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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:35

La Rédaction Dans la nuit du mercredi à hier, un journaliste du quotidien «L'Option Infos» a été attaqué par deux bandits alors qu'il rentrait chez lui. Les deux individus non encore identifiés lui ont intimé l'ordre de s'arrêter. Le confrère n'a pas obtempéré. Il a continué son chemin. Mais c'est sans compter que les deux hommes avaient une autre stratégie dans leur sac. Ils ont réussi à lui barrer la voie à l'aide de leur moto «Bajaj». «C'est bien lui. Pourquoi tu cours? Tu veux aller où? Pour te tuer, je n'ai pas besoin de te pourchasser.

 

Je suis juste venir te mettre en garde contre tes écrits mensongers dans le dossier que tu connais. Ton père n'est plus en vie. Si tu as envie de le rejoindre, alors continue de participer à la manipulation de l'opinion, dans ton journal et sur ton site web. Si tu continue, prochainement, tu auras de mes nouvelles. Tu es suivi comme de l'huile sur le feu.

Tous tes mouvements sont suivis et si tu fais la moindre erreur, tu seras véritablement pris en charge. On n'a pas besoin de te tuer ou te couper tes deux mains avant de t'amener à la raison. Va dire à ceux qui te manipulent qu'ils vont tous mordre la poussière dans ce dossier. Vodonou peut vous donner à manger et même à ton patron.

 

Ressaisissez-vous tous. Vous êtes ainsi tous prévenus», avertit l'un des deux hommes. Le journaliste ne pouvait pas piper mot. Ce n'était pas un dialogue. Avant de partir, celui qui était derrière l'engin le pousse avec sa moto.

La scène n'a duré qu'au plus 1 mn 30 s, vers 3 heures. Le journaliste pensait que cette agression verbale allait s'en arrêter là. Mais fausse attente. Quelques heures plus tard, il commence par recevoir des appels téléphoniques anonymes. Lorsque les gens entendent sa voix et s'assurent que c'est bien lui qui au téléphone, ils raccrochent. A 13 heures 54 minutes 43 secondes, ce jeudi, il reçoit un message sur son portable:«Enfant de pute ci tu n'a rien à faire va s'occuperde... a d'ecrire de n'importe quoi sur un dossier que tu ne maitrise paas en oublian que ce dernier est purement politisé ce que je regrette!!!?».

 

C'est textuellement (hormis un passage que nous avons enlevé pour des raisons sécuritaires) le message qui a été envoyé par le biais d'un numéro Bell Bénin (93 64 48 50). Aussitôt, les autorités compétentes ont été informées et des mesures appropriées sont en train d'être prises pour démasquer ces individus aux intentions malveillantes. Face à cette situation, la Direction Générale du journal informe l'opinion publique nationale et internationale que ses journalistes ne sont donc plus en sécurité.

 

Elle invite les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités, afin de leur permettre de travailler dans la sérénité. Elle prend ces menaces au sérieux mais ne se laissera pas intimider. Encadré Des bandits engagés pour tuer un haut fonctionnaire de la police Selon certaines indiscrétions, des bandits ont été engagés pour tuer un haut fonctionnaire de la police nationale qui a accès au dossier. Et ce, après lui avoir proposé vainement des millions de F Cfa.

 

«Je ne suis pas à vendre. Je suis là pour servir loyalement mon pays. Ils m'ont proposé de l'argent et j'ai refusé. Et leur nouvelle trouvaille, c'est de m'envoyer des braqueurs pour me tuer. Dans la vie, on ne meurt qu'une seule fois. Je n'ai donc pas peur de la mort. J'irai jusqu'au bout dans ce dossier. La vérité va triompher», révèle ce fonctionnaire. Comme quoi, des gens ont intérêt à ce que l'affaire Désiré Vodonou n'aille pas à son terme. Mais qui peut être derrière ces coups? Les investigations sont en cours. Le ministre de l'intérieur, Martial Sounton, doit prendre cette attaque au sérieux

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:17

Léonce HOUNGBADJI

Les jours du président Abdoulaye Bio Tchané à la Banque Ouest africaine de développement (Boad) sont désormais comptés. Toutefois, il n'entend pas quitter Lomé facilement.

 

Il attend que la Cour Constitutionnelle de son pays valide d'abord sa candidature pour le compte de la présidentielle du 27 février prochain avant de démissionner. Autrement dit, il attend que la Cour se prononce, en son temps, sur les différentes candidatures avant de décider de la conduite à tenir pour ce qui est de la Boad.

 

En réalité, il veut adopter le même schéma que l'actuel locataire de la Marina. En effet, Boni Yayi avait reçu la confirmation de sa candidature avant d'abandonner la Boad. Abt veut s'inscrire dans la même dynamique. Ses regards alors sont tournés vers la Cour.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:14
J.Y

L'édition 2011 de la fête nationale des religions traditionnelles du Bénin a été célébrée le lundi 10 janvier prochain sur toute l'étendue du territoire béninois. Rites et sacrifices d'animaux constituent des moments importants de cette célébration du patrimoine culturel du Bénin. Selon les statistiques, environs 40 % de la population béninoise, estimé à plus de 8 millions d'habitants, pratique les religions traditionnelles.

 

« La célébration de cette fête du culte vodou plonge, non seulement les Béninois, mais aussi certains membres de la diaspora, dans les valeurs ancestrales », a confié Dah Aligbonon, un haut dignitaire du culte vodou. Pour lui, le culte vodou représente une institution vivace qui transcende les frontières béninoises et africaines pour maintenir son âme.

Depuis l'institution, en 1994, de la date du 10 janvier comme journée chômée et payée pour la commémoration de la fête nationale des religions traditionnelles, des milliers d'adeptes des divinités comme Ogu (dieu du fer), Hêviosso (dieu du tonnerre), Sakpata (dieu de la variole), Mami Wata (déesse de l'eau) affluent au Bénin pour célébrer l'événement qui donne lieu à des manifestations spectaculaires et féeriques.

 

Selon des historiens béninois, le vodou a des origines remontant à plusieurs milliers d'années. Le vodou, qui n'est pas fondé sur une conception dualiste du monde (la vie et la mort ; le ciel et la terre), signifie en langue Fon : « Ce qu'on ne peut élucider, la puissance efficace ». Il peut également se traduire par Dieu ou Esprit. Cette religion lie la nature et ses phénomènes à des divinités ou des esprits avec lesquels il est possible de communiquer grâce au phénomène de la transe. Les adeptes du vodou admettent que ce dernier est l'émanation d'un créateur unique qui s'est manifesté dans les entités Mawu et Lissa, incarnations des principes masculin et féminin.

 

D'après la légende, Mawu et Lissa ont engendrés quatorze enfants dotés de pouvoirs surnaturels. Ces enfants, à leur tour, ont eu des descendants : Shango ou Hêviosso, dieu du tonnerre et de la foudre ; Gou, dieu du fer et des forgerons ; Nana Bouloukou, déesse de la terre, de la nuit et des mystères ; Sakpata, dieu de la justice et de la variole ; et Dan, dieu de la prospérité.

 

Un peu d'Histoire


Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.

 

Mawu (Qui représente Dieu avec une majuscule) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux sans majuscule). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l'inaccessible »

Ce n'est donc pas une « personne »mais une entité. Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.Remarquons que certains chrétiens (Ewés et Fons) appellent Dieu Mawu.

 

Les premiers missionnaires chrétiens sont sûrement à l'origine de la traduction du nom du Dieu chrétien par Mawu, pour faciliter les conversions vers la religion chrétienne. Cet exemple de récupération n'est pas unique dans l'histoire des religions.Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, ou si l'on peut dire, des dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains.

 

Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de « rituel animiste » que plusieurs appliquent au vaudou.Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour.

 

On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la difficile fonction d'intermédiaire et de messager des dieux.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 09:10



Le département du Trésor américain a annoncé jeudi qu’il gelait les avoirs aux Etats-Unis du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ainsi que ceux de sa femme et de trois de ses proches.


La décision a été prise en vertu d’un décret permettant de prendre des sanctions financières contre ceux qui "présentent une menace pour la paix et le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ou qui agissent ou déclarent agir en leur nom", écrit le Trésor dans un communiqué.

Outre Simone Gbagbo, son épouse, les trois membres "du cercle proche" de M. Gbagbo visé par les sanctions du ministère sont Désiré Tagro, Pascal Affi N’Guessan et Alcide Ilahiri Djedje, précise le ministère.

En vertu de ces sanctions, tout Américain qui viendrait à réaliser des transactions financières avec ces personnes s’exposera à des poursuites judiciaires.

La quasi-totalité de la communauté internationale exige le départ de M. Gbagbo et que celui-ci laisse le pouvoir à Alassane Ouattara, qu’elle reconnaît comme le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre et, de ce fait, le chef de l’Etat légitime de la Côte d’Ivoire.

source AFP via Jeune Afrique

Vendredi 7 Janvier 2011

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:53



Sidoine Oussou a été présenté hier à la presse norvégienne comme étant l’une des trois nouvelles recrues du Vålerenga, un club de 1ère division classé 2è du championnat. Agé de 18 ans, l’ancien joueur de l’Aspac avait été détecté lors du tournoi de l’Uemoa que le Bénin a abrité en novembre 2009.


L’attaquant béninois n’a disputé que 45 minutes de jeu au cours du match d’ouverture contre le Togo avant de sortir sur une civière, blessé. Mais cette brève apparition a suffi pour convaincre les recruteurs qui ont fait le déplacement de Cotonou de cocher son nom. Contacté par un agent ivoirien qui l’a pris sous sa protection, Sidoine Oussou est allé se soigner à Abidjan où il a suivi plusieurs semaines de rééducation avant de retrouver le chemin des stades. Convoité par l’Asec d’Abidjan et l’Africa Sport, il a su résister aux propositions mirobolantes des présidents de ses deux clubs mythiques de la Côte d’Ivoire puisque Cluj, le club roumain était également intéressé. Mais c’est finalement le président norvégien du Vålerenga qui a réalisé la bonne affaire en enrôlant dans son effectif, Sidoine Oussou. A l’issue de la cérémonie de signature du contrat, Truls Haakonsen, le directeur sportif du club a déclaré : « C’est un joueur que nous avons détecté comme un talent majeur. Malgré son jeune âge, il a déjà joué pour la sélection nationale A du Bénin et, nous pensons qu’il est le type de joueur qui cadre très bien avec Vålerenga. Nous sommes très heureux que Sidoine soit recruté par Vålerenga. Maintenant, Il est clair que le passage à Vålerenga n’est qu’une étape de carrière ». Torbjornsen qui a été impliqué dans le recrutement du Béninois et qui affirme l’avoir découvert en novembre 2007 affirme lui, que Sidoine est un attaquant polyvalent.

E.A.B

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:51



Dans une déclaration rendue publique hier, le directeur exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf), Bernard Hounnouvi réaffirme qu’il est toujours le seul maître à bord après la démission de 12 des 15 membres du Comité exécutif. Dénonçant « les manœuvres du président de la Fbf », il rappelle que « la Fifa ne reconnaît pas la légitimité du nouveau Comité exécutif » et conclut que « tous les actes que serait amené à prendre le bureau sont illégaux et frappés de nullité absolue ». Lisez plutôt.


« Conformément aux dispositions de l’article 41 des statuts, en ma qualité de Directeur exécutif régulièrement nommé par le Comité exécutif, sur la base de l’article 35.1.0 des statuts et constatant la non fonctionnalité du Comité exécutif qui ne pourra plus prendre aucune décision, par mon communiqué en date du mercredi 22 décembre 2010, j’informais le monde sportif que jusqu’à nouvel ordre, seul le Directeur exécutif gère les affaires courantes et doit organiser de nouvelles élections dans un délai de deux mois. Malgré ces dispositions, l’aile non démissionnaire du Comité exécutif a procédé au remplacement des douze membres démissionnaires pour constituer un nouveau Comité exécutif de la Fédération béninoise de football. De plus, en violation des dispositions statutaires (l’article 35.1.0), le président de la Fédération béninoise de football, Anjorin Moucharafou a pris sur lui, la responsabilité de nommer un soi-disant Directeur exécutif en remplacement de votre serviteur que je suis alors qu’il n’en a pas la prérogative ».

« Je suis et je demeure le Directeur exécutif »

« A partir de cet instant, le directeur exécutif que je suis et que je demeure est désormais en droit d’accéder à son bureau au siège de la Fbf quand il le voudra. Force est de constater malheureusement que le président de la Fbf confondant sa légitimité à celle de son bureau illégal a convoqué et tenu une réunion dudit Comité exécutif au siège de la Fédération béninoise de football à Porto-Novo, le lundi 03 janvier 2011 pour prendre des décisions engageant la vie de la Fédération béninoise de football. En fait de décision, il n’en était pas une car la poursuite du championnat à compter du 08 janvier 2011, est une chose normale et logique. De même, il serait procédé à l’installation et à la prise officielle de fonction du « nouveau directeur exécutif’ qui n’a aucune existence juridique. Ce bureau ne saurait prendre une quelconque décision valable car il ne lui est reconnu aucune légitimité, même pas de la Fifa, sinon elle ne maintiendrait pas sa prochaine mission au Benin ».

Un Comité exécutif illégitime

« Au regard donc de tout ce qui précède, nous nous posons la question de savoir ce qui fait courir si tant le président de la Fédération béninoise de football, pour qu’il saisisse les banques où sont déposés les fonds de l’institution pour leur communiquer le nom d’un « Directeur exécutif’ inexistant, non reconnu comme nouveau signataire desdits comptes. Par cette occasion, je voudrais inviter les responsables de ces différentes banques à ne pas céder à ces manœuvres de décaissement frauduleux des fonds de la Fbf. Par conséquent, les prérogatives du président de la Fbf étant clairement définies à l’article 38 des statuts, il ne saurait empiéter ni sur celles du Comité exécutif (qui malheureusement n’est plus fonctionnel) ni sur celles de l’Assemblée générale. En conclusion, toutes décisions ou tous actes que seraient amenés à prendre le « nouveau Comité exécutif » et le « Directeur exécutif » sont illégaux et frappés de nullité absolue ».

Epiphane Axel Bognanho

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:50



De 2006 à 2011, cela fait cinq ans que le régime du Changement gouverne le Bénin. A quelques mois de la fin réel du mandat que le peuple lui a accordé, et en prélude aux joutes électorales qui s’annoncent, il est de bon ton de faire une reddition de compte.


C’est à cet exercice que les membres du gouvernement, sous le haut parrainage du président Yayi Boni, veulent se livrer. Une première au Bénin. Dès demain samedi 08 janvier, et ce jusqu’au dimanche 09 au palais des congrès à Cotonou, les ministres, devant des journalistes, vont défendre tour à tour, les réalisations faites dans chaque secteur par le Changement. Quel que soit le pallier : Economie, Société, Politique, Environnement, Culture, Communication ou le domaine de la Technologie, rien ne sera oublié. Dénommé « Sur le chemin de l’émergence », ce forum permettra aux jeunes, aux artisans, aux paysans, aux femmes, aux cadres, à la diaspora, bref, aux mandants de toucher du doigt les actions positives engagées ou menées par le Dr Yayi Boni et son équipe. Un test qui permettra aussi au pouvoir de bénéficier ou non de la confiance renouvelée des électeurs d’ici à trois mois, soit pendant les campagnes pour la présidentielle de mars prochain.

JB

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:49



Encore 72 heures, et le peuple béninois et sa diaspora vont célébrer la fête du Vodoun, instaurée depuis 1992. A l’orée de cette fête, le président national de la religion endogène du Bénin, Dah Gbèdiga, grand prêtre de la divinité Sakpata et du culte Thron Kpéto Déka rappelle la signification de cette journée et les spécificités de l’édition 2011.


Le Matinal : Lundi prochain, la communauté nationale va honorer ses divinités par la fête des religions endogènes. Quelles sont les spécificités de cette année ?

Cette année, c’est le département du Littoral notamment la ville de Cotonou qui a été retenue pour abriter les manifestations officielles de la célébration de notre fête coutumière, la fête du Vodun. Ce choix découle du fait qu’après consultation, les responsables religieux sont parvenus à la conclusion qu’il faut exposer un peu les réalités de notre culture au peuple. Et Cotonou est la ville carrefour où cohabitent toutes les cultures et un large public. Et donc, nous avons la chance de rencontrer plusieurs cultures et plusieurs peuples dans cette ville, d’où son choix. Les manifestations auront lieu au stade de l’amitié. En dehors de ça, tous les autres départements vont aussi célébrer cette fête jusqu’au niveau des communes et des arrondissements. Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions nécessaires qu’il faut, afin que la fête ait lieu dans une atmosphère riche et une entente parfaite entre les différents cultes.

Quel sera le programme dans les différents cultes ?

Au sein de la divinité Sakpata par exemple, il y aura une veillée et on aura des cérémonies rituelles. Nous aurons des immolations dans le cadre du maintien de la paix. Au niveau du Thron Kpéto Déka aussi, il y aura des rituels. Nous allons faire des immolations de cabris, de bœufs si possible, dans le cadre de recherche de la paix. Le Bénin entre de plus en plus dans l’effervescence électorale où il y aura les élections présidentielle et législatives. Notre devoir entant que responsable de cultes et têtes couronnées, est de faire des prières et rituels, des immolations pour la paix au quotidien. C’est ça que nous sommes en train de faire. Partout, nous avons donné des instructions afin que les gens fassent de même dans les départements, les communes et tous les endroits où cette fête sera célébrée. Nous avons déjà les échos et c’est rassurant. En dehors du Littoral, nous avons installé ce qu’on appelle le Cadre de concertation des religions endogènes dans tous les autres départements. Il n’y a plus de désordre maintenant, les gens ont commencé par se comprendre. Le 10 janvier, nous avons retenu la matinée pour la cérémonie officielle. Il y a ce qu’on appelle le comité local qui doit prononcer son allocution, après lui il y a le maire de la localité, et il y a le préfet de la localité. Après cela, moi en tant que Président national, je vais intervenir ; suivra ensuite l’allocution du ministre de la culture. Le chef de l’Etat ou son représentant va mettre un terme à la cérémonie officielle avec son discours. Nous avons prévu faire un défilé dans l’après-midi du lundi, juste pour mettre en exergue nos richesses culturelles devant le parterre d’invités. Après cela, chaque groupe folklorique va retourner dans sa zone pour les réjouissances populaires jusqu’au soir. En dehors de ça, nous avons invité les autres départements du Septentrion. Il y a le groupe Boum qui doit arriver, il y a aussi e Mono, l’Atacora, les Zou/Collines, l’Ouémé, pour nous accompagner, afin que la fête soit belle. Nous avons invité les Béninois de la diaspora. Ils confirment déjà leur participation et leur présence aux manifestations. Nous avons aussi invité les hauts dignitaires du Togo, du Ghana, du Nigéria et autres.

Vous parliez tantôt des périodes électorales. Il y a aussi les différentes crises que traverse le pays. Quel sera le rôle des divinités dans leur résolution ?

Justement, nous avons prévu une série de consultations du Fâ. Selon les signes qui seront issus des consultations, nous allons essayer de faire les sacrifices nécessaires. Effectivement, il y a crise. Et puis le Bénin ne peut pas supporter ça. Nous en sommes conscients et les gardiens de la tradition que nous sommes œuvrons pour la paix, le retour de la paix dans les foyers au Bénin. Nous sommes en train de nous concertés. Le Fâ en question résume en son sein deux volets. Il y a le volet mathématiques et le volet mystique. Le Fâ est à la base de tout. Il y a des divinités qu’il faut consulter. C’est après cela que nous décidons de ce qu’il faut faire afin de sortir le pays de l’impasse.

Un message particulier à l’endroit du peuple

Je lance un appel vibrant aux chefs religieux, aux têtes couronnées. Qu’ils fassent une prière, voire des cérémonies rituelles, afin que le pays puisse retrouver la paix dans son ensemble.

Réalisé par Casimir Kpédjo (Coll.)

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:41


Le discours de présentation de vœux du nouvel an du président de la Cour Constitutionnelle, Me Robert Dossou adressé au chef de l’Etat était très attendu en raison des débats que suscitent les décisions rendues par la Haute juridiction dans le cadre des prochaines élections au Bénin. Finalement il n‘a pas réussi à dissiper les craintes qui sont d’actualité au sein de l’opinion publique débouchant souvent sur des procès d’intention faits à la Cour. C’est pour quoi, son nouveau défi est de réussir à rétablir la confiance dans le peuple.


Au cours de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an par les Institutions de la République au chef de l’Etat Yayi Boni, le jeudi 06 janvier 2011 au Palais de la Marina, le passage du président de la Cour constitutionnelle a retenu plus l’attention. Son intervention parsemée de déclarations-réponses aux réactions de désapprobation nées des décisions rendues sur les lois électorales a tenu en haleine l’assistance. Un discours très attendu à travers lequel, Me Robert Dossou a insisté sur l’engagement et la détermination de son institution à solidifier et à stabiliser les lois électorales et à rejeter toute nouvelle réforme touchant aux règles du jeu à la veille des consultations. Après 20 ans de pratique démocratique, il est incommode et anti progressiste que l’arsenal juridique qui doit encadrer les élections soit modifié à la veille de celles-ci, a estimé le président de la Cour constitutionnelle. Une telle pratique récurrente du fait des politiques ne saurait continuer, a manifesté Robert Dossou exprimant ainsi une volonté suffisante du juge constitutionnel de lever toute entrave à des avancées démocratiques. Rappelant l’attachement du citoyen béninois à sa constitution et au contentieux constitutionnel, il rassure que l’Institution dont il a la charge, bien que s’inspirant des autres juridictions sœurs du monde ne saurait être assimilées à aucune d’elles. Une déclaration qui évoque la situation ivoirienne dont d’aucuns prévoient l’importation au Bénin en mars prochain lors des élections présidentielle et législatives. En réalité cette intervention n‘ a pas été accueillie comme une parole d’Evangile, d’autant qu’elle n’efface pas des esprits d’une large opinion publique, le cliché que cette dernière garde de la Haute juridiction. En tout cas, beaucoup pensent que les propos du président de la Cour constitutionnelle ne vont pas suffire à rétablir la confiance entre l’institution et la traditionnelle classe politique qui dans sa grande majorité anime l’opposition. C’est en cela que le nouveau défi des sages, consiste à réussir à reconquérir les cœurs dans l’intérêt suprême du pays. En effet, le juge constitutionnel est en proie à des critiques que Robert Dossou qualifie de sirènes de mauvaise foi et de mauvais augure. Ce qui indique qu’il n’ignore pas que la Haute juridiction traverse une période délicate et que celle-ci n’a pas la confiance de tous les acteurs du jeu politique. La suspicion est de plus en plus de mise avec la teneur de la loi 2010-33 portant règles générales pour les élections en République du Bénin dont les dispositions interdisent la publication des résultats des scrutins par la Cena. Dans un tel contexte, la méfiance va se renforcer et cela n’est pas seulement le fait d’une certaine classe politique. En effet, les liens tout à fait cordiaux entre le président de la République Yayi Boni et Robert Dossou favorisent le climat de manque de confiance à l’endroit de la Cour constitutionnelle. Quoi qu’on dira, la démarcation n’est plus possible. Or, c’est de cela qu’il doit s’agir pour inverser la tendance.

FN

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 14:56

Un homme a avoué avoir tué une femme de 77 ans dont le corps avait été retrouvé carbonisé dans sa voiture dans le Cantal, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.


La victime et son véhicule entièrement brûlé avaient été découverts dans un bois mercredi près d’Aurillac sur les indications de cet homme de 37 ans, qui avait été interpellé le même jour, a précisé le parquet de Clermont-Ferrand. La disparition jugée « inquiétante » de cette femme, vivant seule à Arpajon-sur-Cère (Cantal), avait été signalée le 17 décembre et une enquête avait été confiée aux services de la police judiciaire de Clermont-Ferrand. Sa mort remonterait à plusieurs jours. Le meurtrier présumé a tué sa victime avant de mettre le feu à sa voiture, a précisé une source judiciaire, ajoutant qu’il s’agissait « vraisemblablement d’un crime crapuleux lié à l’argent ». Appartenant à l’entourage « proche » de cette femme, l’homme était connu de la police pour d’autres faits sans gravité. Il a été présenté au parquet de Clermont-Ferrand vendredi après-midi et il a été mis en examen pour assassinat, selon le parquet. » Signalons que sur place, au milieu d’un petit chemin boueux du « bois de la Hutte », à Polminhac, des traces de combustion demeurent sur le sol, entre un bout de calandre et de l’aluminium fondu. C’est là que les policiers du commissariat d’Aurillac et du SRPJ de Clermont-Ferrand ont retrouvé Rosalie Blanquet. Cette Arpajonnaise de 73 ans était portée disparue depuis la soirée du vendredi 17 décembre. Le corps de la victime était calciné dans la voiture, elle-même entièrement détruite. Selon les premières constatations, les choses sont demeureée ainsi plusieurs jours, à l’abri de tout passage et des regards, dans la discrétion de la forêt. La piste criminelle a rapidement été privilégiée par les enquêteurs. Un homme de 37 ans, originaire de l’agglomération aurillacoise, a été interpellé et placé en garde à vue La voiture, une Citroën Saxo, appartenait à la victime. Elle a été placée à l’abri, une étiquette de scellés accrochée au montant de l’une des portes. La victime était-elle encore vivante ou était-elle déjà morte lorsque la voiture a brûlé ? Le corps sera autopsié pour tenter d’apporter des réponses et pour déterminer avec exactitude les causes de la mort.

Par : AFP

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