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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 08:22

Au lendemain de la reconnaissance du bureau d’Anjorin Moucharafou par le gouvernement, le ministre des Sports, Didier Aplogan était face aux médias (vendredi) pour justifier la démarche du Conseil des ministres. « Nous aurions souhaité qu’un Comité transitoire soit installé parce que la crise était profonde. Mais cela n’a pas marché. Et pourtant, nous avions engagé les discussions. Il faut reconnaître que le camp Anjorin était d’accord mais l’autre a rejeté cette proposition et nous a demandé d’attendre la décision du Tribunal arbitral du sport (Tas) », a regretté Didier Aplogan.


« La décision tant attendue est intervenue et a rejeté la requête du camp Attolou dans la forme. Ce qui nous renvoie vers la décision de la Fifa », a-t-il expliqué. Son cabinet a donc décidé d’introduire une communication pour que le Conseil des ministres prenne acte de la décision du Tas et qu’il l’autorise à entériner l’Assemblée générale de la Fédération béninoise de football (Fbf) du 15 avril, à aider la Fbf à reprendre ses activités notamment les championnats nationaux et à poursuivre et accentuer les efforts de médiation pour que la paix et la cohésion puissent revenir dans la famille du football. « Nous avons juste voulu faire respecter une décision arbitrale à laquelle toutes les parties étaient engagées », a-t-il poursuivi. Selon lui, le gouvernement a juste « voulu arrêter le pourrissement ». Il s’engage dès à présent à amener les parties en conflit à respecter la ligne de conduite imposée par le Conseil des ministres. « Nous ferons tout pour que le football reprenne dans le pays. Et nous nous engageons à ce qu’une partie n’écrase l’autre. Notre intérêt n’est pas dans la victoire d’une partie sur l’autre. Il réside plutôt dans une solution consensuelle », a-t-il martelé. Il estime que les discussions doivent se poursuivent : « La porte n’est pas fermée. Le gouvernement s’engage à ce que les parties discutent entre elles ».

« Yayi Boni ne soutient personne »

Le ministre des Sports a également voulu couper court aux informations relayées dans la presse et qui font état de ce que Anjorin est soutenu par le président Yayi Boni. « Le président Yayi Boni ne soutient personne. Le gouvernement a pris une décision administrative. C’est une décision qui n’a pas de couleur », a-t-il insisté. Par ailleurs, il a tenu à rappeler que le chef de l’Etat n’était pas présent à la réunion du Conseil des ministres qui a validé cette communication. « Je vous assure qu’on n’a pas choisi de camp », a-t-il ajouté. Par rapport à la position de son prédécesseur (Modeste Kérékou) dans le dossier, il estime avoir suivi jusque-là ses prescriptions. « Je ne me suis jamais écarté de la position de mon prédécesseur. Jusqu’à nouvel ordre, je n’avais pas accepté un autre membre du Comité exécutif à part les trois reconnus », a-t-il confié. « Je constate que mon prédécesseur n’avait jamais reconnu le bureau de Victorien Attolou. Il a contesté l’Ag du 15 avril et a demandé les documents procéduraux. Mais le président Anjorin n’a pas donné ces éléments. Moi, je pense que je ne pouvais pas travailler dans ce sens. Je ne suis pas le juge du contentieux », a-t-il fait savoir aux médias.

« Nous voulons que Ajavon soit un acteur de la formation »

Dans la même veine, Didier Aplogan a signifié qu’il fallait trouver un arrangement. « La crise est très mal venue. La solution résidait dans la faculté du président Sébastien Ajavon à faire abstraction du passé. J’ai regretté par exemple la fermeture du Cifas (Ndlr : Centre international de formation Sébastien Ajavon) et je négocie pour sa réouverture. Nous voulons que Ajavon soit un acteur de la formation (sic) », a-t-il déclaré. Maintenant, il compte poursuivre les négociations avec le Comité exécutif en place. « Anjorin doit nous apporter des propositions pour une reprise des championnats. Il doit aussi tout faire pour que la cohésion revienne dans la famille du football », a-t-il conclu.

E.A.B

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 06:43

TODJINOU.jpgLa situation reste tendue entre le gouvernement et les centrales syndicales qui annoncent les couleurs à partir du 10 octobre prochain.


La colère gronde dans les rangs des leaders syndicaux du pays. C’est la conséquence du vote de loi portant règles générales applicables aux militaires, paramilitaires et corps assimilés et de l’initiation d’un projet de loi relatif à l’exercice du droit de grève en République du Bénin. C’est inacceptable, insoutenable, inadmissible, regrettable et triste, ont tour à tour fulminé les responsables des centrales syndicales que sont la Cstb, la Csa-Bénin, la Cgtb, la Cosi-Bénin, la Cspib, soutenus par les secrétaires généraux des syndicats affiliés. Tous réclament l’abrogation pure et simple de la loi votée et l’abandon de l’initiative en cours à l’Assemblée nationale. Faute de quoi, ils organiseront des manifestations de contestation : meetings, marches, grèves et autres actions syndicales d’envergure. En clair, faute d’avoir les douaniers au front pour mener des combats de liberté, de dignité et de sauvegarde des droits de grève, le gouvernement de la Refondation doit s’apprêter à faire face aux principales centrales syndicales. Une fois encore au grand complet hier à la Bourse du travail, à l’exception de l’Unstb, elles ont montré du muscle au cours d’une Assemblée générale qui laisse entrevoir un climat délétère dans les tout prochains jours. Le pouvoir se laissera t-il faire ? Les centrales syndicales ne s’en préoccupent point, puisque déterminées, elles se disent prêtes à mener le combat jusqu’à arracher la victoire. Voilà qui risque de plonger le pays dans une nouvelle tension. Le bras de fer que viennent d’engager les centrales syndicales avec le gouvernement est révélateur d’un climat social qui sans cesse se dégrade, bien qu’il existe entre les deux parties, un accord de trêve. Alors qu’on s’attendait à voir les rapports conflictuels se transformer en des attitudes d’apaisement, l’évolution de l’actualité tend plutôt vers un durcissement des positions. Le chef de l’Etat et son gouvernement régulièrement accusés d’atteinte aux libertés fondamentales instaurées par la conférence des forces vives de la Nation, est à nouveau dans la ligne de mire de ses partenaires sociaux qui comme l’opposition, leur fait le même procès. En réponse, le président estime que la République est en danger et qu’il va falloir la préserver contre ses « ennemis ». Il accuse à son tour les centrales syndicales d’être à la solde des politiciens, insinuant à travers ses propos que les mouvements de grève ne sont pas organisés spontanément, mais sont téléguidés. On les reverra encore au front à partir de lundi prochain pour exiger l’abrogation de la loi querellée et un recul du pouvoir dans l’initiative d’un autre projet de loi visant la restriction des libertés syndicales. Brandissant ainsi l’arme fatale de la grève, les centrales syndicales espèrent que le gouvernement qui n’aime pas entendre parler des mouvements de débrayage, va se rétracter devant ses manœuvres qui provoquent la colère d’une certaine opinion. Seulement, avec le discours tenu ces derniers jours par le président de la République, on est à mille lieues de parier sur cette position, qui ressemblera fort bien à une démission. En conséquence, le pouvoir n’utilisera pas la carotte pour répondre aux centrales syndicales. De leur côté, il n’est pas question de desserrer l’étau. Elles promettent de brandir le poing contre le chef de l’Etat jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Deux positions antagonistes qui n’augurent rien de bon pour la tranquillité du pays. En revanche, les douaniers peuvent se tenir tranquilles. Leurs frères d’armes se chargeront de se battre à leur place.

FN

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:10

Dans une lettre ouverte rendue publique hier, mercredi 05 octobre 2011, le père Dangnivo, s’est adressé au chef de l’Etat suite aux déclarations qu’il a tenues sur la gestion de la disparition de son fils, l’ancien fonctionnaire Pierre Urbain Dangnivo. Il a demandé au président Yayi Boni d’arrêter de « traumatiser sa famille » en l’accusant d’avoir reçu de l’argent des politiciens pour refuser le test d’Adn réalisé sur le macchabée découvert à Whomey en septembre 2010. Lire la teneur de la lettre.


Excellence Monsieur le Président de la République,

Chef de l’Etat,

Chef du Gouvernement.

Au cours de votre adresse aux agents retraités de la Douane le Mercredi 28 septembre 2011, parlant de la disparition non encore élucidée de mon fils Pierre Urbain Dangnivo, vous avez pour la énième fois traumatisé ma famille et mes proches en déclarant comme au cours de votre campagne électorale que les politiciens (sans les nommer) m’auraient donné de l’argent pour refuser le test d’Adn sur le macchabée de Whomey.

« ………..les politiciens ont refusé. Ils sont allés donner de l’argent à la famille pour dire de refuser parce qu’ils voulaient confronter l’ADN pour voir à qui appartient le corps qui a été exhumé à Whomey ». Monsieur le Président de la République, faut- il vous le rappeler ? J’ai été fonctionnaire des Nations Unies au Bureau International du Travail où j’ai servi dignement et loyalement pendant plus de 30 ans. Depuis près de 21 ans je jouis d’une pension de retraite confortable qui me met à l’abri des prébendes des Présidents et hommes politiques. Votre collaborateur, Son Excellence, Monsieur Albert Tévoèdjre, Médiateur de la République pourra vous confirmer ma moralité. J’ai consacré toute ma vie à éduquer et instruire mes enfants, petits-enfants, arrières- enfants et à éviter le gain facile. Je me plais dans ma modeste maison de Cotonou et celle de mon village Sè. A 88 ans, je ne pense pas être si démuni au point de monnayer la vie de mon enfant. Vos déclarations jettent l’opprobre sur ma famille qui est devenue la cible de toutes les attaques infamantes du genre :
- dans ma famille, on a l’habitude de disparaître
- des opposants auraient caché mon fils à des fins électoralistes
- dans mon village, certains membres de ma famille auraient reçu de l’argent de vous pour se taire sur la disparition de mon fils Pierre Urbain Dangnivo etc. Nous n’avions pas réagi en son temps, à cause de la période sensible. J’avais pensé que cette déclaration était une réponse électoraliste à vos challengers. Mais je constate qu’en réitérant ces propos contre toute attente à la face du monde que la famille Dangnivo a reçu de l’argent de l’opposition pour refuser le test Adn, je me suis dit que trop c’est trop et que ne pas réagir aujourd’hui donnerait du crédit à ces diffamations de ma famille déjà trop affectée et traumatisée. J’ai l’intime conviction que l’affaire Pierre Urbain Dangnivo rattrapera tous ses auteurs, co-auteurs et commanditaires. Monsieur le Président, ma famille et moi sommes enfin impatients de savoir qui a réellement reçu de l’argent, combien et de qui ? Oui, nous avions refusé le test Adn et continuerons de le refuser. Le scénario de Whomey, pour nous, n’était qu’un montage maladroit qui n’avait convaincu ni la population, ni les journalistes présents sur les lieux. Tout le monde sait que même des mois après, on peut identifier le cadavre en décomposition d’un membre de sa famille. Mes enfants présents sur les lieux de Whomey ne pouvaient-ils pas reconnaître le cadavre de leur frère disparu, juste un mois avant ? Ne serait-ce que par des signes distinctifs comme la taille, les doigts, les orteils et autres ? Monsieur le Président, je vous supplie de bien vouloir arrêter de traumatiser davantage la famille Dangnivo.

Cotonou, le 5 octobre 2011

Dangnivo Togbé Urbain

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:05

Le maire de la ville de Natitingou revient dans cet entretien sur les travaux de construction entrepris dans le cadre de la célébration de l’indépendance. Il réagit également par rapport au problème d’éclairage public que connaît la ville et en profite pour appeler la population au calme, jusqu’à réception définitive des chantiers entamés.

Le Matinal : Quel est le point actuel de réalisation des travaux de construction d’infrastructures entrepris à l’occasion de la fête du 1er aout 2011 à Natitingou ?

M .Mêtiki : Par rapport aux travaux, je peux vous assurer qu’une bonne partie est faite et une autre bonne partie reste également à faire. Déjà à ce jour, je peux vous assurer qu’il y a certains travaux qui ont connu la réception provisoire. Ce sont ceux de la réhabilitation de l’ex-Cpr, de la cour centrale de la mairie, de la place de l’indépendance, de la cour de la préfecture et les travaux de réfection de la résidence présidentielle. Suivra aussi la réception d’autres travaux. Je veux parler de la salle de conférence, de la préfecture, de la réfection du foyer Abdoulaye Issa, la réfection de la Maison des jeunes et autres. Doit suivre également la réception des travaux du Hall de l’aéroport. Le Hall a été construit, la piste d’atterrissage est également terminée et les travaux n’attendent que leur réception provisoire. Je n’oublie pas les travaux au niveau du stade municipal. Voilà les travaux qui peuvent être réceptionnés.

Qu’est-ce qui bloque actuellement cette réception, puisque les bénéficiaires des infrastructures achevées attendent impatiemment d’occuper les lieux ?

Non, rien ne bloque la réception, de ces travaux. Nous envisageons une réunion avec le Secrétaire général de la Présidence pour faire le point de ces travaux et envisager la suite. Le point n’est pas encore fait. C’est difficile de faire un point exhaustif, tant qu’il reste encore des travaux à réaliser.

Vos administrés jubilaient de joie pour l’éclairage public, surtout au niveau de l’artère principale de la ville, mais subitement depuis quelques jours, la ville a replongé dans le noir.

Je ne le savais vraiment pas. Je ne suis pas sorti ces derniers jours la nuit. Lorsque vous m’aviez apporté l’information, j’ai aussitôt appelé le Directeur régional de la Sbee Atacora-Donga. Selon lui, c’est que les travaux ne sont pas encore livrés pour que son secteur prenne le suivi, en charge. C’est donc l’entreprise qui réalise les travaux qui doit faire ce suivi, alors que les entreprises chargées de la réalisation des travaux ne sont pas sur place ici à Natitingou. Il faut faire le suivi pour remettre tout à jour. Je lui ai conseillé d’écrire à l’entreprise pour l’informer de la situation et qu’il faille qu’un service minimum soit à Natitingou pour le suivi des organes jusqu’au moment où le réseau sera livré, pour que ce soit de la responsabilité de la Sbee. On ne peut pas accepter qu’il y ait encore de l’obscurité dans la ville. Je crois que ces lampadaires sont installés pour éclairer la ville. Je me suis battu pour qu’ils soient installés sur le terre-plein. Ceux qui ont eu à assister à nos réunions s’en souviennent encore. C’était la meilleure façon d’éclairer l’artère principale de la ville. Cela me tenait beaucoup à cœur et je crois aujourd’hui, c’est chose faite et il faut le suivi. Dès mon arrivée à la tête de la mairie de Natitingou, j’avais fait voter une somme de dix-millions de Fcfa en pensant que cela pouvait régler le problème de cet éclairage public. Mais ce n’est qu’à la fin qu’on m’a dit que l’éclairage public coûte cher et qu’il faut se garder de budgétiser. On a utilisé des milliards et quelques millions, pour la fête du 1er Aout. J’ai donc déjà demandé au Directeur régional de la Sbee de saisir l’entreprise pour lui dire dans quel état nous sommes, afin qu’il puisse diligenter les choses pour remettre l’éclairage public au point. Moi-même je prendrai les coordonnées pour aussi intervenir au niveau des entreprises et appeler qui de droit pour trouver satisfaction.

Au niveau des rues de la ville, les travaux piétinent et rien ne semble être prêt pour le démarrage des travaux de la voie de contournement tant attendue par la population.

Pour ce qui concerne ces travaux de routes, je suis du corps et je vous affirme qu’on n’effectue pas ces genres de travaux de construction en période pluvieuse. Nous y sommes actuellement à Natitingou. Nous avons identifié des pistes rurales qui doivent faire objet de terrassements au niveau des arrondissements. Les entreprises sont déjà désignées et il y en a qui sont déjà présentes. Mais il faut nécessairement attendre la fin de la saison pluvieuse pour faire ce travail et tant qu’on n’a pas observé une pause des travaux au cours de la saison pluvieuse aucun travail ne sera bien fait. Pourquoi ? Pour le rechargement par exemple, il faut nécessairement contrôler le taux d’humidité des matériaux à mettre en place pour avoir un compactage sérieux. Le taux autorisé est fixé à 90% et tant qu’on n’a pas ce pourcentage, on ne peut pas avoir une route de qualité. Voilà pourquoi il faut nécessairement attendre la fin de la saison pluvieuse pour poursuivre les travaux de construction des routes. Actuellement, vous constaterez que les travaux de construction des caniveaux se font timidement dans certaines rues de la ville. Là encore, on peut agir avec des pierres, mais le terrassement n’est pas possible en saison pluvieuse. Nous-mêmes ici à la mairie, nous avons des travaux d’ouverture de quelques voies dans les quartiers d’Ourubouga et Yimporima. Mais nous ne pouvons attendre que la fin de la saison pluvieuse pour le démarrage.

Votre mot de fin pour clôturer cet entretien

Je voudrais demander à la population de garder son calme. Je sais qu’à cause de l’obscurité, il y aura des supputations. Les gens vont intoxiquer et inventer des choses. C’est dommage, mais l’homme est un peu comme ça. Il faut le comprendre et garder le calme.

 

LM

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 09:24

L’un des grands absents de l’Université de vacances édition 2011 du Prd, aura été la Rb. Aucun représentant de ladite formation politique n’était visible à l’ouverture des travaux de réflexion des Tchoco-tchoco. Le Prd n’a pas non plus eu droit au service minimum que sont allés observer le député Epiphane Quenum et le Conseiller communal Brice Tchanhoun lors du premier congrès extraordinaire du Psd. Pas étonnant, commenteraient des observateurs politiques.



En effet, le climat s’est détérioré entre les deux partis après l’acceptation de la main tendue de Yayi par Léhady Soglo. L’entrée de la Rb au gouvernement et dans le bureau de l’Assemblée nationale a été manifestement désapprouvée par les militants Prd et leur leader. Des faits qui ont tôt fait de montrer que l’atmosphère ayant prévalu entre les deux hommes (Léhady Soglo, Directeur de campagne d’Adrien Houngbédji avait difficilement renoncé à ses ambitions présidentielles en 2010) au cours de la période électorale était moins appréciable. Et ce, en dépit du "pardon politique" présenté par Me Adrien Houngbédji à Soglo-père. L’absence du président de la Rb, Léhady Soglo ou de son représentant les 24 et 25 septembre à l’Université de vacances du Prd devrait donc traduire la rupture de relations faites non seulement de comédie et mais développaient aussi des signes de fragilité.

AS

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 08:21

seins.jpgUn phénomène social se fait de plus en plus récurrent dans la métropole béninoise. Il s'agit de fait lié essentiellement aux seins des femmes qui enregistre déjà beaucoup de malheureuses victimes à Cotonou. De quoi s'agit-ilexactement? Certaines filles mal intentionnées pullulent dans les coins de rues avec leurs «seinsminés» pour prendre au piège les hommes qui adorent s'abreuver à la source de la poitrine féminine.

Lorsqu'un homme se hasarde à se délecter de ses lèvres les précieux organes de la poitrine des femmes, il rassemble de son côté toutes les chances de passer de vie à trépas. Suite à cela, son bourreau acquiert une puissance et surtout de l'argent.

A côté de cette première pratique tant décriée, un autre autant sadique se développe également dans les rues cotonoises. Il s'agit de la stratégie du Chat. Tenez! Certaines voitures haut de gamme aux vitres teintées sillonnent avec à leur bord un chat mystique vivant.

Et lorsque le détenteur du véhicule voit une fille, il la convainc avec une importante somme d'argent pour que celle-ci accepte de monter avec lui pour prendre un pot ou d'autres plaisirs encore. Quand la fille appâtée accepte de monter, le détenteur de la voiture propose à son passager circonstanciel de se faire lécher les seins par le fameux chat qui fait la ronde dans la voiture. Cette proposition se fait sous fond de menaces et de fortes sommes d'argent.

A près quoi, il libère la fille et mort s'en suit après. Voici la nouvelle trouvaille qui brouille la quiétude des populations de Cotonou et environs. En attendant que les auteurs de ces actes crapuleux soient mis hors d'état de nuire, les «Don Juan» et les filles aimant les grosses voitures sont invitées à redoubler de vigilance. Attention donc aux seins et au chat que vous découvrirez dans certaines voitures.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 08:07

Suite à plusieurs recours formulés par des députés et des citoyens au lendemain de l’élection des députés devant siéger en qualité de juges à la Haute cour de justice, le président de la Cour constitutionnelle, Robert Dossou a saisi le Président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago. Dans un courrier en date du 22 juillet 2011, il lui demande des clarifications sur les débats parlementaires du 30 juin 2011 ayant abouti à ladite élection.


La session extraordinaire prévue probablement pour le 16 Août prochain, se penchera entre autres sur les 15 dossiers inscrits à l’ordre de la session, les exigences de la Haute juridiction quant à la reprise sans délai de la désignation des membres des commissions permanentes de l’Assemblée Nationale. Outre ces activités, les Honorables députés doivent se préparer également à examiner la question de la reprise ou non de l’élection des députés désignés à la Haute cour de justice. En effet, au lendemain de la désignation des six députés au sein de cette institution, les députés Eric Houndété, Edmond Agoua et Louis Vlavonou ont formulé des recours, de même que certains citoyens. C’est ainsi que le député Vlavonou s’était offusqué de sa non réélection à la Haute cour de justice. Selon lui, la sixième législature a purement et simplement violé les dispositions des articles 136, 135 de la Constitution du 11 décembre 1990 et celles des articles 9, 7 et 12 de la loi organique de la Haute cour de justice, de même que l’article 3 du règlement intérieur de cette juridiction, pour l’avoir remplacé. Toujours selon l’honorable Vlavonou, la formulation de son recours serait suscitée par la réglementation en vigueur au Parlement de la Cedeao qui stipule que le député qui a prêté serment au Parlement de cette organisation demeure membre de cette institution, tant qu’il est membre de son Parlement national. Le même recours a été formulé par le député Edmond Agoua. Alors que les honorables députés semblent avoir rangé dans les placards cette désignation, la haute juridiction vient de saisir le président Nago. Elle demande la transmission dans les jours qui suivent, d’une copie du compte-rendu des débats parlementaires qui ont sanctionné ladite élection. Du côté de l’Assemblée nationale, tout serait fin prêt pour l’envoi de cette copie qui permettra à Me Robert Dossou et ses collaborateurs d’avoir suffisamment d’éléments d’appréciation pour casser ou non cette décision. Ainsi, le compte à rebours commence pour eux. Une situation qui donne du fil à retordre aux députés de la mouvance qui en avait tiré la majorité. Et que feraient ceux de l’Union fait la Nation qui pensaient avoir driblé certains de leurs collègues ?

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:13

Attroupement peu ordinaire aux alentours du domicile privé du Directeur des services techniques (Dst), à la mairie de Cotonou, Basile Gbaguidi, tôt dans la matinée de ce mardi 2 août 2011. Un drame a alerté les populations du quartier Akogbato à Fidjrossè.


Aux dires des personnes approchées, le corps de l’épouse du Dst a été retrouvé sans vie dans la matinée de ce mardi. Elle aurait été froidement abattue par des individus jusque-là non encore identifiés. Selon les indiscrétions, la victime a été torturée par les criminels dans la nuit du lundi au mardi. Le corps inerte a été découvert par l’un des trois enfants de la victime qui a ensuite alerté les autres. A en croire les mêmes sources, les auteurs du meurtre n’ont emporté aucun effet à la suite de l’opération. Mieux, ces individus ont procédé à des perquisitions après leur forfait. Etaient-ils à la recherche d’un document que seul le Directeur des services techniques de la mairie de Cotonou détenait ? Tait – il personnellement visé ? Aucun indice probant ne permet pour l’instant d’affirmer ou d’infirmer ces hypothèses. Seule l’issue des enquêtes pourra aider à déterminer les vrais mobiles de ce drame.

Hospice Alladayè

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:07

« Dp, Dp, Dp je suis fatigué … gère le reste ». Ce sont les dernières paroles de Jean-Christophe Houngbo au Directeur de publication (Dp) du Quotidien « Le Matinal », votre humble serviteur. C’était dans la nuit du mercredi 29 juin 2011 où il a envoyé par e-mail son papier sur la rencontre de l’Union fait la Nation (l’Un) ce jour-là même à Ouidah. C’est d’ailleurs le tout dernier article écrit par ce chroniqueur parlementaire hors-pair. En tout cas, l’unique et le seul de sa génération.


Jean-Christophe Houngbo, fort de ses 3 mandatures au Parlement, en qualité de journaliste dispose d’un carnet d’adresses impressionnant. Il a ses entrées dans le monde des diplomates accrédités au Bénin, ou dans celui des hommes politiques, ou encore dans le monde des syndicalistes, de la société civile, ou encore au sein des services de sécurité tous corps confondus et bien d’autres mondes. Courageux, battant, voire téméraire, le chef bureau régional Ouémé-Plateau de votre organe est un spécialiste de la primeur de l’information. Il aime son métier. Il pratique le journalisme avec amour. Non avec passion. Il a horreur de l’injustice et est prêt à défendre bec et ongles ses droits. En tout cas, quand il est convaincu d’une cause, il la défend jusqu’au bout. Jean-Christophe Houngbo ne fait pas dans la dentelle pour dénoncer les faits et les hommes politiques dans ses analyses et ses commentaires. Sa plume est caustique. Elle n’épargne personne. Elle n’a pas d’amis. C’est une plume qui est au service de la justice, de la liberté, de la démocratie, de la bonne gouvernance. Ce n’est donc pas une plume qui plaît à tout le monde. Malgré cela, je connais de grands hommes politiques qui ont fini par l’adopter. Par contre, il y en a qui étaient déterminés à en découdre avec lui. Il recevait à cet effet régulièrement des menaces de tous genres au téléphone. Il était toujours sur le qui-vive. Seulement, il ne savait pas que méchante et rusée, la mort guettait toute sa famille et lui-même dans l’appartement qu’il s’est échiné à construire. L’impitoyable trépas emporta sur le champ 4 êtres très chers à Jean-Christophe. C’est la première et dernière nuit que les Houngbo passeront dans leur maison. Lui-même, bien qu’affaibli refuse d’être emporté aussi banalement. Mais, finalement la vaillante énergie s’est éteinte le vendredi 29 juillet 2011 en fin de matinée.

Que vous l’aimez ou pas, vous ne le lirez plus. Seuls ceux qui ont eu le flair de compiler ses écrits et d’en faire la reliure auront du plaisir à lire et relire le journaliste spécial, unique en son genre que fut Jean-Christophe Houngbo. Il s’en est allé un mois après le départ précipité de son épouse enceinte d’environ 8 mois, de son fils de moins de 2 ans et de sa belle-sœur de 14 ans. Jean-Christophe Houngbo n’est plus de ce monde. Mais ses écrits sont là têtus comme leur auteur. Et comme l’écrivait le poète romantique irlandais Thomas Moore, « Comme le vase dans lequel, jadis, furent distillées les roses. Brisez ce vase, réduisez-le en éclats, si vous aimez, longtemps encore persistera le parfum des roses ».

Maximin Tchibozo

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 08:31

Yayi-a-strasbourg.jpg(Election présidentielle, Mca et Fmi au menu) La diplomatie béninoise est sur une courbe ascendante. Vendredi 29 Juillet prochain, le Chef de l’Etat Boni Yayi sera reçu en audience à la Maison Blanche par son homologue américain Barrack Obama. Comme lui, les présidents nigérien Mahamadou Issifou, ivoirien Alassane Ouattara et guinéen Alpha Kondé tous élus après des élections présidentielles jugées démocratiques devront être reçus par le numéro un américain.

Le président américain Barrack Obama est très attentif à l‘évolution du processus démocratique en Afrique subsaharienne. C’est dans ce cadre, qu’il a décidé de rencontrer vendredi prochain à la maison blanche les quatre présidents francophones de l’Afrique de l’ouest élus cette année après des scrutins jugés « propres » par la communauté internationale. Ainsi, les présidents béninois Boni Yayi, ivoirien Alassane Ouattara, nigérien Mahamadou Issifou et guinéen Alpha Kondé. Si l’attraction à la maison sera le président ivoirien Alassane Ouattara qui est arrivé au pouvoir après gagné à la fois la guerre et les élections, Boni Yayi fera aussi la vedette. Réelu au premier tour, aux termes d’un processus électoral- un peu contesté- sera aussi très en vue. Le président Obama pourrait chercher à comprendre ce qui s’est réellement passé. Mais l’hôte d’Obama profitera de cette aubaine pour solliciter le renouvellement du programme Mca qui a été très bénéfique pour le Bénin surtout en ce qui concerne le foncier et l’assainissement des infrastructures portuaires. La pression actuelle du Fmi sur le Bénin sera aussi au cœur de l’actualité. Le président Boni Yayi pourra solliciter l’indulgence du président américain afin pour bénéficier d’autres aides de la part des Etats-unis et surtout d’une politique plus souple des institutions de Bretton woods sur lesquelles ils ont une forte emprise. Asphyxié financièrement, Yayi une bouffée d’oxygène et les Etats-unis peuvent lui en trouver malgré les difficultés qu’eux-mêmes traversent actuellement.

Écrit par Marcel Zoumènou

Par LNT

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