La Rédaction Dans la nuit du mercredi à hier, un journaliste du quotidien «L'Option Infos» a été attaqué par deux bandits alors qu'il rentrait chez lui. Les deux individus non encore identifiés lui ont intimé l'ordre de s'arrêter. Le confrère n'a pas obtempéré. Il a continué son chemin. Mais c'est sans compter que les deux hommes avaient une autre stratégie dans leur sac. Ils ont réussi à lui barrer la voie à l'aide de leur moto «Bajaj». «C'est bien lui. Pourquoi tu cours? Tu veux aller où? Pour te tuer, je n'ai pas besoin de te pourchasser.
Je suis juste venir te mettre en garde contre tes écrits mensongers dans le dossier que tu connais. Ton père n'est plus en vie. Si tu as envie de le rejoindre, alors continue de participer à la manipulation de l'opinion, dans ton journal et sur ton site web. Si tu continue, prochainement, tu auras de mes nouvelles. Tu es suivi comme de l'huile sur le feu.
Tous tes mouvements sont suivis et si tu fais la moindre erreur, tu seras véritablement pris en charge. On n'a pas besoin de te tuer ou te couper tes deux mains avant de t'amener à la raison. Va dire à ceux qui te manipulent qu'ils vont tous mordre la poussière dans ce dossier. Vodonou peut vous donner à manger et même à ton patron.
Ressaisissez-vous tous. Vous êtes ainsi tous prévenus», avertit l'un des deux hommes. Le journaliste ne pouvait pas piper mot. Ce n'était pas un dialogue. Avant de partir, celui qui était derrière l'engin le pousse avec sa moto.
La scène n'a duré qu'au plus 1 mn 30 s, vers 3 heures. Le journaliste pensait que cette agression verbale allait s'en arrêter là. Mais fausse attente. Quelques heures plus tard, il commence par recevoir des appels téléphoniques anonymes. Lorsque les gens entendent sa voix et s'assurent que c'est bien lui qui au téléphone, ils raccrochent. A 13 heures 54 minutes 43 secondes, ce jeudi, il reçoit un message sur son portable:«Enfant de pute ci tu n'a rien à faire va s'occuperde... a d'ecrire de n'importe quoi sur un dossier que tu ne maitrise paas en oublian que ce dernier est purement politisé ce que je regrette!!!?».
C'est textuellement (hormis un passage que nous avons enlevé pour des raisons sécuritaires) le message qui a été envoyé par le biais d'un numéro Bell Bénin (93 64 48 50). Aussitôt, les autorités compétentes ont été informées et des mesures appropriées sont en train d'être prises pour démasquer ces individus aux intentions malveillantes. Face à cette situation, la Direction Générale du journal informe l'opinion publique nationale et internationale que ses journalistes ne sont donc plus en sécurité.
Elle invite les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités, afin de leur permettre de travailler dans la sérénité. Elle prend ces menaces au sérieux mais ne se laissera pas intimider. Encadré Des bandits engagés pour tuer un haut fonctionnaire de la police Selon certaines indiscrétions, des bandits ont été engagés pour tuer un haut fonctionnaire de la police nationale qui a accès au dossier. Et ce, après lui avoir proposé vainement des millions de F Cfa.
«Je ne suis pas à vendre. Je suis là pour servir loyalement mon pays. Ils m'ont proposé de l'argent et j'ai refusé. Et leur nouvelle trouvaille, c'est de m'envoyer des braqueurs pour me tuer. Dans la vie, on ne meurt qu'une seule fois. Je n'ai donc pas peur de la mort. J'irai jusqu'au bout dans ce dossier. La vérité va triompher», révèle ce fonctionnaire. Comme quoi, des gens ont intérêt à ce que l'affaire Désiré Vodonou n'aille pas à son terme. Mais qui peut être derrière ces coups? Les investigations sont en cours. Le ministre de l'intérieur, Martial Sounton, doit prendre cette attaque au sérieux