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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:24

Le ministre Sacca Lafia, membre de la majorité présidentielle a été hier dimanche, l'invité de l'émission «Face à la nation» de la chaîne de télévision Golfe Tv. Cette émission-débat a eu pour terme «la mouvance après l'investiture de l'Union fait la nation». Et l'invité est appelé à dire comment le camp de la mouvance présidentielle apprécie cette investiture du candidat de la plus grande formation politique de l'opposition. Un exercice jugé fort simple et facile par Sacca Lafia qui n'a nullement tergiversé à se prononcer et répondre aux différentes préoccupations des téléspectateurs.

 

Pour Sacca Lafia, il ne s'agit pas d'un événement de haute portée mais plutôt, d'un one man show déguisé afin de créer une vaine émulation. Ainsi, sans difficulté aucune, le ministre de l'énergie a expliqué que cette investiture ne perturbe personne au sein de la mouvance présidentielle. «Elle ne fait peur à personne» a-t-il lancé. Et portant dans sa critique un regard amer sur le discours d'investiture du candidat de l'Union fait la nation, Sacca Lafia a montré que tout est plat, vulgaire et habituel.

Cependant, ce qui lui plait dans ce discours d'investiture qui tenait lieu de projet de société est selon l'invité, ce que Houngbédji a triché du programme de société du Président Boni Yayi en 2006. A titre d'exemple, il a cité le fait que Houngbédji ait dit qu'il fera aussi les microcrédits aux femmes pauvres, et poursuivra la gratuité de l'école. Ainsi, si Houngbédji en personne ne fait pas peur au camp de la mouvance présidentielle, son investiture ne l'est pas non plus et surtout son discours n'émeut personne selon le ministre. Il est même allé au-delà de ces considérations pour exprimer son doute sur la capacité de l'Union fait la nation de gérer le pays. A titre d'exemple, Sacca Lafia a fait ressortir le caractère trop coûteux de cette cérémonie d'investiture qui montre à quel enseigne ces gens veulent gérer le pays s'ils parvenaient à prendre le pouvoir. Ensuite, Sacca Lafia a dénoncé la démagogie du discours allégorique du candidat Houngbédji.

La promesse de distribuer un ordinateur par étudiant et un milliard par commune a inquiété le «mouvancier». C'est une promesse démagogique selon Sacca Lafia qui trouve que le peuple béninois doit faire attention à ces gens qui ne cherchent que l'électorat pour 2011. Car pour Sacca Lafia il s'agit là d'une promesse irréalisable au regard des réalités socio politiques du moment.

L'autre chose qui a embêté le ministre est le fait que le candidat investi n'a pas indiqué dans son discours en même temps, les ressources qui vont l'aider à donner un ordinateur par étudiant et à octroyer un milliard par commune. Aussi, le ministre Lafia ne croit-il pas en eux au regard de leur comportement à l'interne. « C'est des gens qui se suspectent» a-t-il dit laisser entendre. Pour ce qui est du candidat Abdoulaye Bio Tchané, le ministre de l'énergie a parlé de l'indifférence de la mouvance qui y voit l'expression de la démocratie.

Cependant, il trouve Abt perdant. Il a aussi expliqué que Abt ne peut pas croire succéder facilement à Yayi puisque les contextes ne sont pas les mêmes et mieux encore, «Yayi avait à son époque un bilan depuis la Boad». Par ailleurs, il explique que le Président Boni Yayi à la différence de ses potentiels challengers, à des idées novatrices de paix, de l'unité nationale et de développement à proposer à son peuple. Il refuse l'argument qui consiste à présenter Yayi perdant au regard de l'échec de la lutte contre la corruption. Sur ce sujet, Sacca Lafia s'est montré intraitable. «On ne peut pas reprocher au gouvernement de n'avoir rien fait contre la corruption», dit-il. Pour lui, les limogeages des ministres et autres directeurs de société pour fait de corruption sont une première au Bénin sous le régime Yayi.

Plus encore le courage de la demande de leur levée d'immunité boquée par l'opposition parlementaire est à saluer. En terme clair le Président Yayi a trop fait en peu de temps et a les chances de l'emporter selon l'invité. Et ce n'est pas un Houngbédji recroquevillé qui lui fera peur.

Chris-Amos AHOLOU

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:03

Un train marchand en provenance de Parakou pour Cotonou a déraillé aux environs de trois heures du matin ce dimanche 26 décembre 2010 à la hauteur du village Gbédavo situé dans l’arrondissement de Paouignan, commune de Dassa. L’accident de circulation de cette locomotive transportant du bois de chauffe, des madriers, du charbon et des billes de tecks a fait 14 morts et plus de 16 blessés dans le rang des passagers.


Les corps des victimes sont conservés à la morgue du Centre hospitalier et départemental (Chd) Zou-Collines à Abomey. Les blessés sont de même évacués d’urgence par les sapeurs pompiers au niveau de cette même structure hospitalière. Selon les informations recueillies, cet accident est dû à la mauvaise négociation d’un virage par le conducteur de train. Informés, le préfet des départements du Zou et des Collines Armand Nouatin, le commandant du groupement centre de la gendarmerie le Colonel Séidou B. Séidou, le Directeur départemental de la santé Dr Sossa Edmond Gbédo, le directeur général de l’Ocbn, Corneille Ahossi, le maire de Dassa, Benjamin Adjinda, se sont rendus sur les lieux pour s’imprégner des circonstances du drame et secourir les blessés.

Casimir Atchokossi (Br Zou- Collines)

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:00

A l’invitation de Son Excellence Dr Yayi Boni, Président de la République du Bénin, Chef de l’Etat, Chef du gouvernement, Son Excellence Monsieur Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, effectue du 23 au 24 Décembre 2010, une visite d’amitié et de travail en République du Bénin.

 


Cette visite vise à renforcer les relations d’amitié et de coopération qui lient le Bénin et le Tchad depuis plusieurs décennies. C’est en début d’après midi de ce Jeudi 23 Décembre que l’aéronef du Président Tchadien se posera sur le tarmac de l’aéroport international Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou. Après les usages protocolaires et diplomatiques, les deux Chefs d’Etat se rendront aussitôt au Port autonome de Cotonou pour une visite guidée. Il s’agit en effet de faire découvrir à l’illustre hôte ce poumon de l’économie béninoise qui dessert le Tchad, pays de l’hinterland. En fin d’après midi, les deux Chefs d’Etat auront des entretiens en tête-à-tête qui se dérouleront au palais de la Marina. Tard dans la soirée le Président Yayi Boni offrira un banquet en honneur de son illustre hôte. Le vendredi 24 décembre, les Présidents Idriss DEBY et Yayi Boni se rendront à l’Université d’Abomey Calavi pour procéder à l’inauguration de la tente amphithéâtre, don du président tchadien. Il sera à l’issue de cette cérémonie élevé au grade de « Docteur Honoris Causa » de l’Université d’Abomey calavi. Le Président Idriss DEBY aura une rencontre avec la communauté Tchadienne du Bénin avant de s’envoler pour N’djamena le même jour.

E.Aballo/ Cell- Com PR

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:21

 

C’est la cour d’assises de Thiès a rendu le verdict sur la deuxième affaire qui concerne Daouda Diouf né en 1984 accusé du meurtre de Daouda Camara le 11 Mars 2006 à Boukhou dans la communauté rurale de Diass. 15 ans de travaux forcés. C’est la peine écopée. Ce dernier pour une histoire de caste a préféré mettre un terme à la vie du petit ami de sa sœur. Les faits pour lesquels le mis en cause est attrait à la barre sont survenus à la même date. Ce jour là, d’après l’arrêt de renvoi, la gendarmerie de Popenguine avait été informée de la découverte d’un corps sans vie à hauteur du pont du village de Boukhou sur la route nationale .


Sur les lieux, les hommes en bleu ont constaté qu’il s’agissait de celui de Daouda Camara qui présentait selon le certificat de genre de mort délivré le 14 Mars 2006 : un poly traumatisme avec fracture du rachis cervical à la suite de coups et blessures provoqué par un objet contondant. L’enquête ouverte à ce propos révèle qu’effectivement, depuis la nuit du 10 au 11 Mars de la même année, la victime n’avait pas réapparu. Alors que c’est un certain Alioune Ndiaye qui l’avait envoyé à la boutique acheter des batteries. Se mettant à sa recherche, ce dernier rencontre en cours de route le nommé Daouda Diouf à qui il demanda après la victime. Non édifié, Alioune Ndiaye poursuit ses recherches en vain. Durant l’enquête, les gendarmes sont parvenus à savoir que les deux personnes à savoir, la victime et le Daouda Diouf entretenaient des relations conflictuelles, car celui-ci s’opposait farouchement à la relation que le défunt qui était griot avait avec sa sœur. Une position d’ailleurs confirmée par le père du mis en cause qui n’a pas manqué de préciser « Daouda Diouf était griot ».

D’autres témoignages qui soutenaient la thèse des multiples bagarres entre les deux jeunes hommes, sans compter celui de la tante de la victime qui appuie fortement que l’accusé est même allé jusqu’à proférer des menaces de tuer le fiancé de sa sœur s’il continuait à la fréquenter, finirent par convaincre les limiers qui le placent sous mandât de dépôt le 11 Mars 2006. Malgré qu’il se soit présenté chez les gendarmes pour reconnaître s’être battu avec la victime, mais niant être l’auteur du crime. Entendue sur le fait que l’accusé entretenait des relations conflictuelles avec la victime, qu’il avait été vu aux abords du lieu du crime par Alioune Ndiaye, qu’il avait disparu du village le lendemain du drame, que tous les témoignages l’enfonçaient et que même sa sœur a confirmé que ce jour là , il est sorti de la maison à 21 heures sans connaître l’heure à laquelle il est rentré. Mieux il a été démenti aussi par le responsable des carrières Jovani qui affirme qu’il n’est pas employé là bas, et sa tante Diatou Faye qui se disait contre la relation des deux jeunes adolescents n’a pas manqué de s’exclamer en apprenant la nouvelle du crime « Mon neveu a réalisé son vœu ». Daouda ne pouvait plus échapper.

A la barre l’accusé a continuer à nier les faits. Pour l’avocat général, a relevé des constances dans les faits comme la brique en ciment retrouvée auprès du corps tout comme les traces de lutte, le traumatisme à l’épaule gauche et le fait que l’accusé ait été rencontré dans les parages à deux reprises alors qu’il soutenait n’être pas sorti de chez lui de 17 heures au lendemain à 10. Aussi, a t-il requis 20 ans de travaux forcés. Pour Me Amadou Sonko avocat de la défense il a demandé à ce que la cour requalifie les faits en homicide involontaire sans intention de la donner et a demandé l’acquittement de son client. La cour en rendant son verdict a reconnu coupable Daouda Diouf des faits reprochés et l’a condamné à 15 ans de travaux forcés.

Diokina DIA

source Lepeuple-sn.com

Mercredi 22 Décembre 2010

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:19

« Un hen wen dagbé wa nu Bénin vi lè ». C’est le titre du nouvel album d’Alèkpéhanhou de huit titres qui sera mis sur le marché discographique le jeudi 23 décembre prochain à travers un géant concert live au théâtre de verdure du hall des arts. Avant ce rendez-vous avec le public, l’artiste a organisé un point de presse pour expliquer l’esprit dans lequel, il a réalisé cette œuvre.


Elections capitales de 2011, le roi Alekpéhanhou en parle à travers son art pour conscientiser les Béninois et véhiculer des messages positifs relatifs à l’unité nationale et la paix dans le pays. Ancien candidat aux élections législatives de 2011, il avait déjà entamé une aventure politique et ne pense pas s’arrêter en si bon chemin. Une surprise, cela en est une. Alèkpéhanhou consacre deux de ses titres à l’Union fait la Nation (Un) et aux militants d’Aboulaye Bio Tchané (Abt). La chanson « Kpo jen mi na no » qui veut dire (nous devons rester ensemble) est une invite autour des idéaux qui pourraient redonner espoir à bon nombre de Béninois. A la question de savoir pourquoi il a fait un clin d’œil à deux partis politiques sur le même album, il répond que c’est pour montrer à « ses éventuels détracteurs qu’il n’est pas régionaliste ». Alèkpéhanhou n’a pas seulement fait part de ses convictions politiques. Il a également chanté pour son Abomey natal. La chanson « Zinsu goxo ma nyi sagbo goxo » dénonce l’état piteux dans lequel se trouve aujourd’hui cette ville qui a « été laissée pour compte ». Les titres « Mi ko lèxwé wéma so gbé », « Zun dé do mi wu » et « La paix ! la paix ! E ma nyi bo » rappellent aux Béninois leurs devoirs civiques et la nécessité d’œuvrer pour la paix. Toutes ces chansons seront présentées en live au cours du concert qu’il donne demain au théâtre de verdure du Hall des arts à partir de 18 h.

V.B.A

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:18

Il se tient depuis ce mardi 21 décembre 2010 à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (Ersuma) à Porto-Novo, la 4e Session de formation des juges membres de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (Aa-Hjf).


Dernière étape de la mise en œuvre du plan commun de formation des animateurs des hautes juridictions, adopté lors des assises du 06 au 08 juin 2006 à Lomé au Togo, ce plan quinquennal aux dires du président du bureau d’administration de l’Aa-Hjf, sera articulé autour de trois axes principaux. Il s’agit selon Aboudou Saliou, Président de la Cour suprême du Bénin, du renforcement qualitatif humain des hautes juridictions membres du réseau, de l’amélioration des performances des hautes juridictions et de la contribution au règne effectif de l’Etat de droit et au rayonnement de la démocratie en Afrique. En effet, en accord avec l’Organisation internationale de la Francophonie, la session de 2009 a été organisée au profit des magistrats des juridictions du fond et suivant la problématique de la protection judiciaire des droits de l’enfant. « La présente session vient ainsi parachever la mise en œuvre de ce plan de formation qui aura permis cinq ans durant, d’instaurer un véritable dialogue des juges animant les hautes juridictions francophones autour de thématiques de préoccupation majeure, touchant à leur office quotidien », a indiqué Saliou Aboudou. Pour le ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme (Mjldh), Grégoire Akoffodji, l’Afrique ne sera présente au rendez-vous du développement durable que dans un contexte de démocratie, elle-même soutenue par l’Etat de droit. Dans ces conditions, il devient nécessaire, relève-t-il, que la formation des ressources humaines, le recyclage périodique des animateurs de la justice dans son ensemble soient au cœur de nos Etats. Tout en rassurant quant à l’attachement du gouvernement béninois à ces idéaux, il a exhorté les participants à plus d’engouement lors des travaux en commission, afin d’atteindre les objectifs visés.

Aziz Fondo

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:17

La 15e foire commerciale qui se déroulera du 20 au 31 décembre 2010 à Cotonou, a été officiellement ouverte par le ministre du commerce, Christine Ouinsavi, ce lundi 20 décembre 2010, au stade de l’Amitié de Kouhounou à Cotonou. La cérémonie a connu la présence des exposants venus de plusieurs pays de la sous région ouest africaine, et d’ailleurs dont le Togo, le Maroc, la Malaisie, le Ghana et le Mali, d’opérateurs économiques et d’invités.


Le Directeur général de l’Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux (Abepec), Robert Akindé a rappelé avant tout, les réalisations de son entreprise des années antérieures. Puis, il a ensuite précisé que la 15è foire commerciale officiellement ouverte, permettra aux commerçants d’écouler leurs stocks et à la population de s’approvisionner pour les fêtes de Noël et du Nouvel an. Selon le Dg de l’Abepec, 140 participants sont enregistrés sur 200m2 de superficie dans les secteurs tels que : l’agroalimentaire, le textile et habillement, le cosmétique, les produits artisanaux et la pharmacopée. Durant cette foire, le professionnalisme sera de mise, a déclaré Robert Akindé qui a émis le vœu de voir l’édition 2011 se dérouler à Parakou. En ouvrant officiellement cette foire, le ministre du commerce, Christine Ouinsavi après avoir relevé qu’elle se déroule dans un contexte de crise économique et financière internationale et de hausse généralisée des prix des produits de grande consommation, a invité les exposants à rompre avec la routine et à favoriser la qualité. « Dans ce cadre, le département dont j’ai la charge prendra toutes les dispositions de son ressort pour améliorer de manière substantielle l’assistance à la production et à la commercialisation des biens », a rassuré Christine Ouinsavi. Elle a enfin invité la population de Cotonou et de ses environs à se rendre massivement à la foire commerciale pour non seulement visiter les stands, mais surtout s’approvisionner.

Idelphonse Akpaki

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:02


Est-il interdit au Bénin d’afficher ses ambitions de briguer la magistrature suprême en 2011 ? C’est fort possible. Après les déboires de l’ancien coordonnateur du Millénium challenge account et plus que probable candidat aux élections présidentielles de 2011, Simon Pierre Adovèlandé avec la justice, c’est le tour d’un autre prétendant à la course à la Marina d’être inquiété. De quoi s’agit-il ? Dans la journée d’hier, Jean-Yves Sinzogan a remarqué qu’il a fait l’objet d’une filature. Le pisteur voulait sans doute localiser son domicile à Fidjrossè pour un objectif bien déterminé. Car, quelque temps après, c’est une dizaine d’agents en uniforme et armés qui débarquent chez lui. Très menaçants, ils disent au chauffeur posté au portail qu’ils sont là pour voir celui qui vient de descendre de voiture à savoir Jean-Yves Sinzogan. Ils voulaient rentrer dans la maison quand le jardinier a réagi. Celui-ci a marqué son opposition quant à cette manière de rentrer chez son patron et a voulu savoir s’ils ont un papier. Ce n’était pas le cas. Pour toute réponse, la dizaine d’agents en uniforme a laissé entendre qu’ils sont du commissariat central, qu’ils ne sont que des exécutants et qu’il fallait que Jean-Yves Sinzogan s’y rende.

 

" J’ai saisi mon avocat "

 

Ne comprenant pas les raisons de cette descente à son domicile, le Directeur de cabinet au Département du développement de l’entreprise, des télécommunications et de l’énergie de l’Uemoa n’a pas voulu prendre des risques inutiles. " Je ne me suis pas rendu au commissariat central. Car, je n’ai aucun problème avec qui que ce soit. D’ailleurs, ils ne sont pas venus me déposer une convocation et pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cette visite incongrue, j’ai saisi mon avocat " a déclaré Jean-Yves Sinzogan.

Son ambition de briguer la magistrature suprême en mars 2011 serait-elle la raison de l’envoi de la dizaine d’agent en uniforme à son domicile ? Personne n’en serait véritablement étonné. Mais Jean-Yves Sinzogan ne se laisse pas impressionner. " Je suppose que c’est la campagne médiatique autour de ma candidature à la prochaine élection présidentielle qui fait peur " affirme-t-il. En ce qui le concerne, il dit : " Je suis un peu inquiet par rapport à cette dérive. Je n’ai pas encore parlé de quoi que ce soit. Qu’ils attendent que je parle. Ce qui est sûr, je ne suis pas Adovèlandé. On ne trouvera rien à me coller ". Le pari est pris. Jean-Yves Sinzogan n’entend pas se laisser intimider. D’ailleurs, pour lui, il paraît important que les règles qui régissent la démocratie au Bénin soient respectées. Et ceci implique la liberté de tous les citoyens, quels qu’ils soient.


Angelo DOSSOUMOU S.(Fraternité)

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 14:51

L'opérateur historique national Maroc Telecom est dans une bonne position pour acquérir des parts dans la Société béninoise des télécommunications, Bénin Télécom S.A. Le processus de privatisation initié par l'État béninois, aboutira sur la cessation de 51% du capital Bénin Télécom à un partenaire stratégique.

 

Dans le cadre de cette privatisation, six opérateurs avaient été retenus après l'appel d'offres de pré-qualification lancé en novembre 2009. Il s'agissait de France Télécom, Maroc Télécom, Tunisie Télécom, Deutsch Télécom, Expresso Télécom (Soudan), Green Télécom (Groupe Libyen). Mais face aux protestations des syndicats et à une démarche jugée illégale, le processus a été relancé en mai 2010.

 

Dans un article-portrait d'Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Télécom, la publication française en ligne, La Lettre Méditerranée, a écrit : " Maroc Télécom se positionnerait sur l'appel d'offres lancé par le Bénin afin de privatiser son opérateur historique Bénin Télécom, et se retrouve une fois encore opposée à…France Télécom ".

 

En effet, la filiale de France Télécom est aussi bien en place pour remporter l'appel d'offres selon Les Afriques. En s'implantant au Bénin, la société française dont l'ambition africaine n'est plus un secret depuis des années, se renforcerait davantage sur le continent.

 

Pour rappel, elle est déjà active au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Égypte, au Kenya, au Mali, en Tunisie,…

Maroc Télécom, détenu à 53% par Vivendi au groupe français, a une bonne expérience en Afrique. À partir de 2001, Itissalat Al Maghrib (IAM) a mis pied en Mauritanie en prenant 52% de Mauritel, puis 51% d'Onatel au Burkina Faso en 2006. Quelques mois plus tard, ce sera au tour de Gabon Télécom (Gabon) de tomber dans le giron de Maroc Télécom et en mars 2009, la Sotelma au Mali

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 14:44

Le Parti national Ensemble (PNE) du Pr Albert Tévoédjrè a fait le choix de la stabilité et réédite son soutien à Boni Yayi pour les présidentielles de mars 2011. Il œuvre et il œuvrera pour sa réélection en 2011. C'est la substance de la déclaration faite par le président du PNE Julien Kpoviéssi. Voilà qui met fin au suspense entretenu autour du choix d'Albert Tévoédjrè pour 2011.

 

Pour qui connait l'histoire politique du Bénin depuis 1990, ce n'est pas un secret que l'élection du président en République du Benin s'est réalisée toujours avec le soutien du Pr Albert Tévoédjrè. Sans être obligé de dire que c'est lui qui choisit le président de la République du Benin, on peut tout de même accorder les violons sur le fait que le Pr Albert Tévoédjrè est comme une force incontournable du processus électoral au Bénin. En effet, le week-end dernier, son parti, le Parti national Ensemble dont il est fondateur et président d'honneur s'est réuni à Porto-Novo pour son troisième congrès ordinaire. L'occasion a été propice pour les dirigeants du parti de se prononcer sur le choix de leur candidat pour la présidentielle de 2011. Et comme on pouvait s'y attendre, le choix a été porté sur le candidat de la majorité présidentielle Boni Yayi. Trois raisons motivent le choix du PNE. D'abord la stratégie du rassemblement de l'UN laisse peu de marges de manœuvres parce que ayant déjà une programmation de candidature sur près de vingt ans. Ensuite, pour 2011, le PNE fait le choix de la stabilité en se gardant le droit de demander des ajustements. Enfin, le PNE après 10 ans à l'ombre de Boni Yayi envisage bien d'avoir son propre candidat en 2016. Le colonel Julien Kpoviéssi l'a d'ailleurs fait savoir lors du congrès en prononçant son discours. La question est donc de savoir si après 2011, le PNE sera obligé de quitter l'UMPP ?

 

L'autre aspect le plus intéressant de cette sortie des ténors du PNE se trouve être le soutien du renard de Djrègbé comme on a pris l'habitude de le nommer. Car pour la majorité des Béninois, le candidat que soutiendra le professeur Albert Téoédjrè aura une forte marge de manœuvre comparativement aux autres candidats. Aucun candidat par le passé n'a bénéficié du soutien de ce dernier sans être élu. Mais quel rôle joue Albert Tévoédjrè dans le processus électoral au Bénin pour être qualifié de faiseur de roi? Albert Tévoédjrè, à l'aide de ses calculs politiques fiables choisit-il le camp gagnant ou c'est lui-même qui fait du candidat le gagnant ? De l'un ou de l'autre, il faudra aussi se demander à quelle fin le professeur Albert Tévoédjrè joue ce rôle dans le processus électoral au Benin ? Le choix porté sur Boni Yayi suffit-il pour dire que le pari est gagné pour le candidat de l'UMPP ?   Du retour du congrès du PNE, nombre de participants s'inquiètent du silence ces derniers temps de Albert Tévoèdjrè qui depuis un certain moment ne se prononce plus sur l'actualité politique de notre pays. Les nombreux militants venus au congrès s'attendaient à voir le président d'honneur du PNE se prononcer sur l'actualité politique du pays et le choix opéré par son parti politique pour 2011. Mais en vain... Si pour certains ce serait pour des raisons d'ordre professionnel que Man Tévos ne s'ingère plus sur la scène politique : quand on pense qu'il est le médiateur de la République, on comprend mieux sa réserve. Pour une énième fois, réussira-t-il à confirmer la règle selon laquelle son camp est toujours le gagnant ?

Vitali Boton

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