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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 04:56

femmes yayiLe président Boni Yayi a procédé dans la matinée de ce mardi 13 mai 2014 à l’ouverture des activités entrant dans le cadre de la commémoration des vingt ans de vie du Conseil économique et social (CES). Occasion pour le Chef de l'Etat et l'ensemble des animateurs du CES de jeter un regard rétrospectif  sur la vie de l'institution et de poser de nouveaux jalons pour une chambre a la mesure des nouveaux enjeux. 

 

Après une brève apparition dans le dispositif institutionnel de notre pays aux lendemains des indépendances, le Conseil économique et social a été remis au bout du jour à la faveur de l'historique conférence des forces vives de février 1990. Jetant un regard dans le rétroviseur, l'actuel président de l'institution Nicolas Adagbe salue le travail abattu depuis 1994 par les dirigeants successifs du CES. Selon le président du CES, " faire le bilan des activités des vingt dernières années du Conseil économique et social, en dégager les forces et les faiblesses, capitaliser les acquis afin de mieux orienter les actions de cette institution en faveur des populations à la base", restent le principal leitmotiv qui justifie l'organisation des présentes manifestations. Ainsi, se collant à sa mission constitutionnelle, souligne Nicolas Adagbe, l'institution donne au président de la République et à l’assemblée nationale des avis et recommandations sur un certain nombre de problématiques touchant aussi bien la vie économique que sociale, notamment l’éducation, la santé, l’énergie, l’agriculture, la culture, l’emploi des jeunes, etc. Dans ce cadre, le CES organise des séminaires itinérants pour recueillir les préoccupations des populations à la base et mieux les traduire en recommandations aussi bien au pouvoir exécutif que législatif.

S'interrogeant sur la portée de l'institution, Nicolas Adagbe met l'accent sur un certain nombre de problématiques, notamment, la question de savoir si la mission constitutionnelle qui est la sienne a été effectivement accomplie, si les attentes de nos concitoyens sont réellement comblées et si le Conseil économique et social a su allier sa légitimité institutionnelle avec une utilité citoyenne. Pour ce faire, la célébration de ces vingt ans d'existence sera le lieu  de réflexion privilégié sur les thématiques d'importance cardinale telles que le regard sur le bilan de l'institution et les leçons pour l'avenir,  l'analyse critique du rôle du CES dans la promotion du dialogue social depuis sa création, sa place au sein des institutions constitutionnelles ainsi que l’analyse critique de l’impact de ses avis et recommandations sur les politiques de développement au Bénin. 

 

Procédant a l'ouverture officielle des travaux, le président Boni Yayi a exprimé  sa reconnaissance  à tous les membres successifs qui ont animé avec compétence et dynamisme la vie de l'institution depuis sa création. Il a notamment félicité les anciens hauts conseillers et présidents de l'institution pour leur contribution au rayonnement international de notre pays dont le respect des normes en matière de démocratie, de liberté et des droits humains constitue un motif de de fierté nationale. A jce sujet, indique le chef de l'Etat, le CES a pu transmettre à l’Exécutif plusieurs rapports liés, notamment à la problématique de l’emploi des jeunes, à la contribution du CES à la décrispation de la tension sociale, a la maîtrise de l’énergie, a la problématique du foncier, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la coopération décentralisée et l’économie verte, les savoirs endogènes. Pour  Boni Yayi, les sujets de réflexion inscrits au menu des travaux de cette commémoration, portent sur les problèmes majeurs de notre société. Ce qui est la preuve, précise le chef de l'Etat, de l'attachement du CES à l'amélioration des conditions de vie et de travail des braves populations de notre pays. Le Chef de l'Etat n'a pas manqué de faire un clin d'œil aux futures mandatures de l'institution, qui doivent faire preuve d'innovations pour arrimer le CES aux nouvelles mutations du monde, avec ale souci constant d'une lutte implacable contre la pauvreté. Le Chef de l'Etat a aussi rappelé l'impérieuse nécessité de poursuivre les réformes hardies pour renforcer notre dispositif démocratique avec en toile de fond la réhabilitation de la maison justice qui reste le pilier central de l'Etat de droit, d'éclosion et d'encadrement  des énergies productrices de la richesse nationale. "Nous pouvons obtenir les transformations économiques lorsque nous aurons pris en charge la question agricole, l’amélioration de notre cadre de vie, les enjeux du système éducatif, sans oublier les transports. Cela requiert un sens de responsabilité, d’engagement et un esprit d’anticipation », souligne le Président Boni Yayi. "Il nous faut agir, aucun effort ne sera de trop », insiste-t-il, avant de rassurer les participants aux travaux, non seulement de la détermination de son gouvernement à poursuivre ses inlassables efforts pour la modernisation de l'économie béninoise, mais aussi de sa disponibilité à faire une judicieuse exploitation des conclusions de leurs réflexions.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 04:35

arrive intrants1Les fraudes, faux frais et autres surtaxes imposés aux usagers du post frontalier de Malanville relèvent désormais du passé. C’est ce que laisse entrevoir la mise en service ce samedi 12 avril 2014 des postes de contrôle juxtaposés de Malanville par les présidents Boni Yayi du Bénin et Mahamadou Issoufou du Niger, en compagnie du président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Cheikhe Hadjibou Soumaré.

L’idée de la mise en place de ce dispositif jumelé aux frontières des pays membres de l’UEMOA remonte aux années 2000. Avec la mise en service ce jour du poste de contrôle juxtaposé de Malanville, l’institution  sous-régionale confirme  toute sa détermination à faire des espaces frontaliers un véritable levier d’intégration, de brassage et d’échanges commerciaux entre les pays membres de l’organisation.

Selon le président de la commission de l’UEMOA Cheikhe Hadjibou Soumaré, ce dispositif vise à regrouper les services de contrôle et de sécurité sur un même site aux frontières par juxtaposition en vue d’accélérer les procédures, réduire les fraudes et favoriser un meilleur suivi statistique. Onze postes du genre sont prévus entre les frontières des Etats membres. L’UEMOA entend ainsi prendre toute sa place dans le processus d’intégration de l’économie régionale et contrer un tant soit peu les effets pervers de la mondialisation sur les économies locales. D’un montant de 10,8 milliards de francs cfa, les postes de contrôle juxtaposés de Malanville comprennent un bâtiment administratif de 2.600 m2, deux brigades de douane, un bâtiment protection civile, un poste de police, un poste de contrôle vétérinaire et fourrière, un pèse essieu, un bâtiment santé, un magasin Ecor et deux magasins pour produits délestés, un système de vidéo surveillance, un forage, un château d’eau de 60 m2 et une bâche à eau de 600m3 de capacité.

Dans son allocution, le Président nigérien Mahamadou issoufou se réjouit de l’heureuse issue de ce projet qui concourt au raffermissement des liens séculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples béninois et nigériens  unis par l’histoire et la géographie. Pour lui, ce projet, qui s’inscrit en droite ligne du Programme Régional de Facilitation des Transports adopté en 2003 par la Cedeao et l’Uemoa, vise à favoriser « une meilleure fluidité de la circulation des biens et des personnes » et à terme la suppression de toute barrière entre Etats. Il trouve toute sa pertinence à travers le mouvement des personnes et des biens qui, au premier trimestre de l’année 2014, affichent 350.000 tonnes de marchandises entrées au Niger et 15.000 tonnes sorties, 2.000.000 de litres de carburant entrés, 32.696 personnes entrées et 36.747 sorties.

Le Chef d’etat Boni Yayi, co-présidant  la mise en service officielle du joyau, a adressé aux communautés béninoise et nigérienne, un message d’assurance et d’espoir. Il a notamment réitéré son engagement à faire du couple Bénin-Niger, l’un des moteurs majeurs de l’émergence économique de l’espace communautaire de l’UEMOA, voire de la CEDEAO. Tout en saluant la contribution  des institutions communautaires dont la commission de l’UEMOA dans la mise en œuvre de ces chantiers intégrateurs, le président béninois se dit persuadé de l’émergence économique de l’espace UEMOA,  qui montre ces dernières années de véritables signes de décollage. Les postes de contrôle juxtaposés de Malanville, comme ceux des autres villes frontalières en chantier ou en instance de démarrage devront être « le fer de lance de l’économie régionale et une référence en matière de sécurité, de fluidité et de lutte contre les tracasseries et faux frais de toutes sortes», souligne le président béninois.

Pour finir, Boni Yayi a exprimé ses gratitudes à l’endroit de l’Union Européenne dont l’appui financier au projet, témoigne, s’il en était besoin, de la solidité des liens entre les deux institutions. Il a réitéré son ferme engagement à pourvoir aux équipements nécessaires pour le bon fonctionnement du joyau. La cérémonie a pris fin par la coupure du ruban symbolique et une visite guidée de l’infrastructure.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 08:48

ocbn.jpgLe Chef de l’Etat a lancé ce jour la réhabilitation du réseau ferroviaire de l’Ocbn en présence du président nigérien, Issouffou Mahamadou. Ce vaste programme d'intégration économique a réuni autour du Président Boni Yayi, outre le président nigérien Vincent Bolloré, le Pdg du Groupe Bolloré et plusieurs autres personnalités. L'intérêt de ce projet pour le Bénin reste d'abord la concrétisation d'un rêve très important pour Boni Yayi celui de mettre le Bénin sur les rails du développement et de la prospérité. Ce projet d'intégration porteur de croissance et d'emploi pour les jeunes a été l'une des déterminations du Chef de l'Etat qui, à la satisfaction de toute la nation porte ses fruits. Un bel exemple de solidarité qui a honoré le gouvernement béninois ce mardi. Les populations de Cotonou et environs étaient massivement présentes pour accompagner et soutenir le président Boni Yayi déterminé à réhabiliter le réseau ferroviaire de l'Ocbn et consolider ainsi l'intégration économique sous régionale

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 05:06

le doyen du corps Diplomatique et le Chef de l'EtatCe dimanche 6 avril 2014, le Président Boni  Yayi célèbre le huitième anniversaire de son accession à la tête de la magistrature suprême de notre pays, et le troisième de son second mandat. A l’occasion de cette double-commémoration, le Président Boni Yayi a communié avec les fidèles de différentes confessions religieuses en vue d’implorer les bénédictions de Dieu sur la nation.

Dans le programme concocté pour la circonstance, figure en bonne place la messe d’action de grâce célébrée ce dimanche 6 avril en l’église St Michel de Cotonou, en présence Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou. Le président  de la République, accompagné de son épouse et d’une forte délégation gouvernementale, a pris part à cette célébration ralliée par des milliers de fidèles catholiques. L’occasion pour le père célébrant d’invoquer les grâces de Dieu sur notre pays afin qu’il continue d’être un havre de paix convoité de par le monde.

Déjà la veille, l’esplanade intérieure du stade de l’amitié a vibré aux sons des louanges et  prières des fidèles des églises évangéliques et protestantes. Le président Boni Yayi y a également pris part et en a saisi l’occasion pour témoigner ses gratitudes à toutes les confessions religieuses de notre pays pour leur dévouement à la cause de la nation. Il a aussi invité tous les Béninois à œuvrer pour la paix, l’unité nationale, la concorde, l’amour du prochain pour faire triompher les valeurs spirituelles sans lesquelles notre pays ne peut connaître un développement à la mesure des nouveaux enjeux.

L’appel de Mgr Antoine Ganyé

Le clou de ces manifestations spirituelles reste incontestablement le message d’exhortation de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé. Saisissant l’occasion de la célébration eucharistique de jour anniversaire de l’accession au pouvoir du Dr Boni Yayi, l’archevêque de Cotonou et  président de la Conférence épiscopale du Bénin s’est adressé à toutes les forces vives de la nation, en particulier au monde syndical qui exprime depuis quelques temps son mécontentement à travers un interminable mouvement de débrayage, au grand dam des milliers d’élèves. Tout en reconnaissant la légitimité de leurs frustrations, le premier responsable de l’Eglise catholique au Bénin a invité les syndicalistes  à prendre aussi en considération, au-delà de leurs personnes, l’avenir de ce pays, et de ces âmes innocentes qui, du fait de la quasi-fermeture des écoles, sont livrées à elles-mêmes et à des vices de toutes sortes. Le sort de ces âmes innocentes attriste tant l’archevêque de Cotonou qu’il a, au nom de tous les élèves et étudiants du Bénin, demandé pardon aux syndicalistes en vue de la réouverture des classes. Tout en rappelant le long et dur combat jadis mené de front avec ces responsables syndicaux sur le chemin de la liberté, de la paix et de la cohésion nationale, l’homme de Dieu dit attendre de leur part un seul mot pour laisser exploser la joie de tous les Béninois actuellement éprouvés par la longue paralysie de l’administration, et de l’école en particulier. Il dit compter sur leur amour pour la patrie qui ne souffre d’aucune ride pour un pardon sincère à toute personne coupable de leurs sentiments de frustration.

A l’endroit du Chef de l’Etat dont il a salué le dévouement et les efforts dans tous les secteurs, Mgr Antoine Ganye a demandé de maintenir ses bras tendus, en bon père de la nation, à toutes les forces vives de ce pays pour son développement harmonieux. Il s’est dit profondément comblé, en voyant récemment le chef de l’Etat au domicile de président de  Bruno Amoussou qui est l’un des farouches opposants à son régime. L’évêque dit avoir été marqué par les déclarations de cette personnalité de l’opposition qui n’a pas hésité à reconnaître le sens d’humilité du président Boni qu’il a de surcroit désigné sous le vocable combien plein de sens de père de la nation. A ce titre, l’évêque invite le président Boni Yayi rassembler, avec son sens d'humilité avéré toutes les filles et fils de ce pays sans distinction autour des idéaux de développement de notre commune patrie. Car, conclut l’homme d’église, « c’est l’humilité qui grandit le chef ».

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR) 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 04:35

nouv-4784.JPGLe président Boni Yayi a effectué dans la journée du vendredi 4 avril dernier, une descente inopinée sur les chantiers de plusieurs infrastructures, pour s’imprégner du niveau d’avancement des travaux et des goulots d’étranglement éventuels. Si les travaux de construction du Lycée technique d’Akassato et de la route Pahou-Tori-Allada se déroulent dans les règles de l’art, ceux de l’axe Godomey-Pahou  connaissent un retard criard. Obligeant le chef de l’Etat à sommer l’entrepreneur  de respecter les délais contractuels.

 

Les travaux de construction du Lycée technique d’Akassato se déroulent de façon satisfaisante. C’est le constat fait par le président Boni Yayi ce vendredi 4 avril à sa descente sur le terrain. Cette infrastructure à vocation sous-régionale, fruit de la coopération sino-béninoise, ouvrira ses portes en septembre prochain, selon Kohouvi Hessou, Directeur adjoint de cabinet du ministère de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle. Le taux d’exécution physique des travaux est évalué à 75%, ce qui présage d’une livraison du chantier avant la rentrée scolaire prochaine, au grand bonheur de la jeunesse béninoise en quête d’une formation qualifiante et diplômante de qualité. D’un coût estimé à plus de 7 milliards de francs CFA, le lycée technique d’Akassato a une capacité de 5.000 apprenants qui seront formés dans les filières de l’Electronique, de l’Informatique, de la Mécanique automobile, de l’Hôtellerie et Restauration, de la Haute Couture et Design. Les formations dans ce centre d’excellence visent à outiller les jeunes et à les rendre autonomes et immédiatement opérationnels sur le marché de l’emploi. Ce qui répond aux ambitions du gouvernement de former des créateurs d’entreprise et de richesse. Le Lycée sera équipé en conséquence et bénéficiera d’un transfert de compétences et de technologies chinoises appropriées. En visitant ce chantier, le chef de l’Etat n’a pas caché sa satisfaction quant à la rigueur mise en place dans la conduite du chantier.chantiers.JPG

La même satisfaction est également notée sur le chantier de construction de la route Pahou-Tori-Allada, confiée à l’entreprise Adéoty. En dehors de la construction d’une digue sur le lac Toho, l’axe Pahou-Tori est quasiment achevé. Sur le second tronçon Tori-Allada, les travaux évoluent à un rythme normal. Pour pallier les difficultés d’approvisionnement en latérite, la carrière de Bopa, distante de plus d’environ 150 km est mise à contribution. En dépit de ces contraintes, le Directeur Général de la société Adeoty sarl promet la livraison du chantier dans les délais contractuels.

C’est le chantier de l’axe Godomey-Pahou, exécuté par la société chinoise Crec qui a offert au chef de l’Etat la grosse déception de la journée. Initialement prévu pour être livré en ce mois d’avril, le chantier piétine et en dépit de la rallonge de 7 mois accordé pour les études complémentaires, rien ne laisse présager de l’achèvement du chantier à la nouvelle date contractuelle d’octobre 2014, les travaux n’étant à ce jour qu’ à un taux d’exécution physique de 45%. Mieux, le rapport de la banque mondiale sur le chantier ne plaide nullement en faveur de l’entrepreneur qui n’arrive même pas à expliquer les causes de ce retard. Très déçu par le rythme d’exécution des travaux, le chef de l’Etat n’a pas mâché ses mots pour sommer l’entrepreneur de livrer ce chantier qui cause déjà d’importants désagréments aux riverains, à la nouvelle date contractuelle d’octobre 2014. Le ministre des travaux publics et des transports Aké Natondé, promet prendre toutes les dispositions utiles pour contraindre l’entrepreneur à respecter ce délai.

Il a saisi l’occasion de cette visite pour faire le point des grands chantiers routiers en cours ou en instance de démarrage sur toute l’étendue du territoire national. Selon Ake Natondé,  l’axe Kétou-Savè démarrera sous peu. L’accord de financement du tronçon Comé-Lokossa-Dogbo avec la bretelle Zounhouè-Athiémé, a été récemment signé entre le gouvernement et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) qui par ailleurs a accordé le financement pour la réalisation de la Traversée de Parakou. Enfin, l’avance de démarrage est déjà décaissée à l’entreprise qui construit la route Kandi-Sègbana, ce qui augure de bonnes perspectives pour ce projet majeur du septentrion.

 

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 06:57
Séance de travail du PR avec les travailleurs de la FIDA (Les jours sont passés depuis, et bientôt 3 ans que Boni Yayi a embrassé' son second mandat. Jeter un regard inquisiteur sur le chemin déjà parcouru est opportun. 2011 à 2014, 3 ans de tribulations et de rudes épreuves subies par Boni Yayi mais aussi et surtout, 3 ans de progrès remarquables à son actif. Au cours de ces trois années, le peuple béninois a été témoin de la détermination de l'homme. Malgré l'atmosphère socio-politique chargée de tensions et d'adversités qui se développent dans le pays, Boni Yayi s'est montré à la hauteur. Grâce à son leadership et ses qualités de rassembleur, il a su gérer, en bon père de la Nation, les différends et conflits quotidiens, dans le respect des normes étatiques. Le Bénin sait qu'il a un chef d'Etat qui a du talent. Présent sur tout le front , il s'est impliqué dan tous les grands chantier de développement entrepris par son gouvernement. De par son dynamisme et son engagement constants, il est parvenu à réaliser à l'égard de toutes les couches de la société, de grands projets qui portent désormais son empreinte. Ses œuvres sont là et témoignent pour lui. Parmi celle-ci; figurent la gratuité de la césarienne, l'octroi de micro crédits aux femmes, la gratuité de l'enseignement au niveau primaire et partiellement au niveau secondaire ... Rappelons que le dernier point est une disposition constitutionnelle que Boni Yayi est le premier à mettre en œuvre depuis l'ère démocratique. Bien qu'ayant échoué, le PVI est tout aussi une réalisation douanière dont la mise en œuvre a été gangrenée par ceux qui l'ont conduit. L'homme est donc à l'œuvre et ce, malgré les hésitations qui lui sont parfois reprochées. Il faut alors espérer que les deux dernières années qui lui restent voient ses réalisations se décupler pour l'intérêt de la Nation.
Le Palmarès
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 06:39
Bolore YayiMalgré la conjoncture économique mondiale difficile, le Bénin poursuit inexorablement sa marche vers le développement, la prospérité et le renforcement de sa démocratie. Devenu un modèle démocratique incontestable en Afrique de l'Ouest, ce pays de 10 millions d'âmes fait des efforts considérables qui lui permettent d'atteindre progressivement les Objectifs du millénaire pour: le développement. Durant ces trois dernières années, sous la direction du président Boni Yayi, les chantiers et réformes se multiplient, non seulement au niveau économique, mais aussi et surtout au niveau social et politique. La tâche n'est pas facile du fait notamment' de l'adversité née du K. O. historique de 2011 et surtout de la détermination du chef de l'Etat à lutter contre la corruption et autres infractions connexes puis l'impunité. En effet, durant ces trois dernières années, d'importants défis socio-économiques ont été relevés par le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi pour mettre le Bénin sur les rails du développement humain durable. Trois ans de progrès irréfutables ont été réalisés pour renforcer la quête permanente du pays vers sa prospérité. Des réformes courageuses on t été ainsi engagées dans plusieurs secteurs stratégiques: agriculture, énergie, emploi des jeunes, grands travaux, économie, santé, éducation, culture, microcrédits aux plus pauvres ... Toutes ces actions salvatrices ont permis d'améliorer de façon significative les performances de l'économie nationale. Et c'est le Président Boni Yayi lui-même qui montre la voie à suivre, le chemin du développement et de la prospérité. En vrai leader éclairé, il s'investît au quotidien dans des actions porteuses de croissance et surtout d'emploi. Malgré la conjoncture économique mondiale, ses efforts, lentement mais sûrement, portent les fruits escomptés. Et il peut se targuer aujourd'hui d'avoir amorcé l'envol réel de son pays. Dans l'histoire du Bénin, jamais un président de la République en exercice n'a consenti tant d'énergies personnelles. Même dans l'adversité, l'homme réalise des prouesses. Boni Yayi est au four et au moulin. Son engagement est déterminé, il est à l'écoute permanente de son peuple afin de répondre à ses aspirations profondes. Dans nos prochaines publications, vous aurez des détails sur le bilan de ces trois années de refondation, un bilan reluisant et substantiel au regard des énormes efforts consentis.
LÉONCE HOUNGBADJI – NOTRE VOIX
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 05:14

 

Eléphant mouillé (2)L’humoriste béninois, Pierre Zinko alias Eléphant Mouillé a enfin réagi à la décision prise le 28 février dernier par l’assemblée générale du Réseau des journalistes et animateurs culturels du Bénin (REJAC-Bénin). Il s’agit de l’embargo sur les activités de l’humoriste etcelles de son association (ACCTB). Après plusieurs rencontres effectuées avec le bureau du réseauélargi aux membres du Conseil de l’association, l’artiste s’est conformé aux exigences du communiqué du REJAC qui imposait l’embargo. Et c’est également à travers un communiqué qu’il a répondu au REJAC.Après y avoir présenté ses excuses, il promet tout mettre en œuvre pour que de tels incidents ne se reproduisent plus entre lui, l’ACCTB et les journalistes culturels. En réponse à son acte, le bureau duREJAC, après la consultation desses membres a pris acte la semaine écoulée du geste de l’humoriste et lève ainsi l’embargo qui pèse sur lui et son association. Lire l’intégralité du communiqué d’excuses.

Donatien GBAGUIDI

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 04:56

 

 Marius Hounkpatin(Il passe service à son adjoint demain)

Une affaire de facture payée à la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) pour l’achat de  Jet A1 (carburant de type kérosène, le Jet A-1 est le carburant habituel pour turbines, ndlr) au profit de Maria Gléta, et une autre de paiement des dettes de la société Oryx seraient les crimes reprochés à Marius Hounkpatin, le Directeur général de la Société béninoise d’énergie électrique (Dg/SBEE). Auditionné et gardé à vue à la Brigade économique et financière (Bef) lundi dernier et présenté au procureur de la république le mercredi suivant après des révélations,par la suite démenties, d’une affaire de deux milliards de francs CFA décaissés au profit de Boni Yayi, Marius Hounkpatin n’en n’a pas fini avec les locaux de la Bef. Le répit du démenti a donc été bref puisqu’à peine rangée,l’affaire des deux milliards cède la place à celles du Jet A-1 et des paiements qui seraient les crimes reprochés à Marius Hounkpatin et auraient valu à ce dernier, vendredi passé, une nouvelle audition suivie de garde à vue et de présentation au procureur de la république. Et ce, malgré le malaise dont il a été victime et dont se sont délectés les  réseaux sociaux ce week-end. En effet, alors qu’il était en garde à vue vendredi, Marius Hounkpatin s’était évanoui. Transporté dans une clinique de la place, le Dg Sbeea tôt fait de se retrouver, le lendemain, devant le procureur après des soins à lui administrés.  A noter qu’il est mis en cause dans cette affaire avec au moins deux cadres de la société, en l’occurrence, le Directeur administratif et financier et le Directeur du patrimoine, de la prévention des risques et des affaires juridiques. Suspendu de son poste, Marius Hounkpatin passera le témoin à son adjoint,Camille Kpogbémabou, demain dans les locaux de la société. Prévue vendredi dernier, la cérémonie de passation de charges avait été annulée au dernier moment.

Wandji A.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 05:54

Komi KoutchéA la faveur d’une conférence de presse qu’il a tenue hier à Azalai Hôtel de la Plage, le ministre de la communication, porte parole du gouvernement, Komi Koutché a exposé toutes les raisons qui ont amené le gouvernement à annuler le controversé concours des finances et plusieurs autres qui ont suivi. Il a notamment signifié qu’il y a eu des irrégularités aux plans juridique, organisationnel et à la proclamation des résultats. Pour lui, le chef de l’Etat et son gouvernement ont agi ainsi pour respecter la légalité constitutionnelle, à la suite de l’enquête commanditée qui a révélé toutes ses irrégularités. L’affaire de 2 milliards qu’aurait décaissée le Dg Sbee, Marius Hounkpatin, au profit des voyages de Boni Yayi, selon un journal de la place, a été également abordée hier par le ministre Komi Koutché. « C’est une affaire fausse et archifausse. Un gros mensonge » a-t-il décrié. Il se désole que le même journal, dans une nouvelle parution, s’en est excusé, arguant qu’il ne détient aucune preuve en la matière et a même présenté des excuses au Dg Sbee. Reste que ce dernier est désormais soumis à une enquête judiciaire, d’où sa suspension au poste du directeur général de Sbee que Boni Yayi vient de décider. «Puisque le parquet s’est autosaisi du dossier, la morale et l’éthique recommandent donc, malgré que l’on reconnaisse toute la compétence du directeur général de la Sbee, et tout son engagement, le seul service qui peut lui être rendu en ce moment, puisqu’il est déjà au niveau de la procédure judiciaire, de lui permettre d’aller laver son honneur » a affirmé le ministre de la communication. Lire ci-après les grands extraits de ses propos

 

Les grands extraits des propos du ministre Komi Koutché sur l’annulation des concours et l’affaire Dg Sbee

 

« …La première préoccupation que j’aimerais aborder avec vous est celle qui a trait à ce qu’il convient d’appeler le concours à problème, à savoir le concours de recrutement de 432 agents pour le compte de l’administration des finances. Qu’il vous souvienne que c’est courant juillet août 2012, que le gouvernement béninois, face au départ de plus en plus massif à la retraite de toutes ces compétences qui ont servi notre république pendant des années, s’est imposé la nécessité de pourvoir à un certain nombre de positions dans l’administration publique. Ce qui a conduit à l’organisation dudit concours. Toute de suite, après la proclamation des résultats, ce concours a commencé à nourrir beaucoup de polémiques, notamment en ce qui concerne des irrégularités qu’il aurait entaché. Des voix s’étaient alors élevées pour demander son annulation. Mais jusque-là, le gouvernement ne pouvait pas prendre une décision responsable sans comprendre le fon du sujet. Et vous êtes témoins, comme moi, en tants qu’acteurs actifs de la vie de notre pays, que ce concours a suffisamment ébranlé l’unité nationale. Et c’est conscient de toutes les préoccupations qui étaient évoquées aussi bien par les centrales syndicales que d’autres corps constitués par rapport à ce concours, le président de la république a pris ses responsabilités et a dit qu’il faut pouvoir mettre en place une commission d’enquête. Une commission totalement indépendante, composée des personnes qui ont fait leurs preuves dans leur service depuis de longues années. Des personnalités dont la probité n’est plus à démontrer. Il s’agit en occurrence du président Moise Mensah, du Professeur Paulin Hountondji, de Mr Alidou Koussé, pas en tant que Ige, mais en tant que personnalité ressource, de forte probité et de forte compétente, totalement indépendante pour pouvoir opérer sur la base de ses expériences à l’intérieur de cette commission, bref, cette commission était composée de plusieurs hauts cadres e valeur de ce pays.

 Des irrégularités à plusieurs niveaux

Cette commission a eu pour mission d’aller apprécier l’organisation de ce concours en rapport avec les dénonciations qui sont faites. Et de rendre au chef de l’Etat un rapport qui doit lui permettre de prendre une décision responsable qui soit dans l’intérêt de tous. Je puis vous affirmer que cette commission a fait son travail et a rendu compte au chef de l’Etat mercredi dernier même, des rapports de ses travaux. Il en ressort trois types d’insuffisances. Le premier et le plus important, a trait aux insuffisances d’ordre juridique. Ici, la commission a cosntatnité qu’il y a eu violation de la loi 86-013 du 26 février c1986 portant statut des agents permanents de l’Etat. Cette loi dans son article, 23 en effet, dispose que l’organisation de tout concours doit être ouverte par un arrêté conjoint du ministre des finances et de celui en charge de la fonction publique et publié quatre mois au moins avant la tenue effective du concours. C’est aussi un arrêt qui doit préciser tous les éléments spécifiques ayant trait à l’organisation d’un concours. Dans le cas présent, je dois vous dire que cet arrêté a été signé pratiquement la veille de sa tenue. Ce qui constitue déjà une violation. D’autres arrêtés ont été pris entre les deux dates de la tenue du concours. Comme autres insuffisances, des irrégularités ont été notées dans certaines épreuves. Il y a eu aussi des insuffisances relatives à l’organisation de la proclamation des résultats et des délibérations. Et donc, l’un dans l’autre, à plusieurs niveaux, des irrégularités ont été notées. Mais bien que responsabilité soit assurées par la hiérarchie, il se fait que beaucoup de choses peuvent se passer en bas, sans que vous ne soyez dans le parfum des spécificités de ce qui se fait. Mais, s’il y a à un moment donné des dénonciations, il n’y a que des travaux indépendants comme ce qui vient d’être commandé par le chef de l’Etat pour mieux apprécier. La question de la légalité est une question importante pour un gouvernement qui en a la charge, et pour un chef d’Etat qui est garant de l’ordre constitutionnel.

Le gouvernement a donc décidé d’annuler purement et simplement ce concours. Mais ce n’est pas fini. Dans les échanges, on s’est rendu compte que la même irrégularité quant à ce qui concerne le non respect de cette loi que je viens d’évoquer a été observée au niveau d’autres concours qui ont été organisés, dont celui de la santé, celui des affaires étrangères et celui de la gendarmerie, etc. le gouvernement ne peut donc pas savoir qu’il y a eu insuffisance sur un concours et fermer les yeux sur la suite. C’est vrai que pour ces concours, il n’y a pas encore eu de dénonciations, mais soucieux du respect de la légalité, cette insuffisance qui a été notée au niveau du concours de recrutement dans l’administration des finances a permis de décider d’annuler tous les autres concours dont je viens de parler. La décision finale qui est prise, est qu’en attendant de revoir le formatage de tout çà, pour pouvoir situer les goulots d’étranglement et mettre en place les dispositions qui corrigent en vue des meilleurs organisations futures, il sera mis en place une commission totalement indépendante composé des différentes composantes de notre société qui seront réprésentées par des personnes totalement propres et dignes de foi, comme nous venons d’observer au niveau de la commission. Il reste bien entendu que la suite sera totalement ouverte à tous ceux qui depuis ce moment, sont entrés dans le marché du travail et qui auront aussi besoin d’aller tenter leur chance pour pouvoir servir notre état.

 

La polémique autour de la substitution d’un nom

Je m’en voudrais de finir sur ce registre sans la polémique qui a suivi et qui nous a conduits là où nous sommes aujourd’hui. Il s’agit de la polémique autour de la substitution d’un nom. Et je me dois de vous restituer la vérité sur ce qui s’est réellement passé, d’après les investigations qui ont été faites. En effet, sur cet aspect précis, il s’est avéré qu’après la délibération, il est apparu sur le communiqué le nom d’une dame. Et ce communiqué a été soumis à la signature du ministre de la fonction publique. Mais avant l’affichage, le directeur du recrutement des agents permanents de l’Etat, Mr Garba Yaya, dont le nom a été abondamment cité ces derniers moments a procédé à une dernière vérification en rapprochant les noms figurant sur le communiqué qui a été déjà signé par madame la ministre de la fonction publique d’alors et les résultats de la délibération du jury. Et il s’est aperçu que manifestement pour ce poste là, en lieu et place du nom de la femme qui y figurait, c’est plutôt le nom d’un homme qui est ressorti des travaux du jury. Et c’est curieusement lors de la saisie que le nom d’une femme est apparu. Et pour rattraper, il a dû simplement substituer cette page. Son seul désir était donc de mettre le nom de celui que le jury a déclaré admis à la place de celle dont le nom s’est miraculeusement retrouvé sur la liste. La commission note donc qu’à son niveau, bien qu’ayant idée de bien faire pour pouvoir mettre le nom de celui qui est admis, il y a eu un vice de forme, parce qu’il avait simplement à signaler cela à son ministre qui devrait réconvoquer le jury. Mais pour ce que nous savons et que vous avez appris après, toutes les vérifications qui ont été faites, jusqu’à la reprise des copies, ont témoigné que celui qui était réellement admissible était celui que monsieur Garba Yaya a bien voulu mettre sur la liste en remplacement de la dame. C’était cela la pomme de discorde. Mais aujourd’hui, le problème n’est plus à ce niveau, le gouvernement ayant pris sa responsabilité pour dire j’annule totalement le concours. Il est important que je clarifie cette partie, car comme vous le savez si bien, Mr Garba Yaya, je l’ai nommé récemment comme mon directeur de cabinet. Pour moi, les débats qui étaient en cours n’étaient pas suffisants pour qu’il ne soit plus éligible à une autre promotion. Comme vous le savez dans notre droit positif, tout le monde est présumé innocent, jusqu’à preuve du contraire. C’est le moment de rendre hommage à tous ceux qui font preuve de veille citoyenne dans notre pays, mais également au gouvernement qui en prête une oreille attentive. Comme vous pouvez le constater le gouvernement face à la crise actuelle, a pris l’option de jouer totalement la case de l’apaisement. Il n’y a donc pas question qu’une partie crie à la victoire. Il n’y a pas de victoire. C’est la légalité constitutionnelle qui s’est imposée à nous tous.

 

 L’affaire des 2 milliards collée au Dg Sbee : gros mensonge

 

 Par ailleurs qu’il vous souvienne qu’un journal de la place a révélé qu’au niveau de la Sbee, qui est une société presque agonisante en ce moment précis, qu’il y aurait eu un décaissement de 2 milliards de Fcfa pour financer les voyages du chef de l’Etat. C’est une publication non seulement grave, mais suffisamment dévalorisante pour la crédibilité de la presse, que nous esayons de construire tous les jours que Dieu fait, vous et moi, et surtout que nous venons de sortir des états généraux de la presse. Ce que j’entends vous dire ici de façon officielle, c’est qu’il n’y a jamais eu une affaire comme cela, et il ne saurait jamais avoir une affaire comme celle-là. Pour qui parmi vous savent comment fonctionne la gestion des finances publiques, il n’est pas possible qu’une telle opération se fasse au niveau d’une société d’Etat. Et pour qui continue d’user de leur bon sens et qui connaît le personnage qu’est le président Boni Yayi, je ne pense pas qu’il soit possible qu’on puisse lui reprocher quelque acte que ce soit en matière de pillage de nos ressources. Il y a eu 8 ans qu’il est à la tête de ce pays. Et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer à avoir des comportements du genre. Ça n’a jamais été sa démarche et ça n’a jamais été dans ces pratiques. Je peu vous que pour nous ses collaborateurs, nous sommes suffisamment avertis pour tout ce qui concerne des actes qu’on pourrait qualifier d’actes de prévarication. Cette histoire est inventée de toute pièce et a un caractère suffisamment grave. Je ne vais pas trop m’attarder mais un il est important de donner certains détails. Elle est fausse comme histoire, mais elle est grave. Au-delà de la personne de la personne de Boni Yayi, nous devons apprendre à respecter nos institutions, parce qu’hier, le même journal est revenu sur l’affaire pour dire qu’en réalité son but était de toucher la sensibilité du chef de l’Etat, sur la mal gouvernance qui s’opère au niveau de la Sbee. Mais est-ce que pour le journaliste d’investigation, on ne pouvait pas mieux faire. Dans sa publication d’hier, le journal s’est excusé pour dire qu’en réalité, il n’avait aucune preuve de ce que le chef de l’Etat a été mêlé dans une affaire du genre, et que d’ailleurs, cela n’a jamais existé. Nous devons rendre hommage à notre justice qui a pris l’affaire en main. Le parquet s’est autosaisit du dossier, et les enquêtes sont en ce moment en cours, parce que l’hypothèse que nous nous sommes fait, est qu’il n’y a pas de fumée sans feu, parce qu’avant de parler de 2 milliards, certainement qu’il y a eu des opérations ; surtout qu’il avait dit qu’il y a eu des preuves de malgouvernance de la société, on doit donc pouvoir laisser la justice faire son travail.

 Le sort du Dg Sbee

 Vous vous préoccupez sans doute aussi du sort du Dg Marius Hounkpatin. Puisque le parquet s’est autosaisi du dossier, la morale et l’éthique recommandent donc, malgré que l’on reconnaisse toute la compétence du directeur général de la Sbee, et tout son engagement, le seul service qui peut lui être rendu en ce moment, puisqu’il est déjà au niveau de la procédure judiciaire, de lui permettre d’aller laver son honneur. Et de ce point de, il a été décidé de sa suspension, et une fois que les procédures judiciaires auront fini et qu’il sera blanchi, il reviendra à son poste. Ce n’est pas pour la première fois, on en a déjà connu avec le ministre Noudégbessi. Si c’est le contraire la procédure va se poursuivre. Ce n’est pas particulier sur son cas, c’est cela qui nous attend nous tous si nous nous retrouvons dans des conditions du genre… »

 Christian TCHANOU

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