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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:07
Patrick-BENON.jpgLa Rédaction
Sur le plateau de la télévision nationale ce dimanche 05 juin 2011, le directeur général de la société mère des télécommunications au Bénin, Bénin Télécoms Sa, a passé en revue les 4 années de sa gestion à la tête de l'entreprise et les perspectives pour de lendemain meilleur.Pour Patrick Benon, la privation de Bénin télécoms Sa reste et demeure la seule porte de sortie pour redorer le blason Bénin Télécoms SA

A sa prise de fonction en 2007 en tant que directeur général de Bénin Télécoms Sa, Patrick Benin s'est engagé dans des réformes qui ont abouti l'amélioration des finances de l'entreprise nationale des télécommunications. Ces réformes ont permis une régularisation de la situation comptable de Bénin Télécoms Sa avec l'allègement de ses dettes après la séparation des patrimoines.

Invité sur le plateau de la télévision nationale dimanche 05 juin 2011, Patrick Benin a passé en revue sa gestion à la tête de la société mère des télécommunications au Bénin, Bénin Télécoms Sa. Grâce à l'assouplissement des dettes de Bénin télécoms Sa, selon les explications du Dg Benin, la société a pu suspendre tous les contrats de partenariats et arrêter la saignée au niveau des trafics illégaux à l'international.

En ce qui concerne le sous secteur des téléphones fixes filaires et sans fil, d'importantes avancées sont à mettre sous la gestion de Patrick Benon surtout avec l'accès à l'Internet et la fourniture des services aux opérateurs Gsm privés.

Quant à l'accès à L'internet le nombre des abonnés est passé de 700 à 2500 pour l'Internet simple et 23.000 pour l'Internet sans fil. Egalement sous la direction de Patrick Benon, l'entrée sur la scène internationale dans le cadre de la fourniture de la fibre optique a fait de Bénin Télécoms Sa un partenaire sûr pour la fourniture des services de transmission, ce qui a permis à la société d'engranger 21.000.000.000 FCFA entre 2007 et 2010.

Mais de nos jours avec l'ampleur que prend la concurrence dans le domaine des télécommunications et des nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic), un réel besoin d'investissement s'impose d'après les propos de Patrick Benon sur les écrans de la télévision nationale (Ortb). Ceci, en vue de la création d'un second câble sous-marin. D'où la privatisation est la seule issue pour Bénin Télécoms Sa.

Et pour cause, à en croire le dg Benon, l'opérateur Gsm Libercom se trouve aujourd'hui face à des concurrent auxquels il ne pèse pas plume. Au moment ces concurrents arrivent à investir 30 à 40 milliards, Libercom ne peut même pas mobiliser la moitié. Il est donc indispensable de sortir du giron de l'Etat pour avoir plus de marge de manœuvre.

Aujourd'hui, après 4 ans de gestion sous l'ère Benon, Bénin Télécoms Sa présente un meilleur visage. Le Chef de l'Etat ne s'était donc pas trompé en décidant de confier les rênes de cette société à Patrick Benon car les réformes introduites par ce dernier font leur petit bonhomme de chemin et Bénin télécoms peut scruter l'avenir avec sérénité.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:49

Après la formation du bureau de l’Assemblée, 5 groupes parlementaires se sont déjà formés le vendredi 27 mai 2011. Il s’agit de Nation et développement dirigé par l’Honorable Rosine Soglo, l’ Umpp, Unité/solidarité/progrès dirigé par Daouda Takpara, le groupe Refondation et progrès dirigé par Rachidi Gbadamassi, Refondation et émergence présidé par Justin Hounsa et Refondation, paix, développement dirigé par Sofiatou Schanou. A travers leurs déclarations politiques, ils donnent un aperçu des principaux défis à relever par la 6ème législature. Lire ci-après les déclarations.


Déclaration politique de formation de groupe parlementaire « nation et développement »

Réaffirmant la suprématie de la « Constitution du Bénin » sur toutes les lois et règles établissant les collectivités, les communautés, les groupes et les associations privées, de même que sur les volontésindividuelle et collective, Approuvant et faisant leurs, les principes fondamentaux qui régissent l’organisation et le fonctionnement démocratiques des Etats dans lesquels, il est établi que la souveraineté appartient au peuple et le peuple exerce sa souveraineté par ses représentants élus, Reconnaissant « le rôle fondamental des parlements dans la promotion et la protection de la démocratie et de l’état de droit », Conscients que l’instauration de la bonne gouvernance appelle à ce que le parlement fonctionne de façon efficace, transparente et responsable, Rappelant que la participation à la gouvernance est un critère essentiel de la citoyenneté et une condition d’une bonne reddition de compte qui assure le développement, Constatant que les dernières consultations électorales présidentielles et législatives de Mars et Avril 2011 ont été très éprouvantes pour nos populations et de ce fait, elles ont accentué les clivages politiques, mis à mal la cohésion sociale et provoqué une immense désaffection des citoyens à la chose politique, Attentifs aux appels à la paix, la retenue et la tolérance des forces vives de la nation à l’endroit de la classe politique ; Les Députés de l’Union fait la Nation soussignés, appellent la classe politique nationale à l’esprit de responsabilité, à la culture de la différence dans les opinions et au partage des nobles aspirations du peuple béninois que sont le développement économique, le développement humain, la promotion de la justice sociale, la promotion du genre, le respect des lois sur la décentralisation et le transfert effectif des compétences et ressources aux communes. Ces besoins ne peuvent être satisfaits sans manifestement une volonté des acteurs politiques à surmonter les divisions liées aux formats organisationnels et de gestion pour se consacrer aux tâches de développement que sont entre autres la construction d’une économie forte, la lutte contre la corruption, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois pour résorber le chômage des plus jeunes. Pour ce faire, les Députés ci- soussignés entendent agir dans le cadre de la démocratie socle de la liberté et de l’indépendance républicaine. Ils ont décidé de jouer pleinement leur partition dans le cadre de la gouvernance législative de la 6ème législature. En conséquence, les signataires de cette déclaration prennentl’engagement formel partout où besoin se fera, de lutter dans l’intérêt supérieur de la nation, de voter des lois conformes aux aspirations de nos populations, d’autoriser les ratifications d’accords de financement des projets, de voter en toute responsabilité les budgets de l’Etat et enfin de contrôler avec rigueur et efficacité l’action gouvernementale. Le Groupe parlementaire « Nation et Développement » est un groupe qui facilitera la croissance de la volonté politique. Il fournira un espace pour l’échange entre les forces politiques en vue du renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance sous la 6ème législature. Le Groupe parlementaire « Nation et Développement » est présidé par l’Honorable Honorine Rose-Marie Vieyra Soglo.

Fait à Porto-Novo, le 27 mai 2011

Ont signé :

1 – Madame Honorine Rose-Marie VIEYRA SOGLO

2 – SOGLO Vinagnon Léhadi

3- BADA Georges

4 –QUENUM POSSY BERRY Epiphane

5 – AHANHANZO GLELE Blaise

6 - ATROKPO Sètondji Luc

7 – YEHOUETOME Boniface

8 – HOUANGNI Parfait

9 – CAMAROU ALI

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 07:26

Assemblee DepLe président de l’Assemblée nationale de la sixième législature sera investi le 16 juin 2011. C’est la principale décision prise hier mardi 24 mai 2011, lors de la toute première réunion du bureau élu il y a quelques jours.

Avec les discussions relatives au deuxième point inscrit à l’ordre, les plénières reprennent jeudi prochain et démarrent par la mise en place des structures statutaires de l’Assemblée nationale. C’est en effet demain jeudi 26 mai 2011 que les députés de la législature en cours vont désigner leurs représentants dans les groupes parlementaires et des commissions permanentes ainsi que leurs responsables.

Jean-Christophe Houngbo

(Br.Ouémé-Plateau)

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:39


Le premier couple des Etats-Unis, Michelle et Barack Obama ont débarqu" en Irlande pour une visite officielle. A ucours de celle-ci, alors que le président américain sortait d’un bâtiment en voiture, son auto a eu un problème technique qui a fait réagir les nombresues personnes qui l’attendaient à la sortie !


Le président américain Barack Obama a aussi fait un saut de 161 ans dans le passé lundi en visitant le petit village irlandais de l’un de ses ancêtres, où il a eu droit à un bain de foule, sous haute sécurité, et a offert une tournée de Guinness au pub local.

Redaction en ligne Lameuse.be

Publié le 23/05

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 08:27

L’Honorable députée Forces Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) Maître Hélène Kèkè Aholou est dans le collimateur de l’Agent judiciaire du Trésor, Sévérine K. Lawson. Et pour cause, le non reversement de créances de l’Etat béninois sur Amadou Cissé.


1.030.489.010 et 31.500.000 Fcfa (résultant de la vente de certains biens saisis sur le débiteur Amadou Cissé), ce sont les sommes récupérées chez Amadou Cissé au Sénégal. L’opération a eu lieu du 2 au 25 août 2008 à la suite d’une mission de recouvrement des créances de l’Etat béninois sur Amadou Cissé, conduite par le Garde des Sceaux. L’Agent judiciaire du Trésor et Me Hélène Kèkè Aholou étaient membres de l’expédition. Mais, depuis ce temps jusqu’à maintenant, les fonds récupérés ne sont pas encore reversés à l’Etat béninois, le légitime propriétaire. Et ce, malgré les multiples lettres de relance de l’Agent judiciaire du Trésor. La dernière en date remonte au 04 novembre 2010. Dans ce courrier, Mme Sévérine Lawson conviait Me Kèkè Aholou à prendre les dispositions requises pour virer sous huitaine la totalité des sommes recouvrés dans le compte n°470-124-386 de l’Agence judiciaire du Trésor. Selon le même courrier, Me Aholou aurait justifié cette situation par « les contraintes liées à l’exercice de ses fonctions de présidente de la commission des lois à l’Assemblée nationale ». Ce qui fait naturellement dire aux observateurs avertis de la scène politique béninoise que la Refondation de Yayi est plombée. En effet, le Parlement a un rôle primordial à jouer dans ce projet du Dr Yayi Boni. Et celui-ci ne peut aboutir sans s’appuyer sur des personnalités sûres comme Me Hélène K. Aholou, député Fcbe de la 20ème circonscription. Le chef de l’Etat a-t-il vraiment connaissance de l’affaire ? Ce n’est pas sûr. Sinon, le chantre du Changement et de la Refondation aurait déjà tapé du poing sur la table. Puisque c’est de notoriété qu’il n’a jamais hésité à sanctionner ses collaborateurs qui ont été coupables de légèretés parfois de moindre importance. De toutes les façons, le peuple attend du chef de l’Etat qu’il prenne ses responsabilités dans ce dossier qui tarde à être fermé et qui n’honore pas du tout le groupe Fcbe majoritaire à l’Assemblée..

A.T

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 04:19
laourou.jpgDe sources dignes de foi, on apprend que le député Grégoire Laorou porté par un groupe de députés de la mouvance pour briguer le fauteuil du perchoir à l'assemblée nationale vient de renoncer à son projet de candidature. Les mêmes sources laissent entendre que cette renonciation intervient à la suite d'une rencontre qu'auraient eu les députés de la mouvance avec le chef de l'état mardi dernier.
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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 03:56

 

Yayi-lepi.jpgLe Chef de l’Etat, le Dr Boni YAYI a effectué ce mercredi 18 Mai 2011 une visite au centre national de traitement de la liste électorale permanente informatisée. A travers cette visite, le Président de la République a voulu témoigner la gratitude du peuple béninois  à tous ceux qui ont œuvré pour l’aboutissement heureux de la Lépi, et   a  instruit par la même occasion  les services compétents à prendre  soin des matériels chèrement acquis.

 

Quel est l’état des lieux aujourd’hui au centre national de traitement de la liste  électorale permanente informatisée ( Lépi )?  Quelles sont les applications possibles  de la base de données issue du recensement  effectué dans le cadre des dernières élections ?  Quelles approches de gestion pour la sauvegarde de l’intégrité physique et technique des matériels informatiques et bureautiques de la Miréna ? Ce sont là quelques unes des préoccupations évoquées par le Chef de l’Etat, les Responsables de la Miréna , la  Cps Lépi, le représentant résident du système des Nations unies au Bénin, les techniciens du CNT et le haut commandement militaire. En se fondant sur le principe de l’identification unique, tous les acteurs sont unanimes que la structure de la  base de données  selon les applications voulues peut permettre de migrer vers la carte d’identité biométrique  ou le passeport biométrique. Mieux, elle peut aider à  moderniser l’administration publique et à la gestion sécuritaire du pays. Selon le coordonateur de la CPS Lépi, le Député Arifari Bako, il existe une multitude d’applications et il convient au Bénin de faire les choix conséquents. C’est  pour cette raison qu’avec le soutien du PNUD, tous les acteurs de la mise en œuvre de la Lépi ont convenu d’un séminaire qui se penchera sur les  applications possibles de la base de données. Outre la question des applications, la question de la sauvegarde du matériel pour la postérité a été abondamment évoquée. Afin d’éviter que le CNT fasse l’amère expérience  qu’ont connue par le passé les CENA qui disparaissaient avec  le matériels,  le Chef de l’Etat, a instruit les responsables à divers niveaux à renforcer les mesures sécuritaires et à éviter à tout prix à laisser les kits biométriques et autres matériels stockés à l’abandon. En prenant la parole au terme de la visite qui a conduit le chef de l’Etat  successivement à la salle de stockage du matériel  informatique et les différentes salles serveur, le coordonateur de la CPS, M Arifari BAKO  a remercié le  Ministère de l’Economie et de Finances, Le Ministère  Chargé des relations avec les institutions et le PNUD qui ont été de tous les combats et ont  aidé à démêler l’écheveau  dans les moments les plus cruciaux. A sa suite, Mme Nardos Békélé Thomas du PNUD a exprimé sa  gratitude à l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont aidé le Bénin à emprunter la voie de la modernisation de son système électoral.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 04:39

couleurs-nationales.jpgSi certains enseignants  préfèrent rester discrets sur les nouveaux salaires qu’ils gagnent  à l’Université d’Abomey-Calavi, d’autres, ne les cachent plus. Professeur titulaire, l’un d’entre eux affirme gagner depuis peu, presque le triple de son salaire, près de 1.500.000 Cfa environ. Les maîtres assistants, maitres de conférences  et assimilés aussi ont le sourire désormais avec des salaires plus consistants que dans un passé récent.

Certains toucheraient entre 700.000 Cfa et 800.000 Cfa actuellement. Bref, les salaires des enseignants du supérieur au Bénin conviennent  aujourd’hui plus qu’hier à leur catégorie. Ce n’est pas un fait anodin, lorsqu’on sait ce qui leur était payé par le passé. Ils le reconnaissent tous à l’unanimité lorsqu’on les interroge et ne manquent pas de louer les efforts fournis dans ce sens par le gouvernement du changement. Même les jeunes doctorants qui font leurs premières armes  dans l’enseignement supérieur ne  cachent plus leur satisfaction par rapport à leur fiche de paye qui a nettement augmenté. Ils ont longtemps revendiqué  cette amélioration salariale en comparaison aux autres pays de la sous région, où leurs collègues gagneraient des pactoles d’argent. Cette revendication date de très longtemps. Les enseignants du supérieur ont  organisé des mouvements de grève successifs à ce sujet. En  répondant en fin de compte à leur appel,  le gouvernement du Dr Boni Yayi règle une question majeure dans le monde universitaire. Pour avoir fait de longues études, et formant depuis des années des hauts cadres de ce pays, les enseignants du supérieur estiment légitime de gagner des salaires considérables.

Écrit par Christian Tchanou  

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 07:03

Sehou-to.jpgL’Honorable Lazare Sèhouéto a réagi à la proposition du gouvernement d’ouverture faite par le chef de l’Etat à l’issue de la présidentielle de 2011. Dans un entretien qu’il nous a accordé, il soutient que les acteurs politiques nationaux doivent évaluer les cinq années de gestion du régime du Changement, dégager un programme de redressement avant de juger de l’opportunité d’un gouvernement d’union. Le député qui a récemment vu son mandat renouvelé, cette fois-ci sur la liste Union fait la Nation, a analysé les dernières élections, la situation prévalant au sein de sa famille politique et évoqué l’affaire Désiré Vodonou. Lire l’interview.


 

Comment analysez-vous les dernières élections législatives ?

Les législatives, selon moi, ne sont qu’un épisode du feuilleton que nous vivons depuis les présidentielles de Mars 2011. Les mêmes causes ayant fait de la présidentielle une élection particulièrement mal préparée, mal conduite, particulièrement irrégulière, particulièrement non transparente et foncièrement contraire à l’esprit des élections démocratiques, ces mêmes causes étant toujours présentes, on ne saurait s’étonner des effets obtenus.

Je vous donne un exemple. Je ne suis pas sûr qu’un citoyen informé sache sur la base de quelles lois nous avons voté le 30 avril dernier. Je ne suis pas sûr qu’un citoyen informé puisse nous dire que nous avons eu véritablement une liste électorale, que nous avons eu véritablement une règle unique dans la création des bureaux de vote et dans leur installation. Je ne suis pas sûr qu’un citoyen sincère puisse nous dire si tous les citoyens ont voté suivant les mêmes règles sur toute l’étendue du territoire national. Souvenez-vous de la grande confusion de la matinée du jour du scrutin. Etaient-ils nombreux, les citoyens qui retrouvaient leur nom sur la liste électorale mise à disposition. Cette situation a été induite, en grande partie, par le fait que la Cena n’a pas diffusé la liste en direction des électeurs, conformément à la loi. Le jour du vote des dizaines de milliers d’électeurs, détenteurs de leur carte d’électeur, se sont entendu dire : « Vous ne pouvez pas voter », avant que plus tard dans la même journée, la Cena ne change de position. Tout cela signifie que les bases essentielles d’une élection authentiquement libre, régulière, sincère et transparente ont fait défaut. Tout le reste relève du blablabla.

Même si on n’a pas envie de jeter la pierre à quelqu’un, on est tout au moins en droit de s’interroger sur un certain nombre de coïncidences, sur un certain nombre de détails troublants, sur les distances évidentes prises par rapport à la loi, l’application sélective des règles et principes, etc. Je ne suis pas fier des élections qu’on vient de vivre. Ces élections ont terni davantage l’image du Bénin. Beaucoup trop de citoyens ont honte pour leur pays. Je ne pense pas que le président Yayi Boni peut être fier de ce qu’on a vécu. « Elu, mal élu, élu quand même », ce n’est pas digne du Bénin. Ça ne peut pas rendre fier. Je pense que c’est à lui, Yayi Boni, qu’il faut en appeler, parce que c’est lui qui s’est mis aujourd’hui à la tête du pays et le respect que les autres nous doivent, la crédibilité de notre pays dépendent parfois des choses qu’il a pris la responsabilité historique d’organiser, de faire, de faire faire ou à tout le moins, de ne pas empêcher de se produire alors qu’il en a les ressources. Il lui est attribué une majorité écrasante aujourd’hui, mais je ne pense pas qu’il ait la moindre raison d’en être fier. Il a gagné selon lui, les deux élections successivement. Ce qui en a résulté, c’est l’approfondissement des déchirures sociales. C’est le dégoût, voire la répulsion des citoyens pour notre système électoral. C’est le discrédit sur l’Etat, les institutions et toute la classe politique. Les frustrations amassées couvent et plongent la population dans une sorte d’inhibition, d’étourdissement, dans un malaise généralisé. D’ordinaire, après des « victoires aussi massives », il y a comme une libération. Mais, est-ce- que les gens se sentent libérés aujourd’hui ? Non, l’angoisse persiste ! Le président Yayi Boni, s’il aime ce pays, doit tenir compte de cette réalité-là, doit faire en sorte que ce pays se retrouve, que ce pays retrouve sa dignité, sa crédibilité, sa fierté.

Monsieur le président, quel bilan l’Union fait la Nation fait-elle de ces législatives ?

L’Union fait la Nation a accueilli ces résultats comme elle a accueilli les résultats de la présidentielle. Il y a à noter que par rapport aux choses essentielles, la règle a été de violer la loi ou d’avaliser les violations de la loi. Est-ce que vous imaginez ce qui s’est passé sur le terrain ? Chaque fois qu’il y a les moindres situations dans le pays qui désavantagent un candidat de la mouvance présidentielle, vous savez ce qui se passe ? Impunément, on embastille les citoyens, on brûle leur maison, on change les chefs de brigades de gendarmerie qui veulent respecter la loi, on tente d’instrumentaliser la Justice, on terrorise la population. Il n’est pas rare de croiser en pleine campagne électorale, des candidats du camp présidentiel, accompagnés d’une escouade de militaires (! !!). En dehors donc de la violence des propos, en dehors de la violence du déluge d’argent, une violence armée ostensible a prévalu presque partout dans le Sud du Bénin. Ce n’est pas normal. Nos camarades qui ont été candidats dans le Nord du Bénin se sont sentis constamment en insécurité. Ils sont traités comme s’ils avaient commis le crime absolu. Le plus absolu des sommets de leur crime est simple : « ils ont trahi leurs frères en se mettant ensemble avec les gens du Sud ». Tout a été mis en branle pour créer une atmosphère de terreur inadmissible en toute situation et pire s’il s’agit d’élections « libres, régulières, transparentes et sincères ». Suite à tout cela, les résultats ne sont plus surprenants. Il ne s’agit pas d’élections libres, transparentes, sincères et régulières. Il s’agit d’une mascarade, d’un simulacre d’élections.

Quelle est la position de l’Union fait la Nation par rapport au forum « Sursaut patriotique » et à l’appel à la formation d’un gouvernement d’ouverture du président de la République ?

Je voudrais, sur ce point, ne pas m’exprimer au nom de l’Union. Par rapport à l’idée de « l’ouverture », je pense qu’elle est la bienvenue. Je pense aussi qu’un appel sérieux au dialogue, ne se suffit pas de la déclamation fugitive de quelques mots dans un discours. Il y a des gestes et des faits qui précèdent ou accompagnent ces quelques mots pour leur donner de la crédibilité. Je n’ai vu ni ces actes, ni ces comportements. Deuxièmement, si le président Yayi veut un gouvernement d’union ou d’ouverture, peu importe, c’est une très bonne chose. Mais la question, c’est de savoir à quoi cela doit servir ? A se partager des portes-feuilles ou des privilèges ? Ce n’est pas ce que notre peuple veut profondément de ses dirigeants politiques. Je pense qu’il faut procéder à un diagnostic sérieux de notre situation. Nous devrions évaluer où nous en sommes aujourd’hui, après cinq années de politique démagogique, sans rigueur administrative, sans discipline budgétaire, essentiellement subordonnée à des logiques clientélistes. Nous devrions discuter et retenir des rémédiations et en dégager un programme de redressement. A ce point, nous saurons si un gouvernement d’union ou d’ouverture constitue le meilleur moyen pour faire avancer les choses. On ne peut en décréter d’office, sans savoir ce que nous avons à faire ensemble. Les montages qui consisteraient à trouver une place à chacun au bord de la table, afin que chacun puisse manger à sa guise, c’est une fausse solution de sortie de crise et ces échafaudages ne durent pas longtemps. La misère du peuple est telle aujourd’hui et les frustrations si profondes, que le peuple béninois ne se contentera pas d’un arrangement au sommet entre dirigeants. Il ne s’agit pas de tout faire pour que « l’opposition et le président Yayi s’arrangent » pour se partager le gâteau entre eux. Ce que les travailleurs, les intellectuels, les artistes, bref, ce que moi j’entends de la bouche des populations, se situe sur d’autres plans. Les Béninois veulent se sentir en sécurité, tant tout est devenu imprévisible dans le pays, au plan judiciaire, au plan des affaires, au plan de l’intégrité physique des citoyens. Les Béninois veulent des finances publiques gérées conformément à la loi, afin que l’Etat redevienne solvable, crédible, que le Trésor public et le service des Impôts ne continuent pas d’asphyxier et de tuer les entreprises et les activités économiques. Les Béninois veulent la justice ; que chacun soit récompensé selon son mérite, sans distinction de religion, d’ethnie, de sexe ou d’opinion politique. Les béninois spoliés dans la rocambolesque affaire Icc veulent être payés. Les Béninois veulent que nous sortions de la République des affaires, de la propagande, de l’exclusion et de l’écrasement des autres, pour courageusement nous remettre sur la voie d’un Etat de droit, où les libertés sont garanties et où le gouvernement adopte un fonctionnement rassurant, au service des forces vives décidées à créer des richesses et non aux mains de « partisans » incompétents et sans scrupules, siphonnant sans retenue des ressources publiques et vivant en véritables parasites de l’Etat. Ce qui peut faire l’affaire du peuple béninois, c’est la qualité et la cohérence des programmes à exécuter, c’est les mécanismes concrets à mettre en place pour éliminer les pratiques que chacun et tous reconnaissent comme nuisibles à l’économie et aux finances de notre pays. Voilà !

Par rapport au forum du professeur Albert Tévoédjrè, je ne peux me prononcer, puisque que je n’ai pas eu l’honneur – et nous sommes nombreux dans le cas – à savoir de quoi cela retourne. Mais je suis sûr d’une chose, le président Tévoédjrè jouit d’une intelligence des choses, des hommes et du temps que tout le monde lui reconnaît. S’il a encore un rôle à jouer dans notre pays, c’est d’user de son intelligence pour amener le président Yayi Boni à prendre le pays au sérieux. On ne peut s’amuser continuellement avec le destin de tout un pays. Cela finit toujours mal. Et le Professeur Tévoédjrè le sait. Le président Tévoédjrè doit jouer de son intelligence pour amener le président Yayi Boni à rendre leur prétendue démarche d’ouverture ou de sursaut crédible. Si la démarche n’est pas crédible, le fameux forum ne donnera rien. Il est évident que ce pays a besoin de se parler et sérieusement. Je souhaite que toutes les forces morales de ce pays, toutes les personnalités de ce pays, toutes les bonnes volontés, dans l’articulation de toutes nos énergies et intelligences, que nous puissions permettre à notre pays d’arrêter sa descente au gouffre des Républiques bananières. Le prix à payer demain sera trop lourd. Je ne veux pas payer ce prix-là. Je ne veux pas que la jeunesse de ce pays paie ce prix-là. Nous pouvons éviter des choses aujourd’hui. Evitons-les.

C’est pourquoi, toutes initiatives sérieuses seront utiles. Le fameux forum projeté par le Professeur Tévoédjrè pourrait se révéler utile si ce n’est pas juste un machin pour détendre un peu l’atmosphère, pour faire la fête comme on sait le faire en Afrique, un machin pour faire « de la communication » comme c’est la mode, une tribune pour les transes spéculatives de « consultants » ou de « professeurs » soucieux de vendre aux peuples crétinisés, leurs dernières trouvailles, enfin, un machin pour amener le bon peuple crédule à « voir » que l’opposition reste sourde aux « appels au dialogue » et que cette opposition n’a droit qu’à une chose fort généreuse : « l’échafaud ». Le Professeur Tévoédjrè doit nous démontrer qu’il a décidé de se mettre au service du pays et non de Yayi. Des gens comme moi, qui ont eu la chance de croire en lui, un jour de leur vie, ont besoin de cette preuve.

On apprend dans les coulisses que les partis membres de l’Union fait la Nation seraient en négociation avec le président Yayi Boni pour une éventuelle entrée au gouvernement. Que pensez-vous de ces tractations ?

D’abord, je ne sais pas répondre aux rumeurs. Deuxièmement, aucun parti ne m’a informé qu’il mène une telle démarche. Je sais une chose, les aventures solitaires ou les trahisons joyeuses qui tentent parfois les gens, quand on est en situation difficile, n’apportent jamais rien de durable. Si le 6 avril dernier, le Président Adrien Houngbédji avait prêté serment comme Président de la République, peut-être que cette idée-là n’existerait pas. Je sais : quand on a vécu ce que nous avons vécu, la tentation peut exister. Mais prenons garde : l’Union fait la Nation, ce n’est plus seulement une affaire du Madep, du Psd, du Prd, etc. C’est devenu une affaire du peuple. Ils sont des milliers et des milliers qui y croient, en dehors de tous nos arcanes et calculs politiques. Le peuple a voulu qu’on sorte de la confusion, qu’on se penche un peu plus sur son sort. Il y a dans notre pays, un besoin fondamental d’assainir les mœurs politiques, de clarifier le jeu, un besoin profondément ancré que les petites aventures sur la base d’intérêts particuliers cèdent la place à une dynamique des forces regroupées pour concourir sainement et contribuer à son bonheur. Il y a un profond sentiment dans le pays, d’une injustice fondamentale, troublante, intolérable. Ce sentiment a motivé nombre de personnes à s’engager pour la création et la mise en route de l’Union fait la Nation. Et je vous dis très sincèrement que lorsqu’un pouvoir politique, comme celui du président Yayi Boni est en place, la tentation de négocier séparément, secrètement peut surgir et emballer ceux qui croiraient pouvoir « tirer leur épingle du jeu » et sauver sa peau. Ce n’est pas mon option.

Monsieur le président, parlons de votre formation politique d’origine, Force clé. Vous êtes passé de quatre anciens députés à deux ou trois, alors que certains partis en ont profité pour se refaire leur santé. Que peut-on retenir selon vous de votre participation aux élections ?

Force-clé n’est pas composée de gens lâches ou opportunistes. Nous sommes des gens de conviction. Si le 6 avril dernier, c’était le président Adrien Houngbédji qui avait prêté serment, ça ne viendrait pas spontanément à la tête des uns et des autres de calculer que nous sommes perdants en passant de quatre députés à deux ou trois. Je pense que Force-clé a fait toutes les concessions possibles depuis que l’idée de l’Union fait la Nation a germé. Nous avons volontairement fait les concessions au-delà même de ce qui est politiquement admissible. Nous avons en toute conscience accepté l’inacceptable. S’il faut recommencer, nous le recommencerions. Mais je dois dire qu’à la vérité que l’Union fait la Nation doit faire quelques efforts pour se débarrasser des facteurs inhibants. Ce qui fait l’insatisfaction de Force clé, c’est moins lié aux résultats des législatives qu’au fait que nous n’arrivons pas encore à vivre une adhésion loyale, franche, dynamique de chaque composante à l’idée de l’Un et à ses implications concrètes. Il y a trop de situations assimilables à des déloyautés ou à des incohérences qui se tolèrent facilement. C’est mortel, à terme. Toutefois, chacun doit savoir aussi que les groupes complètement harmonieux n’existent nulle part. Tout groupe est traversé par des conflits et des contradictions diverses. Le défi réside dans la capacité à surmonter ces conflits, conformément aux règles établies et dans la justice. Et j’en appelle à chacun de nous, d’abord aux militants de Force clé et ensuite à chacun des militants de l’Union fait la Nation, pour que nous puissions placer d’abord le pays et son peuple, au-dessus de tout. Pour le reste, restons juste envers chacun et tout ira pour le mieux. Les arrangements et les éructations au sommet ne sont que d’une importance marginale. Soyons fidèles à nous-mêmes et à nos engagements vis-à-vis des populations. Le reste viendra.

Avez-vous un message particulier à vos militants Force clé ?

Les militants Force clé ont été éduqués et fortifiés dans le combat. Les militants Force-clé n’ont jamais joui de situations de rente, sans en avoir payé le prix, par le mérite. Et je les remercie pour tous leurs sacrifices dans le combat pour édifier l’Union fait la Nation. Je les remercie pour avoir montré que nous sommes des gens de haute qualité et que nous avons de l’ambition, non pas pour nos petites personnes mais pour le pays. Je leur demande de continuer dans cette voie. Je leur répète une phrase à laquelle ils sont habitués : la politique c’est comme l’agriculture. Ceux qui récoltent par divers raccourcis, sans avoir véritablement rien semé et ceux qui veulent récolter sans avoir entretenu leurs champs, ceux qui pensent pouvoir récolter parce que « tout leur est dû » et qui s’imposent pour récolter, tous ceux-là, l’apprendront à leur dépens. Continuons de nous battre, avec la patience des bons paysans. L’espoir est en marche.

Sans majorité au Parlement, que peut l’opposition actuellement ?

Quand on est opposant, ça veut dire qu’on est minoritaire. Dans un régime présidentialiste comme au Bénin, le risque est très grand que le pouvoir travaille à nous écraser. Aujourd’hui, nous avons 30 députés, il y a quelques collègues qui sont de l’opposition sans être de l’Union fait la Nation, nous espérons qu’on va se mettre ensemble pour développer une efficiente veille citoyenne. Une veille plus disciplinée, plus rigoureuse, plus offensive pour arrêter la dérive que connaît notre pays. Le contrôle de l’action du gouvernement doit être pour nous un moyen majeur pour informer le peuple. Puisque la preuve est faite depuis cinq ans que le président Yayi Boni n’écoute personne, je ne rêve pas qu’il se serve de nos contributions, comme cela se passe dans les pays dirigés avec sérieux. Nous devons jouer notre rôle jusqu’au bout. Tous les quelques députés que j’ai pu consulter rayonnent de détermination. J’espère par ailleurs que pour cette mandature, il sera permis à l’Ortb de diffuser les débats de l’Assemblée nationale. C’est honteux, quand on empêche le peuple d’écouter les débats de ses représentants à l’Assemblée. Le président Mathurin Nago nous avait dit en début de 5ème législature, qu’il était en train de prendre les dispositions appropriées. Il n’a pas encore fini !!! C’est honteux. Ce n’est pas le Bénin ça !

Justement, monsieur le président, on parle de plus en plus du retour du président Mathurin Coffi Nago à la tête de la nouvelle mandature au Palais des Gouverneurs. Qu’en pensez-vous ?

La personne du président Mathurin Nago ou d’un autre ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est le mécanisme de gestion de l’Assemblée qu’on met en place. Si le même mécanisme de gestion de l’Assemblée nationale que le président Nago avait mis en place, perdure, ça veut dire qu’on aura rien changé même si on change le président Nago. Le président Nago est un brillant intellectuel pour qui j’ai beaucoup de respect et d’admiration. Mais je ne ferais pas autant d’éloges quand je pense à sa gestion de l’Assemblée nationale. Moi, j’ai regretté personnellement que le président Nago se soit laissé embourber dans une dynamique de confusion des pouvoirs et des rôles au sommet de l’Etat. Il aurait pu - et il en a les ressources - être un homme de véritable dialogue, de véritable écoute, cette passerelle qui fait la force des démocraties. Il écoute peut-être les siens, il dialogue peut-être avec les siens. Mais le Parlement, ce n’est pas composé que des siens. Nago ou pas Nago, le prochain président disposera une majorité pour faire voter toutes les lois. Mais l’essentiel réside dans la qualité des délibérations, la qualité des lois votées. J’attends de voir quel est le mécanisme de gestion de l’Assemblée qui sera mis en place. Au nombre des critères pour évaluer un système démocratique, il y a la situation faite à l’opposition. Si le camp minoritaire n’est pas protégé, si ses droits ne sont pas reconnus et qu’on fasse pas droit à ses prérogatives, on n’est pas en démocratie. Vous comprenez donc que si on change un matou pour mettre un minou, les enfants rigoleront à gorge déployée.

Pour conclure, monsieur le président, on parlera du dossier Vodonou. A cette étape, comment évolue le dossier ?

Vous savez que ce dossier comprend deux volets. Il y a la décision de la Cour Constitutionnelle qui lui a enlevé son mandat de député et l’a déchu de ses droits civiques. Cette décision est une grosse bourde. J’espère que la Cour constitutionnelle se rendra compte aujourd’hui ou demain, qu’elle s’est trompée. Elle aura fait le mal, cependant. Elle aura permis à ceux qui ont soif de détruire, elle aura aidé la béninoiserie (Maître Robert Dossou a été le premier que j’ai entendu prononcer ce mot !!!) à étendre son nuisant empire de destruction. Même si je n’ai pas envie de la soupçonner d’avoir été instrumentalisée, je pense qu’elle se rendra compte humainement un jour qu’elle s’est trompée. Je m’appuie sur ce dossier, pour attirer l’attention de chacun de nous, sur la source d’inquiétude que constitue une Cour Constitutionnelle qui se donne tous les pouvoirs, au point de se substituer aux pouvoirs constitutionnels (en l’occurrence le judiciaire). Où sont les magistrats de ce pays ? Où sont-ils, les avocats ? J’espère qu’un jour, quand à la manière de Paul Yao N’Dré, on nous servira que « le Satan a habité chacun de nous à un moment donné », nous serons tous fiers de nous-mêmes… La Cour perd de plus en plus sa crédibilité. Et je n’aurais pas souhaité que ça continue.

Par rapport au deuxième aspect du dossier, pour lequel, l’Honorable Désiré Vodonou s’est rendu à la justice, je constate que personne ne se presse plus. Cette question qui était si urgente pour qu’on déploie tous les arsenaux impressionnants de communication, toute la Gendarmerie et la Police, sans oublier les services spéciaux, cette question commence par traîner. Jusqu’aujourd’hui, la justice n’a pas encore écouté l’Honorable Vodonou sur le fond, plus d’un (1) mois après qu’il s’est rendu. Si le pouvoir en place était si pressé, ce n’était donc pas pour l’écouter et le juger ? Non, l’objectif, c’était de l’empêcher de participer aux élections législatives. Mort ou vif. Il faut louer la perspicacité de l’intéressé, au regard de la rage du pouvoir et de ses sbires. S’il ne s’était pas rendu, qui sait s’il serait encore vivant ? L’objectif étant atteint, ils ne sont plus pressés. Même en politique, on peut être élégants, chers Messieurs ! Ma conviction aujourd’hui comme hier reste ferme : Vodonou est un prisonnier politique. Ce qui lui est arrivé, relève du crime politique prémédité et monté par le pouvoir en place, qui cherche à instrumentaliser le pouvoir judiciaire et à faire passer cette machination pour un dossier ordinaire de droit commun.

Réalisation : M. T

Transcription : Allégresse Sassé

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 06:25

Les reformes entreprises par l’actuel Doyen de la Faculté des sciences et techniques (Fast), de l’université d’Abomey-Calavi, Jean-Baptiste Mensah, pour assainir la gestion des frais de formations professionnelles spécialisées, ne semblent pas rencontrer l’assentiment de tous ses collaborateurs. Et pour cause, un trio de professeurs s’opposent vivement à l’application des nouvelles mesures et ne manquent pas d’occasion pour s’attaquer vertement à la personne du Doyen.


Rappelons que la Fast, en dehors des enseignements classiques, offre aux étudiants qui le désirent, des formations spécialisées à titre onéreux, au coût annuel de 300.000Fcfa par tête. A en croire le Doyen, Jean-Baptiste Mensah, ces formations spécialisées sont assurées par les mêmes professeurs de la Fast qui en dehors de leurs salaires mensuels qui varient entre 1 million à 1.500.000Fcfa chacun, bénéficient également de 25% desdits frais. « C’est ce même fonds de formation qui vient en renfort au Rectorat face à certains imprévus inhérents au bon fonctionnement de la boîte », a-t-il indiqué. Aussi, dira le professeur Jean-Baptiste Mensah, au regard des impératifs liés à la nouvelle convention collective, la Faculté est obligée de puiser dans les mêmes fonds pour faire face aux nombreuses exigences des contractuels du supérieur. Des réalités que maîtrisent apparemment peu, trois de ses collègues. Sans coup férir, ces derniers remettent en cause sa gestion qu’ils qualifient d’ores et déjà de scandaleuse, marquée, selon eux, par des dépenses non justifiées. Entre autres, les détracteurs du Doyen lui reprochent d’avoir acheté une voiture 4x4 de service pour ses propres déplacements alors que le même véhicule serait une dotation en matériel roulant à la Faculté. « Ce n’est qu’une allégation sans aucun fondement », rétorque le mis en cause. Sur le plan académique, on lui reproche aussi d’avoir supprimé le Master en entomologie appliquée. En l’espèce, le Doyen Mensah reconnaît les faits. Il dit avoir agi en réponse à la correspondance en date du 17 mars 2011 du responsable de cette discipline, le professeur Martin Akogbéto, à lui adressée pour demander la suppression de ce diplôme compte tenu de « l’insubordination chronique des étudiants et le peu de professionnalisme enregistré dans cette formation ». Enfin, menace-t-il d’agir autrement face aux préjudices qu’il aurait subis de toutes ces accusations injustifiées.

Aziz Fondo

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