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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 06:06

Marche journalistesParalysées depuis 8 mois, les activités reprendront de nouveau au Ministère de l’Economie et des finances, (Mef). Et pour cause, le décret portant institution du coefficient de revalorisation des traitements indiciaires des agents de l’Etat du-dit ministère a été pris en Conseil des ministres, le 29 avril 2011.

A cet effet, les militants de la Fédération des syndicats des travailleurs du ministère des Finances, (Fésyntra-Finances) ont décidé, ce 02 mai 2011, de lever la motion de grève en vigueur dans leur administration, depuis la disparition de leur collègue Urbain Dangnivo. Réunis en assemblée générale, les travailleurs des différentes structures de ce ministère ont affiché leur engagement à reprendre les activités dans les différentes régies financières. Dans cette vision, ils se sont engagés à mobiliser plus de ressources pour le compte de l’Etat. Seulement cette initiative sera, selon le secrétaire général de la Fésyntra-Finances, Laurent Mêtognon, couplée avec les dépenses. « Les travailleurs ont levé la motion de grève suite à la signature du décret portant indexation de leurs traitements salariaux. Ils ont ensuite pris l’engagement de mobiliser des ressources pour le compte du trésor public. Nous leur avons demandé de faire en sorte que cette mobilisation soit couplée avec les dépenses. » a fait savoir Laurent Mêtognon. Il a par la suite insisté sur le sens de responsabilité et la vigilance dont doivent faire montre les travailleurs du Mef, afin qu’il n’y ait pas interférence entre la mobilisation des ressources et les dépenses. Concernant l’affaire Dangnivo, ils ont décidé de ne pas baisser la garde. Ils ont convenu, à cet effet, de l’organisation d’un sit-in, tous les mardis au Mef, afin de se souvenir de leur collègue disparu. En tout état de cause, souligne le Sg Laurent Mêtognon, les travailleurs promettent durcir le ton, si toute la lumière n’est pas faite sur ce dossier.

Claude Ahovè

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 07:58

(Il a été inhumé samedi dernier)
Feu Expédit Montcho est un ancien international béninois de boxe qui a marqué dans les années 50 et 60 ses contemporains Dahoméens de l’époque. Ce dernier est décédé le 14 avril 2011 à Paris France. Il a été inhumé, samedi dernier à l’ancien cimetière d’Akpakpa.

Né en 1938, l’ancien international boxeur béninois, Expédit Montcho décède le 14 avril 2011 en France à l’âge de 73ans. Il a été conduit, samedi dernier, à sa dernière demeure, à l’ancien cimetière d’Akpakpa après une messe corps présent à l’Eglise Notre Dames de Cotonou. L’inhumation de ce dernier a connu la présence d’une forte délégation du ministère de la jeunesse des sports et des loisirs (Mjsl) et de la Fédération béninoise de boxe (Fbb). Surnommé «Tue le moi» lorsqu’il boxait, Expédit Montcho est le premier boxeur international du Dahomey. Il a commencé sa carrière en 1953. En 1954, il a été champion du Dahomey. Il fut champion de Côte d’Ivoire entre  1957-1958.Il a été entre autres champion d’Afrique Occidentale française (Aof) en 1959 à Dakar au Sénégal, demi-finaliste au championnat de France amateur, médaillé d’Or  en Welter aux Jeux de Tananarive, demi-finaliste aux Jeux d’Abidjan en 1961.Les vainqueurs de ces jeux d’Abidjan étaient Ezzarus Sossouvi (super-légers) et Jean-Marie Foly (plumes), tous d’eux des cousins.Le 02 novembre 1969, Expédit Montcho a battu le jeune boxeur ghanéen Roki Zoa et en 1975,il a obtenu un diplôme d’entraîneur de boxe à la Fédération française de boxe (FFB). Il faut signaler que le défunt a deux épouses et est père  de douze (12) enfants. Il  est le géniteur de Montcho Elisat, ancienne athlète sur les distances de 400m et 200m haies. Elle est une enseignante et coach en athlétisme à Paris en France. Selon sa fille, son père est ‘‘un homme travailleur. Il aime ce qu’il fait’’. Elle a invité les jeunes pugilistes locaux à prendre exemple sur son père en croyant en eux-mêmes.

Écrit par Roland Affanou    
 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 07:54

Sal-.jpgLes résultats partiels provisoires des élections législatives du 30 Avril 2011 dans les 1ère et 8ème Circonscriptions électorales redonnent espoir aux députés Gbadamassi, Adambi, Lafia, Sika, Tayo, Bako, Saley de conserver leur fauteuil de député à l’Assemblée Nationale. Particulièrement à Parakou, l’honorable Rachidi Gbadamassi de l’alliance Fcbe a fait le K.O en battant de très loin ses challengers Adambi, Sinembou et Charles Toko.

 


Les premières tendances des élections législatives d’Avril 2011 projettent sans ambages le retour des honorables Issa Salifou, Rachidi Gbadamassi, Nassirou Bako, Chabi Sika, Saka Lafia et peut-être l’honorable Samou Seidou Adambi, tous élus dans la 1ère et 8ème circonscription électorale. Les résultats partiels provisoires du scrutin dans la 8ème circonscription ont mis largement en tête la liste Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) suivies de la liste G13 Baobab de l’honorable Samou Seidou Adambi et celle de Charles Toko. En réalité, deux tendances se présentent. La première, selon des sources proches de l’Honorable Rachidi Gbadamassi, les Fcbe auraient fait le K.O dans la 8ème circonscription électorale en raflant les quatre sièges de cette circonscription électorale. La seconde, selon les tendances générales positionne les Fcbe en tête avec trois sièges qui permettront à Rachidi Gbadamassi, Chabi Sika et Saka Lafia de retourner à l’hémicycle. Le quatrième siège serait actuellement en ballotage entre l’honorable Samou Seidou Adambi et Charles Toko qui sont au coude-à-coude. Ce qui fait qu’il y a de forte chance que l’honorable Samou Seidou Adambi retrouve le chemin du palais des gouverneurs. La troisième indique que le quatrième siège de cette circonscription électorale pourrait revenir à l’alliance Fe – Espoir.

Dans la première circonscription, les grandes tendances projettent la liste de Saley en tête suivie de celle Bako et ensuite celle des Fcbe. Ce qui permettra à l’honorable Issa Salifou et à Nassirou Bako de conserver leur fauteuil de député à l’Assemblée Nationale.

Le K.O des Fcbe à Parakou

La liste Fcbe à Parakou obtient de façon provisoire sur 92% de traitement des résultats plus de 64% des suffrages exprimés avec 31.478 voix sur 50.863 votants. Elle est suivie par G13 Baobab de l’honorable Samou Seidou Adambi avec 10,97% soit 5.360 voix. L’Un vient ensuite avec 6,57% soit 3.211 voix et l’Upr de Issa Salifou avec 6,11% soit 2.982 voix.

Venceslas OLOWO

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 07:49


La députée candidate Hélène Aholou Kèkè, candidate tête de la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), a été victime d’un incident à Gbétchou dans l’arrondissement de Djomon. A-t-on appris de sources proches des membres Cea de l’arrondissement de Djomon. L’incident se serait survenu pendant que les opérations de vote se déroulaient dans la matinée de ce samedi à Avrankou. Son véhicule a été attaqué et la vitre-avant cassée par un groupe d’individus sous prétexte qu’elle n’a pas le droit de circuler en plein vote.


La scène s’est passée dans un bureau de vote où, elle serait à la recherche du président de la Commission électorale communale (Cec) dans le souci de faire signer les mandats à ses délégués des bureaux de vote. Approchée, elle déclare :« J’étais en train de me promener de bureaux de vote en bureaux pour chercher le président Cec qui devrait signer les mandats à mes représentants dans les bureaux de vote. Mes huissiers et moi avons constaté qu’il y avait un petit moins de 18 ans qui s’apprêtait à voter. Interpellé, le petit a dû se ranger. Mais la réaction de certains individus présents sur les lieux et du chef village de zone a été tout un désordre. Le chef de village et les siens me demandaient pourquoi je suis sortie, le jour du vote et je leur ai demandé s’il y a une loi interdisant la circulation des citoyens comme moi. Les propos devenant arrogants, j’ai dis à mon chauffeur de démarrer et prendre la route. C’est ainsi que le chef village a demandé à ce qu’on me barre la route. Il y a une moto qui s’est arrêtée devant mon véhicule et ne voulant pas tuer quelqu’un, j’ai exigé à ce que mon chauffeur s’arrête quand un jeune a déterré une tige de manioc pour casser ma vitre avant », explique l’honorable Aholou Kèkè, interrogée sur le fait. Après l’incident, la candidate estime que c’est la justice qui va donner une suite à cette situation. Elle a donc porté plainte à la Brigade territoriale d’Avrankou et menace de saisir le procureur.

Écrit par Léonel EBO (Ouémé-Plateau)

Par Le Quotidien Le Matin

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 07:32

ArifariLe superviseur général de la Cps-Lépi est en ballottage pour la 6è législature, selon les résultats partiels provisoires du scrutin du 30 avril 2011 dans la première circonscription électorale qui regroupe les communes de Kandi, Karimama et Malanville... Le superviseur de la Cps-Lépi Bako Arifari Nassirou est en ballottage sur la liste de l’alliance Amana avec 22 000 voix contre 29 000 pour l’alliance Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent) et 34 000 pour la liste Upr-Fe (Union pour la relève-Force Espoir).

 


Ces trois listes pourraient se partager les trois sièges de la première circonscription électorale qui regroupe les communes de Kandi, Karimama et Malanville. Selon les informations, l’honorable Bako Arifari Nassirou aurait déployé de grands moyens pour se faire réélire député pour le compte de la sixième législature.

En 2007, l’honorable Bako Arifari Nassirou a réussi à se faire élire député pour le compte de la cinquième législature sur le liste Upr de Issa Salifou.

J. D.

Écrit par Le Matin du 02/05/2011

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 08:27

En dépit des efforts consentis à l’échelle internationale, le paludisme maladie pourtant évitable et curable continue de faire 800.000 victimes, dont 90% en Afrique. Dans la cadre de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’Unicef se donne désormais pour défi d’offrir à chaque enfant à risque, des soins et une protection appropriée. (Lire l’intégralité du communiqué)


Communiqué de Presse

Journée mondiale de lutte contre le paludisme : l’Unicef rappelle que cette maladie est évitable et curable mais qu’elle tue encore 800 000 personnes par an.

New York, le 25 avril 2011 – Le paludisme est la troisième cause de mortalité des enfants dans le monde. Quelque 800 000 personnes en meurent chaque année, dont 90 pour cent en Afrique et sur ce continent un décès d’enfant sur six environ est imputable à cette maladie.

« Lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme – et tous les autres jours – environ 2 000 enfants mourront d’une piqûre de moustique, a rappelé M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Or, nous disposons de moyens efficaces pour lutter contre cette maladie – et nous devons nous en servir pour sauver des vies. »

Le paludisme est à la fois évitable et curable. Des études ont montré que lorsque les enfants d’une même communauté dorment chaque nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide, la mortalité infantile globale peut diminuer de près de 20 pour cent.

Pourtant, des centaines de milliers d’enfants, essentiellement en Afrique, périront faute d’avoir eu accès à ces moustiquaires ou à des médicaments indispensables dans les 24 heures suivant l’apparition des premiers symptômes. Attendre ne fût-ce que six heures pour administrer le traitement peut entraîner la mort d’un enfant malade.

De 2004 à 2010, plus de 400 millions de moustiquaires ont été envoyées dans des pays où le paludisme est endémique, dont 290 millions rien qu’en 2008. Ces 290 millions de moustiquaires suffisent pour couvrir approximativement 80 pour cent des « besoins nets en moustiquaires calculés par les pays » dans toute l’Afrique.

Ces efforts ont entraîné de réels progrès. Le total mondial des décès dus au paludisme a reculé de 20 pour cent de 2000 à 2009 – des statistiques qui représentent des milliers de jeunes vies sauvées.

Les pays qui ont systématiquement fait de la prévention antipaludique à grande échelle affichent une réduction significative de la charge que représente cette maladie dans les centres de santé. Des zones endémiques comme l’Érythrée, Madagascar, Sao Tomé-et-Principe, la Zambie et Zanzibar ont connu une baisse de plus de 50 pour cent des cas confirmés de paludisme ou des admissions et décès dus à ce fléau.

Non seulement la lutte contre cette maladie sauve des vies, mais elle a des retombées sanitaires et économiques positives. Par exemple, éliminer le paludisme, c’est diminuer la quantité de travail de centres de santé surchargés. Réduire le nombre de cas de paludisme, c’est améliorer la santé des femmes enceintes et par voie de conséquence, celle de leurs bébés. Contrôler le paludisme, cela peut aussi faire baisser le nombre de décès dus à la malnutrition, car les enfants affaiblis risquent davantage de mourir en cas de paludisme.

« Nous ne pouvons laisser certains enfants exposés au paludisme alors que d’autres sont en sécurité, a dit M. Lake. Que ce soit des moustiquaires imprégnées d’insecticide, un diagnostic correct ou un traitement efficace, le défi consiste à offrir des soins et une protection à chaque enfant à risque. »

À propos de l’Unicef

L’Unicef est à pied d’œuvre dans plus de 150 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’Unicef soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements.

Pour en savoir plus sur l’Unicef et son travail :

www.unicef.org/french

Pour de plus amples informations :

Janine Kandel, Unicef Médias, New York, Tél. : + 1 212 326 7684, jkandel@unicef.org

Christian Moen, Unicef Médias, New York, Tél. : + 212 326 7516, cmoen@unicef.org

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 07:47

Marche journalistesSuite aux négociations gouvernement/syndicats, qui ont conduit au relèvement de l’indice des traitements salariaux, la Fédération des syndicats des travailleurs du Ministère des Finances, (Fésyntra-Finances) s’est réunie, ce mardi 26 avril 2011, en Assemblée générale. A l’issue de la rencontre, elle a souhaité que le gouvernement signe le décret portant indexation des salaires de ses militants avant toute reprise des activités. Lire-ci-dessous le communiqué.

 


Fésyntra-Finances

Ce jour, mardi 26 avril 2011, s’est tenue à la salle de conférence du bloc Dgiddgae, une assemblée générale extraordinaire des travailleurs du Ministère en charge des Finances, aux fins de rendre compte des conclusions des négociations entre les Centrales et Confédérations Syndicales, la Fésyntra-Finances et le gouvernement. L’ordre du jour a porté sur quatre points :

Bilan du mouvement,

Compte rendu des négociations, Perspectives,

Divers.

Des débats qui s’en ont suivi, il ressort ce qui suit :

. Accord sur l’engagement pris pour une meilleure mobilisation des ressources au profit du budget national sous réserve de la non interférence du pouvoir politique dans la gestion technique de ladite mobilisation sans occulter la mise à disposition des moyens adéquats ;

. Meilleure gestion des ressources humaines en positionnant les agents suivant leur compétence au lieu de ce qui s’observe actuellement sur le terrain. Abordant l’affaire Pierre Urbain Dangnivo, première revendication principale, pour laquelle aucune issue n’est encore trouvée, les travailleurs, à l’unanimité, ont réitéré leur engagement à poursuivre la lutte jusqu’à obtenir toute la lumière sur ce scabreux dossier. Enfin compte tenu des promesses du gouvernement, les travailleurs du Ministère en charge des Finances, pour prouver leur bonne foi, attendent la signature du décret portant indexation de leur salaire pour une reprise très rapide afin de donner satisfaction aux usagers.

Cotonou, le 26 avril 2011

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 07:39

Arrêtés lors d’un meeting des militants Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) samedi dernier à Zogbodomey et, présentés au procureur de la République, six militants de l’Union fait la Nation (Un) ont réagi. Ils viennent de porter plainte pour coups et blessures volontaires devant le Tribunal de première instance d’Abomey contre Kindjanhoundé et consorts.


En effet, depuis l’arrestation de l’Honorable Désiré Vodonou, anciennement tête de liste de l’Un dans la 24ème circonscription électorale et son incarcération à la Prison civile de Cotonou, Zogbodomey est toujours en ébullition. Les militants de l’Un et les Fcbe s’affrontent sur le terrain. Il faut dire que la crise entre Lazare Sèhouéto et Zéphérin Kindjanhoundé a pris entre-temps d’autres proportions. La guerre de leadership entre les deux têtes de liste s’étant envenimée depuis l’absence de Vodonou. C’est donc un nouveau développement que connaît cette affaire, où la mouvance et l’opposition cherchent à gagner du terrain dans la bataille des législatives du samedi 30 avril 2011. Zogbodomey étant le fief et la chasse-gardée du député Vodonou, les uns et les autres rivalisent d’ardeur pour s’assurer le leadership et le vote des populations. Aussi, un échec de Zéphérin Kindjanhoundé aux législatives de samedi prochain, voudra dire qu’il se présentera au tribunal comme n’importe quel quidam, sans immunité parlementaire. Un risque majeur pour la tête de liste Fcbe de la 24ème.

Wilfrid Noubadan (stag)

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 07:55

Gnonlonfoun-copie-1C’est au cours d’une conférence de presse tenue dans la soirée d’hier lundi 25 Avril 2011 à la Maison des Médias de Cotonou que les 12 présidents des Commissions Electorales Nationales Autonomes (Ced) du Bénin ont dévoilé les points d’achoppement qui les opposent depuis la fin de la présidentielle dernière à leur structure de tutelle, la Céna qui selon eux fait montre de graves injustices qu’ils invitent à corriger au plutôt.

L’enjeu est certainement de taille. Les démembrements de la Commission électorale nationale autonome (Céna) entendent passer désormais à la vitesse supérieure pour faire entendre aux instances plus habilitées, leurs doléances. Après moult menaces de boycotte des élections législatives et suite à l’échec semaine dernière de leurs négociations avec la structure de tutelle qu’est la Céna, ces derniers ont envisagé une action commune plus forte. Hier à la Maison des Médias Thomas Megnassan de Cotonou lors de la conférence de presse qu’ils ont organisée en vue de dire publiquement à la nation ce qui les oppose à leur structure mère, on note la présence effective des douze présidents des Commissions Electorales Départementales (Ced) du Bénin tous actifs à la cause. Suite aux nombreuses rencontres infructueuses initiées en vue de discuter avec le président de la Céna au sujet des difficultés liées à la mission à eux confiée, la conférence des présidents des Ced dit avoir découvert ce que cachait cette attitude des membres de la Céna consistant à leur dissimuler le budget général des élections de 2011. Sur le plan de traitement pécuniaire des membres, ceux-ci affirment être stupéfaits. « En clair, c’est de la pure injustice qu’il est question dans le budget de fonctionnement que les membres de la Céna 2011 se sont donné au détriment de leurs collègues des démembrements confinés dans le dénuement », a indiqué M. Emérico Adjovi, président de la Ced Atlantique et président de la conférence des présidents Ced. A titre d’exemple, ce dernier affirme : « Pendant qu’un membre de la Céna perçoit par jour pour dotation en carburant pour son fonctionnement, la somme de 12000F, son collègue membre Ced est à 2000F par jour », a-t-il précisé avant de poursuivre en disant « cet état de chose est inacceptable ». Aussi, l’autre point d’achoppement selon les conférenciers concerne les primes de travaux de nuit et de risques qui sont respectivement de l’ordre de 2.500.000F et 3.500.000F aux membres Céna alors que rien n’est prévu dans le budget pour les membres Ced qui sont en contact permanent avec les populations à la base. A titre de risques, ces derniers ont cité le cas du président Ced-Collines qui aurait été agressé à la hauteur de la Pharmacie Camp Guézo le 26 mars dernier alors qu’il était en mission à Cotonou. De même, au sujet d’une autre prime appelée « allocation forfaitaire de supervision » qui, selon les dires des conférenciers, n’est point de l’attribution de la Céna, ces derniers affirment que chacun des membres de la Céna en gagne au montant compris entre 7 et 8 millions pendant que rien n’est prévu pour leurs collègues des Ced. Ensuite, le point qui semble se dégrader fondamentalement ces derniers temps, les relations entre  la Céna et ses démembrements se trouve être ceci : « Pendant qu’un simple membre de la Cena empoche au  minimum, dans sa gibecière, la somme de 22.345.000F au titre des primes et dotations, son collègue président d’une Ced  ne gagne même pas 1.000.000F », s’est indigné le président Ced Atlantique avant d’ajouter « Quant on sait que les opérations des élections se tiennent sur le terrain et donc dans les départements, il y a lieu dans ce cas d’une grande injustice ». Les conférenciers se disent ne pas comprendre comment les ministres d’Etat et des finances ont su valider un tel budget qui selon eux maintiennent les démembrements de la Céna dans un grand dénuement et qui plus est une injustice grandeur nature.

Pour ces derniers, les points qui ont été satisfaits par la Céna dans le cadre des négociations ne concernent point les doléances. « Il s’agit des primes pour dotation en carburant et des frais de communication qui sont bien contenus dans le budget » ont-ils clarifié. « Le goulot d’étranglement reste non levé et pourrait mettre en péril, la tenue des législatives », ont renchéri les conférenciers. Ils exigent d’être écoutés et que des solutions à leurs doléances soient retrouvées. Pour ces derniers, il y a véritablement problème. « Ceux qui organisent les élections ont des problèmes », a indiqué le président Ced-Borgou qui affirme qu’à ce jour certains agents de bureau de vote lors de la présidentielle ne sont pas encore payés. De même, depuis deux mois, affirme M. Emerico Adjovi, les Ced sont hébergées par des particuliers qui ne sont pas payés à quelques jours de la fin du processus électoral etc. C’est face à cette question d’« injustice » que la conférence des présidents des Ced sollicite l’arbitrage du chef de l’Etat en qui ils affirment avoir placé leur confiance afin que la crise se dénoue. Ils affirment lui avoir déjà introduit à propos, un mémorandum pour se saisir du dossier.

Justin EDIKOU  
 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 07:47

 

Kamarou FassIl fait partie de l’un des farouches opposants au régime actuel à appeler à la fin du bras de fer post-électoral et à l’acceptation du verdict des urnes. Une position mal vue en son temps mais qui a fini par faire l’unanimité. Interrogé hier mardi 26 avril, l’ancien ministre et Président du Parti du réveil des démocrates (Prd-Nouvelle génération) Kamarou Fassassi, est resté fidèle à sa logique de départ. Pour lui, le seul choix qu’il a fallu faire pour épargner au pays des situations difficiles est celui de la paix.

 


Le Matinal : Monsieur le Ministre, hier vous étiez un opposant farouche au régime Yayi, mais contre toute attente, vous avez invité le peuple à accepter le verdict du scrutin présidentiel pendant que vos pairs refusent de considérer les résultats. Qu’est- ce qui justifie cette position ?

Kamarou Fassassi : Je ne sais pas ceux que vous appelez mes pairs, mais si vous faites allusion à ma déclaration immédiatement après les résultats donnés par la Cour constitutionnelle, je crois que j’ai agi selon ma conscience. J’étais en phase, que dis-je, en face d’une situation inédite. Le Bénin risquait de s’embraser et j’ai voulu apaiser les esprits. J’ai voulu calmer tout le monde et dire que qu’on soit content ou pas, nous n’avons pas d’autres recours que l’aventure et je crois que c’est raisonnable pour tout patriote, le reste vient après. Il faut la paix. Quand on a la paix et la démocratie apaisée, si vous voulez, vous serez avec le président Yayi Boni, si vous voulez, vous serez contre sa politique pourvu que tout se passe dans la paix. Je crois que tout le monde est d‘accord avec moi et surtout quand on voit ce qui s’est passé dans la sous-région, c’est une bonne position en tout cas, c’est la mienne.

D’aucuns considèrent cela comme une trahison des partisans de l’Union fait la Nation (Un) et de l’Alliance Abt. Qu’en dites-vous ?

Non, pas de trahison de l’Un. Je ne crois pas, puisque je n’étais pas Union fait la Nation. J’ai soutenu la candidature du Président Abdoulaye Bio Tchané et croyez moi, en tout cas en ma connaissance, par rapport aux législatives, il n’a pas une liste en tout cas, et il ne m’en a jamais parlé. Moi-même, je n’avais pas de liste avant et j’ai fait avec mes amis politiques le choix de la paix. C’est vrai, ce n’était pas évident mais qu’est ce que vous voulez que j’aille dire aux populations après avoir demandé la paix ? Vous voulez que j’aille dire non il faut aller contre le président Yayi pour lui barrer la route ? Non, moi je n’ai pas pensé à ça. Croyez-moi je suis avant tout pour la paix. On peut être pour ou contre Yayi. Mais que cela se passe dans la paix et que le jeu démocratique se déroule normalement.

Beaucoup de scandales étaient agités peu avant la campagne électorale et ont éclaboussé plusieurs hommes politiques. Pour ce qui vous concerne malgré votre explication, ne croyez-vous pas que certains peuvent penser que votre position actuelle est une façon de sortir votre épingle du jeu ?

Chacun pensera ce qu’il veut. Je ne crois pas que j’ai des épingles dans le jeu. Si vous voulez parler de l’affaire dite de la Sbee, je me suis bien expliqué. Je crois l’avoir longuement expliqué et je ne veux pas revenir là-dessus. Nous sommes dans une démocratie. Je la veux apaisée. Je suis un homme qui pense au bonheur de ce peuple. Nous sommes des hommes politiques. Travaillons pour le bien du peuple surtout le bien de la jeunesse. Et pourquoi personne ne me juge par rapport au travail qui a été fait ? J’ai été ministre des travaux publics. J’ai désenclavé, j’aime bien le dire, plusieurs régions de notre pays. J’ai été ministre des Mines, de l’énergie et de l’hydraulique, rappelez-vous. A part ça, je vous dirai que tout le reste n’est que du bavardage.

Le ministre Kamarou Fassassi n’est pas candidat aux élections législatives de 2011 et plus étonnant, il invite les militants de son parti (Prd Nouvelle génération) à voter pour la liste Fcbe. N’est-ce pas un gros risque de sacrifier son propre parti au profit des intérêts inavoués ?

Je ne sais pas ce que vous appelez intérêts inavoués. Je vous répète que j’avais le choix. Je ne peux pas croiser les bras. Mes amis non plus. On s’est réuni. On a pesé le pour et le contre par rapport à chaque liste en présence et on a tenu compte de la situation qui prévaut aujourd’hui. Nous avons demandé que l’on vote pour les candidats des Fcbe, puisque le Chef de l’Etat a dit qu’il lui faut la majorité pour procéder à sa Refondation. Je veux bien qu’on lui donne cette chance. C’est fini les procès d’intention, il ne fera pas mon parti, et autres. Vous pouvez être certain que nous voulons la paix et qu’il y a eu trop de retard. Croyez-moi, quelques fois, c’est la politique politicienne qui a prévalu. En 2006 j’avais appelé à voter Yayi. Ca s’est retourné contre moi. Peut-être que cette fois-ci, en appelant à voter pour lui, on ne sait pas peut être que ça ira pour tout le monde.

Croyez-vous vraiment au Ko réalisé par le Chef de l’Etat ?

Dans ma déclaration, j’ai dit ce que je pensais. Mais je ne veux plus revenir là-dessus. Croyez-moi. Mais nous devons reconnaître, je suis désolé de le dire. C’est pour ça que quand on parle de Yayi Boni, des résultats, je parle autrement ; non pas parce qu’il partira dans cinq ans et qu’au bout de cinq ans, il aura des avantages. Non je ne veux pas revenir sur le passé. Il nous a battus à plate couture. Ça, il faut le reconnaître. Tout le monde a essayé de frauder un peu. Ils ont peut être trouvé le bon schéma, mais toujours est-il qu’il a fait une meilleure campagne que nous. Il connaît finalement mieux les Béninois que nous. Il sait que les Béninois ont des problèmes. Il a apparemment dépensé beaucoup plus que nous et il a peut être les gens qui sont rôdés pour augmenter les voix. Je ne veux plus revenir là-dessus. Comme l’a dit un grand homme politique « Pour l’avenir, que la lutte soit plus consensuelle, catholique et que les discussions soient beaucoup plus consensuelles et beaucoup plus nettes ».

L’autre défi que le Président Yayi Boni s’est assigné est la Refondation qu’il entend engager au cours de son second mandat. Ne craignez vous pas une révision intéressée de la constitution pour se maintenir au pouvoir ?

Je ne crains rien premièrement, parce que devant le monde entier, il l’a dit alors que personne ne l’obligeait à le faire, que c’était son dernier mandat. S’il y a seulement deux mois, vous allez vous dire que c’est faux, attendons de voir et peut-être que si on l’aide, il ne reviendra pas la dessus et je n’ai pas de raison de croire qu’il reviendra là-dessus. Non, disons qu’il veut faire une refondation. Je pense qu’il a 5 ans d’expérience présidentielle maintenant. Je crois qu’il a forcément acquis des expériences et qu’il n’y a pas de raison qu’il ne pense pas mieux refonder, tout revoir et permettre une avancée. Je crois que c’est possible. Je lui fais confiance et c’est d’ailleurs pour vous dire que c’est un mot que nous aimons tous au Prd Nouvelle génération. Notre congrès qui n’a malheureusement pas pu avoir lieu et qui aura lieu bientôt se penchera sur la question. Je pense que c’est bien de lui faire confiance.

Qu’entendez-vous du Forum dit de vérité et de sursaut patriotique que compte organiser le médiateur de la République ?

J’ai eu l’occasion d’entendre le professeur Tévoédjrè parler de ce forum. J’ai donné tout de suite mon accord. C’est un homme d’ouverture. Il a commencé à m’associer. J’ai accepté et je fais partie de l’organisation de ce forum. Il faut que chaque Béninois et chaque Béninoise vienne dire, par des personnes invitées et interposées, les choses. Ce que je pense de notre expérience, c’est qu’il y a eu de très bonnes choses et il faut le dire. Mais il y a des choses qui sont moins bonnes et qu’il faudrait qu’on corrige. Je souhaite que tout se passe dans la paix, dans la cohésion et l’unité nationale. Je crois qu’on invitera beaucoup de monde. Le souhait est que tout le monde arrive et qu’on puisse dans l’amitié dire ce qui a été bon et ce qui ne l’a pas été. Ce ne sont pas que les autres qui font mal. Nous aussi on a peut-être commis des erreurs. Le Chef de l’état a demandé pardon pendant la campagne. Nous aussi quelque part, nous avons des pardons à demander. Pour ce qui me concerne, pour ceux que j’ai malmenés, je demande pardon à mon tour.

Transcription Hospice Alladayè

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