira, a dans son message de vœux, passé en revue, l’état des lieux de la coopération internationale. Les conflits qui touchent particulièrement le continent africain, constituent, selon lui, une menace pour la paix et la sécurité et méritent une attention soutenue. Les nouveaux défis de l’humanité appellent de la part de la communauté internationale une meilleure gouvernance planétaire et une participation active de toutes les régions du monde. Le Bénin, par sa diplomatie offensive, a en 2013, contribué à la résolution de certaines crises, dont le Mali. L’ambassadeur brésilien n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés au plan national, avec le concours de la communauté internationale, pour améliorer la qualité de vie des populations. La distinction décernée par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement en est une preuve palpable. Tout en saluant les actions en cours, il a exhorté le gouvernement à accorder toute l’attention requise aux nombreux défis encore persistants tels que la réforme de la justice, l’assainissement du climat des affaires, l’emploi des jeunes etc. il promet le soutien de la communauté internationale à cet effet, avant de souhaiter au président Boni Yayi, à sa famille et à son gouvernement, une année d santé de succès et de prospérité.

En réponse, le président Boni Yayi a salué les efforts que déploie la communauté internationale pour assurer la paix, la sécurité et le bien être des populations à l’échelle mondiale. Il a évoqué les problèmes de la criminalité transfrontalière, du terrorisme international, de la piraterie maritime pour lesquels la communauté internationale consent, en synergie avec les Etats, de lourds investissements tant humains, matériels que financiers. Il a particulièrement salué les efforts des nations unies pour ramener la paix au Mali et débarrasser le Sahel du  péril djihadiste qui menaçait toute la région. S’agissant de la coopération internationale avec le Bénin, le chef de l’Etat a exprimé ses gratitudes pour la remarquable contribution des partenaires bilatéraux et multilatéraux aux efforts du Bénin, dans son combat pour le mieux être. Il promet la poursuite sans relâche de ces efforts pour une meilleure création de la richesse nationale et une répartition équilibrée de cette dernière. Les différents chantiers de développement ouverts dans tous les secteurs, assure le chef de l’Etat, seront poursuivis avec plus d’engagement et de détermination pour asseoir les bases d’une économie prospère et durable. S’agissant des défis liés à la justice, à lutte contre la corruption, le chômage des jeunes, l’amélioration du climat des affaires, etc. le chef de l’Etat promet en faire une priorité tout au long de la nouvelle année à travers la poursuite et le renforcement des réformes engagées.

Le président Boni Yayi a saisi l’occasion de cette cérémonie pour passer en revue les activités diplomatiques du Bénin en 2014. Plusieurs visites, réunions internationales, et sommets ont meublé l’agenda diplomatique du chef de l’Etat qui en a tiré pour le pays des ressources substantielles. Le président Boni Yayi promet de nouvelles actions pour 2014 au nombre desquelles, l’ouverture de nouvelles chancelleries et missions diplomatiques, la nomination de nouveaux ambassadeurs, la mise en œuvre des recommandations du forum national de la diaspora (Fonad), l’organisation de la table ronde des partenaires, l’organisation de la conférence sur les capacités politiques des Pays les moins avancés (Pma) dont le Bénin assure actuellement la présidence, etc. Au niveau international, Boni Yayi réaffirme son attachement à la réforme du système des nations unies pour meilleure gouvernance mondiale.

Enfin, le président Boni Yayi a formé ses meilleurs vœux de santé, de paix, de bonheur, de succès et de prospérité, aux chefs de mission et aux représentants des organisations internationales, à leur familles et à leurs pays respectifs.

Peu après les chefs de mission diplomatique, le président Boni Yayi a également reçu les bons vœux de nouvel an de la société civile et des communes du Bénin. A cette occasion, le chef de l’Etat, dans un langage de vérité, a mis le doigt sur les plaies qui freinent le développement de notre pays au nombre desquelles la corruption, la mauvaise foi, la perte de confiance dans les institutions, les accointances entre la société civile et les milieux politiques et d’affaires, etc. Il a exhorté ces composantes majeures de la société béninoise à peser de tout leur poids pour une rééducation des mentalités indispensable à la  remise de notre pays sur les rails du développement.

 Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:26

beninLe Gouvernement de la République du Bénin rappelle à l’attention des travailleurs des secteurs public et privé que conformément  à la gouvernance syndicale universelle, le salaire est la juste rémunération du travail accompli.

 

En conséquence, tout travailleur qui, de son propre chef, ou du fait de la grève, s’abstiendrait d’honorer ses engagements professionnels, doit s’attendre au non paiement de ses émoluments par l’employeur. 

 

Le Gouvernement tient à informer tous les fonctionnaires que dans tous les cas, l’Etat procèdera à la défalcation systématique du nombre de jours non travaillés de leur salaire pour compter de ce mois de janvier 2014, et ce, de façon continue jusqu’à nouvel ordre.

Les intéressés devront s’adresser aux syndicats initiateurs des mouvements de débrayage pour se faire rembourser le nombre de jours ainsi défalqués.

 

                                         Fait à Cotonou, le 07 janvier 2014

 

                  Le Secrétaire Général du Gouvernement

 

                                Eugène DOSSOUMOU

 

Ampliations :  PR : à titre de compte rendu.

                         MECESRS : pour info.

 

                         MEF : pour  exploitation

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 23:00

inauguration.JPGLe président de la République a procédé au lancement dans la soirée de ce jeudi 2 janvier 2014 au lancement du projet d’électrification de soixante sept (67) nouvelles localités dans l’enceinte de la mairie d’Abomey Calavi, en compagnie du ministre de l’énergie, Barthélémy Kassa. Les populations d’Abomey-Calavi, très heureuses de ce cadeau du nouvel an que leur offre le chef de l’Etat, se sont massivement mobilisées pour témoigner leur gratitude à Boni Yayi.

Dans son allocution de bienvenue, le maire de la commune d’Abomey Calavi, après avoir formulé ses meilleurs vœux de nouvel an au chef de l’Etat, a rappelé les multiples actions de développement initiées par le président Boni Yayi en faveur de toues les communes du Bénin, et celle d’Abomey- Calavi en particulier. Selon Patrice Hounsou-Guèdè, les actions du chef de l’Etat depuis 2006 ont révolutionné tous les secteurs du développement et le secteur de l’énergie en est une illustration patente. En témoigne ce premier cadeau de l’année 2014, pour laquelle il exprime, au nom du conseil communal, la gratitude de toutes les populations de sa commune.

De son côté, le ministre de l’énergie a énuméré tous les grands chantiers lancés par le gouvernement du président Boni Yayi depuis 2006, pour faire du secteur de l’énergie, un véritable enjeu de développement. Après le deuxième projet d’électrification rural, celui de 58 localités + 8, et celui de 105 localités du programme facilité énergie, le présent projet est le quatrième grand projet entrepris par le président Boni Yayi, pour faciliter l’accès des populations, en particulier celles des zones reculées à l‘énergie. Ce projet portera à 1300, le nombre total de localités rurales électrifiées depuis 2006 sur les 5000 que compte notre pays, et à 75% le nombre de chefs lieux d’arrondissements électrifiés. Le ministre Barthélémy Kassa a également annoncé le bouclage du financement pour l’électrification de 100 nouvelles localités. Ce projet, qui démarre dans le courant de cette année 2014, permettra d’électrifier tous les chefs lieux d’arrondissement, ce qui fera du Bénin l’un des pays à fort taux d’électrification dans la sous-région. Il n’a pas manqué de rappeler le vaste plan élaborer par le gouvernement, pour assurer l’autonomisation en énergie de notre pays, et qui portera à terme à 200 Mw la production nationale.

En procédant au lancement officiel du projet, le président Boni Yayi a rassuré les populations de son engagement à poursuivre dans le sens des actions nécessaires pour un développement équilibré du territoire national.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR) 

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 07:31
airfrance.jpgLe pays de François Hollande est devenu la force d'attraction des hommes politiques ces derniers temps. Il ne se passe une seule semaine qu'un d'eux ne se rende en France. D'aucun voyage clandestinement par Lomé ou Accra, d'autres par le Bénin. Des députés surtout, des politiciens déguisés en société civile, et des  « parleurs nationaux» ont fait de la Paris leur deuxième résidence. Est-ce qu'ils préparent leurs dossiers pour obtenir la nationalité française? Nul ne saurait le dire. Seulement qu'il faut noter que. ceux-ci ont un dénominateur commun. Ils appartiennent au groupe du noyau dur qui combat le régime de Yayi et encense Patrice Talon qui se trouve lui du côté de Paris. Vont-ils le voir? Pourquoi cette attention brusque et particulière à l'endroit d'un homme sur qui pèsent des charges de tentative d'assassinat?
Lorsqu'on sait que l'homme met souvent ses relations et son argent au service des politiciens, on peut deviner que ses amis opportunistes vont pour se remplir les poches, surtout en ces temps où l'lui-même a besoin de soutien politique pour se tirer d'affaire. Ceci n'étonnement personne, parce que la majorité de ceux qui vont le rencontrer sont politiquement et financièrement en difficulté. Ainsi va la vie des politiciens béninois.
Quotidien Nasira
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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 05:55

3.jpgC’est sur une note d’engagement pour le démarrage effectif de l’évacuation du coton graine dès ce jour et de l’évacuation des produits finis par la suite que la rencontre du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la pêche avec les transporteurs venus de tout le Bénin est terminée hier à la Direction régionale de la Sonapra à Parakou.  A travers un échange franc et sincère, tous les goulots d’étranglements et les incompréhensions ont été levés pour un démarrage effectif de l’évacuation du coton graine. Dans son mot introductif, le Ministre de l’agriculture, Fatouma AMADOU DJIBRIL  a tenu au prime abord à rassurer tous les acteurs de la chaîne des transports vu que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour régler les problèmes en instance. Mais contre toute attente, de nouvelles difficultés liées au blocage des comptes de la Sonapra sont survenues le vendredi 27 décembre 2013. Des dysfonctionnements qui ont d’ailleurs amené depuis l’Etat à poursuivre de façon transitoire la gestion de la filière coton. C’est à ce titre qu’elle a invité les transporteurs à faire preuve de patriotisme et de continuer toujours par soutenir les réformes courageuses engagées par le Chef de l’Etat afin de faire renaître et de développer durablement la filière coton. Un appel bien entendu par les transporteurs qui tour à tour sont intervenus pour poser leurs préoccupations. Il s’agit notamment du paiement à temps des chèques qui se fera désormais dans un délai d’une semaine, de la liste des zones déclarée enclavées qui leur a été fournie, de la question de TITR qui est désormais vidée, de la disponibilité du gasoil dans les usines qui sera effective, de l’entretien des pistes rurales. Bref toutes les zones d’ombre ont été éclairées par madame le Ministre qui a pris le soin d’inviter tous les transporteurs à adhérer au capital social de la SODECO. « Nous sommes prêts à vous aider car les transporteurs ont reçu votre message » a déclaré Boukari Moctar. «Les transporteurs vous soutiennent  et sont prêts à démarrer l’évacuation du coton graine» ont rassuré pour leur part, Zakari Seidou et Bakary Ibrahim à l’image de leur frère Bio Osséni très content du retour de la paix et d’un climat de confiance grâce au sens de management et de leadership de Madame le Ministre de l’Agriculture. La réalité, c’est que la rencontre de Parakou a été un succès au regard de l’esprit d’ouverture du Ministre de l’Agriculture et du sens du patriotisme des transporteurs qui ont pris connaissance du contrat de prestation au titre de la campagne agricole 2013-2014.

 

CELL-COM/MAEP

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 05:36

19.jpgLe Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Fatouma AMADOU DJIBRIL  a effectué une visite de suivi dans le champ de coton du Président de la République, Boni Yayi, premier producteur de coton au Bénin. L’objectif est de  s’assurer et encourager les travailleurs qui récoltent l’immense champ de coton du Chef de l’Etat. La descente en vaut la chandelle puisque, tout se passe bien sur le terrain au regard des montagnes de coton déjà récolté.

 

Des 85 hectares de coton, près de 40 hectares ont été récoltés avec en perspective un bon rendement. Un rendement d’environ 1 Tonne 50 à l’hectare attendu selon le Ministre, Fatouma AMADOU DJIBRIL. Des estimations qui découlent non seulement de la qualité du coton récolté mais aussi et surtout les conditions dans lesquelles, elle a suivi tout particulièrement ce champ. Un champ qui a retenu toute son attention à travers les différentes étapes de la production du coton. La surveillance phytosanitaire a été de rigueur par une veille stratégique. Ce qui a permis un bon développement de l’état végétatif du cotonnier.

 

Aujourd’hui, les fruits ont tenu la promesse des fleurs avec une production de plus de 127 Tonnes de coton graine attenues. Et avec la récolte qui est déjà faite grâce à une mobilisation générale des paysans venus de Banikoara, elle compte allée très vite pour la commercialisation et puis l’égrenage. « Je vous remercie pour le travail que vous avez abattu en si peu de temps » a lancé le ministre Fatouma  AMADOU DJIBRIL à l’endroit des paysans qui ont pris l’engagement de terminer la récolte dans les brefs délais. « Nous vous promettons d’assurer la récolte de tout le champ de coton du Chef de l’Etat, » a pour sa part rassuré le porte parole des paysans qui ont bénéficié du soutien financier du Ministre. Avant son départ, Fatouma AMADOU DJIBRIL a visité quelques tas de coton en compagnie de son prédécesseur, le Ministre Sabaî KATE qui est allé également soutenir le Chef de l’Etat pour son engagement personnel à améliorer la production du coton au Bénin.

CELL-COM/MAEP

 

 

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