La population du quartier Avakpa et environ s'est ruée en fin de matinée de ce lundi 11 février 2013 autour de deux personnes suspectées de vol et trafic d'enfants. Arrêtés puis conduits au domicile du chef quartier Simon Lali, ces deux individus ont passé la nuit de ce lundi à mardi au violon du commissariat central de Porto-Novo.

C'est aux environs de treize heures que des cris d'alerte ont retenti dans ce quartier alors que la chaleur suffocante avait obligé plusieurs parents à se retirer dans les endroits les plus aérés. Dans un premier temps, c'est un jeune garçon qui a accouru vers ses parents par peur d'être appréhendé par deux hommes. La première dame venue sur les lieux aurait vu selon ses propos le premier homme qui se livrait à un jeu de mains comme pour inviter les enfants à venir à lui. Face à l'interpellation de cette dame, l'homme aurait sorti de sa poche un talisman sur lequel il aurait commencé à prononcer des incantations et voilà la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les deux individus sont mis aux arrêts par la population puis conduits de force au domicile du chef quartier qui, visiblement ne pouvait rien pour gérer cette foule de population décidée à passer à la vindicte populaire. A l'audition, les deux personnes rejettent cette tentative d'enlèvement d'enfant mais déclarent plutôt être des promoteurs ambulants de la pharmacopée africaine. La fouille opérée dans leur sac révèle quelques boulettes de poudre et un talisman soigneusement garni des aiguilles et autres objets piquants. Selon les explications de Simon Lali, chef quartier d'Avakpa, les rumeurs faisant état de la présence d'un individu avec un enfant volé confiné dans un sac de riz dans le quartier.   ''Je me suis retrouvé avec mon conseil local afin de trouver les voies et moyens de quadriller tout le quartier lorsque les bruits de l'arrestation de deux individus suspects m'est parvenu'' a-t-il expliqué. Toujours est-il qu'au-delà des actes douteux, aucune preuve n'établit jusque-là la culpabilité de ces deux personnes qui sont remises aux mains du commissariat central de Porto-Novo. Aux dernières nouvelles, on apprend que nos deux hommes ne se reconnaissent toujours pas à travers les faits à eux reprochés.

Une importante quantité de drogue dure saisie au Port de Cotonou, a été présentée à la presse mardi 29 janvier 2013. Selon les explications du Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Anki Dosso et le Porte-parole de l’institution, le Contrôleur général Emile Florent Djimassè, une enquête est en cours pour déterminer les commanditaires et l’étendue du trafic.

Le quai n°2 du Port-douanes de Cotonou était rempli ce mardi matin de nombreux cartons. A première vue, et à s’y méprendre, l’on pourrait croire que ce sont des cartons de médicaments ou autres marchandises ordinaires. Mais ces cartons en provenance du Pakistan contenaient de la drogue. Et c’est là que se révèlent l’immense talent, l’ingéniosité et le goût du risque des trafiquants du produit prohibé. En effet, les 576 cartons déversés contiennent des emballages de serviettes de toilettes. La drogue elle, est méticuleusement cachée sous les parois de chaque carton. De sorte que, quand vous ouvrez le carton vous ne vous apercevez de rien. Or, sous l’ouverture de carton, et au fond, la drogue est bien insérée, emballée dans du plastique vert-jaune. On ne peut dès lors se douter que le fabricant du carton a été mis à contribution, puisque c’est depuis l’usine que la drogue a été cachée. Un ingénieux montage, qui n’a pas résisté à l’acuité des chiens-renifleurs de la police. Pour le Porte-parole de la Police nationale, le Contrôleur général de police, Emile Florent Djimassè, la Police a pu réussir son opération grâce à ses partenaires internationaux, dont l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid). Aux dires du contrôleur, l’Unité mixte de contrôle a été informée depuis le 26 novembre 2012 du transport de cette importante quantité de drogue. Le navire était donc surveillé depuis son départ du Pakistan, pendant son trajet, à son escale au Maroc, jusque dans les eaux du Bénin. Le porte-parole a ensuite indiqué que les enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités, et déterminer les tenants et aboutissants de la cargaison. « Le Bénin est désormais une destination à risque pour les trafics illicites », a-t-il cependant prévénu. Pour sa part, le Dg Douanes, Théophile Soussia, a félicité tous ceux qui ont contribué à l’arraisonnement de la cargaison et à la réussite de l’opération. Il a ensuite fait remarquer que d’autres mesures hardies sont prises pour désormais mettre la main sur les produits probités qui vont transférer par le port de Cotonou. Une détermination confirmée par le Dg par intérim du Port, Kassim Traoré.

Wilfrid Noubadan

Une caméra de surveillance semble bien avoir filmé un viol dans l’une des salles de réunion de l’assemblée provinciale de Chuquisaca (Bolivie). Un homme politique aurait abusé d’une jeune femme ayant abusé dela boisson lors d’une fête.

La scène a été filmée le 20 décembre dernier, mais commence seulement à filtrer sur le web à travers YouTube. L’homme politique en question s’appelle Domingo Alcibia Rivera et appartient au parti au pouvoir le MAS, le Mouvement vers le socialisme. Ce jour-là, un repas particulièrement arrosé s’était déroulé à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Selon les images, plusieurs personnes déposent sur une chaise une femme inconsciente. Domingo Rivera entre dans la pièce et éteint les lumières avant, semble-t-il, de violer la victime sur le sol. A un moment, des personnes entrent à nouveau dans la salle de réunion et allument. L’homme politique remonte son pantalon et remet sa victime sur la chaise. A la fin de la vidéo, la jeune femme tente de se mettre debout et s’effondre.

L’homme politique réfute les accusations et promet toute sa coopération.

Trois morts, 15 blessés dans un état critique et des dégâts matériels. Tel est le bilan d’un accident de circulation qui s’est produit ce samedi 12 janvier 2013 sur le fleuve Zou à quelques kilomètres de la ville de Covè. En effet selon les témoignages de Abdel Aziz, l’un des deux rescapés de ce drame, le chauffeur du camion berne immatriculé IPX 7693 RB de la société Boskalis qui venait de Covè a perdu le contrôle de son véhicule et s’est retrouvé nez à nez avec le minibus AM6388 RB de la compagnie de transport Toundé qui roulais en sens inverse.

Ainsi, le choc frontal a violent et le minibus propulsé dans le ravin. A en croire le caporal Romain Agbéléssessi, le chef de fil des secouristes, trois passagers ont rendu l’âme dont le chauffeur du minibus. Quant aux quinze blessés, certains sont évacués à l’hôpital de zone de Covê. Quatre autres sont admis au service des urgences du Chd/Goho et un a été référé au Centre national universitaire Koutoukou Maga de Cotonou. Les véhicules tous cabossés sont irrécupérables.

Zéphirin Toasségnitché
(Br : Zou-Collines)

L’inspecteur de police divisionnaire en charge du commissariat de Dodji Bonou Patrice a présenté ce dimanche à la presse le point d’une intervention policière de son unité au cours de la semaine. Au terme de l’opération, trois malfrats arrêtés et des objets retrouvés. Le réseau de ces malfrats a été démantelé grâce à la collaboration des partenaires externes et le concours des éléments de la brigade anti criminalité de Porto- Novo.

C’est en effet l’arrestation à Porto- Novo d’un de ses malfrats suite à une polémique de vente de moto volée à Fidjrossè qui a fait remonter l’information. Une perquisition au domicile de ce dernier à Wadon a permis de retrouver une moto et des postes téléviseurs volés. Les enquêtes ont très tôt permis de remonter sur une trace à Cotonou et à Abomey Calavi. D’où l’arrestation d’un second à Tokan à Calavi puis un troisième sur le parc de Sèkandji. Des perquisitions au domicile de ces deux ont permis de retrouver des armes de fabrication artisanale, un revolver sophistiqué, des cartouches, deux autres motos, des appareils chaînes, des téléphones portables, des talismans. Pour le moment, le chef de fil du réseau a pris la clé des champs. Il a certainement eu la fuite de ce qu’il était filé. Une situation qu’a déplorée le commissaire Patrice Bonou. Ils attendent d’être présentés au procureur d la République.

Thobias Gnansounou Rufino 

(Br Ouémé/Plateau)